RP JACK

C'était vraiment agréable de profiter de ma journée en compagnie de ma fille. D'autant plus qu'aujourd'hui il faisait tout de même beau, ce qui donnait encore plus envie de profiter et passer la journée dehors. C'est après une petite balade que nous avions fait une halte avec Daphné au Dunkin Donut. Ayant mon café en main, et un petit gâteau pour ma fille, nous nous étions tous deux installés a une table. Sauf que rapidement nous nous étions relevés ayant aperçu ma meilleure amie un peu plus loin. On ne s'était pas vu depuis longtemps; alors j'avais bien envie d'en profiter un peu, une fois devant sa table je lui avais tout de même demandé si je ne la dérangeais pas, et alors que j'attendais sa réponse, ma fille quand a elle, s'était rapidement dirigée vers Cannelle, lui faisant clairement comprendre qu'elle voulait aller dans ses bras, chose que Cannelle ne tarda pas à faire tout en me disant qu'elle n'attendait personne, de ce fait j'en profitais pour m'installer devant elle. « Ca va, c'est vrai qu'en ce moment on est pas trop sortit, mais j'ai fais beaucoup de garde. Et toi comment ça va? » la questionnais-je donc à mon tour. C'est vrai qu'en ce moment je passais beaucoup plus de temps au travail, ou alors chez moi avec Daphné que dehors, de ce fait je n'avais plus trop l'occasion de voir mes amis.

J'avais beau avoir extrêmement confiance en Arizona, j'avais toujours du mal a laisser Daphné, je ne voulais pas prendre le risque de la laisser toute seule. Je refusais que ma fille devienne orpheline. La perte de sa mère s'était déjà montré très compliqué, alors je ne voulais pas lui rajouter ça. Et puis Arizona faisait partie du très peu de personne auxquelles je laissais ma fille. Et si je savais que Daphné était en sécurité je ne pouvais m'enlever de la tête qu'il pourrait m'arriver n'importe quoi à l'extérieur, l'obligeant à se 'livrer à elle-même'. L'avance d'Arizona n'était pas une mauvaise chose, elle nous permettait de discuter tous les deux. J'aimais beaucoup passer du temps avec elle, même si la situation actuelle était bizarre. C'était pesant et je ne voulais pas prendre le risque d'aborder tout ça avec elle, de peur que ça ne la rende encore plus étrange, ou pire que cela nous éloigne. Chose que je ne voulais surtout pas voir arriver. Quand elle m'interrogea sur mes projets, j'avais pris conscience que je n'en avais aucun, et je n'étais même pas sûr d'avoir envie de sortir. « Sinon, je reste là. Je nous cuisine un truc, on se matte un film et je promet de me reposer et de te laisser t'occuper de Daphné si besoin est. » proposais-je alors suite à sa réponse. Et pour être je préférais quand passer un peu de temps avec elle, que sortir. Et c'était toujours mieux que de la faire rentrer chez elle parce que je ne voulais pas bouger, et je n'avais d'ailleurs pas très envie qu'elle parte. D'autant plus qu'il était hors de question qu'elle se soit déplacé pour rien. J'avais ensuite très rapidement plaisanté en lui disant qu'elle était juste venue profiter de ma télé et avait utilisé ma fille comme excuse. « Tu nous détestes carrément ! » dis-je en prenant une petite mine choqué. Après ça j'avais repris mon sérieux pour lui dire que je trouvais ça gentil d'être venu pour garder Daphné. Lorsqu'elle me répondit que les amis s'étaient fait pour ça, j'avais affiché un mince sourire aux coins de mes lèvres en guise de réponse. Ne préférant pas répondre puisque je ne voulais pas lui faire part des mots qui venaient de me traverser l'esprit, c'était bien assez bizarre sans que je n'en rajoute une couche. Je secouais d'ailleurs très doucement la tête histoire de faire partir tout ça.

Cannelle avait décidé d'organiser une petite soirée sur la plage, l'idée était plus que sympa, mais j'avais malgré tout hésité un long moment avant de me décider à y aller. Ayant finalement envie de profiter un peu, puisque une soirée serait tout de même sympa pour me vider la tête, je m'étais arrangé avec mes parents afin qu'ils puissent garder ma fille. Et ils étaient bien évidemment pour, ravi de me voir quitter mon appartement sans Daphné dans mes bras, et surtout pour me rendre ailleurs que sur mon lieu de travail. Une fois prêt j'avais pris ma voiture, et après un peu de trajet, je m'étais garé sur un parking non loin de la plage. Quittant enfin ma voiture, j'avançais vers cette dernière. Je pouvais remarqué qu'il y avait déjà pas mal de monde, et il serait peut-être compliqué de trouver un visage connu. Malgré tout je continuais ma route, me stoppant un instant afin de me prendre un verre, tout en scrutant les alentours.

