Installés tous les deux dans la nacelle, ils continuaient de se chercher. La jeune femme tentait d'aborder une mine boudeuse. Et pourtant elle sait, que Josh lui aussi n'a qu'une envie, reprendre les choses là où ils avaient laissé tous les deux. Une chance qu'elle apprécie le jeune homme sinon il y a bien longtemps qu'elle aurait cessé de le voir, et elle ne l'aurait sûrement pas suivi sur cette grande roue. Dans le fond, elle savait bien que c'était plus qu'un simple coureur de jupons. Ce n'était pas très légitime pour sa compagne, mais nul doute que Josh ne devait pas avoir les mêmes sentiments que celle qui partageait actuellement sa vie. « allez, je sais que ce n'est pas ce que tu veux. » Ça l'énerve un peu qu'il ait raison, même si ce point sauté plus ou moins aux yeux. Elle se laisse avoir quand il dépose un baiser sur sa joue. Daphné elle a bien envie de provoquer l'anglais à son tour. Pour ce faire, elle avait déposé sa main sur le haut de sa cuisse. « ok, c'est certain que j'suis loin d'être fatigué. et si tu continues comme ça, j'suis pas certain de pouvoir répondre de moi pendant très longtemps. » Un petit sourire victorieux se dessine sur les lèvres de la jeune photographe. Des frissons la parcours quand il dessine à son tour de faire glisser sa main sur sa cuisse. « et si on laissait tout ça de côté et qu'on allait directement chez toi? » Elle se pince doucement la lèvre lorsqu'il vient coller son front au sien. Elle détourne le regard un instant, juste pour voir leur nacelle s'apprêtait à arriver au terme, ce qui leur rendrait leur liberté. « Je pense que c'est une bonne idée. » Ses mots prononcés, elle attrape la main de son ami, avant qu'ils ne quittent tous les deux la nacelle. Pour s'éloigner peu à peu afin de rejoindre la voiture du jeune homme, et d'ainsi gagner l'appartement de la photographe. Appartement où ils passèrent tous les deux une bonne partie de la nuit, avec l'homme d'affaire ne regagne le logement qu'il partageait avec sa compagne.
Daphné elle avait eu du mal à accepter le décès de sa cousine Jaime, toutes les deux étaient proches, et passer beaucoup de temps ensemble. Si bien qu'à sa perte, la photographe s'était concentrée davantage sur son métier, et les voyages, au détriment du mari de Jaime, Jonas. Mais aussi de leur petite fille, Maeva. Elle savait que lui aussi avait besoin de faire son propre deuil, après tout il avait perdu sa femme. Elle se sentait coupable de ne plus les voir tous les deux aussi souvent que lorsque Jaime était toujours de ce monde. N'ayant pas pu résister à la suite de son voyage au Canada pour acheter des petits cadeaux pour Maeva, Daphné avait décidé de rendre visite à la petite famille. Espérant ainsi rattraper le temps perdu, et prendre des nouvelles de Jonas. Lorsque ce dernier ouvre la porte la jeune femme est ravi de découvrir la petite fille. Et surtout ravie qu'elle ne l'ait pas oublié. « Ça va, et toi ? Je ne m’attendais pas à te voir ici ! » La photographe quitte un instant des yeux la petite fille afin de la reporter sur son père. « Je vais bien également. Je sais que j'aurais du prévenir, mais je suis rentrée il y a quelques jours, et j'ai sauté sur l'occasion. » Il n'a pas l'air de lui en vouloir pour cette arrivée sans prévenir. D'ailleurs elle finit très vite par craquer et offrir les cadeaux à la petite. Rien qu'en voyant son visage s'illuminer, elle est heureuse d'avoir craqué. « On dit quoi à Tata Daphnée ? » La photographe affiche un grand sourire lorsque la petite la remercie, avant que cette dernière n'aille pleinement en profiter dans le salon, les laissant ainsi seuls. « Qu’est-ce qui t’emmène ici alors ? » Elle reporte alors son attention sur Jonas, effectivement, il est bien normal qu'il ait des questions après tout le temps qui s'est écoulés depuis leur dernière conversation. « Je viens de revenir d'un voyage au Canada, et je me suis dis que c'était le bon moment pour prendre des nouvelles. Et je dois dire que Maeva m'a manqué. » La photographe appréciait grandement la petite fille, qui était réellement adorable, et nul doute qu'elle soit toujours sage maintenant. « C'est fou ce qu'elle lui ressemble. » Dans ses souvenirs, elle avait bien entendu déjà des traits de sa mère, mais elle a l'impression qu'avec le temps qui file, elle lui ressemble encore plus. « Comment ça se passe pour toi? » Elle espère sincèrement qu'il s'en sort, ne serait-ce que pour Maeva, et puis Daphné l'apprécie, alors forcément elle a envie qu'il reprenne définitivement du poil de la bête, qu'il puisse avancer.
Daphné elle est agréablement surprise de découvrir que Lucy vive elle aussi dans le voisinage. D'un coup elle s'en veut pour ne pas avoir remarqué la jeune femme plus tôt. Accaparé par sa passion, son envie de découvrir le monde. Mais un sourire se dessine sur les lèvres à l'idée de renouer contact avec cette amie qu'elle n'avait pas vue depuis bien trop longtemps. La savoir vivant à ses côtés la photographe espère ainsi qu'elles pourront renouer. Elle avait toujours apprécié la douceur et gentillesse de la demoiselle. Bien sûr Daphné avait conscience que le temps, et les bancs universitaires éloignés forcément les relations. La vie tout simplement. La conversation entre les deux vieilles amies concerne très vite la fille de Lucy. « Elle a seize mois. Un peu moins d’un an et demi, pardon. » Un léger rire s'échappe des lèvres de la photographe quand la mère de famille lui donne plus d'éclaircissement sur le nombre de mois de la petite. Elle ne peut s'empêcher d'afficher un sourire son regard posé toujours sur Rose qui semble être un bébé des plus adorables. D'ailleurs la trentenaire ne peut s'empêcher de repenser à la propre fille qu'elle avait abandonnée il y a maintenant deux ans. Bien sûr elle avait fait en connaissance de cause. C'était la meilleure décision à prendre, elle n'était pas prête à être mère, et puis avoir un enfant avec un homme jouant un double jeu et avec une double vie n'était pas vraiment la meilleure situation. « Tu dois pas voir le petit passer avec ce petit bout. » Daphné était lucide, elle savait que sa petite devait accaparer une bonne partie de son temps. On ne pouvait pas laisser un enfant sans surveillance, et puis c'est l'âge où il essaye de marcher, de toucher à tout, ce qui implique forcément beaucoup d'être aux aguets. Le sujet finit par dévier sur ce quartier paisible dans lequel elles vivent toutes les deux. L'américaine s'en veut de ne pas s'en être rendu compte, mais il faut dire qu'elle était très accaparé par ses envies de voyages, et de découverte du monde. Mais elle cette intuition. Celle que Lucy vient tout juste d'arriver. « Oui, c’est tout récent. Depuis le mois de décembre en fait. Nous étions dans un autre quartier avant, mais celui-ci est beaucoup plus joli, et paisible. Ça donne l’impression d’être hors de la ville sans l’être. » Elle affiche un doux sourire, elle ne peut qu'être de son avis. L'atmosphère ici est un véritable havre de paix. Mais de savoir que Lucy vienne de rejoindre le quartier la rend tellement heureuse. Enchantée de savoir qu'elle pourrait toutes les deux rattraper ce temps perdu. « Oui tu verras, vous allez vraiment vous plaire ici. » Elle est sincère, c'était sans doute le meilleur quartier pour qu'ils puissent élever leur fille. « Est-ce que tu voudrais entrer un moment ? Ça me ferait plaisir de continuer à discuter avec toi, rattraper un peu le temps perdu… » Elle pense un instant au sac qui l'attend dans sa voiture rempli de nourriture. Mais elle chasse bien vite rêverie. Préférant de loin pouvoir passer du temps avec la jeune femme. Elle aurait tout le temps de le faire réchauffer et manger plus tard. Pour l'heure, elle voulait renouer avec son amie. « Avec plaisir. Tu as besoin d'aide pour descendre quelque chose de la voiture ou tu as tout ce qu'il te faut? » Ça lui semble logique de lui proposer son aide. Elle se voyait mal la regarder porter des sacs en plus de Rose, ça serait complètement mal élevé de sa part.
