RP JACK

Je me doutais bien que Adam allait trouver cette nouvelle étrange concernant Arizona. Après tout on se cherchait depuis longtemps tous les deux, jusqu'à ce que je ne décide de tout stopper net. Lorsqu'il insista, s'excusant une seconde fois, je m'étais contenté de sourire légèrement. C'était gentil de sa part, même si forcément je ne lui en voulais pas d'avoir amener le sujet, après tout le pauvre n'était pas au courant. « Je sais que c'est bête et je le regretterais sûrement un jour. Mais met toi a ma place, j'ai juste pas envie de revivre la même chose que avec Leïla. » confiais-je donc a mon meilleur ami. C'est sûr que si je voyais Arizona avec un autre, refaire sa vie et réussir a passer a autre chose, j'allais clairement m'en mordre les doigts de ne pas avoir su saisir ma chance, mais j'avais bien trop peur que l'histoire se répète, et il était clair que je ne supporterais pas une nouvelle fois un drame pareil. Finalement Adam changea de sujet me demandant des nouvelles de Daphné. « Ca se passe bien, elle est plutôt sage ce qui est un bon point. Je pensais que ses premiers jours a l'école serait compliqué mais elle s'est plutôt bien adapté. » dis-je alors, c'est vrai j'avais eu peur que de ne plus m'avoir avec elle durant la journée allait faire que la journée a l'école serait dur, mais non au contraire. Elle était plutôt contente d'aller retrouver ses petits camarades. « Et toi alors comment ça se passe, raconte moi tout. » questionnais-je alors mon meilleur, ayant bien envie de savoir comment cela se passait pour lui, curieux de savoir ce qu'il avait de nouveau pour lui. Après tout on ne s'était pas vu depuis un moment alors forcément il avait du se passer des tas de choses pour lui.

hj - c'est rien ne t'en fais pas

Il va de soit que revoir Kenna après tout ce temps, m'avais fait un drôle d'effet, je ne m'étais pas attendu a la croiser en ville, et encore moins aux urgence. Après lui avoir parler d'elle, je lui avais ensuite parler de Arizona. Je savais que Maya était bien curieuse a ce sujet, et surtout elle voulait a tout prix nous voir ensemble. Donc autant lui donner les dernières nouvelles directement. Ainsi je lui avais donc avoué que j'avais finis par tenter de laisser ma peur de côté afin que l'on essaye quelque chose avec Arizona. « J'espère que tu as raison, et puis si par malheur ça ne marche pas, je ne m'en voudrais pas de ne pas avoir essayé. » répondis-je doucement, c'est vrai peu importe où nous irions tous les deux, mais au moins je ne pourrais pas m'en vouloir de n'avoir rien tenté. Suite a ça, nous avions tous les deux parlé de la nouvelle reconversion de Maya, je trouvais son idée pas mal, surtout si elle commençait a s'ennuyer dans sa boutique c'était peut-être la meilleure chose a faire pour elle. De ce fait, je lui avais posé plusieurs questions a ce sujet. « C'est vrai que ça serait dommage si quelqu'un le rachetait pour en faire tout au autre chose, ta boutique fait vraiment partie de la ville maintenant. Tu vas bien finir par trouver quelqu'un d'intéressé, ta boutique marche du tonnerre, ils seraient bête de ne pas se battre pour prendre le relais. » répondis-je doucement, c'est vrai, a y réfléchir, ça ferait vraiment bizarre si la boutique de cupcakes n'existait plus a la suite de la vente. Et la encore j'étais sûr que Maya trouverait preneur, sa boutique était une petite pépite, il fallait seulement lui trouver quelqu'un capable comme elle de cuisine de si bonne petite chose. Nous avions également parlé de Connor, et j'avais confié a ma meilleure amie que j'étais bien content pour elle, surtout qu'ils étaient très mignon tous les deux, même si ils venaient de vivre une période un peu difficile tous les deux. « Il n'y a aucune raison pour que ce ne soit pas le cas. » affirmais-je alors, le sourire aux lèvres, c'est vrai après tout, il n'y avait vraiment aucune raison pour que cela ne marche pas pour eux.

Nous avions finis par discuter des objets posés sur le bateau. Et la présence d'une photo de Leïla semblait beaucoup intriguer Arizona, ce que je pouvais comprendre. Je lui avais donc expliqué que c'était en grande partie pour elle, pour tenter de mettre ma peur de côté, et surtout d'avoir envie de tenter quelque chose avec elle. Je n'avais pas envie de me réveiller un matin avec le regret de ne pas su avoir saisir ma chance avec elle, juste par peur de la perdre, ce que dans un sens je risquais aussi de cette manière. Arizona avait tenté de me rassurer a ce sujet, concernant le fait que tous les deux nous pourrions avoir peur ensemble. Et d'ailleurs très vite elle avait affirmé avoir toujours raison. D'ailleurs lorsqu'elle surenchérit je ne pu m'empêcher de rire légèrement, elle ne changerait jamais. Le feu d'artifice avait commencé, et ce dernier battait son pleins, les gens étaient émerveillé par le spectacle se déroulant devant leurs yeux. Le final approché a grand pas, et je m'étais pour ma part rapproché de Arizona, lui demandant si elle serait capable de me supporter. J'espérais que cette vague calme et sereine allait continuer un moment, je n'avais pas vraiment envie qu'une énième catastrophe nous tombe sur le coin du nez. Je voulais vraiment pouvoir profiter un peu avec Arizona, sans penser que le ciel allait nous tomber sur la tête. « Je pense que je pourrais supporter tes gaffes, et puis c'est ce qui fait ton charme. » dis-je alors amusé, c'est vrai que toutes ses petites gaffes faisaient partie d'elle, alors forcément si elle n'en faisait plus du jour au lendemain ça serait vraiment perturbant. Finalement, mon regard posé sur elle, j'avais comblé l'espace restant déposant mes lèvres sur les siennes. Ce dernier rompu j'affichais un léger sourire sur les lèvres. « Ca m'avais manqué. » avouais-je alors, gardant toujours ce même léger sourire aux coins des lèvres. Autant être honnête avec elle, depuis le temps que je gardais mes distances avec elle, s'était dur de ne pas craquer et ne pas l'embrasser, et surtout de ne pas être proche d'elle. Mettre des barrières constantes entre nous, n'avait vraiment pas été facile bien au contraire.

Alors que nous avions abordé le sujet de Leïla, et surtout le pourquoi j'avais agis pour Arizona. Je lui avais expliqué que je voulais tenter de passer a autre chose, ou du moins et surtout faire en sorte que cette peur de la perde elle aussi me quitte avec cette photo. En soi je savais bien que cela n'allait pas se faire en un jour, bien au contraire. Mais j'avais envie d'y croire, et surtout j'avais envie que l'on tente quelque chose tous les deux. Je ne voulais pas me réveiller un matin avec des regrets. Ca serait sans aucun doute bien pire. Mes paroles avaient ensuite rapidement fait dire a Arizona qu'elle avait tout le temps raison, ce qui n'était pas vraiment vrai, mais bon autant le lui faire croire (a)'. Suite à ça et après lui avoir demandé si elle me pourrait me supporter, Arizona m'avait rapidement retourné la question me demandant si j'étais capable de supporter ses gaffes. Certes elle en faisait régulièrement, mais c'est aussi, ce qui faisait partie de son charme, c'est d'ailleurs très vite ce que je lui avais répondu. Si pour être avec elle, il fallait que je la vois tous les jours en faire de belle, cela ne me dérangeait pas le moins du monde. J'avais ensuite finis par combler le peu d'espace restant entre nous, déposant mes lèvres sur les siennes. Appréciant le contact, qui m'avais tant manqué. Alors que le bouquet final était entrain d'envahir le ciel, Arizona m'avoua qu'il en était de même pour elle, je m'étais alors contenté d'afficher un léger sourire sur mes lèvres. Elle reprit la parole pour me dire qu'elle n'allait pas tarder a y aller, préférant éviter l'attroupement de la foule, ce que je pouvais comprendre, c'est une des raisons qui m'avais décidé a venir à pied. « Je suis bien content de ne pas avoir pris ma voiture, pas de bouchon comme ça. » commençais-je alors par lui dire en plaisantant. « Mais je suis pas contre l'idée que tu me déposes. » terminais-je alors. Nous nous étions ensuite tous les deux levés afin de nous rendre sur le parking bien avant les autres. Et alors que l'on prenait place dans sa voiture on pouvait voir la foule se disperser a la recherche de leur véhicule. Nous étions parti a temps. Arizona avait alors fait un détour pour me déposer chez moi, avant de repartir chez elle.


