RP JACK

Participer à cette journée de défis avec Arizona, allait nous permettre de passer du temps ensemble, et par la même occasion de peut-être gagner quelque chose. Voilà pourquoi nous nous étions donné à fond dès le début, malgré la tempête régnant dehors. Des dégâts commençaient même à voir le jour dehors, et autant dire que j’étais bien content que l’on soit arrivé sur les lieux de notre dernier défi. Au moins nous étions tous les deux à l’abri. Nous devions récupérer un trésor au dernier étage d’un des hôtels des plus luxueux de la ville. Suite à la remarque d’Arizona, je lui avais confirmé que selon moi il s’agissait bien de ça. Nous n’avions plus qu’à espérer qu’elle ne soit pas comme la dernière. Nous avions eu bon nombre de victimes aux urgences, et les jours qui avaient suivis n’avaient clairement pas été facile. A la suite de la remarque d’Arizona sur le nombre d’étages j’en avais profité pour la taquiner, lui dire qu’elle pouvait prendre les escaliers, et moi l’attendre tranquillement en haut après avoir pris l’ascenseur. A la suite de sa tête, je lui avais alors avoué que je rigolais. Lorsque l’on fut tous les deux devant l’ascenseur, Arizona avait appuyé sur le bouton afin de l’appeler. Et pendant cette attente, nous pouvions entendre le bruit du vent s’intensifier, ce qui n’annonçait rien de bon pour la suite. Les dégâts seraient vraiment catastrophiques. Lorsque l’on fut à l’intérieur j’avais appuyé sur le bouton du dernier étage, faisant part de mon envie que cette montée ne soit pas trop longue à Arizona. Non pas que je n’aimais pas les ascenseurs, mais je n’avais pas envie que cela nous prenne tout le reste de la journée. Les parois refermés et pendant que nous étions entrain de monter, nous pouvions sentir l’ascenseur trembler, je jetais un coup d’œil à Arizona, avant que finalement l’ascenseur ne stop dans sa course, pas besoin de regarder les étages pour savoir que nous n’étions pas arrivés à destination. Arizona ne tarda pas à s’exprimer tentant d’appuyer sur le bouton d’urgence qui ne semblait pas fonctionner, avant de me demander ce que nous allions bien pouvoir faire. Ne sachant pas vraiment quoi lui répondre je sortais mon portable de ma poche. « J’ai pas de réseau. » lâchais-je alors, le contraire m’aurais bien évidement étonné. Après tout avec le vent dehors et la tempête ça ne serait pas vraiment surprenant que des câbles aient lâché. « Sans vouloir t’énerver je suis pas sûr que ça marche, ni même que y ai quelqu’un de l’autre côté. » dis-je alors doucement, c’est vrai si ça trouve à la vue du temps, la personne supposé répondre avait peut-être préféré partir. « Ne panique pas, je vois pas ce qui pourrait nous arriver de pire, ça va sûrement se débloquer tout seul, vu le prix de cet hôtel il doit bien y avoir un truc de secours. » dis-je alors afin de la rassurer, je savais très bien que Arizona détestait les ascenseurs, et encore plus lorsqu’elle se retrouvait coincée dedans. Je n’étais sûr de rien, mais il devait bien avoir un truc électrique en rabe pour que l’ascenseur soit toujours opérationnel. Je soupirais alors un instant. Mon intuition me laissant croire que l’on aurait pour un moment à rester là-dedans.

Kenna semblait avoir quelques quand au futur responsabilité de mère qu'elle allait avoir. Je tentais alors de la rassurer un peu, même si nous étions plus aussi proche tous les deux. Et puis bien souvent l'instinct maternel se déclare après l'accouchement. Je n'avais donc aucun doute quand à ses capacités. Je n'ajouta d'ailleurs rien de plus. Remarquant qu'elle n'avait pas vraiment envie de continuer sur le sujet. Ce que je pouvais comprendre. Lorsque l'on fut en salle d'examen, nous étions tous les deux excusé pour notre comportement dans le passé. Il faut dire que je n'avais pas été tendre avec Kenna. Et d'ailleurs si j'avais mieux réagit a l'annonce de son départ, nos rapports ne se seraient peut-être pas stoppé net. A la suite de sa remarque je m'étais contenté d'affiché un léger sourire. Ne voyant pas vraiment quoi lui dire d'autre. Continuant son échographie, et ne sachant pas si elle en avait déjà eu l'occasion je lui soulignais les battements de cœur de son enfant. C'était toujours agréable à entendre, et souvent surprenant la première fois. « Je suis d'accord avec toi. » lui dis-je doucement, pour ma part j'avais eu beaucoup de mal à m'y habitué. J'avais beau faire pas mal d'échographie, et donc avoir souvent entendu le battement du cœur de l'enfant de mes patients. Lorsqu'il s'agit du votre ce n'est pas du tout la même chose. J'avais ensuite conclu qu'elle n'avait aucun problème, et que son enfant se portait bien. Je m'étais par la suite, rapidement levé afin de lui amener pour qu'elle puisse ainsi enlever le surplus de gel sur son ventre. Finalement lorsque Kenna fut rhabillée je m'étais risqué à lui demander si elle était de retour à Santa Monica, ou si elle était seulement de passage. J'avais légèrement souris face à sa réponse. Si Kenna revenait en ville, nous pourrions peut-être tenté de retrouver, ou alors d'arranger notre amitié passé. « C'est bon à savoir. » commençais-je doucement. « Et je pense que je risque de te croiser pas mal ici dans ce cas. » concluais-je, non pas qu'elle soit maladroite, mais j'allais forcément croiser Kenna lorsqu'elle viendrait passer des échographies dans les mois a venir.