« Daphné. » / « Lucy. »
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Sujet: Re: rp daphné (pm) Mar 14 Avr - 14:25
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La future trentenaire ne regrettait pas une seule seconde d'avoir porté son choix sur la Finlande pour ce nouveau voyage. Après cette histoire avec Floyd elle méritait bien de changer d'air, de prendre un peu de temps pour elle. De penser complètement à autre chose. D'ailleurs, depuis son arrivée sur le sol Finlandais la jeune femme avait eu la chance de découvrir une population réellement gentille. Cette culture, un vrai bonheur. Elle trouve ça agréable, les gens ici avaient vraiment le sens du partage. Et puis les paysages. Daphné ne savait vraiment ou donner de la tête. Elle avait déjà fait bon nombre de clichés, et nul doute qu'elle en prendrait deux fois plus avant qu'elle ne reparte. Cette idée de se retrouver perdu au milieu de nulle part, était complètement reposant. La photographe avait pris ses petites habitudes depuis son arrivée, notamment au sujet du café. La jeune femme en cette fin de journée, avait donc rejoint son café habituel. Elle n'avait personne qui l'attendait dans sa chambre d'hôtel. Alors qu'elle a son café en main, elle se met en quête d'une table, et son regard se pose sur un visage connu. Plutôt étrange dans un pays qu'elle ne connaît pas. Tout du moins elle ne connaît pas vraiment, elle l'a juste déjà vu plusieurs fois. La demoiselle, s'avance donc dans sa direction. « Oui, c'est bien ça. Je vois que vous avez une bonne mémoire des prénoms » Elle affiche un léger sourire amusé, il est vrai qu'elle avait plutôt une bonne mémoire en ce qui concernait les prénoms, et les détails en général. « Ce qui n'est pas ma spécialité, je l'avoue. Désolé. » Cette fois elle rit légèrement, elle n'était pas du genre à se vexer parce qu'on ne se souvenait pas d'elle, au contraire. « Je suis plus physionomiste que quelqu'un qui retient les noms des gens. » Une nouvelle fois, elle ne lui en voulait pas, après tout il l'avait tout de même reconnu, et ça même s'il ne se souvenait pas de son prénom. « Ne vous en faites pas, je ne vais pas me vexer pour si peut. » Un nouveau sourire se dessine sur les lèvres de la photographe. Clairement pas du genre à prendre la mouche pour ce genre de futilité. « Vous pouvez vous asseoir sans problème. Je n'attend personne. » La demoiselle se contente de hocher la tête, avant de prendre place en face de lui. Prenant une fois assise une gorgée de son café. « Au fait, vous vous appelez comment déjà ? » Elle pose son gobelet sur la table, tout en reportant son attention sur le jeune homme. « C'est Daphné. » Elle ponctue sa phrase d'un léger sourire. « Dur journée? » C'est une chose qu'elle avait l'impression d'avoir remarqué, le peu de client présent à cette heure semblaient tous éreinté par leur journée de travail. Pour sa part, elle n'avait pas à se plaindre, elle était ici en vacances. Certes elle était supposée travailler, mais elle était à son compte, et surtout elle n'avait pas besoin de passer ses journées derrière un bureau.
Daphné se sent rassurée d'apprendre qu'elle ne dérange pas Jonas. Il est vrai qu'elle n'avait pas pensé à le joindre avant de venir. Il faut dire qu'elle n'avait pas vu Maeva depuis longtemps, et cette petite fille était un vrai rayon de soleil. Et puis elle avait envie par la même occasion de s'assurer que Jonas allait bien. Alors que la petite fille disparaît avec les cadeaux que la trentenaire venait de lui offrir, elle ne peut s'empêcher de remarquer qu'elle ressemble de plus en plus à sa mère. « J’ai l’impression qu’elle lui ressemble de plus en plus chaque fois que je la vois. » Un sourire compatissant se dessine sur ses lèvres, elle s'en veut d'avoir abordé sa défunte cousine. Mais elle sait aussi que malheureusement Jonas ne peut pas profiter de sa fille chaque jour, qu'il est obligé de la partager avec ses beaux-parents. « Je voulais pas te rappeler de mauvais souvenirs. Et ça me regarde peut-être pas, mais tu sais s'ils vont te laisser t'occuper d'elle a pleins temps? » La jeune femme trouve ça dommage, non seulement elle avait perdu sa mère, mais elle se retrouvait en même temps privé de son père. « Ça va. Je suis en arrêt de travail pour quelques jours, mais tout va bien. » Elle fronce un instant les sourcils, n'étant pas au courant d'un quelconque accident le concernant. « Qu'est-ce qui s'est passé? Rien de grave? » Elle espère que ce n'est pas trop grave, qu'elle s'inquiète pour rien. Elle finit par quitter la petite fille des yeux pour reporter son attention sur Jonas. « Installe-toi. Je peux te servir quelque chose ? » Elle hoche doucement la tête avant de le suivre dans le salon. « Je veux bien un café si tu as. » Elle affiche un nouveau sourire avant de s'installer sur un fauteuil. Reportant une nouvelle fois sur la petite en attendant que Jonas ne les rejoigne à nouveau. Maeva semblait apprécier ses nouveaux jouets, Daphné était ravie d'avoir fait les bons choix.
S'il y a bien une chose qui ne quitte jamais la jeune femme, c'est bien son appareil photo. Capturer l'instant présent. Garder des souvenirs. Donner l'envie de voyager. C'est ça qui lui plaît. La trentenaire arpente alors les rues de Santa Monica. Il est clair qu'elle préfère aller à l'autre bout du monde, découvrir de nouvelles cultures. Mais Daphné venait à peine de rentrer du Canada, elle ne pouvait pas se permettre de repartir après quelques semaines. Sans savoir comment elle se retrouve dans le quartier est. C'est là que son regard se pose sur un vrai bijou. Elle n'est même pas à côté de la voiture qu'elle sait déjà qu'elle est de collection. À ses côtés, c'est plus fort qu'elle. Elle se met à mitrailler ce petit bijou qu'elle examine sous tous les angles.
« eh, toi! qu'est-c'tu fous, là? » Daphné, elle est tirée de ses rêveries. Elle fronce doucement les sourcils. Un regard noir se pose sur celui qui vient de la bousculer. « Non mais ça va je l'ai pas rayée. » Elle hallucine clairement quand elle le voit faire le tour de sa voiture, il pensait sincèrement qu'elle l'avait abîmé en prenant des photos? Elle aussi elle hausse le ton, c'était certainement pas cet ours mal léché qui allait lui faire peur, elle avait eu l'occasion de tomber sur bien pire. « j't'ai pas donné mon accord pour prendre ma bagnole en photo! tu lui veux quoi?! » Elle secoue la tête avant de rire. C'est plus fort qu'elle. Elle s'avance vers lui, probablement pour lui faire comprendre qu'elle ne le craignait pas. « Tu sautes sur toutes les personnes qui admire ta caisse? Mon gars dans c'cas là fallait acheter une Fiat ! » Il la tutoie. Elle fait de même. Son regard toujours planté dans le sien, elle se démonte pas. « J'l'ai prise en photo parce qu'elle m'a tapé dans l'oeil. Mais tu peux t'détendre je sais y faire, tes plaques ne seront pas sur les clichés. » Elle avait toujours agi en professionnel, elle prenait toujours soin de ne jamais avoir les plaques d'immatriculation dans l'objectif. « Mais peut-être que Rambo va me forcer a effacer les clichés? » Rajouter de l'huile sur le feu c'était rarement une bonne idée. Seulement ce mec à agir ainsi, il l'avait elle aussi fait sortir de ses gonds. Pas de demi-mesure, elle n'avait pas envie d'être conciliante. Elle avait tout bonnement horreur qu'on lui saute à la gorge de cette façon.
Daphné est ravie de la précision que lui apporte Lucy au sujet de l'âge de sa famille, pas vraiment doué pour faire le rapprochement avec les mois. Quoi qu'il en soit, elle est sûre que ce petit bout devait bien occuper ses journées. Les enfants en bas âges en font voir des vertes et pas mûres. Et puis nul doute que Lucy veuille s'assurer que sa fille ne blesse pas lors de ses expéditions pour découvrir le monde. « Non effectivement. Elle est vive, rapide et très curieuse. Aucune journée ne se ressemble avec elle, c’est certain ! » Un nouveau sourire se dessine sur les lèvres de la photographe. Si elle a un peu de mal à se mettre dans la situation, elle est certaine que cela doit être un vrai plaisir d'avoir ce petit bout, et Rose était très certainement devenue la personne la plus importante aux yeux de sa mère.
C'est plutôt un plaisir de savoir que son amie vit dans le quartier. Elles n'auront dorénavant plus aucune excuses pour ne pas rattraper ce temps perdu. Elles pourraient désormais se voir quand elles le souhaiteraient. Et cette idée plaisait énormément à l'américaine. Savoir qu'elle vient tout juste d'arriver dans le quartier avec sa petite famille l'enchante. C'était l'endroit le plus adéquat pour élever tranquillement sa fille. Un endroit paisible. La photographe ne réfléchit que quelques secondes lorsque Lucy lui propose d'entrer un moment, de passer un peu de temps en sa compagnie. Elle n'en n'oublie pas ses bonnes manières, la mère de famille ayant déjà Rose dans ses bras, elle souhaite savoir si elle a besoin d'aide. Ce n'était pas son genre de la regarder galérer les bras chargés de sac qu'elle devrait porter en plus de sa fille.
