RP MAËLYS !

blessed are the hearts that can bend.
they shall never be broken.

- michael + maëlys. -

it's time to forget about the past.
to wash away what happened last.
30 SECOND TO MARS + A BEAUTIFUL LIE.

Ça faisait maintenant une petite semaine que j'étais enfin revenu à Newport, et j'étais tout de même assez ravi de pouvoir enfin être en marche pour reprendre ma vie la où je l'avais laissé. En revenant de Pologne, je savais très bien que les proches que j'avais laissé en plan n'allait pas m'accueillir les bras grand ouvert. Du moins personne mis à part mes parents, et mon employeur qui avaient été les seuls au courant de mon départ. J'étais d'ailleurs soulagée puisque je pouvais reprendre le travail assez rapidement, ce qui forcément était une très bonne nouvelle. Me réhabituant à ma vie d'antan, retrouvant mon logement, je m'étais organisée une petite virée shopping, histoire de pouvoir avoir un peu de nouveau dans ma garde de robe. C'est la raison pour laquelle après avoir mangé un petit quelque chose chez moi, je m'étais finalement mis en route pour rejoindre le centre commercial. Ce dernier n'étant pas très loin de chez moi j'avais décidé de marcher un peu. En arrivant sur place, j'avais commencé à regarder les vitrines, et finalement en passant devant un magasin de chaussures. Je n'avais pas tardé à rentrer dans ce dernier, regardant les différentes paires qui me tapaient dans l'oeil. Je n'hésitais pas d'ailleurs a en essayer quelques paires, et finalement je craquais pour une petite paire d'escarpins noire. Une fois ma paire de chaussures achetée, j'avais quitté la boutique après avoir remercié la vendeuse. Continuant mon tour dans le centre, je m'étais installée tranquillement afin de me poser un instant, afin de savourer le café que je m'étais acheté en route, et puis pour regarder mon téléphone par la même occasion. En me redressant quelques minutes après, reprenant mon chemin, j'avais fais une rencontre assez inattendu, même si dans un sens je me doutais bien que un jour ou l'autre j'aurais du me retrouver sur son chemin. Pas vraiment dans la capacité de l'éviter puisque je me retrouvais tout bonnement face à Michael. Détournant le regard un instant, je m'étais légèrement perdu dans mes pensées, il faut dire que effectivement je n'aurais jamais cru que me retrouvant juste devant lui serait assez difficile, sachant que je venais de mettre au monde sa fille. C'est sans doute pour ça je ne savais pas quoi lui dire, soupirant légèrement, il est clair que j'aurais préféré pouvoir l'éviter. « Ravi de voir que tu te portes bien.» me risquais-je finalement avant de froncer légèrement les sourcils.

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30 SECOND TO MARS + A BEAUTIFUL LIE.

C'était tout de même bien plus agréable pour moi de refaire les boutiques pour mon propre plaisir personnel, et surtout des fringues dont j'avais vraiment envie. C'était forcément beaucoup plus intéressant que les différents vêtements que je m'étais retrouvée obligé d'acheter aux différents mois de ma grossesse. Le mieux dans cette histoire, c'est que je pouvais enfin me racheter des talons, et surtout en porter de nouveau. C'est la raison pour laquelle en arrivant dans le centre commercial, je m'étais directement rendu dans une boutique de chaussures. Ne mettant pas très longtemps avant de craquer pour ma première nouvelle paire. Et je dois dire que j'étais assez fière de cette petite paire d'escarpins que j'avais choisis. Elles étaient basique et simple, mais elles étaient vraiment jolie. Sortant en compagnie de mes achats, je m'étais déjà accordé une pause, prenant un petit café. J'avais bien sûr pris soin de savourer ce dernier, puisque comme toutes les choses que j'aimais prendre j'avais du m'en passer. Ma grand-mère tenait à ce que la grossesse soit parfaite et jusqu'au bout, et ne m'avais pas vraiment laissé le choix sur ce que je pouvais bien avaler. Revenue en ville je pouvais faire ce que bon me semblait, et le seul petit détail qui me pouvait encore lié avec cette grossesse, restait le surplus de poids que j'avais forcément gardé et ça malgré l'accouchement. Mais bon il me faudrait forcément les perde ne serait-ce que pour mon travail, et de toute façon, je n'avais aucune envie de garder ces quelques kilos. Ces derniers perdu je pourrais enfin mettre l'année passé de côté, et ça définitivement. En ayant terminé mon café je m'étais relevé afin de reprendre mes achats. Seulement, aléas de la vie, puisque je me retrouvais face à face à Michael. C'était clair que c'était une confrontation que je ne voulais pas avoir, pas maintenant. J'aurais préféré avoir du temps pour me préparer à sa rencontre. J'avais du mal a trouver les mots, et surtout quoi lui dire. Je n'avais aucune excuse vis à vis de lui, nous n'étions certes pas resté très longtemps ensemble, mais mettre sa fille au monde avait rendu la situation assez compliqué de mon côté. Je lui avais sortis une inutile, avant de soupirer. Je voulais juste quitter cet endroit, ou du moins ne plus me retrouver devant lui. Après mes mots un nouveau silence avait plaignait entre nous. Et finalement son premier pique ne s'était pas fait plus attendre. « Excuse moi d'avoir eu besoin de recul et d'avoir eu envie de changer d'air ! » me contentais-je alors de lui répondre. Même si j'étais bien forcé d'avouer que le peu de ses paroles avait été bien utilisé, puisqu'il avait en partie réussit à me blesser. Malgré tout il m'en faudrait plus pour le lui montrer, un an à l'étranger j'avais réussi a m'endurcir d'autant plus. Et même en sachant que une grande partie de mon entourage m'en voulait, si c'était à refaire j'agirais clairement de la même manière. Car si certes Michael avait son mot à dire dans l'histoire, c'était bien mieux ainsi.

you're back as soon as you're gone.

- louane + maëlys. -

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FLORENCE AND THE MACHINE + SHAKE IT OUT.

Le retour en ville n'avait vraiment pas été facile, certes il est clair que je m'y attendais. J'avais quand même quitté la ville du jour au lendemain, sans donner d'explications, ni même sans donner de signes de vie à mon entourage. Et bien sûr, je n'avais pas non plus pris la peine de prévenir les gens de mon retour. Il faut dire que je n'étais pas revenu depuis longtemps, et je n'avais pas spécialement envie de rendre des comptes à tout le monde. C'était plutôt même le contraire, je voulais repousser au plus loin les confrontations, et profiter de mon retour. J'avais voulu faire un peu de shoppping hier, histoire de me détendre, et surtout refaire le pleins dans ma garde de robe puisque les affaires de grossesse ne me servirait plus. Mais voilà en chemin je m'étais retrouvé face à Michael, et autant dire que ça n'avait pas été très facile à gérer. En tout cas aujourd'hui j'avais décidé d'aller faire un peu de patin, puisque c'était une chose que j'avais toujours aimé faire. Alors que j'allais enfilé mes patins, j'avais posé mon regard un peu partout dans les gradins, et ce dernier c'était posé sur Louane. Nous avions été proche toutes les deux, et ça pendant des années, mais comme bien des personnes je ne lui avais pas donné de nouvelle depuis un an. Après un léger soupire, je m'étais finalement avancé vers elle, profitant du fait qu'elle soit seule. Bien que sachant qu'elle voudrait sûrement des informations, j'avais tout de même pris le risque de m'avancer. En arrivant je n'avais rien dis, il faut dire que Louane s'était empressée de lancer une remarque me faisant comprendre que j'avais été absente. Je m'étais légèrement pincée les lèvres face à ça. Je m'en voulais un peu de ne lui avoir rien dis, mais c'était comme ça, je ne voulais pas que l'information ne s'ébruite. « Pas de soucis, ta remarque était méritée. » dis-je doucement à mon tour, d'autant plus qu'elle avait raison, j'avais tout bonnement disparu du jour au lendemain. En entendant Louane me dire que je pouvais m'asseoir avec elle, j'avais hoché doucement la tête, avant de m'installer, tournant mon visage dans sa direction. « Je suis désolée de pas t'avoir prévenu, mais je devais vraiment le faire Louane. » repris-je finalement doucement, avant d'afficher un mince sourire.