Je savais que j’avais beaucoup de chance avec ma fille. Daphné avait hérité de nombreux traits de sa mère. Ce qui la rendait sans doute aussi calme. Et il y avait de grande chance pour qu’elle y ressemble lorsqu’elle serait beaucoup plus grande. Nous avions ensuite changé de sujet, ayant envie de savoir ce qu’il avait bien pu se passer dans la vie de mon meilleur ami depuis tout ce temps. Et j’espérais d’ailleurs qu’il ait des choses bien plus joyeuses à me confier. Ce qu’il ne tarda pas à me confirmer lorsqu’il aborda très peu le sujet de Constance. M’obligeant ainsi à le questionner d’avantage. Lorsqu’il m’expliqua qu’elle avait décidé de tirer un trait sur le coureur de jupons qu’elle fréquentait. Et qu’ils avaient passé par la même occasion les fêtes tous les deux à Paris. Leur permettant ainsi d’être seul, et de se dire ce qu’ils pensaient vraiment, un léger sourire s’était dessiné sur mes lèvres. « Je suis vraiment content pour toi que ce soit enfin fait pour vous deux. Et puis vous êtes mignon ensemble. » dis-je alors doucement. Et puis Constance méritait tout de même bien mieux. Même si je ne la connaissais pas vraiment, seulement par le biais de ce que Adam avait pu me dire à son sujet. « C’est bien souvent comme ça tu sais. » confiais-je alors doucement à mon meilleur ami. C’est vrai après tout, c’est très souvent lorsque l’on espère plus rien que les choses se décident à bouger. Et dans ce cas, les choses s’étaient faites dans le bon sens. Et c’était tant mieux. « J’espère pour voir que vous allez continuer sur cette voie. » concluais-je ensuite. Déposant ma bouteille sur la table basse. Portant ensuite mon attention sur Adam. « Tu veux la petite sœur ?. » le questionnais-je alors, attendant sa réponse avant de bouger de place.

En appelant Arizona je n’avais pas vraiment réfléchis à l’heure. Je n’étais pas vraiment en étant de le faire, et puis la connaissant je savais qu’elle n’hésiterait pas à venir. Leïla était une de ses meilleures amies, alors il va de soi qu’elle voudrait être là pour elle. Et savoir comment elle allait. Elle n’avait pas mis longtemps à arriver. Et s’était rapidement dirigé vers moi et Daphné. Je ne lâchais d’ailleurs pas la main de ma fille. Sans doute par peur, qu’ils finissent elle aussi par l’emmener ailleurs. Arizona m’avait rapidement questionné. Et il faut dire que tout était encore un peu flou pour moi. Je n’étais même pas sûr d’avoir été clair avec elle, dans les quelques explications que j’avais tenté de lui donner. Je détestais être de ce côté. Je voyais toujours les familles, et priaient sans cesse pour que je n’y soi jamais. Et pourtant. Ce soir je n’avais malheureusement rien à faire mise à part attendre. J’avais finis par m’excuser de l’avoir réveiller. « D’accord. Oui ça va, enfin elle semble pas mal désorientée. » répondis-je alors, elle semblait complètement perdue, cherchant sans doute sa mère du regard. Et ici rien n’était fait pour la rassuré, des tas de blouses blanches, des tas de patients, et puis elle pouvait sans doute voir que j’étais complètement paniqué. Finalement Arizona avait fini par s’éloigner de nous, se rapprochant d’un médecin. Médecin qui m’avait retenu un peu plus tôt quand j’avais tenté de suivre Leïla. Cela ne se passait sans doute pas très bien en vue de sa réaction tous les regards s’étaient tournés vers eux. Prétextant être la sœur de Leïla, voulant plus d’information. Je dois avouer que c’était plutôt surprenant. Finalement elle semblait avoir gain de cause. Puisqu’elle ne tarda pas à revenir près de nous en sa compagnie. Je posais alors mon regard sur lui, resserrant par réflexe la main de Daphné. « Leïla a perdu beaucoup de sang Jack. Il semblerait qu’elle ait la rate et un poumon de perforé à cause du choc. Ils vont tout faire pour la sauver. On la connait pratiquement tous ici, donc tu sais que tout sera fait. » J’avais un peu de mal à assimiler. Poumon. Rate. Tout ça me semblait irréaliste. Elle était tellement prudente. Ça ne pouvait qu’être un cauchemar. Ce n’était pas possible autrement. Elle ne pouvait pas nous laisser. Elle n’avait pas le droit. « Son cœur ? » J’avais l’impression que le bip résonnait encore dans mes oreilles. J’avais besoin de savoir. J’avais besoin d’entendre qu’il était reparti. « Dû au choc aussi. Je te l’ai dit elle a perdu pas mal de sang dans la voiture avant d’arriver ici. Ils l’ont mise sous assistance pour l’opération. » Il n’était pas reparti. Je passais ma main libre sur mon visage. Soupirant un coup. « Laisse-moi la voir. J’ai besoin de la voir. » dis-je en suppliant presque. J’en avais vraiment besoin. Seulement, lorsqu’il jeta d’abord un œil a Arizona avant de reporter son attention sur moi, je savais que cela n’annonçait rien de bon. « Je peux pas. Et elle est encore au bloc. Je te promets que dès qu’elle en sort je viens te chercher. » Je me contente d’hocher la tête. Peu importe ce que je pourrais bien dire il ne capitulera pas. Les yeux brillants je me tourne alors légèrement vers Arizona. « J’hallucine. C’est pas possible. Je peux pas être ici. Elles peuvent pas être là. Dis-moi que je suis entrain de rêver. » finis-je alors, recherchant un peu d’espoir. J’avais envie que Arizona me confirme tout ça. Seulement je connaissais déjà la réponse. Tout ça était malheureusement bien réel.

