RP JACK

Ayant appris que ma meilleure amie allait reprendre le travail demain, je lui avais proposé que l’on se voit tous les deux afin que l’on puisse en profiter un peu. Pour ma part j’avais le droit a encore quelques jours de vacances. Je lui avais d’ailleurs proposé que l’on se retrouve pour une balade en forêt. Certes le temps était assez frais, mais profiter de l’air frais alors nous faire du bien. Et même si Joana était encore petite ça ne lui ferait pas de mal de découvrir la nature par ce temps. Quand à Daphné elle adorait ça, alors je n’avais pas eu trop de mal à la convaincre, et encore moins lorsqu’elle avait appris que Soraya et Joana seraient de la partie, puisqu’elle les adorait toutes les deux. C’était d’ailleurs mignon de la voir tout préoccupé par Joana, et surtout de voir qu’elle avait bien compris qu’elle devait faire attention puisqu’elle était petite. Je ne doutais pas que lorsque Joana serait plus âgée nos filles respectives s’entendraient très bien.
J’avais tout de même pris soin d’habiller chaudement Daphné, avant d’en faire de même, je n’avais aucune envie que l’un de nous se retrouve malade. Une fois prêt nous avions pris la voiture afin de nous rendre à proximité de la forêt. Une fois garé, nous étions sorti de la voiture afin d’attendre mon amie. Je la connaissais assez bien pour savoir qu’elle ne serait pas en retard, et que nous n’aurions pas à l’attendre trop longtemps. Je ne m’étais pas trompé puisque à peine quelques minutes s’étaient écoulées lorsque j’avais reconnu la voiture de Soraya entrain de se garer. Nous attendions donc patiemment avec Daphné qu’elle termine d’installer sa fille dans sa poussette avant qu’elles ne nous rejoignent, pour nous saluer. [color:c524= rosybrown]« Coucou tous les deux ! Vous allez bien ? » Je répondis alors à son accolade, avant que ma fille n’en fasse de même. « Coucou, ça va et bien et pour vous ? » demandais-je donc à mon tour avant d’aller jeter un petit coup d’œil à Joana et déposer un baiser sur son front. « Elle vous en fait encore voir de toutes les couleurs la nuit ? » la questionnais-je alors, avant de prendre Daphné dans mes bras, pour qu’elle puisse elle aussi voir Joana. « Si jamais tu as du mal avec la poussette pendant la balade tu me le dis je prendrais le relais. » repris-je alors avant que l’on ne se mette tous les deux en route. Je me doutais bien que certain passage pourrais être compliqué, et je n’allais certainement pas laisser mon amie en difficulté. Surtout que moi je n’aurais pa vraiment de problème, Daphné marchait très bien, elle en aurait peut-être marre à la fin et voudrait être porter, mais ça n’allait pas se produire tout de suite.

Il y a de ça plusieurs jours j'avais réussi une invitation de la part de Pêché Mignon m'informant qu'une soirée aurait lieu au country club le soir du réveillon. Jusqu'au dernier moment j'avais hésité à m'y rendre, je ne savais pas si Arizona avait envie d'y aller également. La question ne se posait pas puisqu'elle avait pas mal de travail a faire pour sa boite. Le soir venu, j'avais décidé d'y faire un tour, ne serait-ce que pour voir si mes amis étaient présent, et puis Arizona bossant, et ma fille étant chez mes anciens beaux-parents, je ne me voyais pas tourner en rond à la maison. C'est après avoir enfilé un costume, et être sûr que je n'avais pas oublié mon carton d'invitation que j'étais sorti de chez moi avant de prendre la route vers le country club. J'avais d'ailleurs préféré m'y rendre à pied puisque ce n'était pas très loin de chez moi, et au moins de cette façon je n'aurais pas a faire spécialement attention aux nombres de verres consommés pour reprendre le volant et rentrer chez moi.
