RP ISEULT PM

Depuis mon arrivée en ville, je n'avais pas a me plaindre, comme j'en avais pris l'habitude j'arrivais très bien a me fondre dans la masse. Lorsque l'on me posait quelques questions sur moi je savais très bien éviter certains sujets, mais aussi mentir sur ma propre vie, c'est une habitude que j'avais pris très vite également. Me protéger voilà ce que je me contentais de faire. Je n'étais là que depuis quelque jours, et je sentais que je pourrais me plaire ici. D'ailleurs alors que j'étais assise sur un banc dans le parc, entrain de boire un bon café, réfléchissant à ce que je pourrais bien faire durant cette journée, sûrement essayer de trouver un vrai travail. Ce qui m'aiderais d'avantage a me fondre dans la masse. Je repensais plutôt amusé à une soirée qui avait eu lieu dernièrement. Moi qui pensais boire tranquillement un verre dans un des bars de la ville, il avait fallut qu'un mec complètement ivres vienne me chercher des noises. Si il y a bien une chose qui ne changeait pas d'un pays ou d'une ville à une autre, c'était ça, les mecs bourraient qui pensaient que toutes les filles étaient raide dingue d'eux. Malheureusement pour eux, ils tombaient toujours mal avec moi, j'étais bien loin de cette image de pauvre fille sans défense comme ils pouvaient le croire. Je m'étais d'ailleurs très amusée quand le barman avait cru bon de vouloir me donner un coup de main, mais je lui avais très vite montrer que je n'avais pas besoin de lui, ni de quiconque d'ailleurs. Ayant envie de profiter de la soirée, et surtout de m'amuser, quand ce dernier avait tenté d'aller plus loin, je m'étais laisser prendre au jeu, lui faisant croire jusqu'au bout qu'il aurait ce qu'il cherchait, avant de finalement lui poser un lapin. A cette dernière pensée un rictus s'était dessiné sur le coin de mes lèvres. Alors que quelques secondes a peine, une voix me tira de mes pensées. Et je fus d'autant plus amusée en voyant qui était mon interlocuteur. « Désolé j'ai vraiment un mal fou a me repérer ici. » dis-je alors innocemment, dans le fond, ce n'était pas vraiment un mensonge, arriver dans un nouvel endroit n'était jamais facile, il fallait prendre de nouveaux repères, et surtout savoir reconnaître les environs. « J'espère ne pas avoir gâché ta soirée quand même, ça serait bien malheureux. » repris-je alors tout en posant mon regard sur lui, et avant de reprendre une gorgée de mon café.

J'avais beau faire très attention a mon passé, et surtout mon identité, dans tout ma cavale je n'avais pourtant pas arrêté de tuer. Pourtant la situation pourrait être beaucoup plus simple, mais je voulais mettre à profit des autres je considérais comme un talent. Une jeune n'avait d'ailleurs pas mis longtemps a me demander de façon discrète et de tuer un jeune homme, je ne lui avais pas demander de détails. Je ne souhaitais pas en avoir tant que j'avais l'argent, et une photo je me fichais complètement du reste. J'avais donc pris position dans le parc de la ville, a une distance raisonnable de ma victime, quand cette dernière était dans un bon angle de tir, je n'avais pas mis longtemps avant d'appuyer sur la gâchette. Seulement je ne pu réprimer un cri d'effroi en voyant que je n'avais pas touché la bonne personne. Arizona une jeune femme que je ne connaissais que depuis peu de temps, mais que je commençais déjà a apprécié était passé juste devant et venait de tomber sur le sol. Je fus soulagé légèrement en la voyant bouger encore. J'avais beau ne jamais manquer mon coup, la balle avait atterrit dans son épaule juste au dessus du coeur. Les secours arrivèrent rapidement sur place, je filais donc rapidement chez moi afin de tout ranger, avant de prendre ma voiture et de foncer à l'hôpital, souhaitant me rassurer sur son état. En arrivant sur place, une petite demi-heure s'était écoulé, et je m'apprêtais a foncer à l'accueil afin de demander où elle était, mais fut frêner dans ma course par la présence de la police devant la porte d'une chambre dans le couloir. Attendant qu'ils s'en aillent patiemment je m'étais ensuite avancé vers la porte de la chambre. « Hey. Je me baladais dans le parc, quand je t'ai aperçue t'effondrer sur le sol, alors j'ai suivie les secours, tu n'as rien de grave?  » demandais-je alors doucement, lui justifiant par la même occasion ma présence, bien que un peu paniqué par les derniers événements, mais avec un peu de chance, Arizona prendrait ça pour de la peur suite à son état.