C'était vraiment sympa de savoir que nous pourrions aller voir Maya lors de ces premiers enregistrements. Seulement craignant que Daphné ne se décide a se rendre sur le plateau afin d'aller voir Maya, je lui avais dis que je viendrais sûrement sans elle. Loin de moi l'envie que cela gène Maya sur son tournage. Je n'avais vraiment pas envie de la stresser avec si peu. « Tu es sûre de vouloir prendre le risque qu'elle vienne t'embêter? » lui demandais-je alors, c'est vrai si jamais elle pouvait prétexter que c'était prévu pourquoi pas. Mais je voulais quand même être sûr que cela ne poserait pas de problème. Lorsque Maya m'avais dis que son nouveau travail lui permettrait ainsi de mieux gérer son temps puisqu'elle aurait des horaires fixes, je lui avais dis que pour ma part j'aimeraos bien également. J'aimais beaucoup mon métier, mais Daphné commençait a grandir, et mes horaires changea a répétition devenait peu à peu une contrainte même si je savais toujours comment plus ou moins m'arranger pour la faire garder en cas de besoin. Et je n'avais pas vraiment envie de regretter dans le futur de ne pas avoir su assez profiter d'elle. Elle me demanda alors si mon projet de reprendre une formation était toujours d'actualité. « Si j'aurais bien voulu reprendre deux/trois cours histoire de devenir médecin. Je bosserais seulement en journée comme ça. Mais c'est pas évident de se lancer là-dedans. J'ai déjà du mal a voir Daphné certains jours, j'ai peur qu'avec des cours en plus ça n'arrange rien. » dis-je alors doucement, certes au début j'avais eu du mal a laisser à quelqu'un. Mais maintenant cela ne me posait plus de soucis, et puis j'avais quand même un super entourage répondant toujours présent pour la garder. En même temps elle était loin d'être un petit monstre, elle s'adaptait plutôt facilement partout, et surtout elle ne faisait que rarement des caprices. Loin d'être un calvaire à garder. Mais je n'avais aucune envie qu'elle soit tout le temps ailleurs. Je ne la voyais jamais lorsque j'étais de garde de nuit, puisque je me reposais avant d'aller bosser. Et n'ayant déjà plus sa mère, je n'avais pas envie qu'elle pense que son père ne veut pas s'occuper d'elle.

Après une petite liste, nous étions prêt a relever notre défi final avec Arizona. Et je dois dire que j'étais bien content que l'on soit à l'intérieur, nous étions tous les deux trempés. Et le temps dehors ne cessait de se dégrader. Après une petite plaisanterie de ma part, nous avions fini tous les deux par monter dans l'ascenseur. Afin de gagner le dernier étage de cet hôtel. Du à la tempête nous pouvions sentir les parois trembler. Ce qui n'annonçait sûrement rien de bon. J'espérais juste que le voyage ne soit pas trop long. D'autant plus que je connaissais la peur de Arizona à ce sujet. Nous venions a peine d'atteindre le deuxième étage, que nous nous stoppions net. Laissant les lumières clignoter. Sûrement à cause de l'angoisse, Arizona ne cessait d'appuyer sur le bouton d'urgence. Je lui fis d'ailleurs une remarque à ce sujet, ajoutant que je n'avais aucun réseau. Ce qui n'était pas vraiment sûrement. Dehors des arbres étaient tombés, alors il y avait de grande chance, pour que le réseau est été touché. Sentant la cage d'ascenseur trembler d'avantage, je tentais de rassurer Arizona du mieux possible, seulement je ne l'étais pas plus qu'elle. Pensant que rien de bien grave ne pourrait arriver. Une nouvelle secousse plutôt brutal se fit sentir. Avant que l'ascenseur ne lâche. Une chance pour nous que l'ascenseur n'est pas eu le temps de monter d'avantage. Le choc avait déjà été plutôt brutal, je n'osais pas imaginer ce qui ne serait arrivé si nous étions trente étages plus haut. Me redressant avec un peu difficulté à la suite du choc. Je portais ma main sur ma tête, ayant plutôt mal à celle-ci à la suite du choc. Je remarquais alors sur ma main un peu de sang, je devais avoir quelques égratignures sur le front. « J'espère en tout cas. » dis-je doucement, bon dans le fond après être tombé, je ne vois pas vraiment ce qui pourrait nous arriver de pire. Finalement, tout en se rapprochant de moi, Arizona me demanda comment ça allait. « Je crois que je vais avoir une belle cicatrice sur le front. Une nouvelle à ma collection. » dis-je doucement, je terminais ma phrase en plaisantant légèrement. Autant rire de la situation après tout. « Et toi ça va? » lui demandais-je ensuite, voulant moi aussi être rassuré sur son état. Posant mon regard au sol un instant je remarquais que la chute avait également permis à la trousse de secours de quitter son placard. Une chance pour nous. « Bon au moins on a déjà de quoi se soigner. » repris-je en me penchant un peu afin de l'attraper. Ouvrant cette dernière histoire de m'assurer qu'elle n'était pas vide.

Je n'avais baissé le regard que quelques secondes afin de ranger mon téléphone dans ma poche, et pourtant cela fut suffisant pour que je rentre en collision avec quelqu'un. Une jeune fille venait de faire terminer la course de sa glace sur mon t-shirt. La jeune femme ne tarda pas à s'excuser une seconde fois. « Y aucun soucis pas de problèmes. » dis-je alors doucement, et puis avec ma fille, j'avais vite appris avoir mes vêtements tachés. Ce n'était donc plus vraiment un soucis. La demoiselle me regardant un instant, avant de finalement reprendre la parole. Me remerciant pour sa cheville. Je me rappelais alors effectivement, avoir porté secours à une jeune femme s'étant blessé dans la rue, mais je ne l'avais pas reconnu. Il faut dire qu'avec mon métier, je croise beaucoup de visage, difficile de se souvenir d'un seul en particulier. Me proposant alors de m'offrir une glace pour me remercier, mais aussi pour s'excuser de cet accident. « D'accord, pourquoi pas. » finis-je par lui dire. Affichant un léger sourire à mon tour. Voyant qu'elle sortait un nouveau mouchoir de sa poche, je l'arrêtais dans sa course. « Vraiment y a pas de problème, j'ai une fille à la maison, donc j'ai l'habitude. » repris-je donc, afin de la rassurer sur le fait qu'il n'y avait vraiment pas de problème sur le fait qu'elle ait taché mon t-shirt.

Sachant qu'il n'y aurait aucun problème pour moi d'aller assister a un des show de Maya, je ne pouvais qu'être ravi, et surtout sûr de m'y rendre un jour. Le seul soucis étant Daphné. Je savais que ma fille risquait d'aller quémander un câlin a Maya comme elle avait l'habitude de le faire. Et loin de moi l'envie de mettre Maya mal-à-l'aise pendant son émission. « C'est toi qui voit. Je viendrais avec elle alors. » répondis-je doucement, affichant un léger sourire. C'est sûr que de son point de vue, ça sera sûrement bien plus agréable a gérer d'avoir une petite fille demandant un câlin, qu'une spectatrice insupportable. Et puis si ça ne gênait pas Maya, autant en faire profiter Daphné également. Maya m'avait ensuite questionné quant à mon envie de reprendre une formation. Je n'en avais d'ailleurs parlé qu'avec elle. Je n'étais pas vraiment sûr de moi. Certes ça allait me permettre d'avoir des horaires plus fixes, mais la formation allait elle aussi avoir des contraintes, je risquais sûrement de moins voir ma fille, c'est sans doute ça qui me bloquait dans cette idée. « Je dois t'avouer que j'ai pas vraiment demandé. Il faudrait que je me renseigne. » dis-je doucement, après tout si je réussissais a m'arranger avec mon chef, pourquoi pas. Et puis si en plus de ça, ça m'évitais vraiment d'alterner en continu travail et cours ce n'était pas négligeable au contraire. D'autant plus que ça serait également bénéfique pour lui. Dans le contraire, je risquerais sûrement d'arriver à saturation a un moment ou un autre. Et sentir de cette façon la fatigue tomber.