C'est sûr qu'avec nos emplois respectifs c'était devenu assez compliqué de passer du temps ensemble, surtout en ce moment. Les urgences étaient rapidement débordées, et dès que j'avais du temps pour moi, je préférais le passer avec Daphné. J'avais l'impression de ne voir que trop rarement ma fille en ce moment. Surtout que je n'aimais jamais la laisser à quelqu'un afin que ce petit bout de chou soit surveiller. Il n'y avait que très peu de personne a qui je la confiais, Cannelle en faisait partie, et je savais qu'elle était entre de bonnes mains. Daphné me l'avait rapidement prouvé en allant sur les genoux de ma meilleure amie. « Oui je sais, c'est vraiment gentil de ta part, en plus Daphné t'adore alors je serais stupide de lui chercher quelqu'un d'autre. » dis-je doucement, c'est vrai, à quoi bon prendre une inconnue en qui je n'aurais pas confiance au départ alors que justement je faisais une confiance aveugle à ma meilleure amie. Et puis il faudrait aussi que ma fille s'adapte à une nouvelle personne, et je n'en avais pas spécialement envie non plus. Alors que je l'interrogeais à mon tour, elle m'expliqua que si la tempête me donnait d'avantage de boulot, ce n'était pas le cas pour elle. Chose que je comprenais rapidement, les parents restaient avec leurs enfants. « Ouais sur ce coup là ça doit pas être évident pour toi, j'ai vraiment hâte que ça se calme aussi, les gens viennent pour n'importe quoi à cause de ça. » répondis-je alors. Dès le moindre petit truc allant de travers les gens fonçaient directement aux urgences, ça devenait très vite désagréable, surtout quand au final on perdait du temps pour rien. « Oh tu sais je vais te décevoir, il se passe pas grand chose pour moi. » confiais-je alors doucement, bon bien sûr il y avait cette situation étrange avec Arizona, mais comment lui parler de quelque chose que je ne comprenais pas moi-même. « Et toi dis moi? » la questionnais-je ensuite, curieux de savoir également ce qui pouvait se tramer dans sa vie.

J'avais beau avoir plusieurs personnes dans mon entourage en qui je pouvais avoir pleinement confiance concernant la surveillance de Daphné, ça n'en restait pas moins compliqué. Et si à la base Arizona était venue dans l'objectif de me laisser ma soirée loin de mes obligations paternels, je n'avais pas envie de laisser ma fille. Mais n'ayant aucune envie de la voir repartir nous nous étions mis d'accord assez rapidement. Nous passerions une soirée tranquille tous les deux, ou je promettais de me reposer et de la laisser gérer si Daphné venait a avoir un soucis. « Douterais-tu de mes talents culinaires? » repris-je alors, bien sûr je comprenais tout à fait qu'elle n'avait pas envie que je me prenne la tête dans ma cuisine, mais c'était loin d'être une corvée qui me dérangeais. Et puis cuisiner me permettais de me vider l'esprit, ce qui n'étais pas négligeable en sa compagnie. Cela nous permettrait peut-être d'apaiser un peu les tensions présentes, et rendre la situation moins gênante entre nous. La vie était déjà assez compliquée comme ça, sans en rajouter une couche. Nous le savions tous les deux pour avoir chacun perdu une personne qui nous était cher. Après avoir plaisanté sur ma télévision, j'avais pris une mine choquée en entendant Arizona dire qu'elle nous détestait. Bien sûr je savais qu'elle plaisantait, « Ouais c'est pour ça qu'on se voit souvent. » rétorquais-je alors en riant. Nous avions beau être de très on amis, ça n'empêchait pas mon esprit de s'imaginer plus par moment. Et étant tous deux plutôt mal à l'aise par moment, comme l'instant, pouvais me laisser m'imaginer qu'il en était de même pour elle. Malgré tout, aucun de nous ne parler, nous plongeant dans cette situation tenace un peu plus à chaque fois que l'on passait du temps ensemble.
Après avoir discuter encore un moment tous les deux, nous nous avions quitter le salon, afin de nous rendre dans la cuisine, histoire que je puisse commencer à nous faire à manger. « Dinde, ananas, curry et riz ça te convient? » la questionnais-je tout en sortant tout ce dont j'aurais besoin pour la préparation. Une fois son approbation obtenue, je commençais par couper les oignons, et la dinde en petit morceaux afin de les mettre dans une poêle pendant que nous discutions encore. Alors que je déposais cette dernière sur ma plaque, je me retrouvais face à Arizona qui avais pris appui sur le plan de travail juste à côté. Perdu une nouvelle fois dans mes pensées, je réalisais que j'avais déposé mes lèvres sur les siennes, et pas seulement dans mon esprit. « Désolé. » murmurais-je alors finalement, retournant à ma place afin de couper les morceaux d'ananas.

