(∻) RP DE LEILA, BORN

i'm a bitch that never hides.
i'm a bitch just realise.
- plasticines (∻) bitch. -

Cela faisait maintenant plus d'un mois que Garrett était parti, ou plutôt que l'on l'avait avait arraché à sa vie. Cette dernière avait d'ailleurs du reprendre son cours, chacun retournant peu à peu à ses obligations. Autant dire que ce n'était pas vraiment chose facile dans ma famille, j'avais l'impression que ma mère virait peu à peu dans la spirale de la dépression. Elle avait été la première a nous dire que cette guerre, finirait par aller trop loin, que toutes cette haine déversée aurait des conséquences désastreuses. Mon frère n'en avait été que la première victime. La police avait beau continuer de travailler sur cette affaire, mon père et moi, ainsi que sans doute ma mère même si elle préférait faire comme si de rien n'était, nous savions la vérité. Je savais, et j'étais même persuadé que les Petrova avait eu leur mot à dire dans cette histoire, que tout cette supercherie n'était qu'une manigance de plus dans leur jeu. Mais une chose était sûr, je ne laisserais pas la mort de mon frère impunie. Ils avaient osé me retirer ce que j'avais de plus précieux, certes ils nous arrivaient de nous chamailler comme dans toutes relations fraternels, mais c'était bien plus que ça, nous étions liés. Et savoir qu'il ne pourrait plus jamais faire partie de ma vie m'offrait un sentiment horrible. J'étais à la fois déchirée par cette perte, pensant notamment à ma meilleure amie, qui avait perdu par le même soir son fiancé. Mais je ressentais également toute cette rage et colère envers ceux que je prenais comme responsable. Les quelques jours passaient à New-York afin de me changer les idées avec Iseult n'avaient pas vraiment eu l'effet escompté. J'avais beau mettre concentré sur mon travail, mes pensées se retournaient indéniablement vers mon frère. Nous avions donc finis par retourner chez nous au bord de la plage, maison que j'étais bien heureuse de partager avec ma meilleure, nous ressentions toutes les deux la même peine, alors nous arrivions a nous soutenir mutuellement. Afin de m'accorder une pause et surtout pour essayer de vider un peu l'esprit j'avais pris rendez-vous dans le centre de beauté. Avec tous les soins qu'ils proposaient j'aurais de quoi faire. J'avais d'ailleurs commencé par une séance de sauna, afin d'éliminer tout stress et tension que je pouvais ressentir. La séance terminée, je me devais d'attendre quelques instants dans la salle prévu à cet effet avant de pouvoir rejoindre la masseuse. Vêtu de leur peignoir de bain blanc, j'étais installée sur l'un des nombreux canapés présent dans la pièce, le nez plongé dans un magasine que j'étais entrain de feuilleter. Seulement entre deux pages publicitaires, se trouver un énième article sur Garrett, son avenir prometteur, et son destin tragique, soupirant légèrement j'avais refermé le magasine. Même lorsque j'essayais de me changer les esprits, il fallait que je me reprenne cette claque en pleine figure pour me rappeler qu'il n'était plus. « Ah c'est pas vrai ! Manquait plus que ça. » lâchais-je alors levant les yeux avant de soupirer une seconde fois. De tous les jours possibles, ainsi que les différents soins possibles, il fallait que je me retrouve avec Nina. Les tensions évacuées quelques minutes plus tôt ne tardèrent pas à refaire leurs apparitions, ainsi que toute la haine que je ressentais à son égard. Elle était responsable de toute ça je le savais, elle souhaitait venger l'honneur de sa famille, alors qu'elle n'avait qu'à accepter la vérité, son père était coupable de tous les actes dont on pouvait l'accuser. Seul crime que mon frère avait commis, été d'avoir aidé mon père à l'entraîné dans cette chute, bien sûr j'en avais de même, n'ayant aucune envie de voir l'entreprise s'effondrer dans l'avenir à cause de tout ce blanchiment d'argent. Secouant légèrement la tête, je préférais rouvrir le magasine que j'avais dans les mains, sautant la page sur mon frère afin d'y reprendre ma lecture. J'étais venue dans l'idée de me détendre et cette Petrova ne pourrait rien faire afin de changer mes plans, même si forcément, l'envie qui m'avais parcourue l'esprit en voyant son visage, était de justement d'encastrer ce dernier dans le mur, de lui rendre à mon tour la monnaie de sa pièce. Et bien qu'ayant envie que la salle de massage se libère d'une minute à l'autre, je savais d'hors et déjà que cette rencontre m'empêcherait simplement de profiter comme à mon habitude de la liste des soins que j'avais choisis.

« leïla. »

i'm breaking down, i am fearing it all, stuck inside these walls.
tell me there is hope for me is anybody out there listening?
- sia (∻) i'm in here. -