« Je veux bien que tu me prennes le colis le plus précieux, si ça ne te dérange pas. » Elle est surprise qu'elle souhaite lui confier sa fille. Elle n'a jamais porté d'enfant, elle hésite un instant, et puis elle hoche doucement la tête. Daphné laisse son amie lui donné la petite fille. Elle prend grand soin de tenir avec attention Rose. Loin de lui l'envie de laisser tomber le bien le plus précieux de son amie. Une fois que Lucy a refermé la portière après avoir pris le dernier sac, Daphné la suit à l'intérieur de sa maison. « Tu peux la poser dans le parc si tu veux, ou la garder avec toi si tu préfères. » À l'intérieur de la maison, la photographe a un peu plus d'assurance, il faut dire que la petite fille semble très à l'aise dans ses bras. « Je vais la laisser finir sa découverte sur mes boucles. » Rose s'amuse a les toucher, et puis elle n'est pas contre profiter encore un instant de ce petit bout de chou. « Est-ce que tu veux boire quelque chose ? Un café, ou un thé ? » Daphné quitte un instant la petite Rose du regard afin de le porter sur Lucy. « Je veux bien un café s'il te plait. » Elle ponctue sa phrase d'un léger sourire, se permettant quelques grimaces afin d'amuser Rose. « Alors dis-moi, qu'est-ce que tu deviennes? » Elle a réellement envie de savoir ce qu'elle fait désormais dans la vie.
Daphné s'en veut lorsqu'elle aborde sans le vouloir sa défunte cousine. Loin d'elle l'envie d'évoquer de mauvais souvenirs, elle savait que Jonas avait souffert comme ça. Elle se sent soulagée quand il secoue la tête, lui affirmant ainsi que ça allait. Elle aborde ensuite un sujet épineux. La garde de Maeva qui est actuellement accordée aux grands-parents maternels de la petite. La photographe peut comprendre qu'avec son métier et son emploi du temps chargé, ils ne veulent pas que leur petite-fille soit délaissée. « Pas si j’en fais la demande officielle. » Elle se pince doucement la lèvre, elle trouve ça dommage qu'il doive en arriver là pour récupérer sa fille. Elle doute que sa cousine ait voulu que cela se passe comme ça. « Ils devraient penser à Maeva. » Jonas était son père, ils ne pouvaient pas tout bonnement décider de refuser qu'il passe du temps avec elle. Ce n'était certainement pas bon pour elle. Maeva en plus d'avoir perdu sa mère, se retrouvait séparée de son père.
En apprenant qu'il est coincé à son domicile à la suite d'un arrêt de travail, la trentenaire souhaite calmer ses inquiétudes et vérifier qu'il se porte bien. « Non, rien de grave. Un petit incident de travail. » Elle plisse le nez, il n'a pas l'air de vouloir s'étaler sur le sujet. Mais il faut dire qu'il n'avait jamais été simple de lui tirer les vers du nez. « Tu sais que si tu veux en parler je suis là. » Certes, il pouvait se passer une longue période avant qu'ils ne se voient, mais elle appréciait sincèrement le jeune homme. Et puis il faisait partie de sa famille. Elle accepte de boire un café, se rendant dans le salon. Elle s'installe sur un fauteuil, regardant la petite jouer en attendant que Jonas prépare sa boisson dans la cuisine. Lorsqu'il l'a rejoint, elle le remercie d'un hochement de tête en prenant la tasse de café dans ses mains. « Et toi alors, comment tu vas ? Ça fait combien de temps que tu es rentrée ? » Elle pose alors son regard sur lui avant de porter sa tasse à ses lèvres. « Je vais bien, ça fait quelques jours maintenant. » Daphné avait toujours besoin d'un peu de temps pour se remettre du décalage horaire, et puis surtout elle ne peut jamais résister bien longtemps avant de développer ses photos.
Daphné avait eu la chance de pouvoir s'installer une chambre noire dans son appartement. De cette façon, elle pouvait développer ses clichés chez elle sans aucun souci. La photographe était d'ailleurs en train de s'occuper des pellicules qu'elle avait prise au Canada. Elle d'ailleurs en train de pendre les photos quand elle entend la sonnette de son logement. La dernière photo épinglée, elle quitte la pièce pour regagner l'entrée. Elle est plutôt surprise de découvrir Grace de l'autre côté, elles n'étaient pas particulièrement amies. Même si ce n'était pas pour autant la guerre ouverte. « Bonjour Daphné. Je suis désolée de venir vous importuner directement chez vous. J'ai un problème d'affichage de vos photos sur le site et je ne sais pas du tout comment faire pour arranger ça. Pensez-vous que vous pourriez m'aider ? » Elle fronce un instant les sourcils pas vraiment sûre de pouvoir lui venir en aide, mais si le souci venait de ses clichés elle pourrait jeter à un oeil au site hébergeant les photos. Elle se décale alors de la porte afin de la laisser entrée. Maintenant qu'elle devant elle, elle se voyait mal l'envoyer sur les roses. « Bonjour, bien sûr je peux essayer de regarder. Vous voulez boire quelque chose? » Daphné referme la porte derrière la propriétaire du ranch, invitant la jeune femme a aller s'installer dans le salon où été installé son ordinateur portable, alors qu'elle se dirige dans sa cuisine pour se faire couler une tasse de café, et préparer la boisson de Grace. Chose faite, elle s'installe à ses côtés. « Quel est donc le soucis. » De retour dans le salon, elle tend sa boisson à Grace avant de s'asseoir sur le canapé tout en portant sa tasse de café à ses lèvres. Attendant ainsi d'avoir plus d'informations sur le problème de la jeune femme.
Daphné est plutôt surprise de voir Grace débarquer comme ça chez elle à l'improviste. On ne peut pas dire qu'elles étaient amies tous les deux. Elle n'irait pas jusqu'à la qualifier d'ennemie. Mais les deux jeunes femmes ne s'entendaient pas particulièrement, ça arrive, c'est comme ça. Leur relation se contente à une simple fréquentation professionnelle. Non sans avoir froncé les sourcils, elle finit par se décaler afin de laisser la propriétaire du ranch rentrer lorsque cette dernière a fini de lui exposer son problème. Faut dire que la photographe est pas sûre de pouvoir lui venir en aide, et surtout d'être la personne la plus à même de trouver la solution. « Je vous remercie. Je veux bien un café, s'il vous plaît, » La jeune femme hoche doucement la tête avant se rendre dans sa cuisine pour préparer deux tasses de café, laissant Grace prendre tranquillement place dans son salon. Là où elles seraient toutes deux le plus confortablement installés afin de regarder le site sur son ordinateur. « Je n'y connais vraiment rien en informatique, alors je ne suis pas certaine de pouvoir entrer dans les détails. [...] vous pourriez peut-être intervenir... » La photographe se pince les lèvres alors qu'elle revient avec les deux tasses de café. Elle en tend une à la métisse avant de prendre une gorgée de la sienne. « Je veux bien essayer de regarder. » Elle dépose sa tasse sur la table basse avant d'ouvrir son ordinateur pour ainsi non seulement se rendre compte du soucis sur le site de ses chambres d'hôtes, et par la même occasion pouvoir vérifier le propre site qu'elle a utiliser pour héberger ses photos. Effectivement en vue du site, le souci semblait bel et bien venir de ses clichés à elle, et non du site en lui-même, elle fronce alors les sourcils. « Je crois bien que ça doit venir de l'hébergement. » La jeune femme se concentre alors d'avantage sur son propre site a elle de façon à voir si elle devait héberger une nouvelle fois les clichés que Grace avait choisi. Mais surtout elle veut s'assurer qu'il n'y a pas un autre problème derrière, notamment la taille des fichiers qui pourraient être trop lourde.