Le temps dehors était vraiment catastrophique. Une chance pour nous que notre dernier défi soit à l'intérieur. Et quel lieu. Je n'étais pas sûr d'avoir un jour les moyens de me payer une chambre ici. Tout semblait être vraiment parfait ici. Nous étions rapidement monté dans l'ascenseur avec Arizona. Et à peine ce dernier avait-il commençait à monter que nous nous étions stoppé net. Coupant par la même occasion les lumières, qui ne cessaient de clignoter. Ce qui n'annonçait sûrement rien de bon. Et qui était clairement lié à la tempête à l'extérieur. Je remarquais vite que je n'avais pas de réseaux, même si dans un sens je m'en doutais déjà avant même de sortir mon téléphone. Connaissant la peur d'Arizona, je tentais de la rassurer du mieux possible. Même si ce n'était pas évident. Nous risquions de rester là un petit moment, d'autant plus qu'il ne semblait avoir personne de l'autre côté de ce bouton d'urgence. Je m'étais d'ailleurs toujours demandé, si ce bouton était vraiment relié quelque part. Et après une nouvelle secousse, l'ascenseur avait finit par lâcher. Chance pour nous, la chute ne fût pas très haute, et nous ne semblions pas avoir grand chose. Je n'avais même pas envie d'imaginer le résultat si nous avions été bloqué tout en haut. On n'aurait sans doute même pas vu le résultat. Peu après la chute, le temps pour nous de reprendre nos esprits, Arizona m'avait demandé si ça allait. Je lui avais répondis positivement, plaisantant même sur la nouvelle cicatrice que je risquais d'avoir. C'était une collection dont je me passerais bien. Alors qu'elle se rapprochait de moi, je ne pus m'empêcher de rire légèrement quand elle aborda Harry Potter. « Tu es vraiment folle tu le sais? » rétorquais-je alors avant de rire légèrement une nouvelle fois. Elle ne tarda pas a reprendre la parole pour dire que cela donnait un petit côté "badass". « Je savais pas que tu avais un penchant pour les mauvais garçons. » dis-je alors avant d'afficher un léger sourire sur le coins des lèvres. Tout comme Arizona, je ne tardais pas a remarquer la trousse de secours, chose que je n'avais pas tardé a ouvrir, histoire de s'assurer qu'il y avait bien des trucs. Miracle. A défaut de pouvoir sortir, nous pourrions toujours soigner. A la suite de sa demande, je lui tendis la boite. « J'espère qu'on va pas devoir passer la nuit ici. » dis-je alors doucement, pendant que Arizona commençait a s'occuper de ma blessure. Je n'avais pas vraiment envie de dormir ici, d'autant plus que j'étais supposé récupérer Daphné chez mes parents. Et je n'avais pas non plus envie de voir ma mère s'inquiéter de ne pas me voir arriver, et en plus de ça, d'être incapable de me joindre.

Loin de moi l'envie d'inquiéter Arizona avec mon appel. Mais je me doutais par avance qu'elle risquait d'arriver angoisser. Mon appel n'avait rien eu de rassurant. J’étais complètement à l’ouest, et je me sentais incapable de rassurer ma fille. Arizona avait dû rapidement s’en rendre compte lorsqu’elle était arrivée. Le pire étant sans aucun doute de rester dans l’ignorance la plus totale. Je mourrais d’envie d’aller la rejoindre. Constater les dégâts moi-même. Malheureusement je savais déjà que personne ne me laisserait quitter cette pièce. Sentant sûrement mon désespoir de ne rien savoir, Arizona avait décidé d'aller chercher un médecin. Elle n'avait pas hésité à le mettre mal-à-l'aise pour qu'il se décide à parler. Je ne sais pas si c'était mieux, au fil des informations qu'il me donnait, je me décomposais. Tout ça ne voulait dire qu'une chose, c'était très mal parti. La nuit risquait d'être encore très longue. Après m'avoir affirmé qu'il me préviendrait dès la sortie du bloc de Leïla il était retourné a ses occupations. Je m'étais alors tourné vers Arizona, la suppliant presque de me dire que j'étais entrain d'halluciner. « J'espère que tu as raison. » soufflais doucement, je ne savais pas comment j'allais m'en sortir sinon. Je jetais finalement un regard à ma montre, j'avais l'impression que le temps n'avançait pas. Probablement lié a l'angoisse de la perdre. Soupirant un instant, je reportais mon attention sur Arizona. « Faut que j'appelle ses parents. Tu peux rester avec Daphné? » finis-je alors par lui demander. Cette idée ne m'enchantait pas vraiment. J'avais certes quelques réponses à leur fournir, mais je savais que tout comme moi, ils voudraient en savoir bien plus. Après avoir eu la réponse positive d'Arizona je m'étais éloigné un instant pour appeler mes beaux-parents. Le coup de téléphone ne fut pas très long, mais comme je m'y attendais ma belle-mère n'avait cessait de me poser des questions. Au final, elle m'avait annoncé qu'ils allaient venir, n'étant pas en ville pour le week-end, ils en auraient pour une petite heure. Mon téléphone raccroché, je retournais près de Daphné et Arizona. « Ils vont prendre la route. » l'informais-je doucement. Cette situation était entrain de me rendre fou. Je ne voulais qu'une chose, qu'un des chirurgien vienne me voir pour m'informer que Leïla était en salle de réveil, que tout s'était bien passé, et que tout irait pour le mieux.