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Il va de soit que depuis ma grossesse je n'avais pas tellement eu le temps de retourner à la patinoire. Et je dois dire que c'était une activité que j’appréciais tout de monde. N'ayant pas grand chose à faire, j'avais donc saisi l'occasion. Après avoir pris mes patins, je m'étais donc installé dans les gradins, afin de pouvoir enfiler ceux-ci avant de filer sur la glace. Seulement en ayant aperçu Louane, présente elle aussi dans les gradins, et remarquant que ses amis l'avaient abandonné quelques instants je m'étais motivée pour aller la rejoindre. Ayant été assez proche de la jeune femme, je craignais forcément mes retrouvailles avec elle, puisque il va de soit qu'elle m'en voudrait sûrement. D'ailleurs à peine devant elle, elle n'avait pas tardé à me mettre mon départ en pleine poire, je n'avais d'ailleurs pas répondu a ça, elle avait raison de me parler aussi sèchement, et à sa place j'aurais sûrement agis de la même manière. Après tout ce n'est jamais plaisant de voir un de ses proches disparaître du jour au lendemain, et surtout sans prévenir. Mon départ avait beau avoir été nécessaire, ça ne m'empêchait pas de m'en vouloir pour le comportement que j'avais eu. Et bien que Louane s'excusa pour son comportement, je m'étais contentée de lui dire que ce dernier me semblait tout mérité, puisque je l'avais bien cherché. Elle ne tarda pas à répliquer, employant toujours un ton sec. Je m'étais contenté de me pincer une nouvelle fois les lèvres, ce pique là, je ne l'avais pas volé non plus. Finalement je m'étais installée au côté de la jeune fille, j'en profitais donc pour m'excuser, mais précisant malgré tout que mon départ avait été nécessaire. Après ces quelques mots, j'en avais profité pour retirer mes chaussures, avant d'enfiler mon premier patin, écoutant Louane qui m'expliquait que je ne lui devais rien, puisque je devais avoir une bonne raison. Alors que j'étais entrain de faire les lacets de ma première chaussure, elle ne tarda pas à reprendre la parole, me demandant la fameuse raison qui m'avais poussé à quitter Newport. Mes lacets fait, j'avais poussé un léger soupire avant de tourner légèrement la tête vers Louane. « C'est compliqué. » commençais-je alors doucement, avant de détourner le regard un instant pour regarder droit devant moi, dans un sens je savais qu'elle pourrait me comprendre, ou du moins mon intuition me poussait à croire qu'elle ne me jugerait pas. De toute façon ça m'étais tombé dessus sans que je ne le veuille vraiment. Une minute s'étant écoulée j'avais reporté mon attention sur Louane, et à en voir son regard, il est clair qu'elle attendait une raison, « Je suis tombée enceinte. » finis-je alors par dire, le prononcer me faisait toujours tout drôle, et encore plus, puisque Louane était la première personne, hors ma famille a qui je l'apprenais.

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30 SECOND TO MARS + A BEAUTIFUL LIE.

Me retrouver de la sorte face à Michael n'était pas vraiment la chose que je préférais, et surtout que je voulais si tôt. Il avait du s'en rendre rapidement compte puisque je n'étais pas du tout à l'aise, et en plus de ça je ne savais pas quoi lui dire. Pas vraiment facile de trouver quelque chose après un an d'absence et sans nouvelle. Bien évidemment j'étais la seule coupable dans l'histoire, et je comprenais totalement qu'il cherche a se montrer dur vis à vis de ses paroles. En revanche je n'avais pas tellement de chose à lui reprocher puisque forcément il n'y était pour rien. Mais voilà, je n'avais pas pu m'empêcher de lui dire que j'avais besoin de recul. Espérant sans doute que ça me suffirait pour qu'il ne m'en demande pas plus. Même si forcément ça me semblait assez déplacé, puisque mis à part la grossesse, rien n'avait été fait pour que je prenne du recul, et surtout pas vis à vis de lui.  En l'entendant me demander, ou se demander, comment il aurait pu le savoir, je m'étais sentie encore plus coupable. « J'avais juste des choses à régler. » repris-je finalement un peu plus doucement. Michael ne tarda pas a ajouter que malgré tout j'aurais pu tout de même le prévenir. La encore il marquait un point, je m'étais contentée d'ignorer chacun des coups de téléphone qu'il avait pu me donner, et passant outre chacun des messages qu'il avait pu me laisser sur téléphone, ou encore sur facebook, je n'avais pas pris la peine de répondre à un seul de ses mails. Je savais qu'il ne méritait pas ça, que j'aurais pu ne serait-ce que lui laisser un mot, j'aurais pu lui mentir, trouver une excuse stupide sans forcément lui dévoiler la vérité. Il faut dire que la réaction qu'il aurait pu avoir été une chose que j'avais longuement appréhendé. J'avais bien trop peur qu'il soit de ceux qui partent au moindre problème. Bon j'étais mal placé pour parler puisque je m'étais contentée de fuir. Mais dans ma tête ça me semblait être la meilleure décision, d'autant plus que je ne me sentais pas prête à être mère. « Je ne savais pas quoi te dire. » dis-je tout aussi doucement. Bon je ne savais surtout pas comment lui dire. C'est vrai ce n'était pas le genre de nouvelle que l'on annonçait par téléphone, et puis c'était trop tard de toute façon. Après tout je lui avais enlevé le droit d'avoir quelque chose a dire quand au destin de sa fille.