Bien qu'ayant eu du mal a me décider, j'avais finis par laisser Daphné a mes parents, et rejoindre la fameuse soirée sur la plage. Alors que je me prenais un verre tranquillement, Arizona qui venait d'arriver, me signe de la rejoindre, esquissant un léger sourire, je déposais mon verre une fois ce dernier terminé avant de me mettre en route. Alors que j'avançais vers elle, Arizona avait en même temps était rejoindre Dylan ma cousine, et d'une autre file que je ne connaissais pas. En quelques pas je fus près d'elles, « Heureusement que ta filleule ne te voit pas dans cet état. » dis-je alors pour plaisanter à l'intention de Dylan après les avoir toutes les trois saluées. « Vous allez bien? » repris-je finalement.

« Oui c'est sûr que ça serait stupide de ma part, et puis j'ai pas envie que Daphné se retrouve avec une inconnue. » dis-je alors doucement, et puis c'est clair que Cannelle était un vrai amour, non seulement elle s'occupait plus que bien de Daphné, mais elle ne me demandait rien en échange. Après ça nous avions parlé de la tempête, et surtout du fait que cette dernière me donnait pas mal de boulot en ce moment, déjà que les gens venaient bien souvent dès le moindre soucis, là c'était pire. « Ouais c'est sûr, heureusement que ce n'est qu'une très faible partie de la population. » dis-je doucement, c'est vrai si tous les habitants de Santa Monica était comme ça, il y a bien longtemps que j'aurais changé de métier. La Cannelle que je connaissais par coeur ne mit pas longtemps a refaire surface puisqu'elle semblait avoir très envie de connaître les derniers potins sur moi. « Tu ne changeras donc jamais ! » rétorquais-je tout en riant. « Je sais pas, ma situation avec Arizona devient un peu plus compliqué chaque jour et j'arrive pas à me l'expliquer moi-même, et je crois qu'elle non plus. » finis-je malgré tout par lui dire, qui sait un avis extérieur ne serait peut-être pas de refus. Après ça je lui avais bien évidemment retourné la question, et lorsqu'elle m'expliqua qu'elle faisait un peu n'importe quoi en ce moment, j'avais légèrement froncé les sourcils. Me demandant bien dans quel pétrin elle avait bien pu se mettre. Et Cannelle ne tarda pas a reprendre, elle semblait être complètement perdu entre deux garçons. « Tu les aimes bien tous les deux, et tu ne sais pas te décider du coup? Ou tu veux juste profiter et t'amuser? » la questionnais-je alors, Cannelle était ma meilleure amie, alors elle pourrait bien me dire n'importe quoi, je ne serais jamais outré par ses propos, qui n'a jamais eu envie de profiter de la vie. J'avais un peu agis de la sorte après la mort de Leïla, mais je m'étais vite rendu compte que ce ne serait pas une vie convenable pour ma fille que de me voir revenir avec une fille différente chaque soir.

La journée avait commencé de manière plutôt calme, nous n'avions pas eu grand monde aux urgences, et je n'avais qu'un sel grand rendez-vous important. Je devais m'occuper de Sydney et de tous ses examens qui étaient devenus une routine pour elle depuis son accident. J'étais le seul a m'occuper de son cas, étant présent lors de son admission je suivais son dossier. Avec le traumatise qu'elle avait subit il était inutile de la faire changer d'infirmier tout le temps. Elle avait déjà du mal a récupérer sa mémoire c'était stupide de lui rajouter un stress supplémentaire. Et je pense qu'une sorte de confiance c'était installé entre nous depuis toutes ses visites. Aujourd'hui nous devions lui faire plusieurs examens histoire de s'assurer que tout allait toujours bien. Une collègue était venue me prévenir de sa présence alors que j'étais entrain de recoudre un petit garçon a la suite d'une chute de vélo. « Et voilà mon grand. » dis-je alors affichant un léger sourire une fois la plaie refermée, ce dernier ayant très calme et sage durant mon intervention je lui avais donné une des sucettes que nous avions en réserve. Pour finalement partir en direction de la salle d'examen ou m'attendait Sydney. « Bonjour. Alors comment ça va aujourd'hui? » lui demandais-je donc en entrant dans la pièce son dossier à la main.

Après l'arrivée de Arizona à la plage, je n'avais pas tardé à rejoindre cette dernière ainsi que le groupe de filles avec qui elle se trouvait, qui se composait de ma cousine Dylan, mais aussi d'une autre jeune femme que je ne connaissais pas encore. Après les avoirs saluées j'avais justement chambré ma cousine sur son état qui déjà à un stade bien avancé. « J'espère bien que tu es exemplaire, mais bon je ne doute pas de tes capacités à faire d'elle une petite princesse. » répondis-je alors doucement. Je n'avais vraiment aucun regret le choix que nous avions avec Leïla pour que cette dernière soit la marraine, elle était vraiment super avec Daphné. Après ça, l'on fut rapidement rejoint par Adam et Cannelle, d'ailleurs ma meilleure amie ne tarda pas a m'interroger sur ma fille. « Oui j'ai longtemps hésité avant de venir, mais mes parents semblaient très pressé de passer une autre soirée avec leur petite fille. » lui confiais-je alors, et puis je n'allais pas m'en plaindre, ça me permettait de passer une soirée avec mes amis, et le seul risque que je prenais en leur laissant, c'est qu'ils mettent tout en oeuvre pour qu'elle devienne un petit diable avec moi comme j'avais pu l'être plus jeune avec eux.