Malgré ce qui avait pu se passer entre Kenna et moi, je me voyais mal l'envoyer balader alors qu'elle semblait avoir besoin d'aide. Ça ne serait pas du tout professionnel en plus de ça. Et ayant été plus ou moins dans le même cas de figure qu'elle aurait a affronter dans quelques mois après la mort de Leïla, je tentais de la rassurer quand à ce futur rôle. Certes ça n'allait pas être évident, mais pas infaisable. Durant l'échographie, je remarquais vite qu'il n'y avait aucun soucis, et signalé même à Kenna les battements de cœur de son enfant. J'avais très vite conclu que l'on s'habituait jamais a entendre le cœur de son enfant. Pour finalement la laissé se rhabiller. Ma curiosité étant plutôt piqué au vif, j'avais voulu savoir si elle était revenue à Santa Monica pour de bon, ou si au contraire, elle n'était que de passage. Sa réponse m'avais dans un sens rassuré. Nous allions peut-être pouvoir tenter de recoller les morceaux, d'améliorer notre relation, qui en avait prit un sacré coup à la suite de son départ. D'autant plus que je risquais souvent de la voir à l'hôpital lorsqu'elle aurait des examens à faire pour son enfant. « Si ça peut t'aider quand je serais de service en même temps que tes examens, je pourrais m'arranger pour les faires. » dis-je doucement, je ne savais pas si elle avait envie que je sois présent à chaque fois. Mais être avec une personne connue pouvait être rassurant. Surtout lorsqu'on est seule, même si je ne doutais pas que ses proches sera là pour elle en cas de besoin. « Je suppose que je n'ai plus qi'à te rendre ta liberté maintenant. » concluais-je alors, l'examen était maintenant terminé, et Kenna rassuré. Et elle devait sûrement avoir envie de rentrer chez elle, et surtout finir sa soirée tranquillement.

J'étais vraiment content de savoir que les choses avaient enfin bougé pour Constance et Adam, et dans le bon sens. Ils étaient vraiment mignon tous les deux, et depuis le temps qu'ils se tournaient autour, il était temps. Je ne pus qu'afficher un sourire, en entendant ses paroles. « Tu sais un couple qui se dispute pas, c'est que en général il y a des problèmes. » dis-je alors doucement, c'est vrai le couple parfait en soi n'existe pas. Et bien souvent lorsque tout parait tout beau, tout rose, c'est qu'il y a un petit soucis quelque part. Lorsque Adam, reprit la parole, je me contentais de hocher doucement la tête, ne voyant rien a ajouter de plus. Finalement, alors que nous avions tous les deux terminés notre bière, je souhaitais savoir si mon meilleur ami en voulait une autre. Seulement Adam devait déjà repartir, étant passé principalement pour que Daphné ait son cadeau. Ce qui été gentil de sa part, de prendre un peu de son temps pour venir la voir. D'autant plus qu'Adam savait sûrement que Daphné l'adorait. « Pas de soucis t'en fais pas, mais à l'occasion il faudra qu'on se fasse une soirée. » dis-je alors, pendant que Adam se levait du canapé, je me tournais un instant, afin de porter mon attention sur ma fille. « Daphné vient dire au revoir. » dis-je doucement, elle n'avait bien longtemps a s'exécuter, quittant son jeu un instant pour aller faire un bisou à Adam.

Une chose est sûre, le pire était désormais derrière nous. Nous n'avions plus qu'à prendre notre mal en patience avec Arizona. Et surtout attendre que quelqu'un daigne nous sortir de là. Chance pour nous, nous n'avions eu que quelques égratignures, on aurait pu s'en sortir avec bien plus grave. Alors même si avoir une nouvelle cicatrice ne me plaisait pas plus que ça, c'était toujours mieux, que d'avoir le bras cassé, ou pire encore. D'ailleurs Arizona ne tarda pas à faire des blagues à ce sujet, et je ne pouvais pas m'empêcher d'y rire également. Dans le fond, ce n'était pas plus mal de plaisanter, ça nous permettait de nous changer les idées. Et surtout pour Arizona, ça évitait de lui rappeler que nous étions coincé dans un endroit confiné, chose qu'elle n'appréciait pas particulièrement. Je n'avais par la suite, pas pu m'empêcher de lui lancer une petite remarque quand aux mauvais garçons qu'elle semblait apprécier. « Le plus mauvais carrément. » dis-je alors avant de rire une nouvelle fois. Décidemment, Arizona était toujours pleine de surprise. Finalement, nous avions tous les deux rapidement remarqué la trousse de secours, certes nous n'avions que de légères blessures, mais ainsi nous pourrions déjà nous en occuper. Arizona commençait à s'occuper de moi, lorsque je n'avais pas tardé à reprendre la parole pour lui dire que je n'avais pas vraiment envie de passer la nuit ici. Et sa réponse ne se fit pas attendre. Et elle n'avait pas tord, vu le temps dehors, je doutais que les secours allaient arriver dans la minute, voir dans l'heure. Au contraire. « Oui je crois qu'il va falloir qu'on trouve une bonne idée pour passer le temps. » dis-je doucement pendant que Arizona continuait a s'occuper de ma blessure de guerre. Posant mon regard un instant sur le sol, et sur nos sacs, je finis par reposer mon regard sur Arizona. « Dis moi qu'en tant que comme toutes les filles, t'as mis pleins de trucs dans ton sac-à-main? Voir même des trucs qui pourront nous être utile. » terminais-je finalement, je savais que les filles avaient tendances à mettre tout et n'importe quoi dans leurs sacs, et j'espérais que ce soir, ce soit aussi le cas d'Arizona. Et puis avec un peu de chance, il y aurait bien quelques trucs qui pourrait nous servir.