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Je m'étais surprise moi-même en allant rejoindre Louane, alors que j'étais venue tranquillement à la patinoire. Je savais qu'elle risquait de m'en vouloir pour mon départ furtif, il faut dire que je ne l'avais pas prévenue non plus. Et dans le fond je savais bien qu'elle l'avait mal pris, surtout que nous étions toutes les deux très proche. Et forcément je m'en voulais également, puisque je savais que si j'avais eu le courage de lui en parler, elle aurait compris. Malgré tout je m'étais donc retrouvé à côté d'elle, me doutant que si je ne l'avais pas fait il y a un an, je me retrouvais obligée de lui donner des explications. Dans un sens, ça me semblait pas si mal de pouvoir lui en parler. Je savais que je pouvais lui faire confiance, j'avais donc finis par lui apprendre la raison de ma fuite, et donc de la même façon ma grossesse. Et c'est tout naturellement que Louane avait posé ses yeux sur mon ventre, je pouvais le comprendre à sa place j'aurais sans doute fait la même chose, d'ailleurs elle semblait un peu confuse par rapport à tout ça. « Je l'ai appris peu avant mon départ, et ça m'a littéralement fait flippé. » commençais-je alors doucement. « Elle est dans une famille à Varsovie. » repris-je ensuite afin de répondre à sa question. J'avais beau m'en vouloir de ne pas en avoir parlé au père à l'époque, ça ne changé pas mon opinion pour autant, c'était mieux ainsi. J'étais persuadée d'avoir fait le bon choix, et surtout que notre fille serait bien élevée, j'avais confiance en parents que j'avais choisis. Finalement Louane me confirma ce que je pensais plus tôt qu'elle aurait tout simplement été la pour moi. « Je sais mais au fond de moi je pouvais pas le garder, et j'aurais pas pu avorter. Alors fuir à l'autre bout du monde c'est certes un peu extrême, mais ça me semblait vraiment être la meilleure décision. » terminais-je tout en posant mon regard sur Louane. Mais j'étais quand même ravi de l'entendre me dire ça, ça me rassurer de savoir qu'elle ferait en sorte de m'aider.

you, here ? i cannot believe this.

- judy + maëlys. -

now in my remains.
our promises that never came.
LINKIN PARK + IN MY REMAINS.

J'avais peu a peu réussis a réadapter à la ville, même si forcément mes petites habitudes de Varsovie me manquait. J'étais tout de même ravi d'avoir à peine près retrouvé ma ligne, et reprendre mes habitudes d'antan. D'ailleurs le soleil étant encore une nouvelle fois au rendez-vous, je n'avais pas dis non à une petite balade en ville, et surtout dans le parc. Par ce temps, c'était vraiment agréable de prendre l'air, et surtout de profiter. Tout en marchant dans Peninsula je profitais de l'air que les brises de vents offraient par moment, tout en marchant tranquillement. Passant près des jeux d'enfants, j'avais automatiquement tourné la tête vers ceux qui étaient justement entrain de s'amuser. Tout en continuant de marcher, j'avais aperçu le visage d'une petite fille que je n'avais pas mis très longtemps à reconnaître. Certes elle avait grandit, et de léger traits sur son visage avait changé en un an, même sinon elle restait identique. Voyant la petite, j'avais forcément jeté un coup d'oeil sur les bancs qui étaient présent un peu partout autour des jeux. Et là non plus je n'avais pas mis longtemps à reconnaître sa mère, ma meilleure amie, du moins elle l'était avant que je ne quitte la ville. Hésitant un instant, j'avais tout de même finis par aller m'asseoir à côté d'elle, depuis mon retour j'affrontais les retrouvailles, et Judy devait en faire partie. Je préférais donc me retrouver face à elle maintenant, plutôt que d'attendre qu'elle ne vienne. « Lilas est toujours aussi jolie. » annonçais-je finalement doucement, l'informant par la même occasion de ma présence. Dans un sens, je l'admirais pour son courage, elle avait n'eu aucun mal a élever sa fille, et elle l'avait fait de manière remarquable. Alors que moi je m'étais contentée de fuir, préférant laisser cet enfant être élevé par quelqu'un d'autre, et ça à l'autre bout du monde.

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Pas vraiment évident de faire face à ses erreurs du passé, et encore moins quand vous devez vous expliquer sur ce que vous avez pu faire. En soit j'avais blessé beaucoup de monde avec mon départ furtif, j'en étais consciente bien évidemment. J'avais d'ailleurs compris les quelques pics lancé par rapport à la situation par la jeune fille, je l'avais blessé, j'en avais clairement conscience. Suite à ça, j'avais finis par lui apprendre le fin mot de l'histoire, la raison qui m'avais poussé à fuir Newport, et par conséquent ma grossesse. Comme je m'en doutais, je savais que si j'étais resté en ville, Louane aurait été la pour me soutenir. « Je sais bien, mais dans un sens en parler n'aurais fait que rendre ça plus réel, ça me semblait être ma seule échappatoire. » confiais-je alors doucement. Louane semblait vouloir en savoir plus sur l'enfant, je lui avais donc appris qu'il s'agissait d'une fille, et que je l'avais confié a une famille à Varsovie. « Il me semble qu'ils voulaient l'appeler Agatha. En partant je me suis réfugiée chez ma grand-mère maternel, c'est elle qui m'a aidé avec tous les papiers pour l'adoption. » répondis-je alors doucement. Je crois que si j'avais du la faire adopter à Newport ça m'aurais semblé assez dur de passer pratiquement à côté d'elle. Louane avait beau me bombarder de question, c'était la chose a laquelle je m'étais attendue en lui apprenant finalement la vérité. Et dans un sens ça ne me dérangeait pas plus que ça de pouvoir lui en parler. « Oui c'est loin d'être évident quand tu te retrouves dans la situation. » commençais-je doucement, Louane m'ayant demandé qui été le père de l'enfant j'avais légèrement froncé les sourcils. Il faut dire que c'était un point que je n'étais pas prête à gérer. « Un garçon avec qui je suis sortie. » ajoutais-je finalement, en apprenant la grossesse je m'étais posée un millier de question quand à la réaction qu'il aurait pu avoir, mais je n'avais pas finalement eu le courage de lui dire quoi que ce soit, j'avais préféré décidé seule.

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Une chose est sûre, me retrouver face à Michael et ses questions ne faisait clairement pas partie de mes plans, bien au contraire. Je crois que j'aurais préféré fuir une nouvelle fois, afin d'éviter une quelconque confrontation. J'avais d'ailleurs tenté de me montrer agressive face à lui, pensant sans doute que ça suffirait pour pouvoir mettre un terme a cette rencontre. Bien sûr je savais bien qu'il avait raison, et qu'il avait tous les droits d'être en colère envers moi. Je l'avais quitté du jour au lendemain, sans la moindre explication. Je savais très bien que j'aurais pu accorder ne serait-ce que quelques minutes pour répondre à un de ses messages, trouver une excuse stupide ou autre. Malgré tout je m'étais contenté de lui affirmais que je n'avais pas su quoi lui dire. L'entendant ensuite me dire que j'aurais tout bonnement pu lui dire que je n'étais pas amoureuse de lui, j'avais baissé le regard un instant. « Je. C'était pas ça le problème. » répondis-je finalement avant de reposer mon regard sur lui. Il ne tarda pas à reprendre la parole, utilisant je pense un nouveau pics afin de me rappeler mon départ précipité l'an passé et surtout les raisons qui avaient pu me pousser à le faire. Dans un sens le voir tourner les talons m'avais permis d'avoir ce que je voulais lorsque je m'étais retrouvé face à lui. Mais je ne me sentais pas spécialement mieux pour autant, c'était même le contraire. Je savais très bien que je lui devais la vérité, il le méritait, et surtout ça le concernait, je pensais seulement avoir plus de temps pour le faire. Car même en ayant eu un an pour me préparer à lui annoncer qu'il avait une fille qui se trouvait maintenant à des milliers de kilomètres n'était pas vraiment chose facile, d'autant plus que je n'avais aucune idée du genre de réaction qu'il pourrait avoir. Me pinçant les lèvres quelques secondes, j'avais finis par soupirer un instant. « Rah, attends. » finis-je par dire pas vraiment sûr de ce que j'étais entrain de faire et alors qu'il avait à peine fait quelques pas. Le voyant se retourner afin de me faire face une seconde fois j'avais pris une profonde inspiration avant de détourner mon regard du sien, n'ayant pas vraiment envie d'y faire face lorsqu'il serait, je crois que je n'avais surtout pas le courage de l'affronter. Passant nerveusement ma main dans mes cheveux, je m'étais tout de même décidé à lui lâcher cette bombe. « J'étais enceinte. » finis-je alors par lui annoncer, posant mon regard sur l'allée se trouvant à ma gauche, allée où j'avais très envie de m'y enfuir en courant ne voulant pas une fois encore devoir faire face à ses questions. D'autant plus que je ne lui avais pas annoncé la nouvelle en douceur, après tout ce n'était pas non plus le genre de chose que l'on pouvait annoncé facilement.