Un imprévu, et un accident arrive bien vite, je l'avais malheureusement appris a mes dépends, alors que j'étais bien placé dans le square pour éliminer un jeune homme, c'est Arizona, une jeune femme que je venais de rencontrer et avec qui je m'entendais plutôt bien qui reçu la balle. Moi qui avait fait en sorte de viser en pleins dans le coeur, je fus soulagé de voir que la balle avait atterrit un peu plus haut. Il s'en été fallu de peu pour que je lui ôte la vie sur le champ. Pris d'inquiétude très rapidement a son sujet, je m'étais dépêchée d'aller ranger toutes mes affaires chez moi, avant de filer à l'hôpital, je voulais vraiment m'assurer qu'elle ne risquait rien, et que je n'avais rien touché d'important. J'attendis quelques minutes avant de m'avancer jusqu'à sa chambre, du a la présence de la police, si je n'étais pas connue ici je n'avais aucune envie qu'ils ne m'interrogent, on ne sait jamais, cela pourrait se retourner contre moi, m'obligeant une nouvelle fois a mettre les voiles. Ces derniers partis je m'étais avancé jusqu'à sa chambre, une fois sur le pas de la porte je lui avais fais par de ma présence, en lui expliquant que j'avais vu toute la scène, ou du moins la voir s'effondrer sur le sol étant en balade dans le parc. Il est clair que je n'allais pas lui dire que j'étais la cause de sa présence ici, et qu'elle était passé au mauvais moment, laissant le jeune homme vivant au moins un soir de plus. « C'est une chance que tu n'ai rien alors, ou du moins que rien de grave ne soit touché. Je ne pensais pas que la ville puisse être aussi dangereuse. » lui confiais-je alors doucement. « Je ne pourrais pas vraiment t'aider, je m'apprêtais a aller a ta rencontre, et sans savoir d'où ça pouvait venir tu étais allongé sur le sol a peine quelques secondes après. » tentais-je alors de lui expliquer. Mentir était réellement devenu une habitude chez moi, en règle général cela ne posait aucun problème, même si je ne la connaissais pas très bien, Arizona était une fille que j'aimais bien, et je m'en voulais un peu de lui mentir, mais je n'avais pas le choix de toute façon. Je ne pouvais rien lui confier sans risquer de mettre ma vie en danger quelques instants, puisque de telles confidences me forcerait a mettre les voiles.

En voyant Arizona dans cet état je ne pouvais que me sentir coupable, il faut dire que par ma faute elle s'était retrouvé à l'hôpital, et avait récolté une balle dans le bras. Quelques centimètres encore et elle y restait. Etant la cause de sa visite, il était normal que je vienne voir son état, m'assurer qu'elle allait bien. Ne m'ayant pas vu dans le parc, j'avais justifié ma présence, prétextant avoir assisté a la scène de loin, et l'avoir vu s'écrouler sur le sol, alors que je venais à sa rencontre. De toute façon, je ne pouvais que mentir, je n'allais pas lui dire que je devais tuer le type devant qui elle était passé. J'espérais d'ailleurs qu'ils ne tarderaient pas a la laisser sortir d'ici, mais Arizona n'étant pas passé loin de la mort, je doute qu'il la libère une fois la nuit tombé. Elle ne tarda pas a dire que c'était une chance, et pour cause, je n'étais pas du genre a louper ma cible, Arizona ne s'était pas mis dans la ligne de mire. Juste assez pour être touchée. « Vu la situation, ça ne peut-être que ça, et du peu que je connaisse de toi tu n'as pas l'air d'être le genre de fille que l'on veut tuer. » commençais-je alors doucement. « Je n'en ai aucune idée, tu vas sûrement dire que je regarde trop de séries, mais c'est peut-être un tueur en série. Ou alors juste un psychopathe. » repris-je alors, fronçant les sourcils, faisant mine de réfléchir, et surtout ayant l'air un peu pommé, ne désirant pas éveillé ses soupçons  a mes sujets. Je n'avais vraiment aucun mal pour feindre une émotion, il faut dire qu'en mentant depuis des années, je n'avais plus aucun scrupules pour quoi que ce soit.