Scène close.

Bien sûr j'étais content de la décision que j'avais prise concernant mon histoire avec Arizona, certes forcément la peur de la perdre elle aussi n'allait pas disparaitre du jour au lendemain, mais il fallait que l'on se donne une chance, pour ne pas avoir de regrets. « Oui j'espère que tu as raison, de toute façon je ne suis pas du genre a prêter attention a ce que les autres disent. » répondis-je doucement, c'est vrai j'étais bien loin de me soucier de ce que les autres pouvaient bien penser, c'était le cadet de mes soucis. Si il fallait a chaque fois faire attention à ce que les autres peuvent bien dire, on aurait plus fini de vivre. Au fil de notre conversation, le rythme du tapis se faisait sentir. Il faut dire que ce n'est pas vraiment conseillé de discuter tout en faisant du sport, mais nous avions tant de choses a rattraper avec Maya que je voulais bien risquer d'avoir un point de côté. « Pas de soucis tu peux compter sur moi. Oui je me doute que ça ne doit pas être évident de se retrouver a gérer ton boulot actuel tout en faisant en formation a côté. » répondis-je doucement, c'est vrai que avec tout ça, elle ne devait pas vraiment avoir du temps pour elle. Mais c'était clairement une chance pour elle, et j'étais content qu'elle ai accepté. C'était une toute nouvelle opportunité qui s'ouvrait à elle. Après ça, elle m'avait rapidement demandé des nouvelles de ma fille, il faut dire que tout comme elle, elle n'avait pas eu la chance de la voir beaucoup. « Oh bah écoute elle est plutôt en grande forme, mais toujours aussi calme, j'ai vraiment de la chance, jamais une crise. Il faudrait que tu passes a la maison, ou qu'on vienne te voir, je suis sûr que tu lui manques. » expliquais-je alors a ma meilleure amie. C'est vrai que avec Daphné j'étais comblé, elle était bien loin de faire des crises pour tout et n'importe quoi comme certains enfants, et j'espérais vraiment qu'elle allait continuer sur cette voie. C'était un vrai petit amour cette fille.

Daphné étant a l'école, j'avais décidé de profiter pleinement de ma journée de repos. Après une bonne petite grasse matinée, j'avais été cherché ma fille, afin de manger avec elle le midi. Après avoir cuisiné et surtout mangé, je l'avais ramené en début d'après-midi avant de regagner mon appartement. Il faisait beau dehors, et je n'avais pas vraiment envie de passer toute mon après-midi affalé dans mon canapé a regarder tout et n'importe quoi sur mon écran de télévision. J'avais donc été me changer, enfilant des affaires de sports. Mes écouteurs sur les oreilles. J'avais quitté mon appartement, et m'étais mis a courir, en direction du port. C'était vraiment agréable d'aller par là, et puis a ce moment de la journée il n'y a pas vraiment grand monde. Et la vue n'était pas désagréable. Après une petite heure de course, je m'étais mis a marcher afin de récupérer en douceur. Vérifiant un instant l'heure sur mon téléphone pour m'assurer que je ne serais pas en retard pour aller récupérer ma fille. Seulement alors que je rangeais ce dernier dans ma poche, je rentrais en collision avec quelqu'un, sentant quelque chose de froid sur mon torse. Baissant le regard un instant alors que la personne face a moi s'excusait je remarquais qu'il s'agissait d'une glace. Mon t-shirt n'était plus à ça après, après mon footing. « Y a pas de mal. » finis-je alors par répondre, relevant la tête en direction de la jeune femme qui semblait être mal à l'aise a la suite de ce "choc".

En voyant Kenna toute seule, je n'avais pas pu m'empêcher de justement lui demander si elle comptait s'occuper de son enfant toute seule. Certes cela ne me regarder pas spécialement, et j'aurais pu comprendre qu'elle ne souhaite pas me répondre. Elle ne semblait pas vraiment sûre d'elle, et pourtant sa présence ici en disait long, elle s'inquiétait déjà pour son enfant. Ce qui impliquait forcément qu'elle savait déjà ce qu'elle voulait pour lui. « Je suis sûr que tu vas savoir y faire. Il n'y a pas de raison. » répondis-je doucement, je doutais que Kenna soit une mauvaise mère dans le futur, s'inquiétant pour son bébé voulait déjà dire qu'elle ferait tout pour prendre soin de lui, et surtout s'en occuper comme il se doit. Nous nous étions ensuite rendu dans une salle d'examen afin que je puisse vérifier qu'il n'y est effectivement rien de grave grâce a une écographie. Alors que j'étais entrain d'appliquer le gel sur ventre avant de procéder au début de l'examen Kenna avait choisit ce moment pour s'excuser. S'excuser de ne pas avoir donné de nouvelles après être parti. Ayant conscience, avec le recul, d'avoir mal agit moi aussi, je m'étais excusé de m'être plus ou moins emporté lorsqu'elle m'avait annoncé son départ. J'aurais du être content pour elle, y voir moi aussi l'opportunité qu'elle avait de penser a autre chose loin d'ici, mais je n'avais seulement vu le fait que j'allais perdre mon amie. Chose que à l'époque j'avais eu beaucoup de mal a concevoir. Si j'avais mieux agit, nous n'en serions peut-être pas là, à l'heure actuelle. « Il m'a fallut du temps, mais j'ai finis par comprendre que c'était mieux pour toi de partir à l'époque. » dis-je alors tout en effectuant l'échographie. Très vite des battements de cœur se firent entendre, j'affichais un léger sourire avant de reporter mon attention sur Kenna. « Je ne sais pas si tu as déjà eu l'occasion mais c'est le cœur de ton enfant. Et si tu regardes tu le verras aussi. » repris-je finalement tout en lui désignant l'écran. Je ne savais pas si elle avait déjà effectué une échographie, regardant mon aussi l'écran avec attention tout en me déplaçant sur son ventre. « Tu peu être rassurée tout va bien. » concluais-je alors avant de me lever afin de lui donner du papier pour qu'elle puisse enlever le surplus de gel restait sur son ventre. « Tu es revenue pour de bon? » me risquais-je alors à lui demander. Après tout elle était peut-être seulement venue voir certaines personnes, ou alors elle était revenue pour quelques jours de vacances. La encore cela ne me regardait pas vraiment, mais j'avais envie de savoir si elle risquait de repartir d'ici quelques jours dans une autre ville, ou encore une fois dans un autre pays. Ou si au contraire nous allions pouvoir tenter tous les deux d'améliorer les choses entre nous.

Le festival de brûle-bateau nous avait permis de mettre les choses a plat avec Arizona, enfin. J'avais compris qu'il fallait que je laisse ma peur de côté, et surtout que je tente de passer outre. Afin de ne pas regretter plus tard de ne pas avoir su saisir ma chance avec elle. Je n'avais pas vraiment de me poser de questions a ce sujet, quand a savoir si nous étions finalement devenu un couple officiel. Je voulais juste profiter du temps que je pouvais passer en sa compagnie. D'ailleurs aujourd'hui, nous étions chez moi, en compagnie de Daphné. Nous étions tous les trois posé devant la télé du salon, a regarder un dessin animé que ma fille avait choisi. Il s'agissait du plan de secours, étant donné que vu le temps dehors nous pouvions pas vraiment sortir. Il était préférable de rester au chaud a la maison. Seulement j'étais bien forcé d'admettre que je n'étais pas vraiment passionné parce que Daphné avait choisi et j'avais tendance a piquer du nez a plusieurs reprise devant le film. Je venais de m'assoupir une énième fois quand je senti les doigts de ma fille dans mon cou, me chatouillant pour me réveiller ce qui l'effet escompté. Comme si une n'était pas suffisant, Arizona s'était installée sur moi afin d'en faire de même. Je ne pu alors qu'ouvrir les yeux tout en riant. « C'est injuste, vous vous êtes mise a deux contre moi. » m'exclamais-je alors entre deux rires. « Je reposais juste mes yeux. » sortis-je alors comme excuse. Même si il était clair que je m'étais assoupi, j'avais du louper une bonne partie du dessin animé en arrière plan derrière nous. « Tu es supposé tenir avec ton père, c'est Arizona que tu devrais chatouillé. » dis-je alors à l'intention de Daphné tout en lui désignant Arizona d'un signe de tête. Il ne fallait pas lui dire deux fois, je connaissais assez ma fille pour savoir qu'elle adorait embêter les gens, donc pas besoin de la supplier. Elle s'était rapidement avancé vers Arizona, et c'est avec un sourire victorieux que je regardais cette dernière. « Vengeance. » concluais-je le même sourire aux bords des lèvres, avant d'en faire de même avec elle.