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J'avais donc finis par donner le fin mot de l'histoire à Louane, et dans un sens ce n'était pas plus, pouvoir lui en parler, sachant très bien qu'elle comprendrait sans doute ce qui avais pu me pousser a partir lorsqu'elle le saurait m'avais sans doute aider dans la révélation. Même si il va de soit que ce n'était pas vraiment un sujet facile à aborder, bien au contraire. « Ça l'est également, seulement dans un sens je me dis aussi que maintenant c'est derrière moi. » répondis-je toujours doucement, c'est vrai la petite était née, je n'avais plus tout ce stress liée a la grossesse, et surtout les changements d'humeurs constant avec mes hormones en ébullition. C'est souvent bien plus facile de se dire "si je tombe enceinte je ferais ça" mais lorsque l'in se retrouve confronter à la situation ce n'est plus vraiment la même chose. J'avais finis par apprendre que ma fille avait été adopté à Varsovie, et que le couple l'ayant adopté envisagé de l'appeler Agatha, lui expliquant également qu'elle se retrouvait là-bas puisque je m'étais réfugiée chez elle en quittant Newport. « Oui ils voulaient un prénom typique. Oui et puis elle m'a aidé à choisir le couple, d'ailleurs ce sont des gens très bien d'après elle, alors je n'ai pas de soucis a avoir quand à son avenir. » repris-je alors, c'est vrai ma grand-mère n'avait cessé de me faire leur éloge, m'affirmant que l'on ne pourrait pas trouver une meilleure famille. Et effectivement ayant vu cette joie dans leur regard en voyant la petite, je ne pouvais qu'affirmer que ma grand-mère avait eu raison. « Oh tu sais je comprends que tu m'en ai voulu, comme tous ceux que j'ai pu laisser derrière moi, mais ça me semblait trop dur encaisser, surtout en sachant que je pourrais l'élever. » dis-je alors, c'est vrai je ne pouvais la blâmer pour en m'avoir voulu, je n'avais prévenu personne de mon départ, et je n'avais pas donné de nouvelles durant mon absence. Louane avait ensuite abordé le sujet du père, bien qu'ayant discuté avec Michael, je ne me sentais pas vraiment à l'aise sur ce sujet. « C'est assez compliqué, si j'avais pu l'éviter encore un peu ça n'aurait pas été de refus. Je lui ai quand même enlevé tout droit d'avoir une décision pour son enfant. » me contentais-je de lui répondre. Après tout ne lui ayant pas annoncé que j'étais enceinte, et choisissant de moi-même de la faire adopter sans même son consentement, c'était tout bonnement lui retirer son droit parental.

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Parler de tout ça avec Louane était dans un sens réconfortant, et puis ça me permettait aussi d'en parler pour une fois avec quelqu'un d'extérieur à mon entourage, et franchement ce n'était pas vraiment de refus, bien au contraire. Ça n'avait pas été une situation facile à gérer, certes ma grand-mère m'avait pas mal épaulé, mais ça n'avait pas pour autant été évident, laisser cette petite derrière, bien que sûr qu'elle serait bien heureuse dans cette famille, ne m'empêchait pas pour autant de me demander si je ne le regretterais pas plus plus tard. Il n'y avait, et n'aurait plus de retour en arrière possible. Alors le mieux que je puisse faire c'est avancé, et en parler avec Louane me permettrait de mettre ça derrière moi. Et puis ça me permettait surtout de lui expliquer les raisons de mon départ, et permettre également à notre amitié de repartir sur de bien meilleures bases, nous avions été très proches, alors il n'y avait pas de raison pour que cela change maintenant. J'étais d'ailleurs contente, et soulagée de l'entendre me dire qu'elle sera là pour moi, ce qui forcément m'avais fait la remercier. Bien que connaissant Louane je ne voulais l'obliger à rien, ce n'est pas pour ça que j'avais été me confier à elle, non je savais qu'elle me comprendrait, et surtout qu'elle ne jugerait pas cet acte. « D'autant plus que je n'aurais pas su a quoi elle ressemblait, alors je te laisse imaginer l'effet que ça peut faire si chaque petite fille est la tienne. Et puis la connaissant, je sais que ma grand mère va sûrement veiller sur elle là-bas. » répondis-je alors, dans un sens je préférais largement cette situation, je savais qu'elle la surveillerait sans pour autant me dire ce qu'il se passe dans sa vie, me laissant de cette façon reprendre la mienne tranquillement, ça pourrait paraître cruel pour certaines personnes, mais ça n'en restait pas moins la meilleure solution. Louane n'avait finalement pas tarder à me dire qu'elle m'en avait voulu pour mon départ furtif, même si il va de soit que je m'attendais à ce genre de réaction de sa part, j'étais bien placé pour savoir ce que sa mère leur avait fait, et puis je me doutais également qu'elle ne serait pas la seule à m'en vouloir bien au contraire, après tout j'avais laissé de nombreux proches derrière moi. « Oui non c'était pas très simple, mais ça fait du bien de pouvoir en parler à quelqu'un d'extérieur à ma famille. Puisque bon en choisissant de partir j'ai également choisis de ne rien dire à mes amis, et effectivement ça n'a pas toujours été facile à gérer. » dis-je avec un mince sourire. Même si je regrettais pas mon geste, je m'en voulais pour n'avoir rien dis a mon entourage le plus proche, après tout un petit mot n'aurait fait de mal a personne. Le sujet ayant ensuite dérivé sur le père, je ne tardais pas a expliquer que même si j'avais voulu préférer éviter cette confrontation je m'y étais retrouvé obligé, avouant finalement la vérité. Mais j'expliquais également à Louane que ce dernier n'avait pas vraiment eu une des meilleures réactions, en y repensant il m'avait vraiment laissé sur le cul, j'avais du mal a imaginer, comment il n'aurait ne serait-ce pu penser l'espace de quelques minutes que je lui aurais inventé un enfant, son enfant. « Je savais qu'il aurait eu du mal, apprendre que ta copine était enceinte et qu'elle a préféré partir que te l'avouer c'est pas évident. Mais qu'il aille dans cet extrême je ne l'aurais pas cru. » lui confiais-je alors, elle n'avait pas tord, il y réfléchirait sûrement à tête reposer, et de là nous pourrions sûrement avoir une conversation plus posé et calme.