J'avais décidé de passer ma soirée dans un bar assez sympa de la ville, j'avais optée pour une robe noire s'arrêtant juste au dessus de mes genoux, ainsi qu'une paire d'escarpins assortie. Histoire de ne pas avoir froid en rentrant, j'avais également pris une veste, et mon sac-à-main. Si certaines pouvaient se sentir mal lorsqu'elle sortait seule, c'était loin d'être mon cas, il faut dire que depuis mes dix-sept j'étais en mesure de me défendre seule. Alors ce n'était pas un petit mec bourré et trop présent qui me ferait peur. Une fois ma soirée terminée, tout en étant un peu alcoolisé, mais pas trop, histoire de me souvenir de la route que je devais prendre histoire de rentrer chez moi. Quittant le bar, j'avais décidé de couper la voie principale pour m'engager dans une petite ruelle, et surtout raccourcir ma route. Erreur fatale. Je me retrouvais en pleins milieu d'un groupe, lui même occupait a terminer la vente de leur drogue. Ce n'était pas dur a repérer, il faut dire que j'avais eu le temps de traîner avec des trafiquants, j'étais même sortie avec l'un d'eux lorsque j'étais encore a New-York. Si ils étaient plutôt concentré sur leur affaire, le bruit de mes talons claquant sur le sol ne leur échappa finalement pas. C'est ainsi que rapidement je me retrouvais, plus ou moins entouré par le groupe. « C'est supposé me faire peur? » déclarais-je tout en arquant un sourcil, alors que celui que je soupçonnais être le chef de la bande se rapproché de moi, l'air menaçant. « Si j'étais j'essayerais pas, tu serais pas ma première victime. J'ai suffisamment traîner avec des gars dans ton genre, pour savoir m'imposer. » repris-je alors, je m'apprêtais d'ailleurs a lui faire une petite démonstration quand une voix m'interpella, attirant mon attention. Je me fis aussitôt volte face pour me retourner et voir de qui il s'agissait. « Val ! Et bien j'essaye de rentrer chez moi. » dis-je tout en reprenant une voix plus douce contrairement a tout l'heure. Il faut croire que son identité n'était pas inconnu du petit groupe, puisque très vite ce dernier se dispersa, ayant sans doute peur de finir au poste. Je pouvais les comprendre, c'était son emploi qui m'avais fait partir également. La crainte qu'il ne découvre ma véritable identité avait été trop forte.

Une soirée d'Halloween avait été organisé, et ayant de loin m'amuser j'avais décidé d'y participer, d'autant plus je trouvais que Halloween était une fête plutôt sympa, alors autant en profiter. Concernant mon costume, j'avais décidé d'opter pour celui de Cléopâtre, la trouvant assez fascinante. Une fois le costume vêtu, mais aussi le maquillage appliqué. Une fois sûre d'être prête en jetant un dernier regard en direction de mon miroir, j'étais monté dans ma voiture. Me rendant ensuite en route au lieu de cette soirée, un manoir. Arrivant devant les lieux, je ne pus qu'être surprise, l'extérieur était déjà très bien décorer pour l'occasion, l'intérieur risquait d'être tout aussi surprenant. Le pas de la porte passé, j'avais saisi un peu plus long une coupe de champagne tendu par un serveur, présent dans la salle de bal. Le monde commençait a arriver, et l'organisateur de la soirée, que je connaissais d'ailleurs pas particulièrement, s'était avancé jusqu'à une estrade. Commençant d'ailleurs a nous expliquer la soirée qu'il avait pris soin d'organiser. Nous devions jouer au détective, tout en répondant a quatre différentes énigmes qui nous seraient annoncé au courant de la soirée. Je dois avouer qu'un sourire s'était dessiné automatiquement sur mes lèvres, je trouvais l'idée plutôt amusante, et surtout j'aimais beaucoup avoir ce genre de défi a relever. J'avais déjà hâte que la première nous soit annoncer pourtant de trouver au mieux la réponse appropriée. Alors que le jeune homme terminé son discours, je finis par porter ma coupe de champagne a mes lèvres, afin d'en boire une gorgée.

A peine Gabriel avait-il finit son discours, nous expliquant de cette façon le thème de sa soirée, que la première énigme était rapidement tombé. Et je dois avoué que cette dernière m'avais donné un peu de fil a retorde, voyant les gens autour de moi commencer a griffonner sur leur feuille de papier, je m'étais concentré d'avantage, je détestais perdre, alors il fallait bien que je résolve cette énigme qui me conduirait tout droit jusqu'à l'assassin présumé. Alors que j'écrivais finalement mon idée sur ma propre feuille, la deuxième énigme tomba. Je dois avouer que je trouvais cette dernière beaucoup plus rapidement que la première. Et écrivais d'ailleurs très rapidement la réponse a la suite sur ma feuille. Ces deux énigmes me laissais perplexe, et j'avais hâte de découvrir la prochaine.

Plusieurs jours étaient passé depuis mon agression, et par la même occasion les quelques jours supplémentaires que j'avais du faire a l'hôpital a cause de ce dernier et surtout parce que cette agression avait mis un terme a la grossesse que j'avais appris peu de temps auparavant. Je ne savais pas trop comment prendre cette perte, après tout cette grossesse n'était pas voulue, mais ce n'est pas pour autant que j'étais pleinement satisfaite du résultat. En tout cas je commençais peu a peu a reprendre mon rythme, j'étais bien contente de pouvoir redonner des cours, c'était sans aucun doute une chose qui me tenait réellement a coeur. J'adorais pouvoir aider les enfants a comprendre au mieux. D'ailleurs aujourd'hui bien que l'on soit samedi après midi j'avais accepté de donner des cours particulier en maths a une jeune fille de ma classe qui avait quelques difficultés. Le cours terminé j'étais plutôt satisfaite, elle li restait encore des choses a voir, mais malgré tout elle avait compris l'essentiel. J'avais donc rangé mes affaires dans mon sac à main, puis je quittais son appartement. Appuyant sur le bouton de l'ascenseur pour redescendre. Alors que j'étais entrain de descendre, ce dernier s'arrêta au troisième étage, laissant monter un jeune homme. Un mince sourire s'était affiché et j'avais doucement hoché la tête en guise de salut, au même moment je m'étais décalé légèrement vers la paroi de l'ascenseur, alors que celui-ci s'apprêtait a reprendre sa course. Mais voilà alors que nous nous apprêtions a redescendre, un bruit a la fois étrange mais aussi assourdissant se fit entendre, pour que finalement l'ascenseur ne bloque entre deux étages. « C'est bien ma veine. » murmurais-je plutôt pour moi même. « J'espère que ça ne va pas durer trop longtemps. » repris-je alors un peu plus fort, m'adressant cette fois-ci au jeune homme présent avec moi.