Je tenais a cuisiner pour nous ce soir, après tout ça serait tout de même beaucoup plus sympa que de se commander un truc. Je n'avais d'ailleurs pas mis longtemps a lui demander si elle doutait de mes talents de cuisiner, mais comme elle prit soin de me le rappeler, ce n'était pas la première fois que je lui faisais a manger, et qu'en conséquent elle savait a quoi s'attendre. J'étais plus content que mes parents m'aient appris a cuisiner, au moins je pouvais me débrouiller par mes propres moyens et surtout éviter de manger n'importe quoi. Même si cela ne m'empêcher pas pour autant de grignoter quelques cochonneries par ci, et par là. Une fois dans la cuisine, pendant que je préparais mes ingrédients qui serait nécessaire à la confection du plat que je venais de proposer à Arizona, cette dernière c'était installé sur le plan de travail, afin d'en profiter en même temps pour jeter un oeil sur Daphné qui était toujours entrain de jouer. La situation se passait plutôt bien pour tout dire, seulement après avoir coupé les oignons et la dinde en petit morceaux, et que j'avais mis le tout dans une poêle. Cela s'était un peu gâté quand j'avais mis celle-ci sur ma plaque de cuisson, puisque en me retrouvant face à Arizona, je n'avais pas réellement contrôlé mes actes et avaient déposé mes lèvres sur les siennes. Cette idée m'avait effleuré l'esprit bon nombre de fois depuis plusieurs semaines maintenant, mais je n'aurais jamais pensé les mettre en pratique un jour. Cela me semblait tellement compliqué. D'ailleurs complètement perturbé je m'étais rapidement contenté de lui sortir un simple désolé avant de retourner a ma cuisine. Parler n'avais jamais été mon fort. Plongé dans ma cuisine, je finis par sentir les doigts de Arizona glisser le long de ma nuque. D'ailleurs au simple touché de ses doigts, de léger frissons s'étaient fait sentir. Déposant le couteau sur le plan de travail, je respirais un bon coup avant de me retourner, lui faisant ainsi une nouvelle fois face. « Arizona. » commençais-je doucement, seulement plongeant mon regard dans le sien j'oubliais l'espace de quelques instants ce que je voulais lui dire, pour finalement me reprendre. « Cette situation c'est vraiment plus vivable, et ce que je viens de faire va encore compliqué les choses, faut vraiment qu'on arrive a parler tous les deux. » finis-je malgré tout par dire. Il fallait vraiment que l'on arrête de jouer aux autruches tous les deux, et que l'on se décide enfin a s'expliquer, sinon la situation risquait d'en devenir pesante. Chose que je ne souhaitais absolument pas.

« Oh ne me dit pas ça, je pourrais être tenter de le faire. » rétorquais-je alors avant de rire légèrement. Ce ne serait malheureusement pas très étique pour moi de faire ça, même si avec certains cas on mériterait de demander de l'argent pour le dérangement. Après tout cela leur donnerait peut-être une bonne leçon et leur éviterait ainsi de recommencer plusieurs fois, et donc de revenir nous déranger pour rien, nous empêchant ainsi de faire notre métier envers des personnes qui en avaient besoin. Alors que Cannelle faisait très rapidement sortir son côté curieuse, j'avais essayé d'esquiver sa question, malheureusement pour moi c'était peine perdue. Cannelle semblait déterminé a connaitre les derniers petits potins me concernant. Je lui avais donc fais remarquer qu'elle ne changerait jamais, avant de reprendre la parole, lui parlant finalement de Arizona, je ne pouvais pas vraiment lui expliquer la situation. Ne sachant pas me l'expliquer a moi même. « Je sais pas, on est jamais à l'aise quand on est ensemble, et oui ça m'arrive de penser à un peu plus avec elle. Mais c'était une très bonne amie de Leïla alors je ne suis pas sûr que ce très correct. » répondis-je doucement. Me jeter sur une amie de Leïla ne serait sûrement pas bien vu. C'était peut-être ce qui compliqué les choses, le souvenir de Leïla. Après ça, j'avais moi aussi décider de jouer les curieux en lui retournant sa propre question, c'est alors que Cannelle m'avoue qu'elle était perdue, hésitant entre deux garçons. « Tu sais dans un couple tu n'es pas obligé de te plonger dans la routine, il y a toujours un moyen d'innover si on peut dire ça comme ça. Mais tu sais que si tu attends trop avant de te décider, tu risques de les perdre tous les deux. » répondis-je doucement, je ne voulais pas la forcer à se décider sur le champ, bien contraire, cela devait bien être assez difficile comme ça, mais si ses deux prétendants l'apprenaient cela risquaient de mal finir. « Tu n'as pas une petite préférence, un avec qui tu te sens mieux, qui te ferait sentir que tu pourrais faire n'importe quoi? » repris-je alors, essayant ainsi de l'aider du mieux que je puisse le faire.