Alors que la jeune photographe s'arrête auprès d'une voiture de collection, elle ne s'attendait pas à la tournure qu'allait prendre les choses. Le propriétaire était arrivé en furie alors qu'elle se contentait uniquement de prendre quelques clichés. Elle ne comprend pas qu'il s'emporte de cette façon, elle n'avait pas touché la voiture, et elle l'avait encore moins amoché. Il n'en faut pas plus à la trentenaire pour s'emporter. Elle aussi monte dans les tours. Quand leurs regards se croisent, elle aborde un regard noir. « y'a pas un droit à l'image ou une connerie dans c'genre là? » Elle croise ses bras sous sa poitrine, non sans avoir pris soin de ranger son précieux appareil dans son sac. « Tant que y a pas les plaques c'est bon. » Elle hausse un sourcil, toujours passablement énervé par ce type. « D'autant plus qu'elle sera pas exposé, c'est pour ma collection personnelle. » Elle détourne pas le regard. Bien sûr, il lui arrive de faire des expositions, mais c'était surtout lorsqu'elle revenait de voyages, et qu'elle souhaitait mettre à l'honneur les différents paysages qu'elle avait eu la chance de découvrir. Des photos, qui, elle l'espérait pourrait donner aux autres l'envie de voyager. L'américaine continu de monter en pression alors qu'il joue avec son briquet avant d'allumer sa cigarette. « t'étonnes pas de recevoir ce genre d'accueil si tu demandes pas l'autorisation pour tes photos. » Elle secoue la tête, elle avait l'impression que ce barbu prenait un plaisir fou à la voir sortir de ses gonds. La pousser encore plus dans ses retranchements. « T'es bien le premier qui pète les plombs parce que je prends sa voiture en photo. » Sa voiture c'était pas la première voiture de collection qu'elle avait capturé sur pellicule. Les gens en général étaient plutôt fiers de leurs petits bijoux, ça ne semblait pas être le cas de cet énergumène. Elle le regarde tirer sur sa clope, essayant de se calmer, mais sans grand succès. Elle aurait besoin de plus que quelques minutes pour réussir a dompter sa colère.
Cafés en mains, la jeune photographe rejoint la métisse dans son salon, se rendant directement sur son site internet après avoir pris une gorgée de son café. Elle découvre rapidement le problème, Grace avait raison la complication venait bel et bien de l'hébergement de ses clichés. Essayant de voir si elle peut régler le souci sans avoir a télécharger chacune des photos une nouvelle fois, elle ne prête pas vraiment attention quand Grace s'appuie dans son canapé. Ni même quand elle replace son coussin. « Je viens de tomber sur ce collier en replaçant le coussin. Il est très beau, vous l'avez acheté où ? » Cette fois, elle quitte son écran du regard, non sans arquer un sourcil, elle se tourne vers la jeune femme assise à ses côtés. Elle jette un oeil sur le pendentif que la métisse tient, fronçant les sourcils. Ça ne lui appartenait pas. Il lui faut plusieurs minutes pour se souvenir du propriétaire. Joshua. L'ex-mari de Grace. « Je suis navrée, je m'en souviens plus, si la boutique me revient en mémoire je n'hésiterais pas à vous la donner. » Un mensonge par omission. Elle ne sait pas si elle sait déjà que ce collier lui appartient, après tout cela faisait six ans qu'ils étaient séparés tous les deux. Et puis si elle n'avait eu aucun regret à coucher avec l'entrepreneur, elle n'avait eu aucune envie de rappeler des mauvais souvenirs à la métisse. Bien sûr, Daphné avait eu des remords à l'idée de le voir tromper sa nouvelle compagne. Mais elle n'avait pas pu résister bien longtemps au charme de l'anglais, d'autant plus qu'il avait su se montrer persévérant. Finalement, elle reporte son attention sur l'ordinateur. « Je crois que c'est bon. » La trentenaire vérifie une nouvelle fois que l'actualisation du site qui lui sert d'hébergeur et vérifier que les photos s'affichaient bien dessus, elle retourne sur le site des chambres d'hôtes du ranch de Grace. Un petit sourire victorieux se dessine sur les lèvres ravi d'avoir pu aider la jeune femme. « Tout va bien? » Elle est surprise de voir que la métisse n'a pas bougé, elle pensait qu'elle aurait été soulagée de voir le problème résolu. Puis son regard tombe une nouvelle fois sur le pendentif qu'elle tient toujours en main.Elle est surprise de voir que la métisse n'a pas bougé, elle pensait qu'elle aurait été soulagée de voir le problème résolu.
Daphné, elle tient précieusement la petite Rose dans ses bras, elle n'a nullement envie de ponctuer ses retrouvailles avec Lucy par une visite aux urgences parce qu'elle n'a jamais tenu d'enfants dans ses bras avant. Elle aurait pu si elle n'avait pas choisi d'accoucher sous x il y a deux ans. Elle préfère balayer cette pensée d'un revers de la main, elle n'était pas prête, et surtout pas en tant que mère célibataire. Si elle devait avoir des enfants un jour elle ne voulait pas que ce soit avec un homme ayant une double vie. Elle garde la petite dans les bras lorsqu'elles entre toutes les deux dans la maison. Prenant un plus de confiance, et surtout laissant Rose jouer avec ses boucles d'oreilles. Elle opte d'ailleurs pour boire un café, le vice, la photographe, elle a conscience d'en boire beaucoup trop par jours. Lucy revenant avec les boissons, la photographe la suit dans le salon. S'installant sur le canapé, la petite assise sur ses genoux. Elle donne à Rose son biberon de jus de fruits, la petite s'étant rassasié, elle la dépose sur le sol, de peur de la brûler avec son café. Ayant bien conscience qu'à cet âge elle, elle devait essayer de tout attraper, et qu'elle voudrait sûrement mettre la main dans sa tasse. Buvant sa première gorgée de café, elle interroge rapidement son amie, elle est très curieuse de savoir comment ça s'est passé pour elle. « Et bien, sans te mentir, je sors d’une assez mauvaise passe. » La trentenaire fronce les sourcils, craignant ce que son amie allait bien pouvoir lui dire, elle espérait surtout que ce n'était pas trop grave. « Je suis en instance de divorce et au début d’un procès. Tout ça avec le père de Rose. » Elle fait la moue, ce n'est jamais évident de se séparer du père de son enfant, encore plus lorsqu'il s'agit d'un enfant en bas âge.
Et pourtant, la photographe ne s'attend pas à ce que Lucy va lui annoncer. « Je ne sais pas si tu as connu Noah ? [...] si je n’étais pas tombée sur Shawn. » Alors là, Daphné tombe des nus. Non seulement, elle avait pris Shawn dont Lucy lui montrer un cliché sur le meuble qui leur fait face. Mais en plus de ça, elle ne pensait pas le moins du monde qu'elle ait pu vivre une chose pareille. Instinctivement, elle repose sa tasse sur la table basse avant de prendre la main de la jeune femme. « J'ai du le croiser une ou deux fois. Je suis vraiment désolée que tu ai du vivre une chose pareille. » Elle affiche un léger sourire, tentant de réconforter Lucy ne serait-ce qu'un peu. « Je ne sais pas comment, [...] Je suis assistante dans une maison d’édition, mon rêve depuis toujours ! » Un sourire plus radieux prend place sur le visage de la trentenaire. Ravi de savoir qu'elle se sent mieux, et surtout de savoir qu'elle peut agir comme elle le souhaite, et plus dans la crainte. « Si tu veux mon avis ce Shawn est une bénédiction. Il aurait pu te tuer, et pire il aurait pu s'en prendre à Rose. » Elle n'a pas envie de l'alarmer alors qu'elle semble libérer de ce démon, elle espère juste pour elle que le divorce soit vite prononcé et qu'elle soit ainsi réellement libre. « C'est vraiment une chose que tu es trouvé cette maison d'édition. Tu travailles à la maison du coup? Si c'est pas le cas ce n'est pas trop dur de se séparer de ce bout de chou? » Son regard se dépose une nouvelle fois sur Rose, nul doute que si l'envie de reprendre le travail après un congé maternité devait être grande, Daphné se demandait si l'on ne se sentait tout de même pas un peu coupable de laisser son enfant, la chair de sa chair à un parfait étranger.
Daphné avait du mal à comprendre pourquoi les parents de Jaime s'acharnaient de cette façon sur Jonas, et surtout pourquoi ils semblaient résignés à lui tirer la garde la petite, ce n'était clairement pas un agissement bénéfique pour elle. Maeva avait besoin de son père. Il avait toujours été très pris par son travail, cela ne datait pas de la naissance de sa fille, mais bien avant, Jaime en avait toujours eu conscience. La photographe était sûre qu'il pourrait l'élever comme il le fallait. « Chaque fois que je vais la prendre ou ils viennent la déposer ils ont un air… » La jeune femme se contente d'afficher un sourire compatissant, Maeva étant dans les parages, elle se voit mal continuer cette conversation pour le moment. Il valait mieux ne pas rentrer dans le jeu de ses grands-parents, ainsi, il n'aurait rien à se reprocher. Quand il aborde son accident, elle ne peut s'empêcher de froncer les sourcils. Pas vraiment convaincu qu'il aille réellement bien. Elle se pince alors doucement la lèvre lorsqu'il relève son t-shirt lui laissant apercevoir le pansement de sa plaie récente. « Arrestation qui a mal tourné. Mais ils sont en prison maintenant. » Elle repose son regard sur Jonas quand il rebaisse son t-shirt. « Il faut vraiment que tu arrêtes de foncer tête baissé ! » Un nouveau sourire se dessine sur ses lèvres, il avait toujours eu ce côté tête brûlée.