Une fois mon cours particulier terminé, et étant plutôt satisfaite du résultat je m'apprêtais a rentrer chez moi, histoire de me détendre un peu. D'ailleurs en attendant l'ascenseur que je venais d'appeler, je me préparais déjà en tête ce que je ferais en rentrant chez moi. Un bon bain bien chaud, tout en buvant pourquoi pas un petit verre. Avant de préparer un plateau repas a déguster devant un bon film. L'ascenseur arriva finalement devant moi, je montais dans ce dernier, appuyant sur le zéro. Puis attendant patiemment d'arriver en bas. Ce dernier arrêta sa course au troisième étage, laissant entrer un jeune homme, que je gratifiais d'un sourire en guise de bonjour. Il appuya d'ailleurs une seconde fois sur le zéro, laissant ainsi les portes se refermaient. Malheureusement pour nous, l'ascenseur se stoppa net entre le second et le troisième étage après avoir effectué un bruit plutôt sourd. Je m'exprimais alors, espérant que cela ne durerait pas trop longtemps, que l'ascenseur se remettrait vite en route, ou alors que la maintenance arriverait vite sur place. En attendant la réponse du jeune présent avec moi, je me tournais alors vers lui. « Vous êtes claustrophobe?. » l'interrogeais-je alors, histoire de savoir ce qui pourrait le faire paniquer ainsi.

J'avais appris il y a quelques semaines que j'étais enceinte, et je dois avouer que je n'avais pas su comment prendre l nouvelle, je ne voulais pas d'enfant. Pas maintenant du moins, d'autant plus que nous étions séparés depuis peu avec le père. Mais malgré tout avant de ne savoir que faire de cette grossesse, allait au terme, la stopper. Le garder, le faire adopter. J'avais préféré en parler avec Félix, il avait tous les droits de savoir, d'avoir son mot a dire dans cette histoire. Malheureusement pour moi je n'avais même pas eu le temps de franchir le pas de sa porte que je m'étais fait agresser. Tout avait été si vite. Et sans même que je n'ai eu le temps de réagir je m'étais retrouvée dans une ambulance, pas mal amochée. Félix avait appeler les urgences m'ayant découverte a l'entente de cris. Après plusieurs examens, j'étais désormais seule dans ma chambre d'hôpital. Seule avec mes pensées, l'annonce du docteur. A cause des coups ma grossesse avait été interrompu. Sans que je ne puisse décider quoi que ce soit. Fixant l'écran de télévision accrochée au mur, que je ne regardais pas vraiment. J'avais du mal a m'y faire, du mal a réaliser ce qui venait de me tomber dessus. Est-ce que c'était un coup du destin pour avoir envisager d'avorter? Je n'en avais pas la moindre idée, et bien que cette grossesse ne soit pas désiré je ne pouvais m'empêcher d'être triste. Finalement des bruits provenant de derrière la porte me tiraient de mes pensées. Sans doute quelqu'un du personnel pour vérifier mon état, j'avais déjà refusé deux fois calmants me permettant de dormir facilement depuis mon arrivée, l'infirmière avait probablement envie de tenter une troisième fois, où elle devait avoir des choses a faire. « Entrez. » dis-je finalement doucement, tout en me saisissant de la télécommande afin d'éteindre la télévision.