En arrivant sur place, j'avais sorti mon carton d'invitation de ma poche une fois devant l'entrée. Pour finalement rentrer, encore une fois, les choses étaient bien faites puisque les lieux étaient joliment décoré. Je faisais le tour des lieux probablement dans le but de trouver une connaissance, en chemin, j'avais saisi une coupe de champagne. Je m'arrêtais un instant, envoyant un message a Arizona pour lui dire que je me trouvais au country club, et que par la même occasion je ne savais pas si j'allais rentré avant elle ou non, puisque je ne l'avais pas encore prévenu que je m'étais finalement décidé à venir. Reprenant ma quête pour trouver des personnes que je connaissais. J'avais aperçu Jonathan au loin qui semblait en pleine conversation avec une jeune femme que je ne connaissais pas (Monica). Je me contentais donc de lui faire un signe de la main pour le saluer. Puis je ne tardais pas à remarquer un peu plus loin, près du buffet, Soraya et Matthew qui se trouvaient en compagnie de Stan et Tessa. Un sourire s'était automatiquement dessiné sur mes lèvres en les apercevant. « Bonsoir. » dis-je alors avant de faire la bise aux jeunes femmes, et serrer la main à ses messieurs, nos rapports étaient certes encore un peu tendu avec Stan, mais nous arrivions désormais à nous tolérer, et dans un sens peut-être nous apprécié. Ce retournement de situation était peut-être du a notre conversation sur une relation que nous avions en commun, et importante pour chacun de nous, Malya. « J'espère que vous allez tous bien, et surtout que cette soirée n'aura pas de problème. » repris-je alors finalement. Rejetant un coup d'oeil dans la salle, je n'étais pas le dernier arrivé. La salle continué de se remplir petit à petit.

C’était assez surprenant de parler de relation amoureuse avec Penny. Mais dans un sens ce n’était pas plus mal, Penny avait un avis extérieur, et dans un sens nous avions tous les deux vécu plus ou moins la même chose. Alors elle savait ce que je pouvais ressentir. Je posais d’ailleurs des questions à Penny mais je savais très bien la réponse, je savais que la meilleure chose a faire pour appliquer ses conseils étant effectivement de discuter avec Arizona si jamais je me sentais de nouveau coupable. C’était clairement la meilleure chose à faire. Même si je crois que ce n’était pas si simple. Penny ne tarda d’ailleurs pas à me confirmer mes pensées, c’était la meilleure chose à faire. Et surtout ça nous éviterait de nous prendre de nouveau la tête à ce sujet. Ce qui n’était pas négligeable. Je me contentais d’ailleurs de lui sourire en guise de réponse. A croire qu’elle en devinait mes pensées, à savoir que je n’étais pas sûr de finalement mettre ses conseils en application. Parler de ce qu’on ressent n’est jamais simple, et encore moins lorsqu’il cela concerne une personne qu’on aime.
Dans la suite de notre conversation j’avais l’impression que Penny tentait de s’assurer que comme elle voulait me le faire comprendre je devais reprendre contact avec Arizona. Ne pas attendre que notre dernière dispute ne se tasse, parce que la seule chose que je risquais en attendant c’était de la perdre, chose que je ne voulais absolument pas, elle était bien trop importante. D’ailleurs après avoir confié mes sentiments à Penny, encore une fois je lui demandais sans vraiment le faire si désormais je devais les avouer à Arizona. Je savais d’avance ce qu’elle allait me dire, et surtout ce que je devais faire. C’était la suite logique quand on y pense. Penny me confirma d’ailleurs très amusé que j’avais bien vu. Je ne pus m’empêcher de rire en voyant son air amusé. Lorsqu’elle m’interrogea sur notre commande, je réalisais effectivement que personne n’était venu nous voir depuis notre arrivée, et surtout que nous n’avions pas était interrompu dans notre conversation. A croire que le serveur avait lu dans ses pensées puisque à peine avait-elle terminée sa question que le serveur se pointa, ne me laissant pas le temps de lui répondre. Et je ne pus m’empêcher de me joindre au rire de Penny. Nous passions donc nos commandes respectives au près du jeune homme, une fois que celui-ci eut tout noté, il disparu de nouveau. « Il suffisait de demander pour qu’il arrive. » rétorquais-je donc avant de rire légèrement, espérons juste qu’il ne mette pas aussi longtemps avant de revenir avec nos plats respectifs.