Autant dire que je ne m'attendais pas a ce que la soirée se déroule ainsi lorsque Arizona avait passé le seuil de ma porte. Il faut dire que moi entrain de cuisiner pour nous deux dans la cuisine n'était pas vraiment au programme, puisque j'étais supposé profiter et sortir me détendre. Mais ce n'était pas plus mal, cela nous permettait de nous retrouver un peu, et essayer d'apaiser cette situation entre nous. Me laissant donc con-coqueter le plat de la soirée, Arizona, elle surveillait ma fille toujours entrain de s'amuser dans le salon. Et il ne fallait que quelques minutes supplémentaire, pour qu'une fois encore la tournure de la soirée ne change. Puisque j'avais finis par déposer mes lèvres sur les siennes. En vue de toute la tension entre nous, il fallait se douter que ce genre d'acte arrive. Et même si je n'étais pas contre, l'idée m'ayant traversé l'esprit plusieurs, cela n'allait pas nous aider. Cela aurait probablement l'effet contraire. J'avais d'ailleurs préféré éviter une confrontation, retournant à ma cuisine, mais les doigts de Arizona sur ma nuque m'avais rapidement ramené a la réalité, cela ne pouvait plus durer comme ça. Il fallait que l'on arrête de jouer aux autruches tous les deux, et que l'on mette les pieds dans le plat. Je m'étais donc retourné afin de lui faire face, et justement lui dire que nous devions parler. Ses mots me confirmèrent mes pensées, tout comme moi, elle était bien loin d'être à l'aise. « Je vais essayer de commencer alors. J'ai l'impression de pas être réglo, parce que ça fait même pas un an qu'elle est partie et qu'il m'arrive de penser a toi et moi. Et je saurais pas mettre un mot là dessus, et j'ai beau essayer de me convaincre que c'est mal de penser à toi. Mais j'y arrive pas, j'ai l'impression que c'est plus fort que moi. » dis-je alors doucement, terminant ma phrase en forçant légèrement les sourcils. J'avais ensuite rajouté les morceaux d'ananas, à la préparation sur la plaque, surveillant un instant que ce n'était pas entrain de brûler, je n'avais en aucun cas envie que l'on mange cramé.

Nous étions forcés d'admettre avec Arizona que la situation entre nous n'était plus la même. Plus nous passions de temps ensemble, et plus cela s'avérait être compliqué entre nous. Pourtant, cela ne m'empêchait pas de vouloir passer du temps comme ce soir. Rester chez moi et profiter d'une petite soirée tranquille était loin d'être désagréable. Et si l'embrasser était une chose a laquelle il m'arrivait souvent de penser ses derniers temps, je n'étais pas sûr que le faire nous aiderait beaucoup, et pourtant. Désireux d'éviter une confrontation avec elle, de peur de ce qui pourrait bien en ressortir, je m'étais de nouveau concentrer sur le repas. Essayant ainsi de penser a autre chose qu'aux derniers événements. Malheureusement pour moi, même si le geste était loin d'être désagréable, Arizona m'avait ramené à la réalité. Nous devions vraiment parler tous les deux, la situation ne pouvait plus continuer ainsi, nous ne pouvions plus faire comme si de rien n'était, et essayer d'apaiser cette situation. Arizona me confiant donc qu'elle ne savait pas trop commencer, j'avais tenter de le faire, pas vraiment à l'aise. Je lui expliquais donc mon ressenti face à tout ça, et qu'évidemment je me sentais coupable vis à vis de Leïla. Mais que malgré tout je ne pouvais pas éviter de penser à Arizona. Elle se confia a son tour, elle aussi se sentait mal par rapport à Leïla, il faut dire que toutes deux étaient très amies, c'était même elle qui nous avait présenté. « Ouais et puis je suppose qu'elle ne voudrait pas que je me morfonde jusqu'à la fin de ma vie, ne serait-ce que pour Daphné. » commençais-je alors posant mon regard sur ma fille. Finalement parler n'aider pas plus, j'avais l'impression que le malaise était encore plus présent, et surtout de plus en plus pesant. « J'ai l'impression qu'on est pas plus avancé. C'est tellement pas facile de dire ce qu'on ressent. » repris-je doucement, reposant quelques secondes mon regard sur Arizona. « Je ne sais pas comment agir avec toi, je crois que si je m'écoutais, il y a bien de bonne minutes que je t'aurais embrassé. » concluais-je finalement avant de me pincer doucement les lèves.