Si d'ordinaire rejoindre Southampton était une chose que j'adorais, puisque j'aimais beaucoup me réfugier dans cette ville et notamment en compagnie de ma meilleure amie. Certes en résidant ici nous étions obligé de faire bien souvent des allers-retours sur New-York pour certains imprévus dans nos travailles, et notamment le mien puisque je faisais partie de l'entreprise familiale. Mais le charme de Southampton était tel que peu importe le nombre de voyage j'en restais ravie. Seulement voilà, depuis le décès de Garrett, mon frère, ce n'était pas vraiment chose facile. Et ça ne l'était pas non plus pour Iseult puisqu'elle avait perdu son fiancé. On s'était donc accordées quelques semaines de repos à New-York, loin de ce qui pourrait nous rappeler le décès tragique de Garrett. Malgré tout nous avions finis par rentrer chez nous, je ne cessais de me dire que cette maison avait été une véritable affaire, nous étions vraiment tombé sur une petite perle. Le malheur du couple a qui nous l'avions acheté, avant en revanche fait notre bonheur. Cette maison avait tout pour elle, et bien évidement la chose que je préférais était la vue magnifique que nous avions sur l'océan. Bien que rentrée assez tard de New-York la veille, je m'étais levée assez tôt, n'arrivant pas spécialement à dormir, à vrai dire c'était la première fois depuis le décès de mon frère que je n'arrivais pas à trouver le sommeil, la moindre de mes pensées étant pour ce dernier. C'est d'ailleurs en même temps que le soleil que j'avais décidé de quitter mon lit, prenant une douche rapide, me contentant ensuite d'enfiler un simple short ainsi qu'un top, vue la saison je savais que les températures seraient bonnes, je m'étais ensuite contenté d'un maquillage léger, puisque je n'avais pas spécialement besoin d'être parfaite pour l'endroit où je comptais me rendre. Quittant ensuite la maison, j'avais pris soin de ne pas faire de bruit pour ne pas réveiller ma meilleure amie qui dormait encore à l'étage. Je m'étais ensuite installé au volant de ma voiture, j'avais pris la direction du cimetière, faisant un détour par le centre ville, les commerçants commençaient à ouvrir, et je m'étais contentée d'une simple halte au fleuriste afin d'y acheter une rose, reprenant ensuite le chemin vers ma route initiale. Garé devant le cimetière, j'avais légèrement tourné le visage vers les allées de tombes qui s'y trouvaient, tapant nerveusement mes doigts sur le volant de ma voiture. Je n'étais pas revenu depuis son enterrement, je me souvenais trop bien de l'état dans lequel nous avions quitté cet endroit avec Iseult. J'avais beau ressentir ce besoin de me recueillir sur sa tombe, je n'en restais pas moins tétaniser à l'idée de devoir passer le portail du cimetière. Comme si en passant ce dernier, il m’arracherait le coeur une nouvelle fois. J'avais beaucoup de mal a accepter son départ, tant il m'était injustifié, et beaucoup trop brutal. Si j'avais su que cette après-midi la était la dernière fois que nous nous voyions et parlions, il y a tant de chose que j'aurais aimé pouvoir lui dire.

(∻)

flashback, un mois et quelques semaines plus tôt, à proximité du ranch.

Comme à chaque fois que nous en avions l'occasion avec Garrett, nous partions souvent faire un peu de cheval tous les deux, tout d'abord parce qu'il s'agissait d'une chose que nous aimions faire, et puis ça nous permettait également de nous retrouver tous les deux. Après une petite excursion, nous avions décidé de faire une petite course sur la route pour revenir au ranch. Arrivant devant la prairie avant mon frère, c'est avec un grand sourire que j'avais attendu ce dernier. « Je te l'avais dis, mon cheval est bien meilleur que le tien. » lançais-je alors amusé quand il arriva finalement à ma hauteur. « Pour une fois que je laisse gagner ! » Alors là je reconnaissais bien mon frère, alors que nous rions un instant, nous avions finis par descendre de nos montures, les attachants un instant à la barrière avant de nous installer dans l'herbe. « J'arrive pas à croire que tu vas bientôt épouser ma meilleure amie, moi qui aurais juré que tu finirais vieux garçon. » dis-je finalement afin de le taquiner, c'est vrai j'avais beau l'aimer de tout mon coeur, je le connaissais mieux que quiconque, et je savais que l'engagement n'était pas son point fort. « N'exagère pas non plus ! Et tu devrais être ravi, je l'aime vraiment. » Un mince sourire avait pris place sur son visage, à mes yeux ils formaient vraiment le couple idéal, et j'étais tout de même d'autant plus ravi que l'heureuse élue ne soit autre que Iseult, puisque je savais très bien que je n'aurais aucun problème avec ma belle-soeur. Et puis de toute façon elle faisait déjà partie de la famille pour moi, alors ça ne serait qu'une formalité. « Mais je te promet que tu restera la première femme de ma vie, enfin avec notre mère bien sûr ! » Il avait terminé sa phrase par un éclat de rire, passant un de ses bras autour de moi, m'entraînant dans sa chute. « J'espère bien ! » répondis-je tout en souriant, me tournant finalement avant de prendre mon frère dans mes bras. « Quoi qu'il arrive, je te promet que je serais toujours là pour toi. » Garrett avait conclu sa phrase en déposant un simple baiser sur mon front. Partageant encore quelques instants ensemble, nous finalement ramené les chevaux au ranch, avant de retourner à nous occupations, de toute façon je savais que je devais le revoir dans la soirée.

fin du flashback.

(∻)

Les derniers mots qu'il m'avait prononcé, raisonné encore et toujours dans mon esprit. Prenant ensuite mon courage a deux mains, j'avais pris la rose qui se trouvait sur le siège passager, avant d'avancer doucement vers lui, le souffle pratiquement coupé. J'avais avalé difficilement ma salive devant cette dernière, y déposant ensuite la rose. J'essayais de retenir le plus possible les larmes qui pourtant s'accumuler déjà, n'ayant qu'une envie, s'échapper le long de mon visage. « Tu m'avais promis, quoi qu'il arrive. » murmurais-je doucement, il n'y était pour rien je le savais, on me l'avait arraché. Je n'osais même pas imaginer l'état dans lequel devait être Iseult, d'autant plus que la date de leur mariage approchait à grand pas. J'avais fermé les yeux un instant, pour que finalement une première larme ne s'écoule. « Je te promet qu'ils ne s'en sortiront pas si facilement, je vais te venger Garrett, ils vont payer. » affirmais-je alors, rouvrant finalement les yeux. Apprendre sa mort m'avais déchiré le coeur, j'avais eu du mal à réaliser que quelqu'un puisse en arriver si loin, mais il était hors de question que sa mort reste impayé. Certes ça ne le ramènerait pas, mais il le méritait. « C'est dur d'être là devant cette stupide pierre gravée à ton nom. Je donnerais tout pour te parler, tu me manques. » ne tardais-je pas a reprendre. A vrai dire, je me sentais d'autant plus stupide que je savais très bien qu'il ne me répondrait pas, perdu dans mes songes je n'avais pas entendu les bruits de pas s'approcher de moi, une juste main attraper la mienne. Reconnaissant Iseult, j'avais automatiquement serré cette dernière, « C'est plus dur que je pensais. » l'informais-je alors, même si je me doutais bien qu'il en était de même pour elle. C'était sans doute encore trop tôt pour nous rendre ici, la blessure était encore beaucoup ouverture.