C'était plus qu'agréable de ne pas se prendre la tête, et surtout de pouvoir profiter du moment présent. J'étais d'ailleurs bien content que ma relation avec Arizona se soit arrangé, et devenu bien plus simple. Depuis le festival, nous passion beaucoup de temps ensemble, sans pour autant avoir pris la peine de mettre une étiquette sur notre relation. Aujourd'hui encore, nous étions ensemble, en compagnie de Daphné. Et devant un dessin animé de son choix qui ne me passionné guerre. La preuve, j'avais piqué plusieurs fois du nez, pour finalement m'endormir quelques minutes. Je n'avais pas eu la chance de profiter un peu plus, que Arizona et ma fille s'étaient mis a me chatouiller. Me réveillant, et me faisant bouger dans tous les sens. Bien sûr une fois réveillé je n'avais pas pu m'empêcher de lancer une remarque sur le fait qu'elles étaient deux contre moi. Très vite la réponse d'Arizona s'était fait entendre, et cette dernière m'avais fait rire. Je m'étais ensuite justifié de n'avoir seulement reposé mes yeux, bien que cela soit faux. « Je suis un homme débordé madame, je profite quand j'ai un peu de temps. » plaisantais-je alors, bien sûr forcément, et sûrement comme tout le monde, lorsque j'enchainais trop de gardes de nuit, j'étais fatigué, de même que lorsque je faisais beaucoup d'heures aux urgences. Mais je n'allais pas me plaindre, par chance s'était plutôt calme en ce moment. J'avais finalement lancé a ma fille, que c'est Arizona qu'elle devrait chatouiller, et elle ne s'était pas prier pour le faire. Il faut dire que maintenant je la connaissais plus que bien, et heureusement pour moi d'ailleurs. J'avais donc décidé de lui donner a mon tour un coup de main en chatouillant Arizona avec elle. Et autant dire que Daphné s'amusait beaucoup. Arizona demanda finalement une trêve. « T'as vu ça, on est les plus forts ma puce. » déclarais-je après que Arizona est déclarée forfait, un nouveau rire s'était échappée de sa bouche, et était retourné se concentrer sur son dessin animé. Je me levais a mon tour du canapé afin d'aller rejoindre Arizona dans la cuisine afin que l'on ramène de quoi boire dans le salon. « Heureusement qu'elle m'écoute. » dis-je alors amusé, par la mine boudeuse qu'elle venait de prendre, avant de m'approcher d'elle. « Mon petit doigt me dit que tu ne feras pas la tête très longtemps. » affirmais-je une fois près d'elle. Plaçant délicatement ma main sur sa joue, avant de déposer mes lèvres sur les siennes. Une fois le baiser terminé, je plongeais mon regard dans le sien. « Alors toujours boudeuse? » la questionnais-je un léger sourire aux coins des lèvres.

Arizona m'avait informé qu'elle partait en camping en compagnie de Malya, et Maya. Elles souhaitaient se faire une virée entre filles, et elles avaient décider de se rendre en Arizona, ce qui n'était pas vraiment la porte a côté. Arizona m'avait envoyé un message ce matin lorsqu'elles étaient partie tous les trois mais je n'avais pas eu de nouvelles depuis. J'espérais que c'était parce qu'elles étaient déjà entrain de profiter, et non pas parce qu'elles avaient eu un problème. D'ailleurs je n'étais même pas sûr qu'elles aient du réseau. Ayant eu ma journée de libre ne travaillant pas, ayant enchaîné deux gardes de nuit de suite. J'avais décidé d'aller faire un tour au centre commercial. Daphné était occupée toute la journée avec l'école, et j'avais bien envie de lui acheter un petit quelque chose. Je ne savais pas trop quoi encore, mais je n'aurais sûrement aucun mal a me décider quand je serais dans les boutiques. C'est donc après le déjeuner que j'avais décidé de quitter mon appartement. En arrivant dans le parking, je pouvais constater avec joie qu'il n'y avait pas beaucoup de voitures, ce qui voulait sûrement dire qu'il n'y avait pas grand monde a l'intérieur. Et ce n'était pas plus mal. J'avais horreur de faire les magasins lorsque c'était bourré de monde. On ne voit rien, on se fait bousculé de tous les côtés. Rien de plus désagréable. Je commence donc mon petit tour tranquillement, à la recherche du cadeau parfait. Passant devant un café, je reconnais immédiatement un visage connu. Connor. Nous n'avions jamais vraiment eu la chance de discuter tous les deux depuis que j'avais appris par Arizona qu'il était toujours vivant. Assis seul a une table, profitant du soleil en compagnie d'un bon café. Je m'avance vers lui, bien que hésitant, je ne sais pas si Arizona lui a parlé de notre relation, dès plus compliqué jusqu'à récemment. Et surtout je ne sais pas si il est du genre grand frère super protecteur par rapport aux relations de sa sœur. « Salut Connor, je te dérange pas? » lui demandais-je finalement lorsque je fus a la hauteur de sa table. Après tout il avait peut-être envie d'être seul, et de profiter de sa journée tranquillement sans que l'on ne vienne l'embêter. De toute façon je serais très vite fixé, si il n'avait pas envie de me parler, je pense qu'il ne marcherait pas ses mots pour me le faire comprendre.

Je n'étais pas du genre a prêter attention aux commentaires des uns et des autres. Je me fichais bien de ce qu'ils pouvaient penser de moi, et ma relation avec Arizona. Bien sûr si ces derniers sont positifs pourquoi ne pas les écouter. D'ailleurs je savais que si Maya venait a faire part de son avis, ce n'était pas pour du mal, bien au contraire, ça ne serait que bénéfique pour nous. Nous avions ensuite discuté un moment sur la reconversion professionnel de Maya, et c'était clairement une super opportunité pour elle, et je ne doutais pas un seul instant qu'elle excellerais là aussi dans ce domaine. Et finalement Maya avait décidé de prendre des nouvelles de Daphné, il faut dire qu'avec nos emploi du temps respectifs, Maya n'avait pas eu l'occasion de la voir depuis un petit moment maintenant. Et j'avais bien envie que ça change. Discuter comme ça avec elle, m'obligeant finalement a réduire ma vitesse sur le tapis, puisque je commençais a être essoufflé, et si je n'avais pas envie de me stopper complètement pour reprendre mon souffle c'était mieux ainsi. Après avoir dis a Maya qu'elle pourrait passer, ou bien même l'inverse. Je bus quelques gorgées de ma bouteille d'eau en attendant sa réponse. D'ailleurs j'avais eu beaucoup de mal a ne pas tout recracher en riant à la suite de sa réponse. Rien qu'à l'imaginer dans une mauvaise posture avec Connor. Je n'avais vraiment pas envie de penser a elle de cette manière. Bien sûr je connaissais assez bien Maya pour savoir qu'elle plaisantait a ce sujet. « Je penserais au message, je n'ai pas vraiment envie de traumatiser Daphné. » rétorquais-je alors avant de rire légèrement. Et puis c'était vrai; loin de moi l'envie de choquer ma fille avec ce genre de vision, elle avait le temps devant elle avant de voir ça. Le plus tard possible serait le mieux. « En tout cas j'espère que tu nous feras des cupcakes pour quand on viendra, tu sais a quel point elle les aime » repris-je finalement, bon je parlais pour Daphné, mais il en était de même pour moi, j'adorais déguster ses petites douceurs. Un vrai régal. Et j'espérais que changer de profession n'allait pas faire que Maya stop la cuisine, elle était vraiment douée.