J’en voulais a Arizona car elle ne m’avait pas prévenu et j’avais moi aussi tenté de la joindre plusieurs fois, sans succès. Ce qui n’était pas étonnement vu qu’elle n’avait pas son portable avec elle. Après mettre posé des questions quand à un quelconque accident, l'idée qu'elle est encore passé du temps avec son associé m'étais rapidement venu en tête. Je ne supportais pas ce type, et je ne manquais pas de le montrer à Arizona. D'ailleurs ça ne semblait pas lui plaire puisque elle aussi m'avait répondu sèchement. Bien évidement je ne pouvais que la croire à la suite de son explication, Arizona ne savait pas vraiment mentir, donc dans le cas contraire je m'en saurais rendu compte. Mais cela ne changeait rien au problème finalement. D'ailleurs je ne tardais pas à lui donner mon ressenti sur ce mec. « Non mais c'est quoi cette jalousie mal placée ? Il veut pas être avec moi dans ce sens là, et puis même si c'était le cas, j'en ai pas envie moi, donc on s'en fiche, laisse tomber. » En entendant sa réponse je ne pus m'empêcher de lever les yeux au ciel avant de soupirer. « Et dans le cas inverse? Si jamais je me mettais a passer les trois quart de mon temps libre avec une fille, ça te ferait pas péter les plombs? Et toi t'as peut-être pas envie, mais lui ça l'empêche pas d'essayer de te mettre le grappin dessus. » rétorquais-je alors, levant les yeux au ciel une nouvelle fois. Je ne voyais pas comment elle ne pouvait pas s'en rendre compte, dans le fond c'était peut-être ça qui m'énervais le plus, qu'elle le laisse faire sans l'envoyer voir ailleurs. Par la suite je n'avais pas hésité a lui rappeler que pour une fois nous aurions pu être tous les deux ce soir. « Crois moi, j'avais prévu de passer la soirée avec toi, et j'aurais préféré, surtout que comme tu dis, on était enfin tous les deux. » Je posais alors mon regard sur Arizona, une fois sa phrase terminée. « J'aurais préféré aussi, ça m'aurais éviter de me demander ce qui avais bien pu t'arriver. » dis-je alors finalement. Je m'étais posé un millier de question pour savoir où elle pouvait bien être, et surtout si elle n'avait pas eu un accident.
Après ça n'ayant toujours pas mangé, j'avais finis par rejoindre la cuisine pour commencer a fouiller dans les placard pour voir ce que j'allais bien pouvoir faire. Arizona avait commencé par me suivre, me donnant l'explication de son retard, chose que j'avais pu remarque à l'allure de ses vêtements. Son explication terminé je ne répondais pas à Arizona, m'occupant de ma cuisine, pendant qu'elle est partie dans la chambre, probablement pour aller se changer ou encore prendre une douche. Finalement je la vis refaire son apparition, et lui demander simplement si elle avait mangé pendant que je surveillais la cuisson. « Non, et je meurs de faim d'ailleurs. T'aurais pas du attendre que j'arrive pour manger... » Sortant alors deux assiettes, avant de me tourner vers Arizona. « Si mon inquiétude n'avait pas prit le dessus sur ma faim je ne l'aurais pas fais. » dis-je alors, avant de mélanger le plat, qui ne devrait plus tarder a être prêt.