Être au mauvais endroit, au mauvais moment. J'en avais finalement fait les frais. Je n'avais rien demandé a personne, et pourtant c'était arrivé. Parfois je me demande si en étant arrivé plus tôt, ou quelques minutes après l'issue aurait été la même. Si ce groupe serait toujours resté présent dans la rue. Mon destin avait repris un second tournant en quelques semaines d'intervalles a peine. Ma grossesse pas vraiment désirée avait été interrompu a la suite des coups que j'avais reçu. J'étais d'ailleurs forcé par le médecin de rester ici quelques jours. Il voulait sans doute surveiller mon état, que je n'allais pas tenter de mettre fin a mes jours a la suite de cette annonce. De toute façon il n'y avait pas de risque là-dessus, je ne savais toujours pas comment la digérer. En revanche les infirmières ne cessaient de faire des aller/retours dans ma chambre, me rappelant a chaque fois que si je le souhaitais elles avaient de quoi m'aider a dormir. Mais je ne voulais pas, je n'avais pas envie de fermer les yeux. De peur sans doute de revivre la scène. Alors que j'étais perdue dans mes pensées, quelqu'un frappa a la porte, après quelques secondes je lui avais donc dis d'entrer. Un jeune homme fit son apparition dans la pièce, et ne tarda pas a se présenter, il faisait parti de la police et venait pour prendre ma déposition a la suite de mon accident. « Nonne vous en faites pas, ça devrait aller. » dis-je alors toujours sur le même ton, alors qu'il m'avait informé que si je le souhaitais il pouvait repasser un peu plus tard. « Je ne sais pas si je pourrais vraiment vous aider, il faisait sombre, ça été vite, et ils étaient nombreux, mais je veux bien vous aider. Que voulez-vous savoir? » repris-je alors, fronçant doucement les sourcils, me rappeler chaque moment de mon agression ne m'enchanté pas vraiment, mais il fallait bien passer par là, si j'avais envie de les voir derrière les barreaux.

Cela faisait maintenant plusieurs jours que j'étais sortie de l'hôpital à la suite de l'agression dont j'avais été victime lorsque je me rendais chez Spencer afin de tout lui apprendre sur l'enfant que j'attendais. Je n'avais donc pas eu l'occasion de lui apprendre la nouvelle puisque c'est les médecins qui lui avais dis a l'hôpital, mais aussi que a la suite des coups j'avais fais une fausse couche. J'avais commencé a reprendre mes cours depuis deux jours, et le week-end était enfin arrivé, pour une fois je n'avais pas de cours particulier. J'étais tranquillement chez moi a prendre mon petit déjeuner quand je jetais un coup d'oeil a mon téléphone. Je m'apprêtais a envoyer un message a Spencer mais me résignais encore une fois, nous n'avions toujours pas parlé depuis qu'il m'avait laissé aux urgences. Soupirant légèrement j'avais filé sous la douche. Enfilant ensuite un jean et un chemisier, j'avais décidé qu'il était temps pour nous d'avoir une confrontation. J'avais donc filé dans ma voiture me mettant en route en direction du zoo. Restant plusieurs minutes dans le parking, j'hésitais de longue minutes a rebrousser le chemin. Prenant malgré tout mon courage a deux, je quittais la voiture pour rejoindre l'accueil. « Bonjour excusez-moi, je souhaiterais voir Spencer Johnson. » interrogeais-je alors la jeune femme, m'expliquant alors qu'il devrait se trouver près de l'enclos des tigres. J’acquiesçais alors doucement d'un signe de tête, me rendant dans cette direction. Lorsque je ne fus plus très loin, je remarqué que effectivement il était là, d'ailleurs l'apercevant mon coeur se serrant un instant. Il était entrain de nourrir un bébé tigre, c'est sûr que le spectacle était assez touchant. Je portais d'ailleurs automatiquement une de mes mains sur mon ventre, me rappelant alors le tragique événement des jours passés. « Spencer, je te dérange? » lançais-je alors afin de l'interpeller tout en continuant d'avancer, avant de me mordre la lèvre inférieure, je ne savais pas trop comment il allait prendre la nouvelle, et surtout ma présence ici. J'espérais juste qu'il n'avait pas grand chose a faire, et que l'on pourrait prendre un peu de temps pour discuter tous les deux. Il fallait bien qu'on le fasse un jour ou l'autre de toute façon.