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C'était vraiment agréable de pouvoir parler de la sorte avec Louane, il semblait ni avoir aucune gène, et puis ça me permettait également de lui expliquer finalement la situation, après tout elle le méritait. Et ça me soûlait aussi dans un sens, puisque je pouvais en parler avec quelqu'un d'extérieur à ma famille. Tout en lui expliquant la situation sur ma grossesse, je lui avais également expliqué que savoir ma fille à des milliers de kilomètres et donc dans un autre pays, était beaucoup plus facile a gérer pour moi puisque j'avais voulu la faire adopter, du moins plus facile que si elle était là. « Oui le principal c'est qu'elle soit heureuse, et qu'elle ai un bon avenir, et surtout une bonne situation. » dis-je alors doucement. Et je savais que ça allait être le cas, et que de toute façon, au moindre problème je pense que ma grand-mère irait agir sur le champ, mais pour moi c'était clair qu'elle n'en aurait pas besoin. Bien que Louane cherche a s'excuser pour m'en avoir voulu, je savais tout aussi bien me mettre à sa place, je comprenais son geste. Et si quelqu'un qui m'étais proche avait fuit la ville de la sorte, et de la même manière que la mienne, il est clair que j'aurais eu la même réaction. « Oui enfin mes parents ont quand même en sorte pour que la famille ne soit pas complètement au courant, mais bon après ma grand-mère est bien plus ouverte d'esprit que j'aurais pu le penser, donc ça c'était vraiment géniale. » affirmais-je alors doucement. Malgré tout j'étais ravie de savoir que en cas de besoin je pourrais me tourner vers Louane. C'était toujours bon a savoir. Comme nous parlions du père de la petite, je lui avais expliqué que ce dernier avait eu une réaction a laquelle je n'avais pas pensé, bien au contraire, et j'aurais largement préféré une autre réaction que celle-ci, à la limite qu'il me hurle dessus pour lui avoir retirer sa fille je l'aurais compris, mais celle là, non. « Et bien selon lui, j'aurais inventé ma grossesse pour lui cacher la vérité sur mon départ. » Dis-je avant de soupirer, bien sûr je ne lui avais pas expliquer la vérité sur le champ en le voyant, et je m'était contenté de lui apprendre d'un coup comme ça, mais ça n'excusait rien. « Oui j'espère qu'il va surtout réaliser qu'il a agit comme un con. » répondis-je alors, même si de toute façon qu'il ne le prenne bien ne changerait rien a la situation, il ne pourrait plus avoir de droit sur son avenir.

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Je dois avouer que dans un sens j'étais ravi de mon choix pour Agatha, puisque je savais que ma fille aurait une bonne situation, et par conséquent un bon avenir. Et j'étais forcée d'admettre que bien que choisissant de la laisser être élevée par d'autre, j'étais ravie de savoir qu'elle serait bien, ça me semblait être le point principal. La remarque de Louane me fit doucement sourire, elle avait raison je n'avais pas choisis de l'élever, mais je ne pouvais pas retirer en même temps cette envie de la savoir heureuse. En guise de réponse, je m'étais d'ailleurs contenté d'afficher un léger sourire. J'avais d'ailleurs beau savoir que les raisons de Louane de m'en vouloir était tout a fait normal, surtout en sachant que sa mère avait la même chose des années auparavant. J'avais souris légèrement quand cette dernière avait malgré tout tenu a s'excuser maintenant qu'elle connaissait ma raison. Par la même occasion je n'avais pas tardé à lui faire comprendre que c'était super de pouvoir en parler avec quelqu'un d'autre puisque bon, quand j'étais tombée d'accord avec mes parents pour passer ma grossesse à Varsovie, ils s'étaient bien évidemment arrangé pour que cela ne s'ébruite pas. Dans un sens, cela ne m'avais pas particulièrement dérangé, j'étais contente de savoir que finalement personne n'était au courant de ma grossesse. « Oui ou alors ils ne voulaient pas non plus que leur réputation en prenne un coup. Mais je suis d'accord avec toi, j'ai été surprise par ma grand-mère, mais quand je lui ai expliqué que j'étais pas prête je pense qu'elle a du comprendre mon choix, il vaut mieux ça qu'une mère pas capable d'élever son enfant. » lui confiais-je alors doucement, dans un sens c'est ce que je m'étais dis, je n'étais pas prête, je ne voulais pas d'enfant maintenant, alors si c'était pour que cette petite ne puisse pas profiter ce n'était pas la peine, j'aurais sans doute fait pire que mieux. Bien évidemment, la conversation avait dévié sur le père de la petite, dès lors j'avais dans un sens du lui expliquer que ce dernier n'avait pas réagis au mieux, bien au contraire puisqu'il avait pensé à une blague de ma part. « Je veux qu'il cherche a se protéger, mais de là a croire à une blague. Enfin on verra bien. Michael Fitzpatrick. » dis-je doucement. J'avais précisé son nom de famille, après tout ça pourrait éviter des mal entendu si jamais elle venait a connaître un autre Michael.

you're back as soon as you're gone.

- louane + maëlys. -

regrets collect like old friends.
here to relive your darkest moments.
FLORENCE AND THE MACHINE + SHAKE IT OUT.

J'étais quand même soulagée d'avoir fait par de ma grossesse à Louane, non seulement ça me permettait de retirer un sacré poids sur ma conscience. Et puis au moins ça me permettait d'expliquer mon départ à Louane, nous laissant repartir sur de bien meilleures bases dans le futur. Tout en continuant notre conversation je lui avais expliqué que si mon départ pour la Pologne m'avais permis de réfléchir calmement, mes parents avaient également sauté sur l'occasion afin de cacher ma grossesse aux yeux de tout le monde, y compris dans ma famille. A croire qu'il s'agissait là d'une tare, dans un sens je n'avais pas compris, après tout j'étais tout de même assez âgé pour fondé une famille si je le souhaitais. Heureusement que ma grand-mère n'était pas comme ça, et qu'au lieu de me juger elle m'avait aidé sans aucun soucis, et je lui en étais reconnaissante pour ça. « Oui enfin dans un sens ça m'importe peu, je me doutais qu'ils n'allaient pas sauter de joie en apprenant que leur fille enceinte, encore moins alors que je ne suis pas mariée. » répondis-je doucement, c'est vrai ils avaient des principes, de vieux principes. Principes avec lesquels je n'étais pas forcément d'accord, le mariage n'était selon moi pas forcément nécessaire pour fonder une famille. Dans un sens j'étais quand même soulagé, et contente de savoir que Louane s'en voulait pour la réaction qu'elle avait pu avoir à mon sujet. Chose que je pouvais comprendre puisque je connaissais très bien son passé et donc l'abandon de sa mère. Louane étant de nature curieuse, le sujet du père avait rapidement été abordé, et si au départ j'avais préféré taire son identité, me contentant de lui dire qu'il avait plutôt mal réagis, dans un sens je m'y été attendu, mais pas à ce point. Malgré tout à la suite d'une énième question de la part de mon amie, je ne tardais pas à lui dire le prénom du père, pas vraiment sur qu'elle le connaissait. Mais finalement, en vue de la réaction qu'elle aborda, je ne tardais pas à comprendre qu'elle le connaissait finalement. « Oui enfin je sais pas on verra bien, de toute façon c'est peut-être mieux comme ça, je suis pas sûre qu'il puisse la voir. » répondis-je alors, c'est vrai que lui et moi n'étions pas sortis très longtemps ensemble, mais je pensais le connaître assez pour savoir qu'il n'agissait pas comme ça dans la normale, et je doutais qu'il ai changé autant en l'espace d'un an, et je refusais de croire que je m'étais trompée sur l'image que je m'étais fait de lui. « Tu le connais comment ? » la questionnais-je finalement à mon tour, ayant tout de même envie de savoir ce qui avait bien pu les lier tous les deux.