Il finit par l'abandonner quelques instants lorsqu'il se rend dans la cuisine afin de lui préparer sa tasse de café. La trentenaire, en profite pour regarder la petite fille s'amuser pleinement. Cette insouciance qu'elle avait. Lorsqu'il l'a rejoint, Daphné lui apprend être de retour en ville depuis quelques jours uniquement, avant de porter la tasse qu'elle tenait entre les mains à ses lèvres pour en boire quelques gorgées. « Tu es partie où exactement ? Qu’as-tu fait ? » La jeune femme tenant sa tasse des deux mains reporte son attention sur Jonas. « J'étais partie au Canada, je me suis fais un petit road trio. Tu me connais j'adore prendre les paysages en photos, et il a tellement de quoi faire là-bas. » Elle avait encore des étoiles pleins les yeux de son récent séjour. Les canadiens étaient très agréables, elle avait eu plaisir à découvrir ce pays voisin du sien. Si elle ne doutait pas de la beauté du pays à chaque saison, le découvrir sous la neige avait été un réel plaisir, le charme à l'état pur. Ce manteau blanc n'avait fait qu'accentuer le paysage. Maintenant qu'elle s'était accordée un peu de temps pour elle, pour se remettre du voyage, même si ce dernier n'avait pas été très long. Elle n'attendait plus qu'une chose, se mettre à développer ses pellicules afin de voir le résultat.
Daphné elle est quelque peu perturbé par la découverte de Grace sous son coussin, à savoir le pendentif de son Joshua, son ancien amant, et accessoirement l'ex-mari de la métisse. Josh s'était bien plus qu'un vulgaire type avec qui elle prenait du bon temps. Ils étaient devenus amis tous les deux. Quand ce dernier lui a expliqué vouloir arrêter ses conneries, quitter Haylie pour renouer avec Grace elle n'avait que pu lui montrer son soutien. Oh, bien sûr, leurs petits rendez-vous lui manqueraient au début, mais il ne l'a rayé pas de sa vie, uniquement de son lit. Alors la demoiselle n'hésite pas une seule seconde, elle ment. Prétextant qu'il s'agisse de son propre bien. Et surtout espérant qu'il soit inconnu à son interlocutrice. Alors qu'elle fixe le problème lié à l'affiche de ses photos sur le site web de Grace. Et surtout espérant qu'il soit inconnu à son interlocutrice. Ça ne présageait sans aucun doute rien de bon. « Non, tout ne va pas bien, » Elle n'est pas sûre de comprendre, elle devrait plutôt ravie de savoir qu'elle n'aurait plus de problèmes d'affichage sur son site web. Qu'elle n'aurait pas besoin de contact le créateur. « Ce pendentif, je suis quasiment certaine que c'est celui de Joshua, mon ex-mari. Vous vous connaissez, tous les deux ? Et pas la peine de me raconter des bobards pour le protéger, je finirai par connaître la vérité, quelle qu'elle soit, » Daphné ne s'était pas vraiment attendue à cette réaction, elle se pince doucement la lèvre. Loin d'elle l'envie d'attirer des problèmes à son ami. Elle essaye alors de réfléchir plutôt rapidement à une solution plausible. Même si clairement le fait qu'il est trompé Haylie ne la regardait pas selon elle. Bien sûr, s'étant déjà retrouvée en position de 'maîtresse' quand elle avait appris la double vie de Floyd, mais là ils n'étaient pas mariés. Et puis elle n'était pas la seule avec laquelle il s'était envoyé en l'air. « On est ami. Il a eu une passe difficile avec Haylie il avait besoin d'un endroit où dormir. » Elle est plutôt sérieuse, et ne mentait qu'à moitié, il semblait avoir vécu une passe difficile avec la demoiselle dès le départ. Et elle lui avait bien offert l'hospitalité, la différence étant qu'il avait partagé son lit, et non le canapé. « Alors ? Vous couchez ensemble, c'est ça ? » La photographe fronce légèrement les sourcils, tout de même surprise par cette question dès plus direct de la part de la mère de famille. Surtout qu'elle n'était pas réellement concernée par tout ça. « Alors je ne vois pas en quoi cette partie de ma vie vous regarde. Avec Josh, on est ami, c'est tout ce que vous avez besoin de savoir. » La trentenaire à le regard toujours posé sur elle, encore légèrement troublé par la question qu'elle a osé lui poser. « Je pense que il n'a plu eu de compte a vous rendre lorsqu'il a signé les papiers du divorce. » Elle a bien envie de lui faire comprendre que cette question était des plus déplacées. Ok Josh voulait renouer avec elle, mais clairement ce qu'il avait pu faire alors qu'ils étaient tous les deux divorcés ne la regardait pas. Et puis elle était son amie à lui, forcément, elle allait essayer de prendre sa défense.
L'Américaine est complètement monté en pression. Ce type l'a fait sortir de ses gonds, elle a juste horreur de se faire agresser de cette façon. Qui plus est sans aucune raison apparente. Elle comprend pas pourquoi il la cherche de cette façon. Pourquoi il s'énerve alors qu'elle se contente de prendre des photos. Elle connaissait son métier, elle avait toujours été professionnelle. Ses plaques n'apparaissaient pas sur les clichés. Et puis franchement à quoi bon avoir une voiture de collection s'il refusait que les gens admirent son véhicule. Elle voit rouge et sa nonchalance l'horripile. « t'as pas l'contexte qui va avec. » Elle arque un sourcil. Quel contexte pourrait excuser un comportement pareil? Elle avait du mal a en trouver. Elle se contente de soupirer légèrement. « mais j'vois que t'es énervée. on fait la paix? » Un léger rire s'échappe de ses lèvres. Sa sincérité étant loin de crever les yeux. Non. Elle a plutôt l'impression qu'il se fout d'elle. Qu'il la cherche un peu plus. « Ça a pas l'air d'être vraiment c'que tu veux. » Ça a l'air de lui plaire qu'elle s'énerve. Son regard noir est toujours ancré sur lui. Elle sait même pas pourquoi elle essaye de lui expliquer les raisons de ses clichés. Du pourquoi elle avait eu le coup de coeur pour sa voiture. Daphné, elle était loin d'être dans les clichés. Oui, elle préférait les jolies voitures aux froufrous et compagnie. Elle se prenait pas la tête, loin de là. « tu t'y connais en bagnoles, toi? j'pensais pas qu'une femme pouvait faire la différence entre une voiture de collection et un vélo. » Non mais là, clairement, il se foutait de sa gueule. Elle secoue la tête de gauche à droite. Lâchant un nouveau soupire. « Sérieusement? On peut pas faire plus cliché. Je suis une femme donc complètement stupide? » Elle hausse les épaules, elle a du mal à se calmer, et ça, c'était sans doute lié à son comportement. « C'est quoi ton problème sérieux? » Il doit avoir une raison. Quelque chose qui expliquerait son comportement. Le pourquoi du comment. La photographe se demandait s'il y avait un sens a tout ça. Ou si au contraire il était juste le macho stupide qu'il essayait d'être. « Tu te donnes un genre ou t'agresses juste les gens gratuitement. » Il semblait désireux de la pousser à bout, pourquoi ne ferait-elle pas la même chose? Et puis surtout elle voulait lui montrer qu'elle ne se laisserait pas marcher sur les pieds aussi facilement.
La photographe ne s'était pas vraiment attendue à ce genre de retournement lorsqu'elle avait accepté que Grace entre dans son appartement. La trentenaire ne pensait pas que la situation allait dégénérer à ce point. Elle est surprise quand elle lui montrer le collier de Josh et elle tente, tant bien que mal de l'aider. De faire en sorte que son ami ne se retrouve pas dans une mauvaise posture. Qu'il ait des problèmes à cause de leurs parties de jambes en l'air. Elle tente à peu près de trouver une explication plausible. Prétextant avoir offert l'hospitalité à un ami. Seulement, elle est prise de court, alors elle préfère se contenter du minimum. Ils sont amis. Ça s'arrête la pour la métisse, et puis Daphné ne mentait pas. Oh, bien sûr, ils avaient partagé les plaisirs de la chair, mais avant tout, ils étaient amis. Elle n'avait jamais attendu quoi que ce soit de sa part. N'avait jamais fait de plan sur la comète avec une quelconque vie dans ses bras. « Des amis ? Ne me prends pas pour une conne, s'il te plaît, » Un peu surprise par ce tutoiement, elle se contente de lui balancer que Josh n'avait aucun compte à lui rendre. Il avait retrouvé sa liberté quand ils avaient mis un terme à leur mariage. C'était son choix de tromper de Haylie. Comme c'était également son choix d'arrêter ses conneries pour se consacrer à sa femme. Si Daphné serait bien sûr heureuse que Josh retrouve sa famille, elle veut lui rappeler la vérité des faits. Et surtout, sa vie privée ne la regardait pas.