Une fois les plaisanterie terminées nous avions rapidement repris notre sérieux, enfin surtout Cannelle, et je voyais très vite pourquoi. Mademoiselle avait envie d'assouvir sa curiosité me concernant. C'est ainsi que je lui expliquais donc que c'était devenu compliqué avec Arizona, ne sachant plus où j'en étais, et surtout me sentant mal vis a vis de Leïla, après tout Arizona et elle étaient très proche. « Oui je sais bien que je ne pourrais pas me morfondre sur elle tout ma vie, il faut que j'avance, surtout pour Daphné. Mais c'était son amie, j'ai l'impression de mal agir. » lui confiais-je alors, et en l'entendant me parler du sourire que j'avais en abordant Arizona, je me pinçais les lèvres un instant. Suite a ça je lui demandais à mon tour des nouvelles, je préférais de loin qu'on parle d'elle que de mes soucis. Et je dois dire qu'en entendant sa confidence, je ne voyais pas comment l'aider, ça devait être assez compliqué comme ça de choisir entre deux personnes sans rajouter un ami qui vous oblige a choisir. Malgré tout je lui expliquais que si elle attendait encore, elle perdrait sûrement les deux. « Tu devrais peut-être abordé le sujet avec eux, sans vraiment dire ce que tu ressens si tu as peur de leur dire, mais voir si ils préfèrent s'amuser ou si ça les dérangeraient pas de se poser. Ca t'aidera peut-être a te fixer. » dis-je donc doucement, après tout, si un des deux lui disaient clairement qu'il préférait s'amuser, cela lui éviterait de perdre son temps avec. Et dans le fond l'aiderait a faire son choix. Quand elle me dit qu'elle faisait déjà n'importe quoi je fronçais doucement les sourcils. « J'ai beau être ton meilleur ami y a des choses que je veux pas spécialement savoir. » rétorquais-je alors avant de rire légèrement, après tout je n'avais aucune envie d'avoir des détails sur ce qu'elle pouvait faire avec eux. « Effectivement tu n'as vraiment rien pour t'aide, il n'y en a pas un que tu préfères voir par rapport à l'autre? » repris-je alors, j'avais vraiment envie de faire tout mon possible l'aider au mieux.

Embrasser Arizona nous avait plus ou moins mis tous les deux devant le fait accomplit. Une chose est sûre nous devions tous les deux mettre enfin les choses à plat. Nous ne pourrions jamais avancer sans cela, ne serait-ce que pour que tous les deux, nous sachions où nous étions, et ainsi savoir quoi faire. Seulement là encore, rien n'était simple. Arizona ne savant pas par où commencer,j'avais commencer avec les confidences. Ses premières nous avait appris que nous étions tous les deux mal a l'aise par rapport à Leïla, et il y avait de quoi, cette dernière en plus d'avoir été ma fiancée, s'était trouvée être aussi une très bonne amie de Arizona. Après ça je n'avais pas tardé a reprendre la parole, faisant remarque que parler n'arrangeait rien, puisque nous étions toujours aussi mal a l'aise tous les deux. Il faut dire que les sentiments sont bien souvent un sujet très délicat a aborder, d'autant plus qu'ils sont souvent, et comme ici, compliqué a comprendre. Malgré tout j'avais conclu, en lui disant que si je m'écoutais réellement il y a bien longtemps que je l'aurais embrassé. Il faut dire que l'avoir embrassé, ne serait-ce que rapidement tout à l'heure me donnait envie de recommencer. « Ouais tu dois avoir raison, on veut trop réfléchir, donc on complique tout. » répondis-je doucement en appuyant ses propos, quand elle termina en disant que l'on devait peut-être arrêter de penser, tout en plongeant son regard dans le mien, je fronçais très légèrement les sourcils. Et en guise de réponse, combler le peu d'espace entre nous en me rapprochant d'elle. Passant doucement ma main sur sa joue, lui faisant arrêter sa course dans sa nuque, je déposais finalement mes lèvres sur les siennes.