J’étais vraiment content de passer du temps avec Soraya. Nous n’avions pas trop souvent l’occasion de le faire, et étant donné qu’elle allait reprendre le travail demain c’était le meilleur moment pour nous voir, et vraiment profiter. Voilà pourquoi je lui avais proposé cette petite balade en famille avec nos filles respectives. Après nous être habillé chaudement, nous avions pris la voiture afin de rejoindre le lieu du rendez-vous. Soraya n’était pas arrivée très longtemps après nous, et elle nous avait rapidement rejoints une fois sa fille installée dans la poussette. « Ça va aussi pour nous, merci, » J’affichais alors un sourire à mon tour, ravit de savoir que tout se passait bien pour la petite famille. Finalement je tenais à renseigner sur les nuits de la petite Joana, et j’espérais pour le couple que ce soit calmé, je savais combien ça pouvait être compliqué, et dur de ne pas dormir beaucoup. « Non, ça va beaucoup mieux maintenant. Elle fait des nuits complètes, même si de temps en temps, elle réclame encore une tétée. Elle est à son pic de croissance, donc elle a parfois besoin d'une tétée supplémentaire. Heureusement, ce n'est que ponctuel, » Je dois avouer que j’étais content de l’entendre, surtout que Soraya allait reprendre le travail, c’était donc mieux qu’elle puisse se reposer pleinement. « Ah bah c’est une bonne nouvelle ça, c’est vachement plus agréable en plus. » répondis-je alors doucement, repensant également aux premières nuits de Daphné, et le soulagement lors de sa première nuit complète. Tout comme Soraya et Matthew, nous avions été chanceux avec Leïla puisque Daphné s’était vite adapté. Finalement avant que l’on ne commence notre promenade, je ne mis pas très longtemps pour prévenir ma meilleure amie, qu’en cas de besoin je pourrais prendre le relais avec la poussette de Joana, sait-on jamais si le sentier commençait à devenir compliqué à gérer. Si je pouvais l’aider, je le ferais, il était hors de question que je laisse galérer ma meilleure amie. « Merci, je n'hésiterai pas. Mais je pense que ça devrait aller, c'est une poussette de compétition, » Je ne pus m’empêcher de rire également à la fin de sa remarque. « Et bien si c’est une poussette de compète. » rétorquais-je alors avant de rire une nouvelle fois. Finalement, nous nous étions tous les deux mis en route, commençant à profiter des paysages que l’intérieur de la forêt nous offrait. Chose qui semblait plaire à Daphné puisqu’elle n’hésitait pas a aller de l’avant, tout en prenant soin de rester dans notre champs de vision. « Bon alors dis moi, quoi de neuf dans ta vie ? Tu ne travailles pas en ce moment ? » Je me tournais alors un instant vers Soraya, avant de reporter mon attention sur ma fille. « Mis à part le fait que j’ai proposé à Arizona de venir vivre avec nous pas grand chose. » commençais-je alors doucement, je ne savais pas si elle était déjà au courant ou non. « Oui j’ai pris des vacances pour les fêtes de Noël histoire de pouvoir profiter, je reprends la semaine prochaine. » terminais-je finalement, je prenais pas souvent des vacances, et je trouvais que c’était le bon moment, il n’y a rien de mieux que de passer les fêtes dans sa famille.

Après nous être salué avec Soraya, nous nous étions mis en route tous les deux en direction de l’entrée de la forêt. En marchant je m’étais renseigné sur les nuits de Joana, espérant qu’elle se soit mise a faire ses nuits, et ne ’tourmente’ plus mes amis. Et je dois dire que j’étais ravi d’entendre Soraya m’apprendre que effectivement la petite s’était calmée, et qu’elle ne réclamé plus qu’une tétée de temps en temps pour sa croissance. Ce qui était plutôt bon puisque ma meilleure amie allait reprendre le travail demain, au moins elle n’aurait pas à s’inquiéter de ne pas avoir dormi assez avant d’aller bosser. « C'est clair que c'est plus agréable ! Ne plus se demander à quelle heure on va se faire réveiller, c'est juste le bonheur. Surtout que c'était forcément moi qui me levais, vu qu'avec la tétée, je ne vois pas trop Matthew s'en charger, » Je ne pus m’empêcher de rire légèrement en entendant la fin de la phrase de Soraya, je ne comprenais que trop bien, puisqu’il en avait été de même pour moi, probablement un ‘avantage’ d’être un homme. « Pour sa défense je doute qu’il est ce qu’il faut pour prendre la relève. » plaisantais-je alors doucement, imaginant un instant Matthew tentant de donner la tétée à Joana.