Ca n'arrive qu'aux autres. Voilà ce qu'on a toujours tendance penser. Et pourtant, j'avais eu la preuve que tout peut arriver, et cela a n'importe qui. J'avais fais les frais d'un petit groupe de dealer ou je ne sais quoi. Et autant dire que c'est le genre de situation assez traumatisante. En même temps qui ne le serait pas? Subir sans même pouvoir se défendre, c'est assez déstabilisant. Je ne cessais d'ailleurs de revivre la scène, essayant de peut-être trouver une issue, ce que j'aurais pu faire pour les éviter, mais ça ne sert a rien de ressasser le passé. En plus d'avoir eu l'impression d'être humilier, cette agression avait mis un terme a ma grossesse, certes elle n'était pas désiré, mais malgré tout j'aurais préféré choisir moi-même d'aller à l'hôpital pour l'interrompre, ou finalement aller jusqu'au bout, et mettre cet enfant au monde. Mais ce choix ne m'appartenait plus. Ayant vécu un gros choc, mon médecin avait tenu a me garder quelques jours ici, pour s'assurer que ça allait, et probablement pour être sûr que je n'allais pas péter les plombs a cause de la perte de mon enfant. Il m'avait même fait comprendre que si je le souhaitais, des infirmières pourraient m'aider a dormir, mais je ne le voulais pas. D'ailleurs un jeune homme n'avait pas tarder a faire son apparition, m'expliquant qu'il était policier et qu'il devait prendre ma déposition. « Oui c'est bien moi. »dis-je alors doucement, lui confirmant ainsi mon identité. Puis il ne tarda pas a reprendre la parole, souhaitant en connaître d'avantage sur la scène. Je fronçais alors les sourcils, essayant de me concentrer afin de l'aider au mieux. « Je me rendais chez mon ami, et en arrivant dans sa rue il y avait un groupe, ils.. » commençais-je tentant de remettre mon esprit. Je respirais d'ailleurs un grand coup avant de continuer. « Je ne sais pas trop ce qu'ils faisaient mais j'ai du les déranger. » continuais-je doucement, fixant mes mains croisées sur mon lit. « J'étais a peine arrivée a leur hauteur que le chef, enfin je crois s'est jeté sur moi. » dis-je alors avant de m'interrompre, sentant les larme me monter aux yeux. Je n'avais aucune envie d'entre dans les détails des coups.

En ce samedi, j'avais décidé de me détendre. Depuis maintenant quelques jours, je n'avais plus vraiment de marques de mon agression, et autant dire que ce n'était pas pour me déplaire, je n'avais plus besoin de me camoufler derrière une bonne dose de fond de teint avant d'aller donner mes cours. Aujourd'hui je m'étais levé en milieu de matinée, puis après une bonne douche bien chaude, ainsi qu'un petit déjeuner assez copieux. J'avais filé dans mon dressing, optant pour un chemiser, et un pantalon noir. Enfilant une paire de botte puis mon manteau, j'avais attrapé mon sac à main, avant de me rendre jusqu'à ma voiture. Aujourd'hui, j'avais décidé de faire un peu de shopping, certes je ne manquais pas de vêtements, mais je trouvais ça tellement relaxant. C'est donc ainsi que je me dirigeais vers le centre commercial de la ville. Comme a mon habitude je n'avais pas su résister et acheté par conséquent trois paires de chaussures. Mais ce n'est pas tout, j'avais également acheté quelques robes, mais aussi divers hauts, et quelques pantalons. Mes achats effectués, et terminés vers midi, je décidais de manger sur le pouce, et sur place. J'avais porté mon choix sur un fast-food, ma commande passé et mon repas terminé, je regagnais finalement ma voiture. Y déposant tous mes achats dans le coffre. Seulement avant de regagner mon appartement je décidais de faire une halte au starbuck. J'avais du café chez moi, mais il n'était pas aussi bon que là-bas. Une fois garée je sortais donc de ma voiture, gagnant la file d'attente. Mon tour arrivé après quelques minutes d'attente, je me commandais un latté machiatto, ainsi qu'une des petites douceurs qu'ils proposaient pour l'accompagner. Je guettais ensuite les tables, espérant en trouver une libre. Mais mon regard se posa sur quelqu'un que je n'aurais pas pensé croiser ici. Je fronçais alors les sourcils, comme pour m'assurer qu'elle était bien réelle. Puis finalement je m'avançais jusqu'à elle. « Julia? » l'interpellais-je alors comme pour m'assurer que je n'étais pas folle. Il s'agissait de ma belle soeur, ou du moins de mon ancienne belle soeur, et elle était supposée être a New-York. Nous n'avions pas eu trop de contact dernièrement, mais la sachant proche de son frère, ce dernier l'avait peut-être mis au courant de notre récente rupture. J'aurais certes préféré, être au courant de son retour en ville, mais j'étais malgré tout contente de la voir, et j'espérais qu'il en serait de même pour elle. J'attendais donc devant la table, avant de voir pour m'installer face à elle, je ne voulais pas la déranger.