Notre relation avec Arizona était pour une fois calme et sans drame, ce qui n'était clairement pas désagréable, bien au contraire. Ce qui me confortait dans l'idée de vouloir vaincre ma peur a son sujet. La pluie qui régnait dehors, nous avait forcé a rester cloitrer à l'intérieur de l'appartement. Devant un film, ou plutôt un dessin animé, choisit avec soin par ma fille. Je n'allais pas me plaindre Daphné n'était vraiment pas très difficile à l'occuper, et surtout un rien l'amusait. Ce qui pouvait éviter des grosses prises de têtes parfois quand a une idée d'activité. Ayant eu le malheur de m'assoupir dans le canapé, Arizona avait décider de déclarer la guerre, et d'engager les chatouilles. Mais j'avais su très vite retourner ça à mon avantage et qu'elle devienne la victime. Chose qui l'avait fait rapidement déclaré forfait, et ajoutant qu'étant feignant je me devais de l'accompagner pour aller nous chercher a boire. Le jeu terminé, Daphné s'était replongé dans son dessin animé, et nous nous étions rendu dans la cuisine avec Arizona. Ou cette dernière annonçait qu'elle boudait, ma fille s'étant retournée contre dès lors que je lui avais proposé. « J'espère pas, d'ailleurs si elle pouvait rester petite et ne pas vouloir sortir ça serait cool. » répondis-je doucement, c'est vrai la voir grandir avait tendance a m'angoisser. Et j'appréhendais déjà le moment où elle voudrait sortir le soir avec ses amies, et surtout rentrer a pas d'heure. Je ne connaissais que trop bien les problèmes liés a l'alcool. Puisque c'est a la suite d'une soirée bien trop alcoolisé qu'elle avait été conçu. Je ne regrettais pas pour autant qu'elle soit là, au contraire. Elle était tellement agréable a vivre, et ça dès le début. Ce qui me confortait dans l'idée qu'elle est héritée du comportement de sa mère, ce qui n'était pas plus mal, cela voudrait dire qu'elle serait tout aussi sage dans le futur. Voyant Arizona bouder, je lui avais dis avec assurance que cela n'allait pas durer. Sa réponse ne s'était pas fait attendre, je m'étais alors rapproché d'elle, plaçant ma main sur sa joue avant de l'embrasser. Ces moments étaient vraiment agréables. Je ne pus m'empêcher de rire quand elle prétexta toujours bouder un peu. « Profiteuse. » murmurais-je alors, avant de déposer de nouveau mes lèvres sur les siennes. Je n’allais pas me plaindre, c’était bien loin de me déplaire au contraire. Et puis c’était aussi très loin d’être une corvée, c’était même tout le contraire. Durant le baiser, j’avais finis par placer mon second bras autour de sa taille, la rapprochant ainsi un peu plus de moi.

Installés tous les trois devant la télévision j'avais rapidement piqué du nez. Mon sommeil n'avait pas plus a Arizona, ce qui avait déclenché une guerre de chatouille. Que nous avions gagné avec Daphné lorsque j'avais retourné son propre jeu contre Arizona. Qui avait préféré capituler. Proposant par la suite d'aller nous chercher de quoi boire. Ma fainéantise ne lui plaisant, je devais l'accompagner dans la cuisine. Ce qui en soit n'était pas une corvée. Une fois là-bas, Arizona avait prétendu bouder puisque je n'avais eu aucun mal a retourner ma fille contre elle. Elle avait d'ailleurs commencé a me taquiner a ce sujet, et elle avait sans doute raison, lorsque ma fille arriverait dans sa crise d'adolescence, elle n'écouterait sûrement personne. « J'espère bien, de toute façon peu importe qui elle ramènera je crois qu'il aura le droit a interrogatoire salé. » dis-je alors en plaisantant, loin de moi l'envie de jouer les pères super protecteur, mais je n'avais aucune envie de la sortir avec un idiot de première. D'ailleurs savoir que Arizona botterait le cul a ce genre de type m'avais fait rire. Il faut dire que je savais que même si elle n'avait pas sa mère, elle aurait pas mal de soutien féminin grâce a mon entourage. Et je savais que chacune d'entre elles seraient de très bons conseils en cas de besoin. Et bien sûr la voyant bouder, j'avais affirmer que cela n'allait pas durer, et pour cause je m'étais rapproché d'elle afin de l'embrasser. Le baiser interrompu. Arizona avait jouer les profiteuses en en redemandant. « Oh si je le sais. » dis-je alors avant de rire légèrement. Il ne m'avait d'ailleurs pas fallut longtemps pour le comprendre. Mais je n'allais pas m'en plaindre, la encore c'était bien loin d'être une corvée. J'avais alors posé de nouveau mes lèvres sur les siennes, avant de passer mon autre bras dans son dos afin de la rapprocher d'avantage. Et ce coup, c'est Arizona qui avait décider de m'être un terme au baiser. Certes Daphné avait les yeux rivés sur la télévision, mais malgré tout il fallait garder un œil sur elle. « Tu sais que tu as le droit d'y avoir droit sans pour autant bouder? » la questionnais-je alors après qu'elle m'ai volé un baiser. Certes nous n'avions pas vraiment clarifier notre relation, mais ce n'était pas pour autant qu'elle n'aurait le droit au baiser, qu'en prétextant de bouder. « Un chocolat chaud s'il te plait. » Daphné n'avait pas pris la peine de tourner la tête après la question de Arizona, préférant garder les yeux rivés sur l'action devant elle. Ce qui avait eu pour effet de me faire légèrement. Finalement Arizona s'était de nouveau tourné vers moi, me posant la même question. « Je vais prendre un coca moi. » dis-je alors avant de m'avancer vers le placard où se trouvait la vaisselle. « Et pour toi? » repris-je alors, sortant une tasse pour Daphné, ainsi qu'un verre. Attendant la réponse de Arizona avant de sortir autre chose du placard.

Il faisait vraiment beau dehors, et ça aurait dommage de ne pas profiter d'une journée pareil. D'autant plus que je n'avais rien de spécial à faire. En plus de ça, ma fille était a l'école, et Arizona partie en camping en compagnie de ma meilleure amie, et ma cousine. J'étais vraiment content que l'on est pu éclaircir les choses avant qu'elle ne parte pendant plusieurs jours. Bien sûr on avait pas vraiment déterminé notre relation en mettant une étiquette dessus. On profitait du moment présent pour l'instant, histoire que j'arrive a me défaire complètement de cette peur de voir l'histoire se répété une seconde fois. Et puis c'était d'autant plus agréable qu'aucun drame ne s'était produit depuis que nous avions de nouveau fait un pas en avant avec Arizona. Et ça, ça fait vraiment plaisir. Ayant eu envie de faire plaisir à ma fille en allant lui acheter un petit quelque chose au centre commercial. Je tombais sur Connor, installé à une terrasse, bien décidé, lui aussi a profiter du soleil. Et puis tout comme pour moi, Maya faisait parti du voyage, il se retrouvait donc plus ou moins seul. Bien que ne sachant pas trop ce que Arizona avait pu lui confier a notre sujet, je m'étais avancé jusqu'à lui. Tant qu'à faire, autant profiter de l'absence des filles pour que l'on discute un peu tous les deux. Une fois a sa hauteur, je l'avais salué, m'assurant de la même façon que je ne le dérangeais pas, puisqu'il pouvait tout aussi bien attendre quelqu'un d'autre. Je n'avais pas prévu le coup que Connor pourrait être complètement perdu dans ses pensées et ne pas m'entendre arrivé. Et c'est ce qui produisit quand je vis sa réaction, je l'avais clairement fait sursauter. Je passais d'ailleurs nerveusement ma main derrière ma nuque, en l'entendant me faire comprendre qu'il avait pratiquement eu une crise cardiaque. « Désolé. » finis-je par lâcher tout en glissant mes mains dans les poches de ma veste. Finalement il n'attendait personne, et m'affirma que je ne le dérangeais pas, tout en me montrant la chaise face à lui, je m'installais alors. Pendant que Connor attrapait sa tasse de café. J'avais eu vent par Maya, de l'affaire de son collègue, du moins elle n'avait que vaguement parlé du sujet. « Je suis désolé pour ton coéquiper. » dis-je doucement, je ne le connaissais pas, mais je me m'étais facilement a la place de Connor, ça n'avait pas du être évident pour lui, et ça ne devait toujours pas l'être. Il faudrait sûrement du temps pour se remettre complètement. « Tu vas bien? » le questionnais-je alors, avant de finalement commander un café également au serveur qui venait de revenir près de la table afin de prendre ma commande a mon tour.