Suite à ça, Soraya avait plaisanté sur sa poussette de compétition, et que par conséquent elle ne devrait pas avoir de problème dans le sentier de la forêt. En tout cas, j’avais prévenu mon amie qu’en cas de besoin je serais là pour prendre la relève. Finalement souhaitant savoir ce qui se passait pour moi, je lui avais un peu lâché comme une bombe que j’avais proposé à Arizona de venir vivre habiter chez moi. Mais il faut dire que j’avais quand même un léger doute sur le fait qu’elle devait déjà être au courant, après tout Arizona est aussi sa meilleure amie. « Et tu me l'annonces comme ça ? Heureusement qu'Arizona m'en avait parlé parce que j'aurais fait une attaque, là, » Je me joignais alors au rire de mon amie. « Tu voulais que je t’annonce ça comment ? Et puis bon je me doutais que Arizona t’aurais déjà tout dit. » rétorquais-je alors toujours amusé, il faut dire que c’est vrai que j’aurais pu y mettre les formes. « Dis-moi en plus ! Qu'est-ce qui t'a finalement décidé à passer le cap ? » Je reposais alors mon attention sur mon amie. « J’avais envie de lui montrer que malgré ma peur que Daphné oublie Leïla, et surtout de revivre la même chose, je voulais lui prouver que j’avais envie que ça marche entre elle et moi. » confiais-je donc à ma meilleure amie avant d’afficher un léger sourire. Il est vrai que j’avais toujours quelques craintes, et qu’elles ne me quitteront probablement pas de ci-tôt mais je voulais essayer d’avancer dans ma relation et ne pas rester sur mon passé. Suite à sa question je lui avais expliqué que je m’étais pris quelques jours de vacances pour les fêtes. « Tu as bien fait d'en prendre, ça fait du bien de se poser de temps en temps. Surtout à Noël, c'est un moment important pour la famille, » En écoutant Soraya je regardais alors Daphné s’amuser un peu en avant, j’étais content d’avoir pu profiter des fêtes avec elle, Soraya avait raison, c’est important d’être avec sa famille lors de cette période. « Oui et puis j’en prends tellement peu, et je suis content d’avoir choisi ce moment, surtout quand Daphné a su que son père serait là pour les fêtes. » expliquais-je donc, affichant un léger sourire une nouvelle. « Et vous alors, le mariage c’est pour quand ? » questionnais-je donc à mon tour, curieux de savoir si ils avaient enfin déposer une date, ou pas encore.

En rejoignant mon groupe d’amis j’avais salué tout le monde. Chance pour moi, pour une fois je connaissais tout le monde. « Heey ! » « Et voilà l'troisième beau gosse, la soirée va pouvoir commencer ! » Je ne pus m’empêcher de rire à la suite de la remarque de Matthew. « pourquoi ça ce passerait mal ? On est tous là, en forme, près à célébrer cette nouvelle année. » Je réfléchissais un instant, repensant à chacune des soirées de pêché mignon qui n’avait pas toujours eu une très bonne issue. « Je fais pas confiance à ce ou cette pêché mignon. » rétorquais-je alors à mon ami, mais tout comme lui, j’espérais que nous allions passer une bonne soirée entre amis. « Salut toi, je suis contente de te voir ici ! » Je me tournais alors un instant vers Tessa, tout en lui souriant. « Je suis content de te voir également. » répondis-je alors, le même sourire aux lèvres. « ça va bien. Comment tu te portes, toi? » Je portais alors mon attention sur Stan, j’étais vraiment content que notre relation soit en bonne voie, qui sait nous pourrions peut-être devenir de bons amis dans le futur. « Je viens bien également, prêt a affronter cette nouvelle année. » répondis-je alors doucement. « ma sœur n'as pas pu venir ? » Je mep pinçais un instant les lèvres avant de répondre à Matthew. « Elle a beaucoup de travail avec sa future boite, tu sais ce que c’est y a toujours des imprévus et ce soir en fait parti. » expliquais-je alors. Tout comme lui, et sûrement les autres, j’aurais préféré qu’elle soit également de la partie et pas entrain de bosser.