« leïla. »

(∻) RP DE LEILA, BORN Tumblr_mekcw0WUPy1ru4yg4o1_500_large

interchanging mind control.
come let the revolution take its toll.
- muse (∻) uprising. -

Bien que ce ne soit pas vraiment facile d'aller de l'avant et de reprendre le cours normal de sa vie après la perte d'un proche, c'est ce que j'essayais de faire. La mort de Garrett m'avais touché au plus au point, j'avais d'ailleurs quitté la ville quelques semaines pour New-York en compagnie de ma meilleure amie, qui n'était autre que la fiancé de mon frère. Je crois que ces quelques jours avaient été bénéfique, même si ils n'en avaient pas pour autant retiré la tristesse que l'on pouvait ressentir. Mais d'une manière ou d'une autre nous étions toutes deux bien forcés de reprendre nos vies en main. C'était notamment une chance de savoir que l'on pouvait toutes les deux se soutenir dans cette épreuve. Comme si l'enquête sur son meurtre étant toujours en cours, et par conséquent, malgré mon idée là-dessus, son meurtrier toujours en liberté, les journalistes se faisaient un plaisir d'épier chacun de nos gestes, de nous poser diverses questions quand à mon frère. Nous empêchant de cette façon de faire notre deuil tranquillement. La dernière fois que nous avions tant été persécuté de la sorte remontait au procès contre la famille Petrova. Il faut dire que mon père avait eu raison d'agir de la sorte, travailler avec des criminels ne menait à rien de bons, qui sait jusqu'où il aurait été prêt à aller, ça commence par un simple blanchiment d'argent, et après ça n'a plus aucune limite. Et depuis un mois, j'étais sûre de moi, et pensait que l'on pourrait rajouter l'étiquette d'assassin à cette famille. Comme on dit si bien, la pomme ne tombe jamais très loin de l'arbre, et en l'occurrence les enfants Petrova en étaient le parfaite exemple, puisque je restais persuadé, et rien ne pourrait me faire changer d'avis, que Nina Petrova était liée de très près au meurtre de mon frère. Après avoir échangé plusieurs coups de fils sur New-York, pour l'entreprise, j'avais décidé de me balader afin de me changer un peu les idées, Iseult avait elle aussi du travail, mais nous avions convenu de nous retrouver en fin d'après-midi. Et après avoir déjeuné en compagnie de mon père, afin de lui faire part des différents rendez-vous que j'avais pu obtenir pour lui, je l'avais quitté sur le bord de mer, le laissant justement rejoindre l'entreprise. Alors que j'étais resté un instant sur le port, j'avais décidé d'emprunter le chemin se trouvant sur la baie, ça me semblait le lieux idéal et propice pour non seulement profiter du temps, mais également me vider l'esprit. Alors que je marchais tranquillement, mon regard croisant un instant celui de Lyla Parks, autant dire que entre nous, ça n'a jamais été l'entente parfaite, je ne me souvenais pas vraiment de quoi tout ça été partie, et à vrai dire je m'en fichais amplement. La seule chose dont j'étais sûre sur notre relation, c'est qu'elle n'avait cessé d'empirer après le procès, il faut dire que son père avait eu le malheur de faire parti de ceux qui travaillé avec Daniel Petrova, ou qui du moins, arnaquer des gens avec lui. La malheureuse semblait se voiler la face, et ça malgré les diverses preuves accusant son père. Je ne pouvais la blâmer pour ça, bien évidemment, si mon père se retrouvait accusé je chercherais à le défendre. Mais quand les preuves sont grosses, ça en devient absurde. « Au bout de cinq ans, tu as finis par réaliser la vérité ou tu as toujours tes oeillères Parks? » lâchais-je alors lorsque je fus à sa hauteur. Et puis même si je ne l'aimais, ça ne pourrait être que bénéfique pour elle d'ouvrir les yeux un jour ou l'autre, elle se rendait sûrement compte par la même occasion que la famille Petrova est pourrie jusqu'à l'os, et qu'elle semble être irrécupérable.

« leïla. »

interchanging mind control.
come let the revolution take its toll.
- muse (∻) uprising. -