Je savais bien sûr que Maya plaisantait en me disant de la prévenir d'abord et de ne pas rentrer à l'improviste chez elle, si jamais je ne voulais pas la trouver en mauvaise posture en compagnie de Connor. Je la connaissais plus que bien, pour savoir qu'elle prendrait ses précautions, pour justement éviter que n'importe qui ne rentre chez elle, dans ce cas là. Malgré tout je lui avais dis que je le ferais sait-on jamais. Si jamais elle était juste en sa compagnie je n'avais pas non plus envie de la déranger. « Compte la dessus, je pense que j'essayerais de venir dans la semaine, j'ai des heures a rattraper. » répondis-je le sourire aux lèvres. J'avais vraiment hâte moi aussi que l'on passer avec Daphné, d'autant plus que j'étais sûr qu'elle serait tout aussi contente de revoir Maya. J'avais d'ailleurs ensuite repris rapidement la parole, en lui disant que j'espérais qu'on aurait le droit a des cupcakes lors de notre visite, Daphné tout comme moi adorions ses petites douceurs, alors je n'avais pas envie de la voir arrêter de cuisiner du jour au lendemain, juste parce qu'elle arrêtait de les vendre. Sa réponse me fit sourire. C'est vrai qu'elle pourrait de nouveau faire ça pour le plaisir, puisque que avec le temps, c'était peut-être devenu une contrainte d'en faire régulièrement pour sa boutique, et surtout de trouver régulièrement des nouvelles recettes. « Je suis content de te l'entendre dire. » affirmais-je sourire aux lèvres avant de reprendre un peu. Il faut dire que parler et courir en même temps, ça donnait vraiment soif. « Alors là je suis pas contre. » répondis-je après que Maya ai proposé que l'on fasse une pause tous les deux. Et elle avait raison, c'était vraiment crever de parler en même temps. J'avais alors commencé a réduire la vitesse de mon tapis, avant de stopper complètement ce dernier. Chose faite, j'avais saisie ma serviette afin de m'essuyer dans le cou. « Tu veux qu'on aille se poser là-bas un peu? » la questionnais-je en lui désignant un banc qui ne se trouvait pas très loin de nous, ainsi on pourrait se reposer tranquillement tout en continuant de discuter un peu tous les deux. Attendant sa réponse, je re bus une nouvelle fois de l'eau. Posant ma serviette sur mon épaule.

Je n’étais pas vraiment sûr que Arizona ai besoin de moi pour aller nous chercher à boire dans la cuisine. Malgré tout j’avais été avec elle. Et une fois là-bas elle s’était mise à bouder, puisque forcément ma fille se rangeait toujours de mon côté. Je ne pus d’ailleurs m’empêcher de rire lorsqu’elle affirma que le premier garçon que ma fille m’amènerait passerait un sale quart d’heure. En même temps il était hors de question qu’elle sorte avec le premier guignol venu. Ça devait être un truc de père et fille. Je n’avais jamais eu de problème avec mes parents lorsque je leur avais présenté Leïla. En revanche qu’elle m’avait présenté ses parents, son père s’était acharné, voulant s’assurer sans doute que je ne briserais pas le cœur de sa fille, la première occasion venue. En tout cas pour qu’Arizona arrête de bouder, j’avais déposé mes lèvres sur les siennes afin de l’embrasser. Ce qui avait fonctionné, même si elle avait joué les profiteuses par la suite. « Effectivement. »répondis-je alors amusé, je savais très bien qu’elle continuerait à profiter dès qu’elle en aurait l’occasion. Voilà pourquoi je l’avais embrassé de nouveau, intensifiant ce dernier. Bien sûr quand elle avait fini par ajouter qu’elle n’hésiterait pas à bouder de nouveau pour avoir le droit à des baisers. Je lui avais rappelé qu’elle n’était pas forcée de le faire, au contraire. Certes nous n’avions rien mis au clair, ou surtout pas donner de nom à notre relation mais tout de même. « Et qui te dis que ça m’embête ? »dis-je alors amusé, au contraire la voir bouder m’amusé plus qu’autre chose. Alors si elle le faisait pour m’embêter, elle faisait fausse route. Finalement elle avait interrogé Daphné, afin de savoir ce qu’elle souhaitait boire, et voir ma fille lui répondre sans prendre la peine de tourner la tête m’avais fait rire légèrement. Décidemment quand elle regardait quelque chose, il était difficile de capter son attention. Sa réponse entendu, et après que Arizona m’ai retourné la question, je m’étais avancé jusqu’au placard afin de sortir ce dont nous aurions besoin, tout en attendant sa réponse à elle. M’indiquant, qu’elle prendrait également un coca j’avais sorti un deuxième verre. Avant de lui amener la tasse pour Daphné pour qu’elle puisse préparer son chocolat pendant que j’allais nous chercher du coca dans le frigo afin de remplir nos verres. Les deux verres servis, je remettais la bouteille au frais. Me tournant vers Arizona, qui près du micro-onde, attendait que le lait soit chaud. « Heureusement que je suis venu avec toi, t’es pas très rapide. » dis-je alors afin de la taquiner, pendant qu’elle sortait finalement la tasse du micro-onde. « C’est bon on a tout ? » la questionnais-je voulant m’assurer que l’on n’avait rien oublié avant de rejoindre le salon.

Adam me répondant que c’était normal que je sois méfiant après ce que j’avais pu vivre par le passé, je m’étais contenté de hocher doucement la tête. Je n’avais rien de plus à ajouter à ce sujet, et nous n’allions pas épiloguer des heures là-dessus. J’étais sûr que nous avions des choses bien plus importantes à nous dire. Quand il ajouta qu’il pensait malgré tout que j’avais pris la mauvaise décision je m’étais légèrement pincé la lèvre inférieur. « Je suppose que le temps nous montrera si tu avais raison. » dis-je doucement. Bien sûr que j’y pensais, comment être sûr. Je savais déjà que la voir avec un autre ne me plairait pas, et pourtant. « Oui je dois t’avouer que j’ai eu un peu peur au début. Mais que veux-tu elle doit tenir tout ça de sa mère. » dis-je doucement, ayant moi-même fait quelques caprices en entrant à l’école, j’avais eu peur qu’il en soit de même avec Daphné. Et non. J’avais vraiment de la chance, elle aurait pu faire des crises pour un rien depuis le temps maintenant, et là encore elle restait sage. J’espérais juste qu’elle continu sur cette lancée, même si il y a bien un jour, où elle se rebellerait contre son père. J’avais ensuite choisi de retourner la question à Adam, j’étais sûr qu’il avait pleins de choses à me dire, et j’avais hâte de l’entendre. J’étais déjà content de savoir que son travail se passait bien, mais que lui aussi se portait bien. Lorsqu’il aborda le sujet de Constance, il piqua au vif ma curiosité. « Déballe ton sac Lewis, raconte-moi tout. » finis-je alors par lâcher, attendant désespérément qu’il continu sur sa lancée, et m’en dise plus sur ce qui se passait avec Constance. Un léger sourire s’était dessiné sur mes lèvres quand mon meilleur ami lâcha enfin le morceau, j’étais vraiment content pour lui, et fallait être honnête ils étaient plutôt mignon tous les deux. « Je suis content pour toi. Raconte-moi comment ça s’est passé ! » le questionnais-je alors très rapidement, j’étais curieux de voir ce qui avait bien pu se passer pour qu’ils changent enfin de statut tous les deux. « Et n’ai pas peur de me raconter juste par rapport à Arizona, je veux vraiment savoir. » repris-je avant que mon meilleur ami n’ouvre la bouche. Je n’avais pas envie qu’il n’ose pas me parler de son histoire avec Constance, juste parce que tout avait capoté avec Arizona, d’autant plus que j’étais le seul fautif dans l’histoire. J’avais choisi que l’on reste amis tous les deux. Je ne pouvais donc m’en prendre qu’à moi-même.