Les plaisanteries avaient laissé place aux confidences, et je lui confiais donc que je m'étais rapproché de Arizona, mais que cela n'aidait pas vraiment puisque je me sentais coupable vis à vis de Leïla. « Ouais c'est sûr que de ce côté là on est pas trop libre de choisir. Je sais pas, elle a pas l'air beaucoup plus à l'aise que moi, elle se sent peut-être mal que Leïla ne soit pas là, j'en sais rien. » lui dis-je donc doucement, c'est vrai je n'étais malheureusement pas dans sa tête, et ne savait donc pas ce qu'elle pouvait penser, même si pour être honnête j'aimerais bien le savoir. Histoire de savoir a quoi m'attendre, mais vu comme ça se passer entre nous, je doute que cela soit si facile. Parler n'était pas vraiment notre fort avec Arizona. Ce fut le tour de ma meilleure amie de se confier, et si je ne savais pas comment gérer ma propre situation, j'essayais malgré tout de l'aider au mieux en lui donnant quelques conseils, histoire qu'elle puisse enfin réussir a faire un choix entre ses deux prétendants. « Oh tu sais ce n'es jamais simple de parler, regarde moi. » dis-je alors afin de la rassurer, c'est vrai que ce n'était pas évident de se lancer dans ce type de conversation, surtout si la personne en face de vous n'éprouve pas la même chose, mais c'était un risque qu'elle devait prendre, et moi aussi par la même occasion. « Ah tu me rassures ! » dis-je alors avant de rire, une fois sûr que j'échapperais à des détails sordides venu de Cannelle.[/i] « Tu n'es vraiment pas aidé, je sais pas tu n'as pas quelques petits signes qui ferait que y en a un qui te préfères à l'autre? Sinon tu vas vraiment être obligé d'aborde le sujet avec les deux. » repris-je alors, c'est vrai sans le vouloir ils lui donnaient peut-être quelques signaux, notamment si ils ne faisaient ça que pour passer le temps ou si ils cherchaient quelques chose d'un peu plus sérieux en sa compagnie.

Même si embrasser Arizona n'avait pas du tout était prémédité, ce n'était pas une mauvaise chose. Nous nous étions enfin décider a parler de cette situation devenue gênante entre nous, de cette façon nous avions pu tous les deux nous rendre compte que le malaise venait en grande partie de Leïla. Elle avait compté beaucoup pour nous deux, d'autant plus qu'elle était également la mère de Daphné. Alors certes j'avais beau savoir, pour l'avoir connue par coeur, qu'elle ne supporterait pas de me voir me renfermer, voulant que je passe a autre chose, je n'étais pas sûr qu'elle soit ravie de savoir que je me jette dans les bras d'une de ses très bonne amie. Certes c'est le genre de chose qui vous tombe dessus comme ça, sans même l'avoir voulu, ou penser. Et il fallait faire avec. La proposition d'Arizona selon laquelle s'était réfléchir a tout ça qui rendait le tout pesant et finalement invivable était loin d'être faux. Penser a comment pourrait réagir Leïla, nous avait finalement tous les deux empêcher d'avoir une conversation plus tôt, et surtout éviter de penser a l'autre n'avait fait que compliquer le tout d'avantage. Surtout que vous sortir quelqu'un de la tête, c'est loin d'être facile. D'accord avec ses propos, je décidais donc de les mettre en avant, me vidant complètement la tête, oubliant l'espace de quelques instant ce qui pouvait bien se passer autour de nous. Je m'étais donc d'abord rapproché d'elle tout en déposant ma main sur sa joue, avant de combler le dernier espace en l'embrassant. Suivant également ses propres conseils, Arizona avait répondu à mon baiser. Je n'avais strictement aucune idée d'ou tout cela allait nous amener, et pour être je m'en fichais complètement, j'avais juste envie de profiter au moins pendant quelques instants du moment présent.

Dans le fond, parler d'Arizona avec Cannelle n'était peut-être pas une mauvaise idée. Bon certes Cannelle et Arizona étaient elles aussi meilleures amies, et je risquais donc de mettre Arizona dans l'embarras mais elle pouvait ainsi me donner quelques bons conseils, et aussi un peu m'éclairer dans cette situation. Puisque pour être c'était vraiment loin d'être facile. « Tu as l'air d'avoir bien envie de nous voir ensemble toi ! » rétorquais-je alors amusé, c'est vrai, ma meilleure amie semblait bien décidé a nous voir ensemble, mais son conseil comme quoi il fallait se laisser aller, de façon a rendre les choses beaucoup plus simples entre nous. A nous voir tous les deux c'était quand même risible, Cannelle savait me donner de bon conseil, je tentais de faire la même chose pour elle. Mais malgré tout nous ne savions ni l'un ni l'autre les appliqués pour notre propre vie. J'avais donc expliqué a Cannelle qu'elle devrait tenté de voir les gestes que ses deux prétendants avaient pour elle, de cette façon elle pourrait voir si un des deux se contente d'agir comme un ami, ou si au contraire le jeune homme espérait plus avec elle. Cela pour lui éviter une conversation bien embarrassante. « Oui voilà observe les d'abord, comme ça tu seras fixée, et tu sauras a qui tu dois parler. » répondis-je en affichant un léger sourire. J'espérais vraiment que Cannelle réussisse a faire son choix entre les deux, je ne voulais vraiment pas que cela se retourne contre elle un jour ou l'autre. Et puis plus vite elle arriverait a faire son choix, mieux ça serait pour elle, cela éviterait peut-être à l'un d'entre eux de trop souffrir.