Revenir pleinement à Southampton, alors que le décès de Garrett était encore assez récent n'était vraiment pas pour me faire plaisir. A vrai dire, j'étais obligé de faire bonne figure, ne serait-ce que pour mon travail, mais aussi pour ne rien laisser paraître devant les journalistes, nous nous étions assez retrouvé à la une comme ça, pas besoin d'en rajouter. En tout cas, aujourd'hui j'avais décidé de me détendre le plus possible, et j'avais donc décidé de prendre un peu de temps pour moi en me baladant le long de la baie. J'avais parlé boulot toute la matinée, ainsi que lors du déjeuné pour mettre les rendez-vous au point avec mon père. Donc il était normal que je souhaite passer une ou deux heures tranquilles. Tout en marchant, l'idée de me vider l'esprit quand aux derniers évènements fut mise à rude épreuve quand mon chemin croisa celui de Lyla, automatiquement je lui avais lancé une remarque. Il faut dire que j'avais du mal a comprendre qu'une fille comme elle, qui malgré tout me semblait tout de même intelligente puisse avoir la stupidité de soutenir envers et contre tous la famille Petrova. D'autant plus que son père s'était lui aussi retrouvé en prison à cause des agissements du paternel Petrova. Bien sûr dans un sens c'était sympa de voir qu'elle avait de le répartie également, et qu'elle ne se laissait pas tout simplement marcher sur les pieds, baissant la tête et encaissant les coups. Mais je dois dire que avec sa remarque je fus prise de cours, je ne m'étais pas attendu a être attaqué avec mon frère, j'avais d'ailleurs sentie mon coeur se serrer avec ses mots. La voyant continuer sa route, je m'étais retournée. « Tu devrais demander à la meurtrière qui te sert d'amie. » lâchais-je alors d'un ton assez sec. « Mais en fait tu me diras vous êtes tous les deux adeptes des coups bas, vous vous êtes bien trouvé ! » repris-je alors assez rapidement. C'est vrai, c'était digne des Petrova tout ça, alors au fond ça ne m'étonné pas plus que ça qu'elles soient amies toutes les deux, et surtout qu'elle soutienne les yeux complètement fermés sur les délits de cette famille. Je pouvais comprendre qu'elle souhaite soutenir son père, mais il fallait quand même se rendre à l'évidence, d'autant plus qu'il était dans cette galère à cause de la famille de sa meilleure amie. Si ils s'étaient contentés d'être honnête rien de tout ça ne se serait produit. Où du moins si Daniel n'avait pas eu le culot de m'être pleins de monde dans le même sac que lui, des gens innocents ne seraient pas actuellement en prison.

« leïla. »

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come let the revolution take its toll.
- muse (∻) uprising. -

La mort de Garrett avait énormément joué sur les tensions qui régnaient actuellement en ville, tous les coups semblait permis à présent. Et tout le monde essayait de tirer son épingle du jeu, chercher tous à se venger de quelqu'un. Pour ma part il est clair que je me vengerais une fois encore sur la famille Petrova et plus précisément Nina qui était selon moi responsable de tout ça. Bien sûr Lyla venait elle aussi d'utiliser un coup bas, cherchant à me blesser en utilisant mon frère. « Oui ça serait gentil, qu'elle puisse aller faire un tour dans la cellule de son père. » lâchais-je alors faussement, j'avais beaucoup de mal a comprendre comment elle arrivait encore à la soutenir, pour moi ça ne faisait pas de doute, elle avait voulu faire payer Garrett pour le mal qu'il avait pu lui faire, ainsi qu'à sa famille, mais elle avait été beaucoup trop loin. Dans un sens ça ne m'étonnait pas, on était pas aussi pourri que sa famille, et surtout pas prêt à tricher pour s'enrichir, alors elle n'avait du rien trouver de bien croustillant pour essayer de lui rendre la pareille en l'envoyant en prison, puisqu'il n'avait rien fais. Alors que je lui affirmais qu'elles s'étaient bien trouvé avec Nina, elle s'était arrêté, se retournant afin de me faire face, bien sûr je voyais bien où elle voulait en venir, elle avait eu le béguin pour mon frère, et je m'en étais amusée. Lyla étant bien loin d'être mon amie, je m'étais bien moqué d'elle, demandant même a mon frère de se jouer un peu d'elle. Il n'avait pas été difficile a convaincre, Garrett aimait les belles femmes, et même si je ne l'aimais pas, je ne pouvais pas mentir en disant qu'il s'agissait d'un laideron. Bien les représailles n'avaient pas tardé quand elle s'était rendu compte de la supercherie, et elle ne s'était pas gênée pour se venger avec mon petit ami de l'époque. Je dois dire que bien sûr j'avais mal pris la chose, surtout venant de lui qui finalement s'était laissé faire sans rien dire. Je crois que tant qu'elle resterait buté sur le fait que les Petrova sont innocents, nous ne pourrions faire pour elle, qu'elle resterait une 'cause perdue'.

« leïla. »

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we feel, we hear, your pain, your fear.
but we're here, to say, who you are, is okay.
- glee (∻) you have more friends than you know. -

Aujourd'hui je n'avais pas vraiment grand chose à faire, je n'avais pas vraiment besoin de travailler par rapport à l'entreprise. Et puis il faut dire que en ce moment je préférais largement me prendre des petites journées pour moi, les évènements récents m'avaient bien appris que rien n'était jamais acquis. Après avoir passé une bonne partie de ma matinée avec ma meilleure amie, Iseult, j'avais laissé cette dernière regagner à ses occupations puisqu'elle semblait avoir deux-trois petites choses a organiser. J'avais donc quand à moi décidé de faire un tour en ville, faisant finalement une halte au starbuck. Après quelques minutes d'attentes, les personnes devant moi repartir avec leur café, me laissant donc commander. « Bonjour, je prendrais un café crème a emporter s'il vous plait. » annonçais-je doucement à l'intention de la jeune femme. Cette dernière ne tarda pas à préparer ma commande, quand à moi j'avais déjà préparé l'argent. « Merci. » repris-je finalement quelques minutes plus tard lorsque nous fîmes l'échange. Mon café en main, je décidais de reprendre ma route, et donc de continuer ma balade. Seulement en avançant un peu, je fus légèrement bousculé par ce qui semblait être un homme d'affaire pressé, connard pensais-je alors que j'eus une légère perte d'équilibre, chance pour moi, j'avais réussis a contrôler le café présent dans ma main. A tout hasard je jetais un coup d'oeil a la tenue porté par la jeune femme devant moi, m'assurant que je n'y avais laissé aucune trace, chance pour moi, j'avais évité des dégâts. « Il s'en est fallut de peu, en tout cas je suis contente vous n'avez rien. » affirmais-je alors, relevant finalement mon regard sur le visage de la personne. Reconnaissant finalement Mathilda, nous ne pouvions pas dire que nous étions proche toutes les deux, je savais que sa famille avait toujours soutenue la mienne, et par la même occasion que je travaillais avec sa soeur. Et en me rendant chez les Hastings j'avais eu l'occasion de discuter plusieurs avec la demoiselle, et nous avions pu nous rendre compte que nous avions quelques points communs. « Comment ça va? » la questionnais-je finalement, affichant un léger sourire sur mes lèvres.