blessed are the hearts that can bend.
they shall never be broken.

- michael + maëlys. -

it's time to forget about the past.
to wash away what happened last.
30 SECOND TO MARS + A BEAUTIFUL LIE.

Ce n'était pas vraiment facile d'être là, mentir sur ce qui m'avais poussé a quitter la ville. Mais j'aurais tellement préféré lui apprendre la nouvelle d'une bien meilleure façon. Ou du moins me préparer pour lui dire. Mais alors que j'aurais pu saisir l'occasion de fuir, quand Michael avait décidé de tourner court a la conversation, je l'avais tout bonnement rattrapé. Lui sortant la vérité d'un coup, ce n'était pas forcément réfléchis, je m'étais sans doute dis que plus vite il était au courant, plus vite l'histoire serait réglé. Bien évidemment, alors que je venais de lui apprendre que j'étais tombée enceinte, je m'étais attendu a toute réaction de sa part, mais pas celle dont il m'avait fait part. Qu'il puisse penser que je mente a ce sujet m'avais mis hors de moi, et d'ailleurs je n'avais pas mis très longtemps pour le lui faire comprendre. Tout cela ne faisait que mon conforter dans l'idée que j'avais bien avis, que de cette façon Agatha aurait un bien meilleur avenir. « Celle que tu as la maintenant ! J'étais pas prête à t'affronter à l'époque, et je le suis pas plus maintenant. » rétorquais-je alors sur le même ton que lui. « Oh arrête il faut être deux pour faire un enfant je te ferais dire ! Oui parce que tu as l'air de croire que je serais prête a utiliser ce genre d'excuse pour que tu ne cherches pas a avoir d'autre explications. » continuais-je ensuite. C'est vrai j'avais vraiment du mal a croire que ce soit une excuse que les gens utilisent tous les jours, et le fait qu'il puisse également me dire que je lui avais en gros fait un enfant dans le dos me m'étais encore plus hors de moi. Bien sûr il serait stupide de ma part de dire qu'il était le seul à blâmer puisque comme il me l'avait bien fait remarquer à maintes reprises j'avais quitté la ville sans même le prévenir. Mais il faut dire que nous n'étions pas ensemble depuis longtemps, et autant dire les choses comme elles sont nous n'étions jamais sur de rien. Et forcément nous ne pouvions pas être sur de passer le reste de nos jours ensembles. Alors le 'bloquer' avec un enfant n'était pas spécialement la chose dont j'avais eu envie. D'ailleurs je n'avais pas tarder à tourner les talons, n'ayant aucune envie de m'éterniser sur le sujet, d'autant plus qu'il n'avait pas l'air d'y croire et je ne pourrais rien faire pour lui faire changer d'avis. Et dans un sens je préférais ça, ça m'évitais encore sûrement un bon nombre question de sa part. Pendant que j'étais entrain de penser à tout ça, je me sentais dans un sens stupide pour lui en avoir parler. Perdue dans mes pensées, je remarquais finalement que Michael n'avait pas tardé à me rattraper. Nous étions donc les tous deux entrain de marcher, ce dernier me demandant si il était le père je m'étais stoppée nette dans ma marche, le faisait s'arrêter à son tour. « Sérieusement? » dis-je alors, bien moins agressive que tout à l'heure. « Oui c'est toi, j'ai jamais été voir ailleurs pendant qu'on était ensemble. » repris-je alors toujours sur un ton calme. Certes notre relation commencé a peine a devenir sérieuse, mais ce n'est pas pour autant que j'avais saisie la première occasion pour le tromper, c'était bien loin de mes habitudes. « Je suis désolée d'accord, j'ai flippé c'était trop tôt. » ne tardais-je finalement pas a reprendre. Il savait tout aussi bien que moi que notre histoire était a son début, et avoir un enfant n'était pas vraiment la meilleure chose. Enfin de toute façon il était trop tard pour changer quoi que ce soit maintenant.

you're back as soon as you're gone.

- louane + maëlys. -

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FLORENCE AND THE MACHINE + SHAKE IT OUT.

C'était vraiment agréable de pouvoir se confier auprès de Louane, lui expliquer que mes parents avaient vu l'opportunité de garder leur réputation. Ils avaient été ravi de savoir que je n'étais pas prête a avoir un enfant, puisque avec Michael nous étions pas marié, et à peine en couple alors autant dire que ce n'était pas vraiment l'entente idéal. Louane avait raison, il était rare de nos jours de voir les couples mariés avant d'avoir un enfant. En plus de ça, ce n'était finalement qu'un simple bout de papier, rien de plus. « Oui comme tu dis, enfin bon je préfère les laisser dans leur délire. » dis-je doucement, c'est vrai si ils voulaient resté sur ces vieilles opinons qu'ils le fassent. C'était loin d'être mon point de vue, et j'espérais que ma fille ne serait pas élevée de cette manière. Les habitudes de la vieille école c'était très peu pour moi. Alors que l'on parlait du père, lui expliquant que la réaction de ce dernier n'avait pas été des meilleures. Je comprenais très bien qu'apprendre qu'il avait une fille, et qui plus est, que finalement il ne la verrait pas puisqu'elle était à l'autre bout du monde pouvait le mettre en rogne mais pas à ce point là. « Oui, c'est sûr. De toute façon je pourrais pas l'en empêcher. » répondis-je ensuite, avant de finalement lui dévoiler son identité, seulement en vue de sa réaction j'en avais conclu qu'ils se connaissaient tous les deux, et je lui avais demandé comment. Elle ne tarda donc pas à me dire qu'elle était sortie peu de temps avec lui puisque leurs familles ne pouvaient pas se voir. Avant de continuer sur sa lancée, m'affirmant qu'il lui fallait juste le temps de digérer la nouvelle. « Ah d'accord. Parfois les familles peuvent être stupide, elles ne vous ont même pas laissé une chance. Mais oui j'espère aussi, après tout c'est pas le genre de facile a apprendre. » répondis-à la jeune fille, franchement leurs familles n'avaient pas géré sur le coup, enfin dans un sens c'est sûr que voir son enfant avec celui de la famille détestait n'était pas la meilleure chose, mais si ils s'aimaient vraiment, ils auraient du leurs laisser une chance. Louane pris de nouveau la parole, cette fois si elle m'expliqua une nouvelle fois que je devais le laisser digérer la nouvelle, et que l'on pourrait aviser ensuite. Je me contentais de sourire légèrement, confirmant ses dires. « Et bien tu as de la chance, je suis libre ce soir, et je suis pas contre un petit resto avec toi. » dis-je à mon tour, affichant un sourire à mon tour, ravi de pouvoir passer une petite soirée avec elle. Après tout avec Louane, l'on pourrait rattraper le temps perdu depuis cette année où j'avais été absente, et puis comme ça, cela me permettrait de me changer les idées, et de penser à autre chose, puisqu'il est clair que à deux nous allions forcément bien rire.

you're back as soon as you're gone.