Cette attente était tout simplement insupportable. Je détestais être dans l'ignorance, ne pas savoir ce qu'ils étaient entrain de fabriquer au bloc. J'étais reconnaissant auprès de Arizona, qui malgré l'heure n'avait pas hésité avant de venir me rejoindre. Et surtout qui avait réussi a tirer quelques informations auprès d'un médecin. Tout cela ne me rassurait pas vraiment. Au contraire, cela promettait d'être long, très long. Je n'avais pas tardé à laisser Daphné avec Arizona, afin de prévenir les parents de Leïla, maintenant que j'avais quelques réponses, je saurais quoi leur dire. En revenant près d'elles, un léger sourire s'était glissé sur mes lèvres. Entendre Daphné rire était une bonne chose, et était agréable pendant cet enfer. Prenant place à mon tour sur le brancard, de l'autre côté de Daphné, je tentais de lui changer les idées, mais aussi les miennes. Je n'avais pas remarqué la présence du médecin, jusqu'à ce que Arizona ne m'en informe. « Non. » dis-je alors en relevant la tête. Je connaissais trop bien les lieux, et les différents visages que pouvaient aborder un médecin après une opération. Celui là n'annonçait rien de bon. « Jack. Je suis désolé. » Je resserrais légèrement ma main sur Daphné. « Non. » répétais-je alors, n'ayant aucune envie d'affronter la réalité qu'il s'apprêtait a me dévoiler. « On a fait tout ce qu'on a pu. Les dégâts étaient trop important, on a tenté de relancer son cœur plusieurs fois pendant la chirurgie, il n'est jamais reparti. On a vraiment tout essayé Jack. » Il marque une légère pause, je posais alors mon regard un instant sur Arizona. Je sentais les larmes arriver, ravalant difficilement ma salive. « Elle est partie Jack. Je suis vraiment désolé. » Le coup de grâce était tombé. Et je ne pus pas retenir mes larmes plus longtemps. Serrant ma fille contre moi, qui contrairement à nous, ne comprenait pas vraiment la situation. « C'est. C'est pas possible. Elle peut pas. Elle a pas le droit. » bafouillais-je alors, me levant tenant toujours Daphné dans mes bras, je balayais la salle du regard, sans doute en espérant la voir parmi la foule. Riant aux éclats pour m'avouer que tout ça n'était qu'une mauvaise blague. « Vous auriez pas du m'empêcher d'être avec elle. Je veux la voir. » finis-je alors par dire, me tournant en direction du médecin. Il s'apprêtait à riposter, mais cette fois il capitula. « Je viens te chercher quand l'aura sortie du bloc. » Il s'éloigna de nouveau. Reportant mon attention sur Arizona, ne sachant même plus quoi dire, je sentis une nouvelle coulée de larmes faire son apparition.

Aujourd'hui j'étais de repos, et comme Kristina l'était également, nous avions décidé de passer un peu de temps ensemble. Daphné étant a l'école, nous pourrions profiter pleinement, discuter et rire, sans que je ne m'inquiète de la voir courir partout. Comme il faisait plutôt chaud aujourd'hui, nous avions décidé de nous retrouver à la plage, rien de mieux pour profiter de ce beau temps. J'avais donc enfilé mon short de plage, et mis un t-shirt, pas besoin de remettre quelque chose au dessus de mon short, il faisait assez bon comme ça dehors. Après avoir pris ma serviette je m'étais mis en direction de la plage, qui n'était pas très loin de chez moi. J'aimais beaucoup passer du temps avec Kristina, nous nous connaissions depuis qu'elle était arrivée à Santa Monica il y a dix ans. Mes parents l'avaient engagé comme nounou. Et au fil du temps nous étions devenu très proche tous les deux. Kristina était une très bonne amie, et j'étais vraiment content de pouvoir la compter parmi mes proches. En arrivant sur la plage, je ne tardais pas à repéré Kristina installé sur le sable, je m'étais donc avancé vers elle, déposant ma serviette près d'elle. « Tu sais bien que je ne refuse jamais de passer du temps avec toi. Comment tu vas toi? » répondis-je doucement, avant de m'asseoir à ses côtés, déposant mes lunettes de soleil sur mon nez. J'espérais que nous allions pouvoir discuter tous les deux, nous ne nous étions pas vu depuis quelques jours et nous avions sûrement des tas de choses à nous dire.

Pour faire passer le temps, je tentais de m'occuper avec Daphné. Mais seulement lorsqu'un médecin se décida a venir nous donner des nouvelles. J'aurais préféré qu'il ne le fasse pas. Cette soirée était un véritable cauchemar. Plus ce dernier me donné des informations, plus je me décomposais, et plus les larmes ne tardaient pas à monter. C'était fini. ils avaient tout fait, mais elle est partie. Elle ne s'était pas réveillée, et ne comptait pas le faire. J'avais beaucoup de mal a assimiler tout ça. Je me contentais de serrer d'avantage Daphné contre moi, de peur que me la prenne elle aussi. J''avais finis par guetter la salle un instant, dans l'espoir de voir Leïla pointer le bout de son nez. Rien. Juste des patients. En plus de la peine, la colère ne tarda pas à monter, je reprochais rapidement au médecin de m'avoir empêché d'être à ses côtés. Ils avaient du s'en rendre compte bien avant qu'il était trop tard pour faire quoi que ce soit, il aurait du venir me chercher bien avant. Je ne tardais pas non plus à demander à la voir, le regard dur bien que remplit de larmes. Si il allait protester, il avait finit par capituler. M'affirmant qu'il reviendrait me chercher. Ce dernier reparti, j'avais fait fasse à Arizona, tentant de lui dire quelque chose, mais rien ne vient. C'était tout bonnement impossible. Je ne réalisais pas. Et surtout je ne le voulais pas. Quelques minutes s'étaient écoulés avant que le médecin ne revient, il n'avait pas dit un mot. Leïla était sortie. J'avais enfin le droit d'aller la rejoindre. Ravalant difficilement ma salive. J'embrassais alors Daphné sur le front avant de la tendre à Arizona qui venait d'ouvrir les bras. Elle aussi avait comprit. Et il était préférable ma fille reste avec elle. Elle garderait sûrement un souvenir de cet accident, je ne voulais pas y rajouter la vision de sa mère, allongée et sans vie. Soupirant un bon coup je suivais ce dernier, jusque dans une salle, habituellement utilisée en attendant que les patients se réveillent. Il s'était contenté de m'ouvrir la porte, me laissant seul dans la pièce. Seul face à la vérité, elle était vraiment partie. Je sentis une nouvelle monté de larme, impossible de me contrôler, je m'étais rapproché d'elle. Attrapant sa main froide dans la mienne. « T'avais pas le droit. On devait se marier Leïla. Comment je vais faire. Daphné. Elle avait besoin de toi. » murmurais-je doucement. Je n’attendais pas de réponse. Je savais que c’était impossible. Je continuais de serrer sa main pendant de longues minutes. « Tes parents. » réalisais-je subitement. Ils ne devraient plus tarder, je n’avais aucune idée de comment leur annoncer. Je n’avais surtout aucune envie de dire à voix haute qu’elle nous avait quittés, pas maintenant. Je n’étais pas prêt. Je soupirais une nouvelle fois, bien que n’ayant aucune envie de sortir de la pièce je me résignais à lâcher sa main, et me lever. « Je vais jamais m’en sortir. » terminais-je doucement, déposant un baiser sur son front, je posais une dernière fois mon regard sur elle. Fondant une nouvelle fois en larme. Je finis malgré tout par m’éloigner du lit et quitter la pièce. Passant mes mains sur mon visage, j’allais rejoindre Arizona et Daphné, toujours à la même place. « Ses parents ? » finis-je alors par réussir à lui dire. Je ne savais pas s’ils étaient arrivés entre deux. Je voulais donc savoir si Arizona les avait aperçus ou s’ils étaient encore en chemin.