« leïla. »

and it's an even sum. it's a melody.
it's a battle cry. it's a symphony.
- florence + the machine (∻) seven devils. -

En revenant de New-York il y a maintenant de ça une petite semaine, nous avions eu avec Isuelt la fâcheuse surprise de trouver dans notre boite aux lettres, une invitation de la part de Nina Petrova, cette pimbêche qui en plus de ça, ne perdait pas une occasion pour se foutre de ma famille souhaitait organiser une soirée en mémoire de mon frère. Nous seulement je restais persuadée que sa mort était sa faute, mais en plus de ça elle se payait le culot de salir sa mémoire. Bien évidement si ma mère avait mal prit cet affront, que l'on se serve de fils comme vengeance alors que ce dernier était a peine enterré, je ne comptais pas laisser la Petrova s'en tirer si facilement. Nous avec Iseult nous étions tombé d'accord sur le fait que nous ne devions pas lui faire plaisir de ne pas venir. C'est lorsque que nous furent enfin prête, et vêtue toutes deux de somptueuses robes blanches que nous avions quitté notre résidence afin de nous rendre sur la plage, vivant juste en face nous n'avions pas vraiment très loin pour rejoindre les lieux. Toujours sur le perron de notre maison, je m'étais tournée vers ma meilleure amie. « J'en reviens pas qu'elle ose faire ça. Ça me met hors de moi. » confiais-je a meilleure amie, échangeant un regard avec elle, avant que l'on ne descende finalement sur la plage. En arrivant sur place, je remarquais que bien que cet 'évènement' ne soit q'une vieille manigance de sa part elle avait tout de même eu la décence de faire ça bien. Même si une fois encore il ne s'agissait qu'une belle blague de sa part. Malgré je me devais de faire bonne figure, ne serait-ce que pour ceux réellement venu pour Garrett. De toute façon il était évidemment que je ne laisserais jamais passé la moindre faiblesse de ma part devant cette pauvre fille. Finalement j'avais saisie deux coupes de champagne, en tendant une à Iseult. « Quel bande de faux-cul. » murmurais-je doucement à la jeune fille, apercevant bon nombre de visage de la famille Petrova, dont la fameuse Nina un peu plus loin, tous était bien ravi de savoir mon frère décédé, et ils se moquaient bien de lui rendre un dernier hommage.

« leïla. »

we feel, we hear, your pain, your fear.
but we're here, to say, who you are, is okay.
- glee (∻) you have more friends than you know. -

J'étais tout de même bien contente d'avoir un peu de temps pour moi, il faut dire que mon travail en lui même ne prenait pas trop de temps dans ma journée. Enfin tout dépendait de ce que j'avais a faire, mais aujourd'hui c'était plutôt calme et je n'allais pas m'en plaindre. Au contraire j'avais décidé de faire un tour en ville, et tout en marchant j'avais tout de même finis par faire une halte au starbuck, un peu de caféine pour continuer la promenade ne serait pas refus. Bien que la file d'attente soit un peu longue, les gens semblaient malgré tout aller vite pour passer leur commande, et c'est ainsi que je n'avais pas eu trop de temps a attendre. Seulement alors que j'avais eu mon café en main, et que je m’apprêtais a regagner la rue, je m'étais faite légèrement bousculé, essayant de contrôler la gobelet rempli de café. Chose que j'avais réussi puisqu'il n'y avait aucune tache sur la jeune femme présente devant. Je dois dire que j'en étais ravie, puisque j'aurais été tout de même gêné de voir cette dernière tâchée a cause d'un abruti de première. Je n'avais pas tout de suite reconnue mon interlocutrice, a vrai dire ce n'est qu'en relevant le visage que je m'étais rendu compte qu'il s'agissait de Mathilda. D'ailleurs elle ne tarda pas de me confirmer qu'elle avait bien eu de la chance. Je n'avais ensuite pas tardé à lui demander comment elle allait. Nous n'étions pas très proche elle et moi, mais nous avions quand même eu l'occasion se discuter plusieurs fois lorsque je souhaitais voir sa soeur, et nous avions d'ailleurs plusieurs points communs. M'informant qu'elle se portait bien, elle me retourna la question. Bien sûr c'était toujours un sujet délicat, difficile de remonter la pente après le décès d'un proche, surtout en vue de la relation fusionnelle que j'avais avec mon frère. « On fait aller. » affirmais-je alors doucement, ce n'était pas un mensonge, nous essayions activement de remonter la pente avec Iseult même si en soit ce n'était pas chose facile. « Tu es en pause? » repris-je alors ensuite, n'ayant pas spécialement envie de la retarder pour elle regagner son travail.

« leïla. »