- louane + maëlys. -

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FLORENCE AND THE MACHINE + SHAKE IT OUT.

Nous étions rapidement tombé sur le même avis concernant mes parents, ils étaient tous les deux bien trop stupide. Dans un sens j'étais soulagée que ma fille soit écartée de leur vie. De cette façon ils ne contrôleraient pas sa vie, comme ils avaient pu le faire avec moi. « Oui tu as tout a fait raison. » répondis-je affichant un léger sourire, j'espérais sincèrement pour eux qu'ils réalisent enfin que nous en sommes plus au seizième siècle, qu'ils mûrissent en quelque sorte. Enfin mes parents était loin d'être mon problème numéro un. Nous parlions donc ensuite du père de Agatha, si il souhaitait la voir en se rendant que je n'avais pas menti à ce sujet, je ne pourrais pas l'en empêché. Même si elle avait été adoptée il n'en restait pas moins son père, et si je lui avais déjà retiré l'occasion de dire quelque chose à son sujet, alors je ne pouvais pas lui retirer en plus le droit de chercher à voir sa fille. « Oui on verra bien comment la situation se passe. » dis-je doucement. Pour l'instant, il fallait juste que Michael digère le tout, et je me mettais très bien a sa place, la preuve ça m'avais fait complètement flippé au point de partir à l'autre bout du monde. Je n'avais donc ensuite pas tardé à lui donner son identité, et je fus surprise de voir que finalement Louane et Michael se connaissaient, ils étaient sortis ensemble, mais leurs parents respectifs ne s'aimant pas vraiment leur histoire avait vite pris fin, dans un sens c'était dommage, mais le principal c'est qu'ils étaient tous les deux restés amis. « Oui au moins ça c'est cool que vous soyez resté proche, et amis malgré tout. » dis-je alors doucement à mon tour, même si leur histoire n'avait pas marché, ils avaient quand même su passer au dessus de tout ça et rester amis. Louane m'ayant ensuite proposé que l'on passe la soirée ensemble, et que l'on aille au restaurant toutes les deux, je l'avais bien évidemment accepté. Après tout je n'en étais que ravi de pouvoir passer du temps avec elle, ça nous permettrait de commencer à reconstruire notre amitié. « Aucun soucis là-dessus, je vais nous trouver un truc sympa. » dis-je alors, c'est vrai je comptais bien nous trouver un restaurant cool histoire que l'on fête nos retrouvailles comme il se doit.

well don't look away. from the arms of a bad dream.
don't look away, sometimes you're better lost than to be seen.
- green day (∻) the forgotten. -

J'étais vraiment soulagée et ravie d'être revenue vivre à Newport, déjà la vie ici me manquait, et puis j'avais pu retrouver mon entourage. Certes certaines retrouvailles s'étaient montrées plus complexe que d'autre, j'avais pu aussi expliquer la situation à Louane. Et surtout donné la vérité qu'il méritait à Michael. Enfin aujourd'hui j'avais décidé de sortir me changer les idées, d'autant plus que ma villa avait eu le malheur de se retrouver cambriolé. J'avais donc décidé de faire un tour en ville, profitant également du beau temps que nous offrait la journée. En partant de chez moi le matin, vers les alentours de dix heures, j'avais été faire un tour sur le bord de mer, allant me baigner un peu. Avant d'aller un manger un morceau avec une amie le midi. Chose faite j'avais repris l'activité dont j'avais décidé pour ma journée, qui n'était autre que profiter. Je n'avais pas spécialement besoin de quelqu'un pour m'accompagner lorsque je me baladais, certes dans un sens cela permettait d'avoir de la compagnie et de la discussion, pour être je m'en fichais un peu en ce moment, je voulais juste profiter d'être de nouveau en ville, d'autant plus que je n'avais pas de contrat en cours. Mes écouteurs sur les oreilles, je déambulais donc, sans vraiment avoir de destination précise en tête, c'est alors que je me retrouvais sur le port. Observant un instant la vue qu'offrait le lieu, mon regard se posa sur les personnes présentent au niveau des bateaux, je n'avais pas eu trop de mal a reconnaître l'une d'entre elles. Il s'agissait de Liam, nous avions tous les deux étaient très proche, il faut dire que grâces à nos mères nous étions rapidement devenus meilleurs amis. Mais comme bon nombre ici, il n'avait pas été au courant de mon départ, ni même de mon retour. Enfin je ne doutais pas que sa mère l'ai mis au courant, puisque la mienne avait sûrement du la prévenir. Après un instant d'hésitation, je m'étais finalement avancé vers lui, « Liam? » l'interpellais-je alors qu'il se trouvait sur le bateau de son père, dans un sens j'appréhendais sa réaction, mais Newport est une petite ville, alors nous aurions forcément été amené à nous croiser un jour ou l'autre, donc autant le faire maintenant, et puis qui sait, il y avait toujours une chance pour que cela se passe bien.

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Ma petite balade prévue pour la journée m'avais amené a arriver sur le port. J'étais d'ailleurs ravi d'avoir atterri là-bas, le lieu était déjà en lui même très agréable. D'ailleurs alors que je scrutais l'horizon, mon regard c'était posé sur Liam. Il était entrain de préparer le bateau de son père, et je m'étais avancé vers ce dernier. Prononçant son prénom afin qu'il remarque ma présence. J'avais appréhendais un peu la réaction qu'il pouvait avoir, comme tout le monde en ville, et surtout mes proches, il n'avait été prévenu ni de mon départ, ni de mon retour. Bien que lui et moi étions tout de même assez proche, et ça depuis que nous étions enfant. Sa réaction ne se fit pas attendre, comme je m'y attendais il avait été mis au courant bien avant que je ne vienne le voir. Il ne m'accorda pas plus d'importance puisque il avait jeté la corde qui attaché le bateau au port avant de repartir vers le poste des commandes. Soupirant légèrement, avant de finalement monter rapidement dessus, avant qu'il ne soit trop éloigné. Il n'avait peut-être aucune envie que je m'incruste ainsi lors de sa balade en mer, mais je ne voulais pas que l'on en reste là. J'avais alors avancé jusque au poste de commande où il était actuellement. « C'est pour ça que j'étais venue, pour te mettre au courant moi-même. » dis-je alors doucement, à vrai dire je ne savais pas si il m'avait vu monter sur le bateau, où si il ne s'en rendait compte que maintenant.