Au final mon séjour aux urgences n'avait pas été si atroce que ça, certes les conditions m'y ayant amené n'avait vraiment rien de joyeuse puisque je m'étais fait agressée. Mais sans doute de peur que je fasse quelque chose après l'annonce de l'interruption de ma grossesse a la suite de cette agression. Je m'étais retrouvée avec une autre jeune femme dans ma chambre, qui contrairement a moi, s'était retrouvée ici a cause d'une mauvaise chute. Au départ, autant l'avoué je n'avais pas vraiment envie de partager ma chambre, et pourtant. Le courant été très vite passé entre nous, et cette jeune femme avait très rapidement su me faire changer les idées au fil de nos conversations, ce qui en soit été plutôt une bonne chose. D'ailleurs nous avions même échangé nos numéros de téléphone afin de nous revoir dans de meilleures conditions. J'étais maintenant sortie depuis quelques jours, et tenter de reprendre le cours de ma vie. Et d'ailleurs alors que j'étais tranquillement chez moi, m'apprêtant a me faire couler un bon bain chaud, je recevais un message de cette jeune femme. En lisant son message, un sourire s'était dessiné sur mon visage, contente de voir qu'elle ne m'avait pas oublié, même si dans un sens j'avais moins aussi était très prise durant la semaine, tout comme elle certainement. Tout en laissant couler l'eau de mon bain, je gardais mon portable en main afin de lui répondre. « Oui oui je me souviens toi pas de soucis. Et je suis tout a fait d'accord pour qu'on se prendre un café toutes les deux. » mon message envoyé, je le déposais près de l'évier, avant de filer dans mon bain. Nous nous étions mis d'accord sur un lieu de rendez-vous toutes les deux. Je connaissais assez l'endroit pour y avoir été une ou deux fois. Et donc finalement peu avant l'heure de notre rendez-vous avec Penny, j'avais quitté mon appartement, pour rejoindre le Cannelle's Cupcakes. J'avais préféré marché, la boutique n'étant finalement pas si loin de ça de chez moi. Nous avions d'ailleurs convenu avec Penny de nous attendre à l'intérieur de la boutique. Alors en arrivant sur place, je jetais un oeil aux différentes tables prises dans la boutique afin de voir si elle était déjà arrivée, mais non. Jetant un coup d'oeil a ma montre, je remarquais d'ailleurs que j'étais un peu en avance. Je m'installais donc a une table, attendant Penny avant de commander quoi que ce soit. D'ailleurs je n'eus pas très longtemps a attendre, puisque je la vis passer la porte. Je lui fis donc très rapidement un signe de main, afin de lui montrer que j'étais là.

Autant le dire, le moment qui était entrain de s'écouler alors forcément être dur. Je devais me remémorer chaque moment de cette agression afin d'aider au mieux cet enquêteur, pour qu'il puisse tenter d'en mettre au moins derrière les barreaux. Je prenais alors sur moi, une chose que mon père avait toujours tenter de m'apprendre. C'est alors, en prenant mon courage a deux mains que je tenais de m'expliquer au mieux. Seulement les détails étaient flou, vague. Ce n'étais pas vraiment évident de se souvenir de tout. Et alors que j'en arrivais plus ou moins près du moment fatidique je sentais que j'allais craquer, je sentais les larmes monter peu a peu. Je soupirais légèrement alors qu'il ne me demandait pas de continuer, de ne pas entrer dans les détails. C'était une sorte de délivrance, me permettant de mettre cet affreux moment de côté. De tenter de l'oublier, passer a autre chose. Seulement si il ne voulait pas savoir ce qui s'était passé dans les détails, il en voulait un peu plus concernant les actions de ces types avant que je ne vienne les interrompre, j'avais alors reposé mon regard sur lui. J'avais du mal a me souvenir, et pourtant j'avais posé mon regard sur eux en arrivant, mon subconscient avait sans doute voulu me faire comprendre que je devais faire demi-tour. « Je crois que l'un d'entre eux donnait des petits sacs, je ne sais ce que ça pourrait être. » commençais-je alors doucement. « Je ne sais pas si ils avaient une arme, c'est trop flou. Désolé. » terminais-je alors toujours sur le même ton. Je m'en voulais un peu de ne pas pouvoir l'aider d'avantage, ou du moins de ne pas me souvenir bien de ce qu'ils étaient entrain de manigancer.

J'étais vraiment contente d'avoir reçu un message de la part de Penny, cette jeune femme avait été incroyable, et autant dire qu'elle avait réussi a me changer les idées le temps que nous étions ensemble toutes les deux. Et cela ne pouvait qu'être bénéfique. Elle m'était tellement sympathique que je n'avais eu aucun mal a lui donner mon numéro le lendemain matin lorsqu'elle était autorisée a sortir de l'hôpital. Depuis nous n'avions malheureusement pas eu le temps de nous revoir, mais j'étais bien contente que cela change aujourd'hui, voilà pourquoi je lui avais répondu positivement. Et puis nous allions forcément passer un moment sympa toutes les deux, rien que part le lieu, la boutique de Cannelle. Je ne connaissais pas spécialement la gérante de la boutique, mais ses cupcakes étaient un véritable délice. Alors quand je fus enfin dans la boutique je m'étais rapidement installée a une table, attendant patiemment mon amie avant de commander, de toute façon il y avait tellement de bonne chose ici qu'il fallait forcément un petit moment pour choisir ce qu'on allait prendre. Je n'eus même pas a attendre trop longtemps, puisque Penny passa très rapidement la porte d'entrée, et je lui avais fais un signe afin qu'elle me repère. Elle ne tarda pas a s'avancer vers moi, sourire aux lèvres, sourire que je lui rendais. Je lui rendais son étreinte alors qu'elle se penchait vers moi afin de me saluer. J'étais vraiment contente de la voir, d'ailleurs je trouvais ça amusant que malgré sa chute, Penny continuait de porter des chaussures a talons, a sa place j'aurais sans doute laisser tomber. « Je vais très bien et toi?. » dis-je alors toujours souriante, alors que Penny s'installa face à moi. « Tu as l'air d'avoir pris de la stabilité sur tes chaussures. » dis-je alors amusé, me rappelant alors Penny m'expliquant comment elle s'était retrouvée aux urgences. Tout ça a cause d'une paire de chaussures a talons. « Tu sais déjà ce que tu vas commander? » la questionnais-je alors finalement. Il faut dire que tout était très bon ici, alors j'avais hâte d'en déguster un encore une fois.