« D'ailleurs.. il faut qu'on parle.. » Je fronçais alors un instant les sourcils pendant que nous nous éloignions du groupe avec Matthew. Pour être honnête, je ne savais pas trop de quoi il allait me parler. Il faut dire que notre relation n’avait pas très bien débuté, et pourtant nous étions liés tous les deux. Je sortais avec sa sœur, et lui avec ma meilleure amie. Mais j’étais ravi que nos rapports aient changés, et ça dans le bon sens. « En fait, avec Soraya on commence à planifier un peu le mariage, je ne sais pas pour quand ce sera, mais on s'y prépare et donc je cherche mes deux témoins et ça me ferait plaisir que tu en fasse parti » Je ne pus m’empêcher de cacher ma surprise à la suite de la demande de Matthew, je ne m’étais pas vraiment attendu a cette demande. « Sérieusement ? J’en serais ravi, ça me fait vraiment plaisir que t’ai pensé à moi. » répondis-je donc avec un grand sourire, avant de faire une accolade au jeune homme afin de le remercier.

J’étais vraiment énervé que Arizona n’ait pas pris la peine de me prévenir. J’étais d’autant plus énervé que j’avais passé la soirée à m’inquiéter pour elle, me posant plusieurs questions. J’étais toujours inquiet qu’il lui arrive quelque chose, je n’avais aucune envie qu’il arrive à Arizona, ce qui s’était passé avec Leïla, il est clair que je ne le supporterais pas. Je n’avais d’ailleurs pas mis très longtemps avant de lui reparler de son associé, qui selon moi avait des idées derrière la tête, et clairement c’était loin de me faire plaisir. J’avais beau avoir confiance en elle, je ne supportais pas de le voir lui tourner autour. D’ailleurs pour tenter de lui faire comprendre, je lui avais exposé la situation en chance inverse. « Je serais peut être énervée, mais je te ferais confiance si tu me disais que tu t'en fiches, pour la simple et bonne raison que je t'aime et que je m'en contre-fous de lui, alors s'il veut tenter quelque chose il se prendra la claque de l'année et ce sera terminé, point final. » Je m’apprêtais alors a répliquer, mais je dois avouer que je fus pris de cours, par sa réplique. Je ne m’étais pas vraiment attendu à ce qu’Arizona me dise ça, pas maintenant du moins. J’ouvrais la bouche un instant, tout en fronçant les sourcils. « Quoi? » lâchais-je finalement alors qu’Arizona se tournait probablement à la recherche de son portable. Me doutant finalement que ce n’était peut-être pas ce que j’aurais du dire en premier. Nous ne l’étions encore jamais dis, et je ne pensais pas que la première fois que ces mots sortiraient de la bouche de Arizona en pleine dispute. « Si je te prends la tête avec lui, c’est parce que je t’aime aussi. » repris-je alors plus doucement cette fois.
Après ça, j’avais rappelé a Arizona, que pour une fois nous aurions pu passer la soirée ensemble et tous les deux. Je savais que la présence de ma fille ne la dérangeait pas, au contraire, elle l’adorait, mais nous n’avions que rarement des moments en tête à tête. C’est sans doute pour ça que je lui en voulais également de ne pas m’avoir prévenu. « Je suis désolée... Je sais qu'en plus ça t'angoisse quand on te prévient pas. Je vais apprendre ton numéro comme ça, ça évitera que ce genre de chose se reproduise... » Je répondais alors au sourire de Arizona. Il est vrai que depuis la perte de Leïla, et ensuite celle de Malya, j’avais toujours peur de perdre quelqu’un de proche, et en particulier Arizona. « Ca pourrait éviter des problèmes. » répondis-je alors doucement. Sachant très bien qu’un jour il faudrait que j’arrive à laisser cette peur derrière moi, et ne plus paniquer comme ça tout le temps, mais pour l’instant c’était toujours plus fort que moi.