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- sia (∻) i'm in here. -

Toute la nuit une seule envie, du moins si l'on pouvait nommé ça ainsi, avait pris place dans mon esprit, et ne m'avais malheureusement pas quitté à mon réveil. Bien que sortie de mon lit de bonne heure, j'avais essayé de minimiser les bruits de ma part, je n'avais pas voulu réveiller ma colocataire et meilleure amie. Mais en me retrouvant finalement devant le cimetière, je m'étais dis que j'aurais peut-être du venir en sa compagnie. L'épreuve en elle-même aurait sans doute était moins douloureuse, puisque nous nous soutenions tous les deux dans cette perte. Enfin j'étais malgré tout là, devant sa tombe, lui parlant, sachant très bien que je n'aurais aucune réponse de sa part. Que je n'aurais plus la chance d'entendre sa voix, les gens étaient souvent très surpris de savoir que nous étions proche avec Garrett, il faut dire que tous les deux nous étions loin d'avoir le même mode de vie, ni la même façon de penser, et pourtant. Si comme dans toutes relations fraternels nous nous disputions, je n'aurais changé de frère pour rien au monde, dans un sens nous étions tous les deux complémentaires. Nos différences avaient eu bon de renforcer notre relation. En tout cas, plus les minutes depuis ma présence dans ce lieu, plus je restais persuadée que je devais venger sa mémoire. Faire comprendre au Petrova qu'il en faudrait bien plus pour que notre famille ne s'écroule comme la leur. Et surtout je n'avais qu'une envie en tête, que Nina aille rejoindre la chambre utilisait au préalable par son père en prison. Je refusais qu'elle s'en sorte alors que Garrett était ici, six pieds sous terre. Et beaucoup avait beau me dire buté dans cette idée, que les Petrova étaient peut-être innocent, mais j'étais bien placé pour connaître l'histoire de leur famille. Il n'y avait personne d'autre au monde qui aurait pu commettre une telle horreur sans recevoir un ordre de cette famille. Et qui d'autre que Nina? Garrett s'était après tout servie d'elle, et elle avait probablement était blessée dans son ego, tellement blessée quand elle avait encore la stupidité de croire son père innocent. Sentir la main de Iseult m'avais le plus grand bien, comme une sorte de soulagement, me faisant sentir que j'aurais du l'attendre pour revenir en ses lieux. Chacun vivait son deuil de différentes façons, chacun concentré ses émotions comme ils le pouvaient, moi il était clair que j'avais décidé de tout concentré sur ma colère. Malgré tout, comme je venais de le confier à Iseult, être ici était bien plus dur que je ne l'aurais pensé, et surtout que je ne l'aurais voulu. Chose qu'elle ne tarda d'ailleurs pas à confirmer. Après ses mots, un silence avait pris place entre nous, je sentie la main de ma meilleure amie lâcher la mienne, reprenant la parole. Un mince sourire avait pris place lorsqu'elle me proposa que l'on aille prendre un brunch toutes les deux. Je savais qu'elle n'avait pas plus envie que moi de rester ici, d'autant plus que je la connaissais et je savais qu'elle n'arrivait pas à admettre le décès de mon frère. « Je veux bien oui, et on aura qu'à aller faire quelques magasins après. » répondis-je doucement. Ça nous permettrait de nous changer les idées, et de nous accorder un peu de temps, la mort de Garrett aurait tout le temps de nous rattraper.

« leïla. »

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come let the revolution take its toll.
- muse (∻) uprising. -

Le plus dur dans la situation était de devoir supporter tous les faux-jetons qui venait se présenter à ma famille afin de présenter leurs condoléances. Je n'avais qu'une envie, leur refermer la porte au visage, bien sûr ma mère n'avait pas été de cet avis, elle était bien trop tolérante. Bien trop gentille à l'égard de l'affront que venait de nous faire la famille Petrova, j'avais tellement de mal a comprendre comment j'avais pu être amie avec une fille pareil, comment elle ne pouvait avoir aucun mal a ordonné la mort de quelqu'un. Mais la rage que j'éprouvais à son égard me permettait d'avancer, puisqu'il était clair que je n’agirais pas comme la pauvre petite fille sans défense. Non ce crime ne resterait pas impuni. Et me retrouver aujourd'hui devant Lyla ne faisait que m'énerver encore plus. Son père était tombé a cause de sa meilleure amie, puisque le sien n'avait pas été fichu de travailler normalement, non il avait fallu qu'ils pourrissent tout. Au fond de moi, j'avais toujours eu la pensée qu'elle était quelqu'un de bien, même si nous avions toutes les deux quelques accrochages à l'époque. Je me demandais si finalement ce n'était pas Nina qui venait lui pourrir le cerveau. Je me souvenais d'ailleurs très bien avoir demandé à Garrett de se servir d'elle, lui brisant le coeur, mais je doute qu'elle soit si ravie par sa mort, du moins qu'elle soit si fière d'elle pour l'utiliser contre moi. En tout cas je ne m'étais pas laissé abattre, bien au contraire, et plusieurs réflexions étaient entrain de fuser entrain nous. « Je crois que tu te trompes de père, le pourris c'était celui de Nina, désolé mon père donne pas dans la fraude. » lâchais-je alors, c'est vrai, travaillant dans l'entreprise, j'étais bien placé pour savoir qu'il ne modifiait rien, « Le blanchiment d'argent, et la falsification de documents c'est plutôt chez ta meilleure amie ça. Ton père pourra te le confirmer. » repris-je ensuite, souhaitant lui rappeler à cause de qui son père était en prison. D'ailleurs je ferais tout ce qui serait en pouvoir pour que Nina aille faire un tour en prison, et si elle se retrouvait dans la cellule que son père avait utilisé quelques années plutôt ça n'en serrait que jouissif. Ce jour-là seulement Garrett pourra reposer en paix.

« leïla. »

we feel, we hear, your pain, your fear.
but we're here, to say, who you are, is okay.
- glee (∻) you have more friends than you know. -