J’avais hâte d’aller chez Maya, autant profiter de mes jours de repos pour passer chez elle avec Daphné, et puis comme ça on n’aurait pas à attendre trop longtemps avant qu’elle ne puisse la voir. D’ailleurs j’étais sûr qu’elle la trouverait changé, j’avais du mal à la voir grandir étant donné que j’étais tout le temps avec elle, mais ça serait sans doute différent pour Maya. « Ah bah c’est super si tu peux réussir à te libérer toi aussi. » dis-je doucement le sourire aux lèvres. J’avais vraiment hâte, ça faisait longtemps qu’on n’avait pas passé une bonne journée ensemble. Courir et parler en même temps étaient loin d’être une chose facile, et l’on s’en rendait rapidement compte avec Maya en étant tous les deux essoufflés, et par la même occasion assoiffé. Je tentais de boire en courant, mais là encore, ce n’était pas simple. Alors quand Maya me proposa que l’on fasse une pause tous les deux, je ne pouvais pas refuser. Au contraire. Cela nous permettrait de reprendre des forces, et par la même occasion de choisir ce que nous allions faire ensuite. « Ah bah ça ! Mais si tu veux je te propose qu’on essaye d’en faire régulièrement ensemble. » proposais-je à ma meilleure amie, pendant que l’on avançait jusqu’au banc. Ce n’est jamais évident de se motiver à faire du sport lorsque l’on est tout seul, et si on pouvait en faire en compagnie d’un proche, c’était bien mieux. Ça permettait de joindre l’utile à l’agréable. Et en faire avec Maya, me permettrait à moi aussi de me remettre dans le sport de manière régulière. Une fois assis je profitais pleinement de ce petit moment de pause. « Bon alors ce talkshow raconte, dis m’en un peu plus. » questionnais-je finalement Maya, j’avais bien envie d’en savoir plus sur ce qu’elle allait faire. « D’ailleurs j’espère que quand tu deviendras célèbre tu ne nous oublieras. » repris-je alors afin de la taquiner un peu, je savais très bien que prendre la grosse tête était loin d’être son genre mais je pouvais la taquiner un peu, autant en profiter. En tout cas j’avais hâte de voir sa première émission. Et de savoir de quoi il s’agissait.

Arizona voulait bouder juste pour m’embêter, seulement cela m’amusait beaucoup de la voir agir ainsi. Et lorsqu’elle m’annonça qu’elle n’hésiterait pas à recommencer pour avoir le droit à des baisers, je lui avais fait comprendre qu’elle n’avait pas besoin de faire ça. Certes nous n’avions pas mis d’étiquettes, ni même clairement défini les choses. Mais nous étions ensemble. De ce fait, elle pourrait avoir des baisers quand elle le souhaiterait. A la suite de sa réponse j’avais ris légèrement. C’était vraiment agréable de pouvoir plaisanter de nouveau avec elle. Ne plus avoir nos prises de têtes qui avaient été régulières pendant un moment. Mais tout ça était derrière nous, nous avions enfin retrouvé notre complicité. Après avoir interrogé ma fille sur le choix de sa boisson, nous nous étions mis à préparer ce dont nous avions besoin. Pour ma part ça avait été rapide de nous préparer nos deux verres de soda. En revanche, Arizona devait encore attendre que le lait finisse de chauffer dans le micro-onde. Ce qui m’avait ainsi permis de la taquiner à ce sujet. « Je me doute bien, c’est pour ça que je suis venu avec toi. » répondis-je alors avant de rire légèrement. « On est bien assorti comme ça. » dis-je alors avant d’afficher un léger sourire. Finalement je lui avais demandé si nous avions bien tout ce qui nous fallait avant de retourner dans le salon. A la suite de son approbation nous avions quitté la cuisine afin de rejoindre Daphné. « Ma puce tu viens. » dis-je alors pendant que Arizona terminait de mélanger son chocolat chaud. « Tu feras attention ça risque d’être chaud. » repris-je ensuite alors qu’elle s’avançait vers Arizona. « Merci maman. » dit-elle le sourire aux lèvres à l’attention de Arizona, prenant la tasse qu’elle lui tendait. Abasourdi par les mots de ma fille, je m’étais alors tourné en direction d’Arizona, qui semblait tout aussi mal à l’aise. Un long silence avait pris place dans la pièce. Je ne m’étais pas attendu à ce que Daphné dise ce genre de choses. Moi qui tentais de faire le plus de choses possibles pour ne pas qu’elle oublie Leïla. « Daphné. Non. » finis-je alors par lâcher. Elle sembla finalement être toute perdue elle aussi puisqu’elle nous regarda chacun notre tour. « Tu sais que maman est partie. Tu l’as vu sur les photos sur le meuble. » dis-je doucement, avec un pincement au cœur. Je n’aimais pas le lui rappeler, et malheureusement pour moi, cela ne risquait pas d’être la dernière fois. Daphné jetant un coup d’œil à la commode, à la photo, posant ses yeux sur Arizona une seconde fois. Elle ouvrit la bouche, pour que finalement aucun son ne sorte. Avant de ne retourner s’asseoir devant le poste de télévision. « Désolé. » murmurais-je alors à Arizona. La scène qui venait de se passer n’avait pas non plus dû être évidente pour elle. Je savais que la dernière chose qu’elle souhaitait s’était que Daphné oublie Leïla.

Scène close.

Ne devant commencer ma garde qu’aux alentours de dix-neuf heures ce soir. Nous avions pu passer la journée tranquillement ensemble tous les trois. D’autant plus qu’il faisait grand bleu dehors, nous avions donc envie de profiter du soleil. On s’était donc réveillé de bonne heure, et pendant que Leïla s’occuper du petit-déjeuner j’en avais profité pour aller réveiller Daphné. Je n’avais pas eu trop de mal, elle était déjà toute excitée à l’idée de passer la journée à la fête foraine. Lorsque l’on fut tous les trois prêt, et après avoir mis dans la voiture des vestes un peu plus chaude au cas où la météo déciderait de changer du tout au tout nous avions pris la route. « Tu sais quand même qu’on va devoir poser une date pour le mariage. » m’annonça Leïla alors que j’étais entrain dans le parking, me mettant en quête d’une place libre. Chance pour nous, il n’y avait pas encore foule pour le moment, je n’eus donc pas trop de mal. « Je te laisse le soin de t’en charger, tu adorais tous ces trucs-là, c’est un truc de fille. » répondis-je tout en me gardant, jetant un œil dans sa direction. « Ok c’est bon promis je t’aiderais. » capitulais-je plutôt rapidement, de toute façon je savais qu’elle ne m’aurait pas vraiment laisser d’autres choix que l’aider dans les préparatifs. Et puis elle avait raison, il fallait vraiment qu’on se décide à poser une date tous les deux. Une fois hors de la voiture, Daphné sautillait sur place, impatiente de rentrer. « Aussi impatiente que son père ! Aller viens par là. » Je ne pus m’empêcher de rire face à sa remarque, elle avait raison. Daphné commençait plus ou moins à bien marcher, mais Leïla préférait la porter. Elle n’avait pas voulu que je prenne de poucettes, puisque ça allait nous encombrer plus qu’autre chose. Après avoir passé la journée à nous amuser, et avoir céder à quelques-uns des caprices de notre fille nous étions rentré à la maison, un peu avant dix-sept  heure. Pendant que Leïla s’occupait de débarbouiller Daphné, et de ranger l’ours en peluche dans sa chambre, qu’elle avait réussi à me faire gagner au tir à la carabine, je m’occupais du dîner. Lorsque je commençais tôt j’avais tendance à grignoter avant de partir, mais faisait toujours en sortes que le repas soit prêt. Le repas mijotant sur le feu, je gagnais la chambre de Daphné afin de pouvoir jouer un peu avec avant de partir. « Aller fait moi un bisous papa va partir. » dis-je doucement, la prenant dans mes bras, voyant que l’heure approché. Le bisou fait, je la reposais sur le sol, rejoignant Leïla. « A ce soir, je t’aime. » dis-je doucement, avant de lui voler un bisou. « Bon courage, à ce soir. Je t’aime. » Une fois ma veste enfilé, et après avoir pris mes clefs de voiture je quittais l’appartement.