Aujourd'hui j'avais décidé de faire quelques magasins histoire de me changer les idées, et autant dire que je n'avais pas fait les choses a moitié, puisque j'avais fait flamber ma carte bleue. Bien sûr ce n'était pas une première, ce genre de chose m'arrivait souvent. Et alors que je m'apprêtais a me prendre un café au starbuck, afin de savourer ce dernier, avant de rentrer chez moi pour me détendre, et ne plus rien faire de la journée. J'avais eu la surprise de voir Julia installée à une table. Il faut dire que aux dernières nouvelles que son frère m'avait donné elle était toujours dans son école à New-York. Alors bien sûr tous les deux nous n'étions plus ensemble à l'heure actuelle. Mais dès le début de notre relation nous avions été proche avec Julia, et je ne pensais pas, et surtout n'espérais pas que les derniers événements ne jouent sur notre amitié. J'étais d'ailleurs un peu déçue de ne pas avoir été prévenue de son retour. Malgré tout je m'étais avancée vers elle, et peu de temps après m'avoir confirmé son identité m'avais proposée de m'installer avec elle. « Tu es de retour depuis longtemps? » la questionnais-je alors un peu confuse, tout en m'installant face à elle; et déposant mon café sur la table. Alors que je réfléchissais avant qu'elle ne me réponde, j'étais sûre qu'elle ne pouvait qu'être revenue seulement depuis quelques jours, dans d'autres circonstances, son frère m'aurait sûrement appris la nouvelle. « Tu reviens pour de bon? » repris-je alors assez rapidement, pour finalement porter mon café a mes lèvres afin d'en boire une gorgée. Des tonnes de questions se bousculaient dans ma tête, elle n'avait peut-être même pas prévenue son frère de son retour, elle n'était peut-être que de passage, et n'avait pas voulu prévenir personne.

Autant dire que cette rencontre avec Penny avait été pour le moins inattendu. C'est vrai quand on y pense, qui ferait connaissance lors d'un séjour à l'hôpital. Mais je crois que ça va m'avais du bien, parler avec elle m'avais permis de me changer les idées, de penser a autre chose. Alors forcément je ne pouvais qu'être heureuse de me retrouver une nouvelle fois, face a elle aujourd'hui. Et puis c'était tout de même bien mieux de discuter autour d'un café, que d'être dans un lit d'hôpital, droguée aux médicaments. Je ne pus d'ailleurs m'empêcher de rire légèrement, lorsqu'elle m'expliqua qu'elle allait bien malgré le nombre de chute qu'elle pouvait avoir, il faut dire que ça me rappelait comment elle avait finis aux urgences, et en soit c'était tout de même assez amusant. « Il faut bien réussir a s'endurcir de toute façon. » dis-je alors doucement, c'est vrai il fallait bien être en mesure de supporter toutes les embûches que l'on trouvait sur notre route, sinon je ne suis pas sûre que l'on pourrait s'en sortir dans certains conditions. « Dix ans ! » répétais-je alors, elle avait bien du courage, essayer pendant dix ans maintenant de garder une stabilité sur des talons. « A ta place j'aurais sûrement très vite lâché l'affaire et serait rester sur des chaussures plates. » confiais-je alors a la jeune femme. Après tout lorsque l'on chute bon nombre de fois avec des escarpins je crois que je n'aurais pas tenu plus de deux ans a essayer avant de tout bonnement lâché l'affaire. Pour le coup j'étais bien contente de ne pas avoir ce genre de problèmes. Puis finalement très vite j'avais abordé le sujet des friandises que nous allions prendre, je n'étais pas dans la boutique depuis très longtemps, et pourtant tout me faisait déjà envie, alors forcément j'avais hâte de pouvoir commander quelque chose. « Tu ne peux pas manger n'importe quoi? » la questionnais-je alors intrigué par sa réponse avant que l'on ne se dirige tous les deux vers le comptoirs afin d'à la fois faire notre choix, mais aussi passer notre commande. Après avoir jeté un petit coup a toutes les bonnes choses se trouvant devant moi, je me tournais légèrement vers Penny. « Je crois bien que je vais me laisser tenter par ce cupcakes a la rose, et toi? » dis-je alors en affichant un léger sourire aux coins de mes lèvres.