C'était fou comme les gens pouvaient être pressé, bon dans un sens je pouvais le comprendre, lorsque j'étais moi aussi en pleins travail à New-York j'étais vraiment du genre speed. Et surtout très impatiente lorsque je souhaitais avoir mon café. Mais pour le moment j'étais en pause, du moins je m'étais accordée la journée pour moi, pour me détendre. D'ailleurs j'avais été victime d'une de ses personnes pressées, mais j'étais fière de moi, puisque j'avais réussi a garder le contenu de mon café intact. Il n'aurait manqué plus que ça, et je n'avais franchement pas eu envie que la personne face à moi désormais se retrouve taché par ma faute. J'avais d'ailleurs remarqué avec surprise qu'il s'agissait en fait de Mathilda, après avoir pris de ses nouvelles elle m'avait retourné la question. Je dois dire que je n'aimais pas vraiment y répondre, d'autant plus que en général ceux qui la posait cherché a assouvir leur curiosité. Il souhaitait savoir comment cela se passé pour ma famille. Mais là c'était différent avec Mathilda, je n'avais donc pas cherché à lui mentir, lui expliquant qu'on essaye de faire aller, je me sentais d'ailleurs très chanceuse d'avoir ma meilleure amie à mes côtés, ce drame était aussi dur pour elle, alors on s'aidait mutuellement a remonter la pente. « C'est gentil. » me contentais-je alors de lui répondre, affichant un léger sourire. Depuis l'annonce de la mort de Garrett nous avions vu un bon gros nombre de faux-culs se présenter devant nous, présentant leurs plus sincères condoléances, pour être honnête, avec ce genre de personne, c'était entré par une oreille, et ressortie directement par l'autre. Je n'avais pas besoin de les familles soutenant clairement les Petrova viennent pour se faire une belle image. Alors autant dire que j'étais loin d'être la charmante petite fille que mes parents avaient éduqué dans ces cas là, je prenais malin plaisir à les remettre en place. Ne souhaitant pas m'éterniser là-dessus, j'avais dévié le sujet, lui demandant si il s'agissait de sa pause. Nous étions bien loin de pouvoir qualifier notre relation d'amitié, mais du peu que j'avais aperçu, Mathilda me semblait être une fille simple, pas du genre à se prendre la tête, et surtout nous avions beaucoup en commun. Et je crois que je ne serais pas contre apprendre à la connaître d'avantage. « Je vais éviter de trop te retarder pendant celle-ci alors. » répondis-je doucement. C'est vrai je n'allais tout de même pas lui causer des problèmes dans son emploi, j'avais beau avoir la chance de ne pas avoir ce genre de soucis envers les pauses et compagnie, mais je savais que ce n'était pas le cas de tout le monde. « Oui je n'avais pas grand chose à faire alors, et même si le travail aide beaucoup a se changer les idées, c'est pas plus de prendre un peu de temps pour soi. » lui confiais-je alors, c'est vrai que je m'étais rapidement réfugié dans le travail après la perte de mon frère, ça me permettait d'éviter d'y penser, ça m'empêchait de faire face à la dure réalité.

« leïla. »

i'm a bitch that never hides.
i'm a bitch just realise.
- plasticines (∻) bitch. -

J'essayais de remonter la pente petit a petit après le décès de Garrett, d'ailleurs je m'étais pas mal réfugiais dans mon travail, histoire d'éviter de penser à autre chose. Le point positif -si l'on peut dire- Iseult traversait la même épreuve que moi, et forcément nous pouvions tous les deux nous aider dans cette situation. Nous ne vivions pas notre deuil de la même, moi je me concentrais sur la haine que je ressentais envers les Petrova, je restais persuadé qu'ils était mêlé à cette histoire, et que Nina devait en être à l'origine, elle était tout aussi pourri que son père. Et puis de toute façon, la pomme ne tombe jamais bien loin de l'arbre. Elle avait se délire de vouloir faire payer notre famille pour avoir été honnête, mot qui ne faisait apparemment pas partie du langage de la sienne. Seulement elle pourrait essayer tous ses stratagème, nous n'avions rien a nous reprocher, nous n'avions jamais blanchit d'argent ou arnaquer qui que soit, et surtout nous n'étions pas à l'origine d'un meurtre. Aujourd'hui je souhaitais profiter de ma journée pour me détendre, et en conséquent j'avais pris rendez-vous au centre de beauté, vêtue du peignoir, j'étais installée tranquillement dans la salle d'attente, attendant mon tour patiemment pour la salle de massage. Seulement alors que je profitais d'un magasine en attendant mon tour, il avait fallut que je tombe sur Nina, à croire que cette garce avait prémédité son coup pour son rendez-vous et il va de soit que la journée détente, serait moins basé sur la détente. Bien sûr, malgré le nombre de transat libre elle vient s'asseoir à côté de moi, lançant directement un pique envers mon frère. « Et il est trop tôt pour prendre des nouvelles de ton père? » la questionnais-je alors avec un sourire hypocrite, son père était décédé maintenant depuis quelques années, ce dernier était mort en prison alors qu'il était censé payer son crime. « J'ai entendu dire qu'ils avaient gardé sa cellule libre pour toi, lorsqu'ils auront définitivement les preuves contre toi pour ton meurtre, ça te permettra de te rapprocher de lui. » repris-je alors avec toujours autant d'hypocrisie. Au moins Nina pouvait être sur que sa mère n'avait pas trompé son père avant sa grossesse, il est clair que avec autant de ressemblance avec ce dernier, il était obligé d'être son père, si seulement elle avait pu hérité du caractère de sa mère, elle ne serait pas aussi stupide.

« leïla. »

interchanging mind control.
come let the revolution take its toll.
- muse (∻) uprising. -

Bien sûr tomber sur Lyla n'avait pas fait partie de projets, c'était même tout le contraire à vrai dire. Il faut dire que parce que son père avait certes était victime de celui de sa meilleure amie, elle croyait que le mien aussi pouvait être aussi stupide pour blanchir de l'argent, chose qui forcément était fausse. Mon père aurait été bien bête de dénoncé son ami si lui aussi faisait parti de l'arnaque, sachant très bien qu'il serait tombé avec lui. M'enfin dans un sens je me fichais complètement de ce qu'elle pensait, si croire ça pouvait lui faire plaisir, grand bien lui fasse. A sa remarque concernant l'espoir je m'étais contentée de lever les yeux au ciel, dans cette situation c'était plutôt elle qui avait de l'espoir. Bon en revanche je pensais que si il n'y avait pas eu toute cette histoire nous aurions très bien pu nous entendre avec Lyla puisque il faut dire que toutes les deux nous avions quand même un peu la même vision des choses, mais aussi le même caractère, c'est pour ça que répliques allaient bon train entre nous. « C'est plutôt toi qui penses ce que tu veux Lyla, si croire que mon père est aussi pourris que ça fait toi plaisir, je m'en fiche royalement, le seul crime qu'il a commis à été de dénoncer son ami. » répondis-je alors un peu soûlait par tout ça. Le principal c'est que les enquêteurs étaient sur Nina en ce moment à cause du décès de mon frère, et j'avais bien hâte qu'elle passé le reste de sa vie dans la cellule de son père, ça lui ferait grandement les pieds, puisqu'elle s'était abaissée bien bas pour en arriver la, je la connaissais stupide mais pas à ce point.