La nuit aux urgences était plutôt calme. Et c’était beaucoup plus agréable que de ne devoir courir partout afin de venir en aide aux personnes présentes. J’étais d’ailleurs tranquillement entrain de discuter avec une collègue, quand une ambulance se fit entendre. Pour voir ensuite débarquer deux brancards. « Accident de voiture. Un camion a foncé dans une voiture. Trois victimes. Une femme de vingt-et-un ans, et sa fille d’environ deux ou trois ans. Etat critique pour la mère, le chauffard n’a pas survécu. » Je ne sais pas pourquoi, mais à l’entente de la description des victimes, j’avais automatiquement tourné la tête. C’est à cet instant précis que j’ai eu l’impression que mon cœur venait de cesser de battre. Ma fiancée. Ma fille. Toutes deux allongées. Sans même réfléchir je m’étais avancé jusqu’à leurs hauteurs. « Leïla ! » criais-je presque en lui saisissant la main. Main que je refusais de lâcher jusqu’à un autre collègue ne me tire de force. « Laisse tomber Finnigan, tu t’occuperas pas d’elles. » J’avais beau tenter de me débattre il refusait de lâcher prise. Je dû alors me résigner, les regardant faire les yeux brillants. Une pointe de soulagement, lorsque je compris que Daphné n’avait rien de grave. Seulement ce ne fut pas la même chose avec sa mère. Un son se fit rapidement entendre. Son que je ne connaissais que trop bien. Son qui n’annonçait rien de bon. « Code bleu on l’emmène au bloc, vite. » Sans même m’en rendre compte, je fus pousser de l’autre côté, pouvant les voir l’emmener de l’autre côté. « Mais merde laisser moi y aller. » dis-je alors complètement paniquer, tentant de me débattre une nouvelle fois. Rien n’y faisait. « T’auras des nouvelles assez vite, appelle de la famille, c’est le mieux que t’as à faire personne ne te laisseras passer ses portes. » Il finit d’ailleurs par me lâcher, je regarder alors dans la direction qu’ils venaient de prendre avec Leïla les yeux encore brillant. Capitulant et sortant mon téléphone. « Arizona faut que tu viennes aux urgences, c’est Leïla. Elle. Elle a eu un accident. Je peux pas la voir. » Bafouillais-je au téléphone, j’avais eu bien trop peur d’appeler ses parents tout de suite, sachant que je ne pourrais rien leur apprendre, j’avais déjà bien trop peur, sans rajouter celle de sa mère. J’avais préféré appeler une de ses meilleures amies. Sachant qu’elle n’hésiterait pas une seule seconde à venir. Raccrochant je m’étais rapproché de Daphné, qui commençait tout doucement à ouvrir les yeux.
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Faire du sport de manière régulière ne me ferait pas de mal, bien au contraire. Et puis il fallait être honnête quelques temps maintenant il y avait dû laisser aller. Et puis en plus de ça, faire du sport nous permettrait également de nous voir de façon régulière avec Maya et ce n’était pas un mal. « Oui c’est sûr que ça nous fera pas de mal, il faudrait qu’on essaye de faire ça une ou deux fois par semaines. » dis-je alors doucement, c’est vrai que avec nos emplois du temps respectifs cela risquait d’être un peu compliqué pour nous, de nous trouver des créneaux pour faire du sport, alors autant ne pas être gourmand, et commencer en douceur. D’ailleurs à force de parler et courir en même temps, nous étions rapidement essoufflés avec Maya. Alors une pause n’était pas de refus, nous nous étions installés sur un des bancs à disposition dans la salle. Continuant ainsi à discuter tout en nous reposant un peu. J’avais d’ailleurs questionné Maya quant à son nouvel emploi. Histoire d’en savoir d’avantage. « C’est vrai une super opportunité pour toi, j’espère vraiment que ça va marcher. Et j’espère quand t’en que super meilleur ami, j’aurais le droit de venir t’embêter sur le plateau. » dis-je alors terminant ma phrase, bien loin de moi l’envie de la stresser lorsqu’elle était sur le plateau avec toutes sortes de bêtises, je n’avais pas envie qu’elle ait ensuite des problèmes par ma faute. « Ne t’en fais pas pour ça, si je vois que tu pars en vrille, je n’hésiterais pas à te ramener les pieds sur terre. » répondis-je doucement, je doutais que Maya en ait besoin un jour, elle était bien loin de prendre rapidement la grosse tête. Alors je ne vois pas pourquoi cela changerait maintenant. Mais malgré tout s’il le fallait, elle savait qu’elle pourrait compter sur moi, afin de lui remettre les points sur les i.

Pour ne pas déroger à la règle, cette année encore le maire de Santa Monica avait décidé d’organiser sa journée de défis dans le but de faire gagner de très beaux lots aux vainqueurs. J’y avais toujours participé, il faut dire que c’était une occasion de bien s’amuser. Et surtout de passer une bonne journée. Cette fois-ci j’étais en compagnie d’Arizona. En vue de notre récent rapprochement, ça n’avait pas été difficile de lui dire oui. Et puis cela nous permettait une fois encore de passer du temps tous les deux, et ce n’était pas si mal. Les premiers défis sur lesquels nous étions tombés avaient été plutôt simple, et nous n’avions pas eu trop de mal à les réaliser. Malgré la tempête que nous avions dehors. Certes du mauvais temps était prévu mais je ne pensais pas que cela serait à ce point. J’avais l’impression que plus la journée se passait, plus la tempête faisait rage. Pendant la journée, Arizona en avait également profité pour me parler de Daphné, il faut dire que la dernière fois qu’elle l’avait vu, ma fille l’avait appelé maman. Et autant dire que ça n’avait pas été facile. Ni pour elle, ni pour moi. Qu’elle oublie Leïla était la dernière de mes envies. Mais je l’avais rapidement rassurée en lui disant que nous avions eu une longue discussion avec Daphné, où je lui avais tout bien expliqué. Discussion qui d’ailleurs n’avait pas non plus été évidente. Nous arrivions enfin sur les lieux de notre dernier défi. L’hôtel aurore astrale. Et je dois dire que je n’étais pas contre l’idée que l’on se retrouve un peu au chaud. Des arbres étaient tombés sur le sol, et en vue de la tempête, ce ne serait sûrement pas les seuls dégâts que l’on pourrait voir demain au lever du soleil. « C’est une tempête je pense, j’espère qu’on en aura pas besoin pour repartir. » dis-je doucement, c’est vrai en vue du temps, on pouvait clairement l’affirmer. Et même si son parapluie nous protégerait quand même lorsque l’on devrait ressortir je préférais que ce ne soit pas le cas. En tout cas, je tentais plus ou moins de me sécher, et mon sweat étant complètement trempé je préférais retirer ce dernier et le mettre dans le sac que nous avions. Je n’avais pas vraiment envie d’attraper la crève. Le défi nous demandait de nous rendre au dernier étage de l’hôtel et d’y trouver un trésor que nous devions ramener au plus vite afin de gagner. Je ne pus m’empêcher de rire suite à la remarque d’Arizona. C’est clair qu’il n’avait pas choisi le plus petit des hôtels, nous allions sûrement avoir une grande surface à inspecter. « Au pire je prends l’ascenseur, et toi les escaliers. » dis-je alors avant de finalement rire à la suite de la tête qu’elle faisait. « Je rigole. » repris-je alors que Arizona appuyait sur le bouton afin d’appeler l’ascenseur. En attendant que ce dernier n’arrive, on entendant le vent souffler, et surtout en faire trembler les vitres du bâtiment. J’étais vraiment content que l’on soit à l’intérieur, au moins on serait un peu à l’abri. L’ascenseur finit par ouvrir ses portes devant nous, je laissais Arizona entrer la première, avant de la suivre et d’appuyer sur le bouton du dernier étage. « Bon j’espère que ça va pas mettre trois ans pour monter. » dis-je alors pendant que les portes se refermaient, m’appuyant sur une des parois de ce dernier.