« Je pense qu'effectivement il a des comptes à me rendre, étant donné qu'on est de nouveau ensemble. [...] il me semble que sa petite visite ici ne remonte pas à si longtemps que ça, » Elle secoue la tête de gauche à droite, tout en se mordant la lèvre inférieure pour ne pas rire. Elle ne pensait pas qu'elle était le genre de fille à se monter tout un scénario pour si peu. Sans réellement se poser des questions. « C'est peut-être là parce que je passe pas mon temps a retaper mes coussins. » Daphné, elle était souvent fourrée à droite et à gauche. Que ce en ville ou en voyage.Daphné, elle était souvent fourrée à droite et à gauche. Encore plus alors que la pièce dans laquelle elle passait les trois-quarts de son temps se trouvait être sa chambre noire. « Ça ne sert à rien d'essayer de le protéger d'une manière ou d'une autre, je finirai par savoir s'il s'est abaissé à coucher avec une traînée comme toi, » Elle ne peut cacher l'étonnement sur son visage à la suite de cette insulte, pour autant, les traits de son visage se durcissent. C'est d'ailleurs plus fort qu'elle. À peine le mot est prononcé qu'elle gifle celle qui lui fait face. « Je ne te permet pas. Mais ouais on s'envoie en l'air tous les jours, et dans chacune des pièces de mon appartement. De vraies bête on peut pas se contenir dès qu'on est ensemble. » Un sourire ponctue la fin de sa phrase. Elle voit rouge, et elle a bien envie que Grace fasse de même. Elle n'apprécie pas qu'on lui parle sur ce ton, et elle serait bien ravie de l'agacer un peu. Certes, Josh risquait de ne pas apprécier la plaisanterie. Surtout si cette furie allait le trouver juste après. Si cette fois elle ne pourrait pas se faire pardonner en écartant les cuisses elle trouverait bien un moyen d'arranger les choses.
La trentenaire plaisante un peu, il faut dire que Jonas avait ce côté tête brûlée. La preuve étant, il était en arrêt dû à une blessure à cause d'une intervention. Il faudrait un jour qu'il pense à se ranger, pour le bien de Maeva. Et puis elle se faisait du souci, elle ne voulait pas que le jeune homme perde la vie. Jaime avait beau être décédée, il n'en restait pas moins de sa famille. Elle pense le connaître assez bien pour savoir qu'il devait d'ailleurs avoir le comportement d'un lion en cage. Il n'avait jamais aimé rester en place. Ce n'était malheureusement pas prêt de changer. Quoi qu'il en soit, Daphné espère que la situation s'arrangera très vite avec les grands-parents de la petite. Maeva ne méritait pas d'être privée de son père encore longtemps. Questionnée sur son voyage, elle prend plaisir à répondre. Faut dire qu'elle avait toujours aimé ça. Sa grande passion. La principale raison pour laquelle elle s'était tournée vers la photographie. Profitant ainsi de son emploi pour découvrir le monde. De nouvelles cultures. C'était de loin le plus intéressant pour elle. Au-delà des clichés familiaux dans les studios. Elle avait en horreur les sourires forcés. Son dernier voyage. Le Canada. Malheureusement, elle n'avait pas encore pris le temps de développer ses pellicules. « J’ai bien hâte que tu me montres des photos. » Un sourire se glisse sur son visage, elle se sentait tellement chanceuse de pouvoir faire ce qu'elle aime. Tout le monde ne pouvait pas vivre de sa passion. Elle, si. « Ça vaudra pas le rendu des effets de l'appareil, mais j'ai quelques paysages sur mon téléphone si tu veux. » Bien sûr, elle ne pouvait pas résister à l'envi de prendre des photos avec son portable. Ça lui donnait l'occasion d'en envoyer parfois pendant ses séjours. Même si bien évidemment, elle préférait le plus souvent son appareil. « C’est vraiment gentil d’avoir pensé à Maeva aussi. » C'était un plaisir pour la photographe d'offrir des cadeaux à la petite. Elle était toujours adorable. D'autant plus qu'elle semblait toujours ravie que l'on pense à elle. « C'est loin d'être un calvaire tu sais. » Bien sûr, elle aimerait pouvoir profiter d'avantage de la petite. Elle espérait qu'en grandissant, elles resteront proches. Que Maeva pourra toujours compter sur elle.
Daphné elle est contente de pouvoir passer un peu de temps avec Lucy, elle est sûre que de cette façon elles pourraient rattraper ce temps perdu. Elle ne peut en revanche cacher sa surprise quand la mère de famille aborde son ex petit-ami. La photographe ne peut cacher sa surprise. Elle avait eu l'occasion de voir Noah et rien ne laissait présager qu'il était le dernier des cons. La photographe se sent mal pour elle, personne ne devrait vivre une telle chose. « Shawn est parfait, et je ne le remercierais jamais assez d’avoir insisté encore et encore pour m’ouvrir les yeux. » Un sourire se dessine sur le visage de la trentenaire, ravi de savoir que son amie a eu la chance de tomber sur ce Shawn, que ce jeune homme lui a probablement sauvé la vie. Mais aussi celle de sa petite fille. « Il faut dire que tu as du te retrouver dans une position délicate, tu as partagé de bons avec Noah je n'en doute pas. » Elle l'espère surtout. Elle espère pour cette femme qui se tient devant elle que l'homme avec qui elle avait partagé une bonne partie de sa vie ne se résumé pas qu'à un monstre. Il avait dû avoir ses bons côtés, ses moments qui avait du faire croire à Lucy que les choses allaient changer, s'améliorer. Ne pouvant que complimenter ce Shawn qu'elle ne connaissait pas, elle prononçait une vérité à voix haute, Noah aurait pu un jour lever la main sur leur fille. Et elles auraient toutes les deux pu perdre la vie. Daphné se doute que Lucy ne souhaite pas s'attarder sur le sujet, ce dernier devant encore être sensible.
Alors elle est bien contente de discuter du nouvel emploi de la jeune maman. Ravie de voir qu'elle semble commencer à s'épanouir, c'est du moins ce que laisse entendre le timbre de sa voix. « Non, je travaille en ville. C’était difficile au début de laisser Rose, surtout dans un tel contexte [...] je suis contente qu’elle puisse s’épanouir et développer le côté relationnel. » Nul doute que la compagnie des autres enfants allaient faire du bien à Rose, et de ce qu'elle avait pu voir quand elle avait pris dans ses bras, la petite fille semblait être plutôt sociable. « Oui je me doute que la première séparation ne doit pas être simple. Et je suppose que tu dois te sentir partagé quand tu l'as laissé pour la première fois et qu'elle n'a pas pleuré? » Elle n'a pas d'enfants, elle peut difficilement se mettre à la place de son interlocutrice. Mais elle suppose qu'elle doit être heureuse de savoir sa petite fille bien, et ça même si la petite ne semble pas s'inquiéter de l'absence de sa mère.
« Enfin voilà, tu as le résumé de ce qu’il s’est passé pour moi ces dernières années. Maintenant à ton tour ! Tu as voyagé alors, pour le boulot ? » Daphné, elle porte sa tasse de café à ses lèvres afin d'en prendre une gorgée avant de reposer cette dernière sur la table basse. Sa vie lui semblait bien calme. « Oui je me suis lancée dans la photographie a temps pleins après la fac. Et j'en profite pour allier ça a mon envie de voyager, faut dire que j'ai jamais aimé les shooting photo. » Elle aime pas ça les trucs forcés, elle préfère de lui découvrir le monde et les cultures qui l'animent. « La je reviens tout juste du Canada, mais j'ai eu l'occasion d'aller en Finlande. De découvrir l'Afrique et quelques pays de l'Amérique de Sud. J'aimerais assez découvrir le Japon pour mon prochain départ. » La culture asiatique l'inspire, et surtout celle du Japon, ce pays semble tout avoir. Ce mélange, qui semblait lier la population, lui donne envie de partir. « Côté coeur en revanche je suis restée trois ans avec un homme, mais il s'avère que ce dernier était marié et menait une double vie. Autant te dire que ça m'a quelque peu refroidi. » La brune avait toujours un peu de mal a digéré cette histoire, et ça même si elle avait pris fin il y a un peu plus de deux ans maintenant.