« leïla. »

we feel, we hear, your pain, your fear.
but we're here, to say, who you are, is okay.
- glee (∻) you have more friends than you know. -

J'étais contente de voir que je n'avais pas tâché Mathilda avec mon café, pourtant le risque était grand à cause de l'abruti m'ayant bousculé. Enfin bon dans un sens c'était agréable de pouvoir voir un peu la jeune femme, certes nous n'étions pas vraiment amie, mais je crois que toutes les deux nous étions en bonne voix pour le devenir. Bien évidement à la suite des banalités d'usages nous avions été amené a évoqué le sujet de Garrett, mais je n'étais pas vraiment prête a encore aborder le sujet, préférant attendre. Et je n'avais donc pas mis très longtemps pour essayer de changer de sujet, chance pour moi Mathilda ne chercha pas a s'étendre sur la perte de mon frère. Je crois qu'elle comprenait que cela pouvait être compliqué, ayant elle même une soeur, je crois qu'elle devait se mettre à ma place. « Bon je ravie de l'entendre alors. » affirmais-je en souriant légèrement, c'est vrai je n'avais aucune envie de la mettre en retard dans son travail. En tout cas j'étais contente de savoir qu'elle avait un peu de temps pour elle, on pourrait de ce fait discuter un peu. À la suite de sa demande, je lui avais donc dis que je me trouvais bien en congé, souhaitant mettre ma journée a profit pour me détendre, bien que le boulot me permettait de vider l'esprit. « Oui voilà, je ne peux pas passer mes journées dans le boulot sans finalement penser à moi, ça ne serait pas bien. » dis-je alors doucement. C'est vrai je savais que Garrett ne serait pas ravi de me voir me laisser à aller pour éviter de penser à lui. Et puis même ça ne me correspondait pas non plus.

« leïla. »

we feel, we hear, your pain, your fear.
but we're here, to say, who you are, is okay.
- glee (∻) you have more friends than you know. -

C'est sûr que vivre tous les jours avec la mort de mon frère n'était pas chose facile. Refusant de laisser ma peine apparaître, ne serait-ce que pour tous les vautours qui pouvaient roder en ville, ou bien même les habitants soutenant les Petrova, et surtout pour les Petrova, j'avais préféré me concentrer sur la haine que je ressentais à l'égard de cette famille, et surtout sur leur fille aînée, qui restait selon moi, seule coupable de l'assassinat de mon frère. Et je comptais bien envoyer cette dernière dans la même prison que son père, elle allait payer, ça s'est sûr. Mais j'étais bien loin de m'abaisser aussi bas qu'elle, je préférais la justice à la mort. La savoir dans la cellule de son père autrefois ne serait que jouissif. A l'heure actuelle, j'étais soulagée de voir que Mathilda ne cherchait pas à s'attarder sur le sujet, ni même a me poser des milliers de questions quand à mon frère, je pensais d'ailleurs que cela était sans doute lié au fait qu'elle avait aussi une soeur et un frère, et que forcément elle devait imaginer sa réaction en cas de leur perte. « Oh oui ça se passe bien, je n'ai pas à me plaindre. Je te cacherais pas que en ce moment y a pas mal de tri a faire. Mais sinon ça va bien. » lui dis-je alors doucement. C'est vrai que pas mal de journalistes préféraient prendre rendez-vous avec mon père, afin de parler du drame familiale, bien loin de s'intéresser réellement à l'entreprise.

« leïla. »

we feel, we hear, your pain, your fear.
but we're here, to say, who you are, is okay.
- glee (∻) you have more friends than you know. -

Il va de soit que je préférais de loin parler de n'importe quoi d'autre, que la perte qu'engendrait la mort de mon frère. Et l'idée de parler de mon travail n'était pas une mauvaise chose, et j'étais ravi de voir que Mathilda préférait aborder ce sujet. À la suite de sa demande, je lui avais dis que mon travail se passait pour le mieux, si certe je devais malgré tout faire face a de nombreuses vipères qui ne souhaitaient qu'avoir des informations sur ma famille, se fichant complètement de l'entreprise que mon père devait gérer et ce qui pouvait s'y tramer. « Oh tu sais, tous les moyens sont bons pour tirer des informations et avoir des scoops a mettre dans leurs stupides magasines. » répondis-je doucement, c'est vrai on s'y faisait avec le temps, puisque bon il ne s'était pas passé grand chose en ville depuis la mort de Garrett, alors autant dire que c'était le sujet à la une, et dont les journalistes souhaitaient avoir une information en plus pour leurs propres journaux, se fichant complètement de ce que ma famille, et moi pouvions ressentir. « Mais je préfère qu'ils nous harcèlent au téléphone que devant chez nous, ou dans la rue. » ajoutais-je peu de temps après, c'est vrai c'était bien plus facile de les envoyer bouler au téléphone puisque nous avions la possibilité de raccrocher. « Et toi comment ça se passe ton travail? » la questionnais-je alors à mon tour, afin de savoir si tout se passait bien pour elle également, puisque par moment ça ne devait pas vraiment être de tout repos.

« leïla. »

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» leïla ▷ pick me, choose me, love me.
» ox ∫ you and i we were born to die.
» chris ∫ you and i we were born to die.