Moi qui pensais que cette journée serait tranquille et sans problème. J'avais eu tout faux. Si j'avais su que ma garde à l'hôpital virerait au drame, j'aurais sans aucun doute profité plus que ça de ma journée avec Leïla. J'avais du mal a enlever cette image de ma tête, ma fiancée, et ma fille arrivaient sur des brancards, puis Leïla allait en salle d'opération. Entendre son coeur s'arrêtait. Ce bip long et interminable. Le pire n'étant de ne pas avoir le droit de la rejoindre. Ne pas avoir le droit d'être à ses côtés. Tout ça parce que nous étions lié tous les deux. Je devais attendre, comme toutes ses familles que nous devions rassuré. Je détestais être de l'autre côté. La seule chose qui pouvait me rassurer un peu était de voir que Daphné ne semblait ne pas avoir trop de problèmes, elle avait l'air d'aller bien. N'ayant eu pas d'autre choix que d'appeler quelqu'un j'avais composé le numéro de Arizona. Je savais que j'aurais du composé le numéro de mes beaux-parents, mais à une heure pareille, je n'étais pas prêt à les affronter. Pas prêt à leur dire que je ne savais rien du tout. Que je n'avais pas le droit. Je le ferais dès qu'ils se seraient enfin décidés à me donner des nouvelles, ou mieux, le droit d'aller la voir. Tout en attendant que Arizona ne débarque aux urgences, je m'étais rapproché de Dpahné, ayant au moins le droit d'être à ses côtés. Ma fille commençait doucement à s'éveiller, ouvrant les yeux. Soulagement. « Papa est là, ça va aller ma puce. » murmurais-je doucement, tout en lui caressant doucement la tête. Un vrai cauchemar. Finalement Arizona arriva à ma hauteur légèrement essoufflé me demandant ce qui s'était passé. Comment elles avaient pu en arriver là toutes les deux. « Je. Elles ont eu un accident. Un mec leur est rentré dedans. Leïla. Son coeur. Ils ont du l'emmener au bloc. Je. J'ai pas le droit de la voir. » bafouillais-je légèrement, tentant plus ou moins de réaliser la chose. De comprendre la situation. Et surtout d'espérer que ça s'arrange. « Désolé de t'avoir réveiller, j'ai pas voulu appeler ses parents tant que je peux rien leur dire. » repris-je ensuite, tout en reportant mon attention sur Daphné. Qui a la suite de son réveil, semblait un peu perturbé quand au lieu où elle se trouvait, parcourant la pièce du regard. Des tas de médecins, des tas de personnes. Rien n'était fait pour la rassurer. Je resserrais ma main dans la sienne. Essayant de la rassurer au mieux, mais ce n'était pas vraiment évident, n'ayant aucune idée sur le sort de sa mère. « Je sais pas ce que je fais faire Arizona. » finis-je par dire, espérant qu'un médecin sorte finalement pour me dire qu'elle était sortie d'affaire, ou tout simplement que je me réveillerais chez moi, à ses côtés sans qu'il ne soit arrivé quoique soit, et que tout ça n'était qu'un simple cauchemar.

J'avais hésité un instant avant d'aller rejoindre Connor, après tout il avait peut-être besoin de solitude, ou encore, il attendait peut-être quelqu'un. Je ne savais pas trop si Arizona lui avait parlé de nous. Ou encore ce qu'elle avait bien pu lui dire. De ce fait je ne savais pas trop ce qu'il pouvait bien penser de moi, ou encore ma de relation avec sa soeur. Je m'installe donc en face de Connor, après que ce dernier m'ai assuré que je ne le dérangeais pas. Une fois assis à mon tour, je m'excusais pour son collègue. Arizona et Maya m'en avait vaguement parlé et je me doutais pour lui que cela ne devait pas être évident. Lorsqu'il me demanda si on pouvait éviter ce sujet, je me contentais de hocher la tête. Je me doutais bien que aborder le sujet devait encore être compliqué pour lui. Lorsqu'il m'expliqua qu'il s'ennuyait un peu du fait que sa soeur et sa petite amie étaient partie en camping. Je ne pouvais qu'approuver. Nous n'étions pas un couple depuis très longtemps avec Arizona, mais cela me faisait bizarre à moi aussi qu'elle soit partie pour plusieurs jours. « C'est vrai que ça fait bizarre sans elles. » avouais-je alors au jeune homme. Cela faisait bien vide sans elles. Finalement Connor me retourna la question, me demandant comment j'allais, et ainsi que ma fille. Je repensais alors aux quelques jours avant le départ de Arizona, quand Daphné avait appelé Arizona maman. Autant dire que ça avait été un choc pour nous deux, loin de nous l'envie qu'elle en vienne a oublie sa mère. « Ca va et Daphné aussi, c'est gentil de demander. » répondis-je alors a mon tour à Connor, payant mon café lorsque le serveur revient avec ce que je lui avais commander. Ajoutant du sucre dans ma tasse, je mélangeais un instant. Attendant un peu que cela refroidisse. « Tu as eu des nouvelles des filles? » le questionnais-je alors, après tout je n'avais pas eu de messages d'aucunes des trois, mais peut-être que Maya avait prévenue Connor afin de lui dire qu'elles étaient bien arrivées à destination.

« J’ai foi en nous, on va savoir garder le rythme. » dis-je avant de rire légèrement à mon tour. Certes je n’avais aucune preuve que nous allions vraiment tenir. Mais je pense que si l’un de nous deux n’était pas vraiment motivé, l’autre saurait lui redonner du courage, du moins c’est ce que j’espérais. D’autant plus qu’en fonction de nos emplois du temps, et peut-être à cause du mien, ils devraient se faire tôt, ou alors tard dans la soirée. Et l’avantage c’est qu’en plus de nous permettre de garder la forme, nos entrainements allaient aussi nous permettre de passer beaucoup plus de temps ensemble. Et ça clairement ce n’était pas trop mal. Nous avions ensuite décidé qu’il était temps pour nous de faire une pause, certes nous n’avions pas commencé depuis longtemps. Mais discuter tout en courant n’avait rien de facile, et je n’avais pas envie de faire une crise cardiaque à cause de ça. J’avais décidé que ça serait un bon moment pour nous, afin que Maya m’en dise plus sur son nouveau métier, et le talkshow qu’elle allait ainsi présenter. Métier qui allait forcément la changer, puisqu’elle ne passerait plus sa journée à cuisiner, ou s’occuper des clients. J’étais d’ailleurs très content pour elle, c’était une vraie opportunité qui s’ouvrait à elle, et elle avait eu bien raison de dire oui. D’ailleurs j’en profitais afin de savoir si je pourrais venir l’embêter sur le plateau. Bon loin de moi l’envie de la mettre mal-à-l’aise, au contraire, si je pouvais la soutenir dans ses débuts, ça serait avec plaisir. « Ah bah c’est sympa, faudrait que je vois ça du coup, je pense que je vais éviter de venir avec Daphné elle serait capable de monter sur le plateau pour te voir. » dis-je tout en plaisantant, dès que ma fille reconnaissait quelqu’un elle allait directement la voir. Alors bon ça serait quand même embêtant qu’elle aille quémander un câlin à Maya pendant qu’elle entrain de tourner. Et je faisais ensuite comprendre à Maya que si jamais elle avait besoin de quelqu’un pour lui remonter les bretelles, et la mettre dans le droit chemin en cas de besoin, je n’hésiterais pas à le faire. Je n’avais aucune envie que Maya devienne comme certain(e)s une petite peste, qui ne pense plus à rien qu’à sa célébrité. « T’as bien de la chance, j’aimerais bien en dire autant. C’est bien fatiguant à la longue de ne pas avoir de vrais horaires. » confiais-je alors à ma meilleure amie, pour ce point-là je l’enviais. Bien sûr j’adorais mon métier, même si certaines fois je voyais des choses pas vraiment cool. Mais ne pas savoir quand j’allais partir n’était pas vraiment sympa. Et puis passer du matin au soir sans arrêt était aussi une contrainte, surtout avec un enfant, obligeant ainsi à avoir un sacré sens de l’organisation. Je finis alors par reprendre quelques gorgées de ma bouteille d’eau, avant de la refermer.