J'étais vraiment content de voir la situation avec Arizona bouger un peu, cela nous éviter de rester stresser en présence de l'autre. Et puis franchement je me sentais beaucoup mieux et au moins de cette façon la situation serait moins pesante entre nous, ce qui était loin d'être négligeable. Après nos confidences, je dois avouer que suivre le conseil de Arizona et ne pas réfléchir a tout ça, et surtout ne pas se prendre la tête était le bienvenu. Au moins nous pourrions tous les deux profiter du temps passé ensemble sans réfléchir a comment Leïla aurait pu prendre la chose. C'est ainsi que je m'étais de nouveau rapproché d'elle, l'embrassant une seconde fois. On était loin du furtif baiser que je lui avais volé quelques minutes auparavant. Je profitais donc du contact entre nous, c'est alors que Arizona interrompit le baiser. Dans le fond ce n'était pas plus mal, même si c'était très agréable, j'étais supposé préparé le repas, et Arizona devait gardé un oeil sur ma fille. D'ailleurs alors que je reprenais la préparation du plat qui arrivait bientôt à son terme, Daphné ne tarda pas a débouler dans la cuisine. « Papa j'ai faim. » Un sourire était venu se glisser sur mes lèvres alors que je me tournais légèrement vers elle, « Ca arrive ma puce. » dis-je alors doucement, déposant le tout sur la plaque de cuisson, je n'allais pas me plaindre ma fille était loin d'être difficile puisqu'elle mangeait de tout. C'est aussi pour ça que je préférais depuis un moment maintenant lui préparer à manger que de lui acheter ses plats tout fait qui selon moi sont bien loin d'être meilleur. Disons que au moins ainsi je savais que ce qu'elle mangeait été sain et sans pleins de conservateur.

Après avoir enchaîné plusieurs gardes d'affilé à l'hôpital j'avais eu le droit a un peu de repos. Ce qui était plutôt bien tombé vu que la fatigue avait commencé a pointé le bout de son nez. J'en avais profité pour passer la majeure partie de mon temps, si ce n'est pour dire tout mon temps avec ma fille. Le seul hic c'est que je n'avais toujours pas eu de nouvelles d'Arizona depuis le baiser que nous avions échangé tous les deux il y a de ça quelques jours,me laissant donc me poser pleins de questions a ce sujet. Aujourd'hui, et durant la nuit j'avais repris mon poste aux urgences, et après avoir recousu une plaie dans la matinée je reçu un message. Depuis la mort de Leïla je gardais constamment mon téléphone sur moi, afin d'être toujours joignable lors de mon travail, sauf en cas d'extrême urgence au cas où Daphné aurait un soucis. Et je dois avouer que en lisant ce dernier je ne pus réprimer une angoisse, Arizona avait été admise à l'hôpital, je demandais a un des mes collègues présent de me remplacer. Filant au bureau des admissions je n'eus aucun mal a trouver le dossier d'Arizona. « Non mais c'est quoi ce délire ! » me lâchais-je a moi-même lisant la cause de sa présence. « C'est quoi le numéro de chambre de mademoiselle Campbell? » repris-je à l'intention cette fois-ci de l'infirmière présente, après une recherche sur son ordinateur elle m'indiqua ce dernier. Et autant dire que c'était plutôt en trombe et paniqué que j'arrivais dans sa chambre, ne prenant même pas la peine de frapper. « Tu t'es fait tiré dessus ! Comment ça se fait? On sait qui a fait ça? Tu vas bien, c'est passé pas loin de ton coeur quand même ! » dis-je alors une fois a l'intérieur, je la harcelais de questions mais la vue de son dossier m'avais pas mal inquiété.

Un week-end camping avait été organisé par les soins de pêchés mignons semble-t-il, bien sûr j'avais hésité un instant vis à vis de ma fille. Mais avais fini par la confier a mes parents. Afin de favoriser les rencontres, tout le monde était réparti par groupe, et je dois dire que ça nous aiderait a tous de faire de nouvelles rencontres, pour ma part je ne connaissais d'ailleurs pas les deux personnes avec qui je partageais ma tente : Ethan & Hailey. En arrivant près du feu de camp je voyais Adam et Cannelle au loin, dont Adam était entrain d'installer les bûches pour le feu, nous ne nous connaissions pas vraiment, à vrai dire je l'avais juste croisé lors de la soirée sur la plage. Il y avait également deux autres personnes que je ne connaissais pas, et dont je ne me souvenais pas les avoir croisés en ville. Avant de mêler a quiconque je décidais d'appeler mon père pour savoir comment se porter Daphné, elle ne me semblait pas en grande forme en laissant, et je voulais être sûr qu'elle allait bien.