Une chose est sûre, nous risquions de rester dans cet ascenseur pendant un long moment. Chance pour nous, il ne pourrait sûrement rien nous arriver de pire. Après avoir repris nos esprits, nous avions tous les deux remarqués la trousse de secours qui avait atterrit sur le sol à la suite de la chute. Nous avions commencé à plaisanter avec Arizona, avant que finalement, elle ne commence a nettoyer ma plaie. Elle ne tarda pas a prendre la parole, pour me dire que nous devrions trouver une occupation pour passer le temps, elle n'avait pas tord. A cause de la tempête, les secours allaient sûrement mettre du temps avant de venir, et mieux valait passer le temps que d'attendre en silence. Sinon on allait vite perdre patience. Alors qu'elle terminait de s'occuper de moi, j'avais lancer une remarque sur son sac-à-main, et comme quoi les filles avaient toujours tendances a mettre pleins de choses dedans. J'espérais que ce soit le cas de Arizona, et qu'ainsi nous aurions de quoi nous occuper. « Zut je suis déçu de pas avoir eu Hello Kitty. » rétorquais-je alors avant de rire légèrement. Puis finalement Arizona attrapa son sac-à-main afin de vider son contenu. « Tu te balades avec des cartes dans ton sacs toi? » demandais-je amusé, même si pour le coup, ça allait nous être utile. Comme elle ne tarda pas à me le faire remarquer, je ne pouvais qu'être d'accord avec elle sur ce point. « Et j'ai pris des chips et un peu d'eau aussi dans mon sac, donc ça devrait aller. » dis-je doucement, une chance que nous ayons tous deux penser à prendre à boire avec nous. « Bon aller fait moi voir tes blessures de guerre. » repris-je ensuite, elle aussi n'avait que quelques égratignures, mais autant s'en occuper quand même.

Adorant passer de temps avec Kristina, je n'avais pas pu refuser sa proposition. Lorsqu'elle m'avait invité à la plage. En plus de ça, il faisait grand bleu, et chaud dehors. Autant en profiter pleinement. En plus de ça, je savais que j'allais passer une bonne après-midi en sa compagnie, comme toujours, nous allions bien nous amuser ensemble. Après mettre préparé, je m'étais mis en direction de la plage. J'étais venu tout seul, ma fille étant à l'école. Dans un sens ça m'arrangeait bien, lorsque l'on allait à la plage, elle avait toujours tendance à courir partout. Certes comme tous les enfants elle faisait ça pour m'amuser, mais j'avais toujours peur qu'elle échappe à ma surveillance, et qu'il lui arrive quelque chose. Et je crois que si cela se produisait, je ne me le pardonnerais pas. En arrivant sur place, Kristina était déjà là, elle ne tarda pas à me faire signe, afin que je ne la cherche pas pendant des heures. J'avais rapidement, posé ma serviette à côté de la sienne, avant de m'installer dessus, mes lunettes sur le nez. Alors que je lui avais dis que j'aimais bien passer du temps avec elle, voilà pourquoi je ne refusais jamais de passer du temps avec, sa rétorque me fit rire. « Non tu sais bien que j'aurais toujours le béguin pour ma nounou. » dis-je alors amusé. Ce coup de coeur que j'avais eu pour elle s'était dissipé avec le temps, laissant place à une belle amitié. « J'espère d'ailleurs que tu as gardé mes beaux-dessins, et autre petites babioles que j'ai pu t'offrir. » continuais-je en plaisantant. Je lui avais offert toute sorte de babioles pour lui montrer mon affection. Et à l'époque Kristina m'avait bien fait comprendre que j'étais bien trop petit et que cela passerait. Elle avait eu raison, et j'étais d'ailleurs bien content qu'elle est agit en douceur. C'est d'ailleurs sa gentillesse qui avait fait que je n'avais eu aucun mal à lui confier Daphné à son tour. Et puis je savais comment elle s'occupait des enfants, étant donné qu'elle s'était occupé de moi. « Elle va bien. Toujours aussi adorable, et sage en cours. »répondis-je doucement à la question de Kristina. C'est vrai à voir ma fille, j'avais l'impression que rien de dramatique ne s'était passé dans sa vie, et pourtant. C'est sans doute sa joie de vivre, la même que sa mère, qui m'avais aidé à surmonter cette épreuve.