Finalement, lorsqu’Arizona m’expliqua les raisons de sa présence dans les locaux, je n’avais pas relevé. Dans un sens, ses vêtements parlaient pour elle. Mais je l’avais laissé partir dans la chambre sans rien dire. Me contentant de continuer à cuisiner, je n’avais toujours pas mangé, et la faim commencé à se faire sentir. Finalement lors de son retour j’avais interrogeais Arizona souhaitant savoir si elle avait mangé. Obtenant sa réponse, j’avais sorti les assiettes en conséquence. Avant d’ajouter que je n’avais pas vraiment eu faim en l’attendant, tant je me posais pleins de questions. Pendant que je m’occupais de mélanger le plat qui était entrain de chauffer, Arizona était venu derrière moi. « Désolée... » Elle appuya ce mot en glissant ses bras autour de ma taille, avant de déposer un baiser sur ma nuque. Je coupais alors le feu avant de me tourner vers elle. « C’est rien, j’aurais pas du m’énerver non plus. » dis-je alors, avant de passer à mon tour mes bras autour d’elle, avant de l’embrasser.

Tout en discutant avec Penny, je prenais effectivement conscience qu’il fallait que je parle avec Arizona, et surtout que je lui confi ce que je pouvais ressentir pour elle. Au risque dans le cas contraire de la perdre. En tout cas, il est clair que j’allais y réfléchir. Finalement, Penny ne tardais pas à me faire remarquer que le serveur n’était toujours pas venu nous voir depuis notre arrivé dans le bar. Ce qui n’était pas vraiment professionnel. Je ne sais pas si le jeune homme avait entendu sa remarque, toujours est-il qu’il fit son apparition seulement quelques secondes après la fin de la phrase de mon amie. Ce qui eu pour action de me faire rire. Et après qu’il est pris notre commande, je ne tardais pas à en faire la remarque à la jeune femme, toujours amusé par la situation. « Je me demande combien de temps ça nous prendre pour avoir ce qu'on a commandé. » Son interrogation était justifié, je jetais alors un coup d’œil à notre serveur, sortant de la cuisine, sûrement après y avoir déposé notre commande. Ou peut-être pour aller prévenir ses collègues qu’ils feraient bien de ne pas trop nous faire attendre. « Pas trop longtemps j’espère parce que je commence à avoir faim. » répondis-je alors, reportant par la même occasion sur Penny. Peut-être présage d’une bonne nouvelle, le serveur ne tarda pas a revenir avec les boissons que nous avions commandé. Une fois ce dernier reparti j’avais pris mon verre afin d’en prendre quelques gorgées. « Au fait, ton boulot se passe bien ? C’est pas trop dur la vie d’avocate? » repris-je alors tout en reposant mon verre. Je me doutais que Penny n’avait pas choisi une carrière facile, et qu’elle devait par conséquent avoir de grosses journées certaines fois, et probablement des clients pas très commode par la même occasion.

Après la remarque de Soraya, je ne pus m’empêcher de lancer une petite remarque selon laquelle Matthew n’avait pas ce qu’il fallait, en même temps je dois avouer que l’image de Matthew tentant de donner le sein à Joana me fit rire. « Tu as raison et je me dis, qu’une fois de plus, les femmes sont bien désavantagées par rapport aux hommes ! C’est fou ce qu’on fait par rapport à vous, les hommes, » mon rire se joigna à celui de mon amie. « Non mais dis donc tu serais pas devenu un peu feministe toi. » rétorquais-je alors amusé. Dans un sens, Soraya n’avait pas complètement tord, je crois que pas beaucoup d’hommes supporteraient ce qu’elles ont, comme notamment porter un enfant pendant neuf mois. Moi compris, je dois avouer que pour le coup j’étais bien content d’être un homme. Soraya ayant voulu savoir ce qu’il se passait de neuf pour moi, je lâchais un peu comme une bombe que j’avais proposé à Arizona de venir vivre avec moi. Après tout je me douter que Arizona étant sa meilleure amie, elle avait déjà du lui apprendre la nouvelle. « Bein je sais pas… En mettant un peu de suspense et surtout en y mettant les formes ! Même si Arizona m’en a parlé, je veux ta version des faits. C’est toi