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don't look away, sometimes you're better lost than to be seen.
- green day (∻) the forgotten. -

Voyant Liam prendre le large sur son bateau, je n'avais pas vraiment réfléchis et été monté sur ce dernier. Au moins de cette façon nous pourrions tous les deux nous expliqué, et puis bon certes je ne lui avais pas demandé son avis pour le rejoindre, mais je doutais quand même qu'il me fasse passer par dessus bord. Je n'avais d'ailleurs pas mis longtemps pour lui dire, que j'étais justement venu le voir histoire de lui dire que j'étais revenue de vive voix. Me doutant qu'il avait déjà du être au courant de l'histoire par d'autre. Je souhaitais malgré tout que l'on s'explique, même si le connaissait cela risquait d'être plutôt dur. Il n'allait pas me faire de cadeau, ça je l'avais bien compris. « Je n'ai pas prévenue toute la ville avant de venir. » dis-je doucement, c'est vrai dans un sens je n'y pouvais rien, si les gens avaient lancé mon retour sans que je ne leur demande. Finalement, Liam arrêté son bateau après plusieurs minutes de trajet, quittant ensuite la cabine afin d'aller s'allonger sur le pont. Le voyant partir j'avais soupiré légèrement, restant au même endroit un instant, avant d'aller le rejoindre une nouvelle fois. « Écoute je suis désolée d'être partie comme ça. » repris-je alors, avant de m'asseoir en tailleur, face à lui.

find light in the beautiful sea. i choose to be happy.
you and i, you and i. we’re like diamonds in the sky.
- rihanna (∻) diamonds. -

Ayant retrouvé Louane a la patinoire, nous avions eu l'occasion de discuter toutes les deux, et surtout j'avais pu lui expliquer pourquoi j'étais partie sans un mot, lui apprenant donc ma grossesse, la naissance de ma fille et son adoption a l'étranger, et plus particulièrement en Pologne puisque j'avais trouvé refuge chez ma grand mère. Il va de soit que Louane étant de nature curieuse, cette dernière m'avais posé bon nombre de questions, ce qui m'avais poussé à lui apprendre le père de Agatha. Bien sûr je n'avais pas pu m'empêcher de lui dire qu'il n'avait pas réagis au mieux, mais Louane connaissant ce dernier, elle m'expliquait que ce n'était qu'une question de temps. Chose dont je ne doutais pas, après tout il fallait le temps qu'il digère le tout, et puis bon je crois qu'il voudrait sûrement aller voir sa fille, enfin je ne savais trop rien. Le principal étant que Louane ne m'en voulait pas trop, d'ailleurs nous nous étions mis d'accord pour que l'on aille manger ensemble. Une fois la patinoire quitté nous avions pris ma voiture, et arrivé dans le centre je m'étais garé pas trop loin d'un petit restaurant sympathique. Une fois garé, nous étions donc entrée dans le restaurant. Nous n'avions eu qu'à patienter quelques minutes, pour qu'une serveuse ne vienne nous installer, en terrasse puisque le temps était agréable. « Je suis vraiment contente que l'on puisse passer du temps ensemble comme ça. » dis-je doucement tout en souriant légèrement, pendant que l'on regardait toutes les deux les menus que la serveuse nous avait tendu. « Alors dis moi, il a du se passer de belle chose pour toi en un an ! » repris-je quelques minutes après, nous avions assez parlé de moi comme ça, et puis je voulais en savoir plus sur ce qui lui était arrivé.

find light in the beautiful sea. i choose to be happy.
you and i, you and i. we’re like diamonds in the sky.
- rihanna (∻) diamonds. -

C'était vraiment super de se dire qu'au fond Louane ne m'en voulait pas tant que ça, franchement ça ne pouvait que me faire plaisir. En même temps, nous étions toutes les deux très proches avant mon départ, alors j'étais ravie. Et je souhaitais que l'on réussisse a bien arranger les choses, comme ci de rien n'était. Après nos retrouvailles dans la patinoire, nous nous étions mis d'accord sur le fait que ça pourrait être sympa que l'on aille manger un bout toutes les deux. C'est donc la raison pour laquelle nous nous retrouvions installé toutes deux, en terrasse d'un restaurant sympathique conseillé avec soin par Louane. Alors que nous étions installé, je lui avais dis que j'étais contente de pouvoir rattraper un peu le temps perdu avec la jeune femme. « Ça m'a manqué aussi. » affirmais-je doucement. Tout en regardant le menu j'avais questionné Louane, afin de savoir ce qui s'était passée pour elle durant l'année où j'avais justement été absente, désireuse de savoir ce qui avait bien pu se passer dans la vie de mon amie. Je fus d'ailleurs surprise d'apprendre le retour de sa mère, à en croire qu'il s'agissait de la saison des retours. « Oh ! Elle t'a expliqué pourquoi elle était partie? Ah je suis ravie pour toi ! J'espère que tu vas obtenir cette année avec brio ! » dis-je doucement. Bon bien sûr les rapports avec sa mère n'avait pas vraiment du être très tendre mais elle lui avais peut-être dis pourquoi elle était partie, ayant moi-même eu une bonne raison de partir, elle en avait peut-être une également. En tout cas, j'étais contente de savoir que cela semblait bien passer pour elle dans ses études. « Pas de garçons? » repris-je après quelques minutes. « Oh tu sais c'est déjà bien, quand tu penses que à part rester avachi sur le canapé de ma grand-mère je n'ai pas fais grand chose, ta vie est bien plus passionnante. » rétorquais-je alors avant de rire légèrement. Finalement le serveur vint a notre table afin de venir prendre notre commande, « Et moi je vais prendre une salade de fruit de mer. » annonçais-je en refermant le menu que je tenais dans les mains.

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Il est clair que j'étais loin de vouloir abandonner la situation dès maintenant avec Liam, j'avais vraiment envie que l'on s'explique lui et moi. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle j'étais monté sur son bateau, et que je me retrouvais a essayer de parler lorsqu'il se trouvait dans la cabine de pilotage. En vain puisqu'il n'avait pas tardé a quitter l'endroit pour s'installer sur le devant, j'avais tout de même était le rejoindre une seconde fois. M'installant face à lui pour lui dire cette fois ci que j'étais désolée d'être partie sans prévenir quiconque. Cette phrase avait finis par le faire réagir puisque il avait relever ses lunettes de soleil, me lançant un regard noir, avant de me faire comprendre qu'il m'en voulait. Et me rappelant par la même occasion que je n'avais jamais répondu a ses appels, ni même ses messages, enfin la même chose que tout le monde pouvait me reprocher. J'admettais sur ce point, que j'aurais pu ne serait-ce que répondre aux messages, mais je n'avais pas eu envie de m'expliquer sur mon départ, sachant bien que les gens allaient surement vouloir la savoir. « Je sais bien ça, mais ça pour autant que notre amitié ne compte pas pour moi, si je m'en fichais complètement je ne serais pas là pour essayer d'arranger les choses. » dis-je doucement.