J'avais énormément de mal à gérer la situation. Apprendre que Leïla était décédée était une chose que je n'avais en aucun cas envie d'assimiler. Je ne voulais pas penser à ça, à ce que je devrais faire. J'étais d'ailleurs incapable de rassurer ma propre fille, mon comportement devait sans doute l'affoler d'avantage. Après avoir échangé un regard avec Arizona, sans se dire un mot je lui avais confié Daphné avant d'aller rejoindre Leïla. La voir allongé, sans vie, sur le lit, me mettez une grande claque visage. Me montrant la fâcheuse vérité, elle était partie. Je ne l'entendrais plus jamais se plaindre de mon impatience, ni même son rire qui dans bien des cas devenait communicatif. Après avoir passer du temps à ses côtés je me résignais à quitter la pièce, me rappelant que ses parents étaient en chemin, qu'il faudrait que je leur apprenne cette dure réalité. Je n'avais pas la moindre idée de comment m'y prendre avec eux. Annoncer le décès d'un enfant est une chose que l'on ne devrait pas avoir a faire. J'allais sûrement les anéantir. Une chance que Daphné soit de ce monde, ils pourront la voir à travers elle. Bien qu'ayant les yeux rouges, j'avais fini par arrêter de pleurer, je n'avais sans doute plus rien pour laisser quelques larmes s'échapper encore. Lorsque je fus de retour auprès des filles, j'avais interrogé Arizona quand à la venue de mes beaux-parents. « C'est gentil Arizona, je serais pas contre un peu aide. » dis-je alors doucement, lors que j'avais repris place auprès de Daphné. De longues minutes s'étaient de nouveau écoulé. Tenter de penser a ce que j'allais bien pouvoir faire pour surmonter la situation. Il fallait que je sois fort pour Daphné, elle venait de perdre sa mère, je ne pouvais pas me laisser aller durant de long mois. Finalement, un médecin ne tarda pas a revenir vers nous, en compagnie des parents de Leïla, ainsi que de Malya ma cousine qu'elle avait pris soin d'appeler. Au regard qu'il nous lança, je compris rapidement qu'il avait pris de nous laisser leur apprendre. Et à la vue de nos deux visages, ils ne tardèrent pas à sombrer vers l'inquiétude. « Je suis désolé. » murmurais-je alors doucement, incapable de dire quoi que ce soit d'autre, Arizona avait pris le relais. Expliquant ce qui s'était passé, jusqu'à la fin tragique. Comme je m'y attendais, ses parents fondirent en larmes. Incapable de dire quoi que ce soit de bien réconfortant, je m'étais rapproché de ma belle-mère afin de la prendre dans mes bras. Finalement, je retirais ma blouse, me dirigeais vers mon supérieur, lui expliquant que je prenais congé pour plusieurs. Il s'était contenté de hocher la tête, récupérant ma blouse. Puis retournant au près de mes proches; nous avions décidé de quitter l'hôpital, regagnant tous mon appartement afin d'y boire un café, et tentant de se soutenir dans cette dure épreuve.

Scène close.

Ce n'était pas plus mal de prendre notre situation à la rigolade, de toute façon, il n'y avait pas grand chose d'autre à faire. Et puis le point positif étant que nous étions tous les deux. Je n'aurais pas vraiment aimé me retrouver tout seul, et je savais qu'il en était de même que Arizona. Et pour être honnête, je préférais encore être ici que sous la tempête dehors. D'ailleurs nous ne savions pas ce que les défis pour les autres, et j'espérais que ce soit qui devaient exécuter cela dehors, avait vite trouver de quoi s'abriter. Et par la même occasion qu'aucun de mes proches n'était coincé dehors par ce temps. Je n'avais aucune envie de savoir qu'une personne à laquelle je tenais s'était retrouvé blessé ou pire encore. Au moins dans un sens nous étions en sécurité. Après avoir plaisanté sur le choix de pansements de Arizona, cette dernière avait finit par se reculer un peu afin de saisir son sac-à-main. Je dois avouer que la voir vider ce dernier me faisait bien rire. Parce que il fallait être honnête il y avait de tout là dedans. S'en était vraiment surprenant. « Loin de moi cette idée. » dis-je alors avant de rire légèrement, lorsqu'elle se justifia pour son bordel, soit disant organisé. Je n'en étais d'ailleurs pas vraiment sûr. Mais le point étant que son bordel allait nous être utile aujourd'hui. Après avoir fait remarquer la présence de carte dans son sac, Arizona m'en expliqua la raison. Cela datait de la prise d'otage. Autant dire que je n'aimais pas me rappeler cette période, un trop bon nombre de personne s'était retrouvé blessé sans aucune raison valable. Je me contentais d'hocher doucement la tête. Puis après lui avoir expliqué que j'avais moi aussi de quoi manger et boire. Je lui avais demandé de me faire voir ses quelques égratignures que je puisse m'en occuper également. Chose qu'elle ne tarda pas à faire lorsqu'elle se rapprocha de nouveau. Je commençais alors par les désinfecter. « Au fait tu m'as pas raconté, ton road trip avec les filles s'étaient bien? » la questionnais-je doucement, tout en continuant de la désinfecter. Curieux de savoir comment s'était passé leurs vacances entre filles.

Je préférais de loin être ici avec Arizona, qu'avec un parfait inconnu. Et puis à avoir fait équipe ensemble, cela m'évitait de m'inquiéter de savoir comment elle allait si jamais elle avait du être ailleurs. Ce qui en soit était quand même plus que rassurant. Je m'étais par la suite rapidement moqué de l'état de son sac à main, puisque l'on trouvait carrément de tout là dedans, c'était dingue. Bon ça n'aurait pas du m'étonner plus que ça, c'était une fille, et avoir du bordel la dedans semblait plus que normal. Et pour une fois, c'était un bordel qui allait nous servir. Je m'étais ensuite mis à soigner ces quelques égratignures, rien de bien méchant, mais bon. Tout en désinfectant les plaies, je l'avais questionné quand à son road trip avec les filles. Nous n'avions pas vraiment eu l'occasion d'en discuter tous les deux. Je ne pus m'empêcher de rire en entendant qu'elles s'étaient liguées contre elle, cela ne m'étonnait pas de la part de Malya, ma cousine adorait taquiner les gens. « Effectivement, savoir ce que ton frère fait avec Soraya ne doit pas vraiment t'intéresser. » dis-je alors avant de rire légèrement. Dans le fond ça se comprenait, on a jamais vraiment envie de savoir ce que fabrique les personnes qui nous sont proches une fois en couple. Finalement lorsqu'elle reprit la parole, pour me dire qu'elle avait préféré changer de sujet lorsqu'elles l'avaient questionné à mon sujet, je me pinçais légèrement la lèvre inférieure. Dans le fond c'était un peu de ma faute, si Arizona n'avait pas su quoi leur dire. « Et bien je crois que si elles te reposent la question, tu pourrais dire qu'on est ensemble. » affirmais-je doucement avant d'afficher un léger sourire. « Oh bah tu sais moi entre le travail et Daphné je n'ai pas vraiment eu une minute à moi. J'aimerais bien que ça change d'ailleurs. » confiais-je alors doucement, avant de terminer un déposant un pansement sur ses égratignures.