Daphné, elle ne jure que par son appareil, ce petit bijou qui lui a coûté une petite fortune. Son bien le plus précieux. Elle aime ça travailler à l'ancienne, développer ses pellicules. Passer un temps fou dans sa chambre noire. Pour autant, il lui arrive de prendre quelques clichés avec son téléphone, notamment pour envoyer une photo à ses proches en les informant de son arrivée à bon port. Alors a défaut d'avoir déjà développé les pellicules qu'elle avait ramené de son voyage, elle propose à Jonas de regarder les quelques photos qu'elle a pu prendre via son téléphone. La résolution des derniers smartphones, mais elle était un peu déçue de ne pas avoir le même rendu qu'avec son appareil. « Je veux bien voir oui ! » Un sourire se glisse sur ses lèvres, alors qu'elle sort son IPhone de sa poche, le déverrouillant pour se rendre dans ses photos récente, sélectionnant la première de son voyage avant de tendre son bien au trentenaire. « Je te laisse défilé. » Son portable dans les mains de Jonas, elle en profite pour prendre quelques gorgées de son café avant de l'informer sur la provenance des cadeaux qu'elle avait ramené pour Maeva. « Mais ça lui fait vraiment plaisir, et à moi aussi. Je crois que tu lui as manquée. » Une fois encore son regard se pose sûr la petite fille qui s'amuse un peu plus loin. Il est vrai que passer du temps avec la petite fille lui manquait a elle aussi. Daphné aimerait pouvoir être davantage présente pour elle. Être une présence féminine pour elle en cas de besoin. « Elle me manque aussi, je sais que tu n'as l'a pas très souvent mais ça te conviendrait si je voulais la voir plus? » La photographe n'avait aucun souci avec son oncle et sa tante, même si elle n'était pas d'accord avec leur envie de prendre cette petite à son père. Elle avait autant besoin de son père, que lui avait besoin de sa fille pour allait mieux. Elle était heureuse avec lui ça sauté aux yeux.
Daphné, elle a les nerfs, elle est rapidement montée en pression fasse à ce type, et elle n'arrive pas à redescendre. Pas alors qu'elle voit bien qu'il se joue encore d'elle, qu'il la cherche encore. « alors, non. t'es juste stupide en fait. faut vraiment que t'apprennes à te détendre, ça t'ferai du bien. » Elle secoue la tête, le regard toujours aussi noir posé sur lui. Les traits de son visage toujours aussi tendu. C'est pas son genre resté bloqué comme ça, mais elle n'apprécie pas le moins du monde se faire agresser sans aucune raison. « c'est bon détend toi putain. tu t'arrêtes jamais? j'ai cru que tu voulais trifouiller ma bagnole. j'ai l'habitude qu'on la regarde mais pas qu'on la prenne en photo. alors calme toi. » Elle finit par soupirer, elle se fout complètement du regard des gens dans la rue qui se tourne vers eux. Ce qui doit aussi être son cas puisqu'il se contente de leur lancé un signe de la main. Clairement le regard des autres, elle n'y avait jamais prêté attention ça n'allait pas changer maintenant. Elle n'allait pas s'empêcher de vivre pour eux. « Tu dois être vachement apprécié si t'as peur qu'on te fasse sauter. » Son ton s'apaise quelque peu, le regard toujours posé sur lui, elle fini par décroiser ses bras, essayant de se calmer encore plus. Même si elle ne tolère pas sa façon de débarquer en l'agressant, elle comprend au moins les raisons qui l'ont poussé à agir de la sorte. « c'est bon? on peut s'présenter maintenant? c'est quoi ton nom, paparazzi? tu veux une clope pour te détendre? » Elle se pince la lèvre, ce n'est pas une grande fumeuse, mais elle ne dit pas non à une cigarette de temps en temps. La, elle en aurait grand besoin pour calmer ses ardeurs. « J'veux bien. » Elle finit par accepter la clope qu'il lui tend après avoir sortie son paquet, suivi du briquet qu'il lui tend pour allumer cette dernière. « J'm'appelle Daphné, et toi ? » Elle inhale sa première bouffée et semble être au moins calmée. Elle souffle, se détend. Pour autant, elle garde son regard posé sur lui, restant sur ses gardes.
« Daphné. » / « Brice. »
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Sujet: Re: rp daphné (pm) Mar 26 Mai - 0:49
{ living your life cutthroat. } ♫ @"Jonas F. Atkins"
Après avoir sélectionné la première photo dans sa galerie d'images, elle tend son téléphone portable à Jonas, afin que ce dernier puisse découvrir les différents clichés qu'elle avait pu prendre. Le laissant pas la même occasion prendre le soin de passer plus ou moins rapidement sur ces dernières. « Ces photos sont superbes. Ça donne envie d’y être. » Un sourire se dessine sur ses lèvres, ravi de voir que les différentes photos qu'elle a pu faire durant son séjour lui plaisent. Et surtout lui donne envie de voyager. Elle connaissait assez bien le jeune homme pour savoir que ce n'était pas son genre. Tout le monde ne peut pas vouloir passer son temps à la découverte du monde. « Je serais curieux de voir avec le rendu de l’appareil. » La photographe quitte alors du regard la petite fille qui continue de jouer un peu plus loin dans le salon, tout en prenant des gorgées de cafés de temps en temps. Son visage tournait en direction du lieutenant, elle repose sa tasse sur la table basse. « Je te les montrais avec plaisir si tu veux une fois qu'elles seront prêtes. » Elle devait développer ses pellicules, et traiter certaines de ses œuvres avant de pouvoir les montrer. Et pourquoi pas comme après certains de ses séjours, faire une exposition. Et alors que Jonas lui confie à demi-mot que sa présence à manqué a la petite fille. Elle ne peut s'empêcher de sauter sur l'occasion pour lui demander si elle pouvait venir la voir plus souvent. Les débuts n'avaient pas été simples. Maeva lui rappelait sa cousine disparue dont elle était très proche. Mais le fait que ne plus la voir aussi souvent était tout autant difficile. Bien sûr, la trentenaire avait toujours contact avec son oncle et sa tante. Nul doute que ces derniers lui offrirait volontiers un café si elle passait chez eux pour voir Maeva. Seulement pour la photographe il n'y avait qu'une seule véritable place pour cet enfant, c'était auprès de son père. Par conséquent, elle n'approuvait pas leur envie de ne pas lui rendre la garde. « Tu peux venir la voir aussi souvent que tu veux. » Un sourire se dessine sur ses lèvres, ravi de savoir qu'il n'était pas contre cette idée. « Une fois que j’aurai le feu vert du médecin j’avais envie de l’emmener à Disneyland… Tu pourrais venir avec nous si tu veux. » Daphné est agréablement surprise par cette demande, elle était persuadée que Jonas n'ayant pas énormément de temps avec sa fille, il préférait les passer en priorité en tête-à-tête. « Ça me ferait très plaisir, mais tu es sûr que ça ne t'embêtera pas ? Je sais que tu ne pas la voir très souvent. » Daphné souhaite s'assurer qu'il est sûr de lui, qu'il ne regrettera pas de ne pas pouvoir profiter de ce moment seul avec sa fille. Elle faisait bien évidemment partie de sa fille, mais elle comprenait que ces moments soient importants.
« Daphné. » / « Jonas. »
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Sujet: Re: rp daphné (pm) Mer 10 Juin - 16:53
- their tears are filling up their glasses. - ♫ @"lucy young"
Bien sûr l'américaine comprenait bien que Noah le futur ex-mari de Lucy n'avait pas été dès le départ cet horrible monstre qui n'avait aucun remord a lever la main sur sa femme. La mère de sa fille. Il avait ses bons côtés, savait charmer. Daphné en était persuadée, après tout elle avait eu l'occasion de le rencontrer. Avait-il toujours eu cette part sombre caché en lui ? Ou au contraire, les années, et les épreuves qu'il avait pu vivre l'avait changé? La brune n'en savait rien, et il en était sûrement de même pour Lucy. C'est le genre de détail qui nous échappe dans des situations pareilles. Pour la photographe, le point positif était que désormais son amie avait réussi à s'échapper de cet enfer, protégeant très certainement de la même manière sa petite fille, Rose. Cet être si pur qui n'avait rien demander si ce n'est d'être aimé. Et c'était chose faite aux yeux de sa mère, ça, Daphné en était sûre. Et la mère de famille pourrait pleinement se reconstruire maintenant. Construire son avenir. D'ailleurs, elle est ravie de savoir qu'elle a enfin trouvé sa place dans une maison d'édition, qu'elle puisse faire enfin ce qu'il lui plaît. Bien sûr, elle peut comprendre qu'elle s'inquiète de laisser sa fille à la crèche. Même si savoir que son enfant s'amuse et ne semble pas remarquer l'absence de ses parents doit être une bonne chose. Elle ne peut pas vraiment en juger, ne se trouvant pas dans la même situation, et ça même si elle sait au fond d'elle, qu'elle aussi aurait pu élever une petite fille, si elle n'avait pas choisi de l'abandonner à la naissance. Tirer un trait sur ses droits de mère.
Après avoir appris les dernières nouvelles concernant la vie de son amie, elle s'était à son tour confiée sur son histoire. Lui expliquant ce qui lui était arrivé depuis que leurs chemins s'étaient séparés à l'université. Très vite, elle commence par le positif. Son travail, ses voyages. Ce qu'elle a toujours voulu faire. Découvrir de nouvelles cultures, donner l'envie de voyager à d'autres quand elle expose ses clichés, c'est ça qui lui plaît. Bien sûr, elle ne se contente pas de voyage, il lui arrive de prendre des photos pour des mariages, même si cela ne lui plaît pas vraiment. Elle n'aime pas ça les faux-semblants. « C’est impressionnant. Et ça donne envie aussi. J’ai jamais dû sortir de la ville, même pour partir en vacances. J’espère pouvoir le faire maintenant. Faire en sorte que ma fille connaisse autre chose que Santa Monica. » Un grand sourire se dessine sur les lèvres de la photographe avant que son regard ne quitte le visage de son amie que pour quelques secondes pour aller se poser sur celui de la petite fille qui est en train de jouer un peu plus loin. « Si jamais je pourrais te faire voir des photos si tu le souhaites, et si toi tu as envie de te changer les idées quelques temps on pourra s'organiser une virée entres filles. » Daphné pourrait comprendre que Lucy ne souhaite pas s'éloigner trop longtemps de sa fille, et bien sûr elle pourrait se contenter d'un voyage à proximité de Santa Monica. Ça pourrait aider la jeune mère de famille à reprendre du poil de la bête. Et cela leur donnerait aussi une occasion de rattraper le temps perdu. Qu'elles puissent pleinement se retrouver.
Puis elle aborde un sujet moins sympathique. Celui de son passif amoureux, et notamment la déception qu'elle a connu avec Floyd. Sa double vie, les mensonges qu'il n'avait cessé de lui dire. Sa femme, sa vie de famille, elle était tombée de haut. Et elle n'avait plus envie de se faire avoir, plus envie de souffrir. « C’était ta plus longue relation ? Ça doit être difficile de faire confiance après ça, si tu es restée trois années dans l’ignorance, à penser que cet homme était libre alors qu’il menait une double vie à côté. » La trentenaire est encore mitigée à la suite de cette découverte, elle avait longuement oscillé entre colère et déception. Aujourd'hui, elle se trouvait stupide de ne pas avoir découvert la supercherie plus tôt, de ne pas s'être rendu compte de la véritable nature de ce beau parleur. « Oui c'était la plus longue, celle que je pensais la plus sérieuse aussi. Je me dis que j'ai été bien naïve de croire à ses voyages d'affaires, ça me parait tellement évident maintenant. » Ça oui, maintenant qu'elle connaissait toute l'histoire elle se sentait stupide de ne pas avoir ouvert les yeux.
« Daphné. » / « Lucy. »
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Sujet: Re: rp daphné (pm) Jeu 11 Juin - 16:04
{ living your life cutthroat. } ♫ @"jonas f. atkins"
La jeune photographe n'hésite pas une seule seconde à proposer à Jonas de lui faire découvrir le reste de ses photos, celles qui attendaient sur pellicule pour le moment. « Oui, je veux bien. » Un nouveau sourire se dessine sur les lèvres de la jeune femme. Bien sûr, il faudrait qu'elle s'accorde un moment avant de s'occuper des clichés. Elle aussi avait hâte de voir le résultat, elle voudrait aussi sûrement s'arranger avec une galerie afin d'exposer ses clichés, comme à chaque fois qu'elle revenait de voyage. Lorsque Jonas lui propose de passer plus souvent, Daphné ne peut qu'accepter, elle serait ravie de voir davantage Maeva, et surtout ça lui permettrait de renouer le contact avec lui. Certes, sa cousine n'était plus, mais elle le considérait toujours comme étant de sa famille. Voilà pourquoi elle ne comprenait pas que son oncle et sa tante veuillent autant lui mettre des batons dans les rues quand à la petite. C'était loin d'être dans l'intérêt de Maeva, de son point de vue, c'était plutôt dans le leur. Sans l'ombre d'un doute un moyen d'avoir un souvenir de leur fille. Puisqu'elle était tout bonnement le portrait craché de sa mère, ce qui ne devait pas aider Jonas dans son deuil. La trentenaire ne peut contenir sa surprise quand il lui propose de venir avec lui et la petite à Disneyland, elle ne s'attendait pas a si grand, elle pensait qu'il voudrait d'abord peut-être qu'ils passent une journée au parc, ou quelque chose dans le genre. Pas vraiment à ce qu'elle les accompagne pour un week-end. Elle ne voudrait pas être de trop, gâcher le moment qu'il passerait avec sa fille. Ne voulant pas être de trop. « Pas du tout, je crois que ce serait bien si tu nous accompagnais. » Elle se sent soulagée par sa réponse, elle se sent moins coupable de les accompagner. « Je n’ai jamais vraiment été à ce genre d’endroit, je t’avoue que d’avoir quelqu’un pour me guider un peu ne serait pas de trop… » Un sourire amusé se glisse alors sur ses lippes. Oh bien, sûr elle ne faisait pas partie de ses gens qui y sont fourrés tous les week-ends, mais elle avait déjà eu l'occasion de se rendre dans le parc a plusieurs reprises. Et il va de soit qu'il pourrait être déstabilisé, surtout que pour leurs premières fois à tous les deux, Maeva risquait sûrement de courir partout. « Surtout qu'il va falloir que tu t'attendes à ce que comme toutes les petites filles Maeva soit intenable. » Certes, la petite fille était bien élevée et obéirait très certainement à son père lors de leur journée dans le parc, mais elle voudrait sûrement faire toutes les attractions de son âge, et surtout elle voudrait très certainement rencontrer les stars du parc. Quel enfant ne veut pas de sa photo avec Mickey ? Et puis Daphné, elle, serait ravie de pouvoir l'aider a immortaliser ce beau moment. « Tu as une idée de quand faire ça? » Elle n'avait pas de soucis de planning, elle avait la chance d'être à son compte, et de surtout pouvoir s'organiser comme elle le souhaitait. Il ne devait sûrement pas en être de même pour lui, certes, il était en arrêt, mais il devrait bien reprendre le travail en jour. Et il fallait surtout prendre en compte que son oncle et sa tante devrait lui laisser Maeva.
« Daphné. » / « Jonas. »
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Sujet: Re: rp daphné (pm) Ven 19 Juin - 23:52
{ i can tell that we are going to be friends. } ♫ @"entrapta de kelliwic'h"
Cela faisait maintenant quelques semaines que Daphné était revenu de son voyage au Canada. Elle avait eu l'occasion de revoir tous proches, mais surtout d'enfin développer les différents clichés qu'elle avait pu prendre. Si, tel un rituel elle avait encadré une photo de son choix lui rappelant son périple, elle avait rangé soigneusement les autres photos. La trentenaire avait également eu la chance de pouvoir s'organiser avec une galerie de la ville. Celle où elle se rendait à chaque fois, pour faire une petite exposition. Cette dernière aurait bientôt lieu, ce qui ne pouvait que ravir la demoiselle. Pour l'heure, Daphné avait choisi de profiter de sa soirée. Bien souvent, quand elle avait envie de s'amuser, elle passait la soirée dans un bar avec des amis. S'étant décidée à la dernière minute, la demoiselle va sortir toute seule, cela ne la dérange pas. Elle sait qu'elle pourra sans doute faire une rencontre, et qui sait peut-être qu'elle ne terminera pas sa soirée toute seule. Le choix de la photographe se porte sur l'Aphrodisia, elle ne connaît pas spécialement le club, mais elle avait eu l'occasion d'en entendre parler. La curiosité. Voilà ce qui l'avait poussé a entrer. Verre a la main, elle cherche un endroit où se poser. Jusqu'au drame. Une jeune femme se tourne et la bouscule. Le contenu de son verre se déverse sur elle. Un petit cri s'échappe de ses lèvres dû à l'effet de surprise. « Oh désolé ma belle j'ai pas fait attention ou j'allais je suis pas une habituer des lieux. » Son regard se pose sur cette femme qui lui fait face, Daphné reprenant ses esprits dépose le verre désormais vide sur le comptoir a sa gauche. « Y a pas de mal vous en faites pas. » Elle baisse les yeux sur sa robe pour découvrir l'étendu des dégâts. Rien de bien grave. Le tout partirait à la machine. « Mais par contre pour vous faire pardonner il va falloir me payer un verre. » Elle est directe, elle a toujours été comme ça. Pas question de changer parce qu'elle se retrouvait face à une inconnue. Et puis elle n'avait pas eu l'occasion de boire son verre, et elle comptait bien changer ça.
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