qui as fait la demande, après tout ! » J’affichais alors un léger sourire en coin, dans un sens, elle n’avait pas tord, j’aurais pu faire en sorte de lui annoncer d’une meilleure manière, ou du moins comme elle me l’avait fait remarquer, y mettre un peu les formes. « Excuse-moi, mais en même temps, j’ai déjà du mal a lui demander à elle, la preuve, j’ai même pas su trouver le bon moment. Alors bon te l’annoncer d’une meilleure manière, pas simple. » répondis-je alors avant de hausser les épaules. C’est vrai, après l’annonce de sa démission ça n’avait sans doute pas été le meilleur moment. Finalement je n’avais pas tardé à lui expliquer pourquoi j’avais fais cette proposition. « C’est une bonne chose que vous emménagiez ensemble, je suis sûre que tout se passera bien. Vous êtes faits pour être ensemble, je le dis depuis le début ! » J’affichais alors un léger sourire. Il est vrai que depuis qu’Arizona nous avait rejoints, tout se passait pour le mieux, du moins si on mettait de côté les petites disputes liées à son associé. « J’espère que tu as raison, en tout cas je crois qu’on a eu notre lot de drame. » dis-je alors doucement, puisqu’il faut dire que depuis le début de notre relation nous n’avions pas vraiment eu de chance, a croire que le destin était contre nous. Après avoir expliqué à Soraya que j’avais profité du fait que je ne prenais pas trop de congés, afin de justement pouvoir passer les vacances de Noël avec ma fille, ce qui était sans doute mieux maintenant que sa mère n’était plus avec nous. J’avais tenu à me renseigner sur Soraya et Matthew, et surtout sur leur mariage a venir. Maintenant que Joana était née, ils avaient tous les deux le temps de faire ça bien. « On n’a pas encore de date précise, mais on y songe plus sérieusement. On commence un peu les préparatifs. On espère pouvoir se marier cette année, quand même, » J’affichais alors un grand sourire, content de ce que je venais d’entendre. « Et bien l’année ne fait que commencer donc je pense que en douze mois vous aurez eu le temps d’organiser ça bien, et de le faire, en tout cas j’ai hâte. » dis-je alors, le sourire toujours aux lèvres, un peu de gaîté ne nous ferait pas de mal. « Tu envisages le mariage avec Arizona toi ? Pas tout de suite, je me doute bien, mais dans un futur plus ou moins proche ? » Je dois dire que je ne m’étais pas vraiment attendu a ce genre de retournement de situation. «Je suppose, mais pas cette année, j’ai encore le destin tragique de Leïla en mémoire, l’emménagement c’était déjà un grand début pour moi. » confiais-je alors à ma meilleure amie, il faut dire que j’avais toujours peur de perdre Arizona, comme j’avais pu perdre Leïla avant.

En rejoignant mes amis, je ne tardais pas a expliquer à Matthew la raison pour laquelle j’espérais que cette soirée se passe bien. « Ouais, mais faut éviter de penser qu'il ou elle peut venir foutre la merde à tout moment et profiter justement l'instant présent. » Dans un sens il n’avait pas tord, j’affichais alors un léger sourire, avant de hocher doucement la tête. « Tu as raison. » rétorquais-je alors avec un sourire. Il valait mieux éviter de penser à ce genre de problème. Et se contenter de profiter de la soirée. Suite à la demande de mon beau-frère, je lui expliquais la raison de l’absence de sa sœur, qui était occupé avec sa future boite. « c'est bien une campbell pour ça, toujours la tête dans le travail. » C’est vrai que je me souvenais que Matt était très concentré dans les travaux de son bar avant son ouverture, ce qui devait effectivement faire parti de leurs gênes. « Je t’avoue que j’aimerais bien qu’elle ne l’ait pas toujours. » dis-je alors doucement. Finalement Matthew m’avait fait un petit signe, et tous les deux nous nous étions éloignés du groupe. Intrigué par ce qu’il pouvait bien avoir à me demander, je dois avouer que je fus plutôt surpris, et dans le bon sens, lorsqu’il me demanda de faire parti de ses témoins pour son mariage avec Soraya. Bien évidement j’avais accepté sa demande, j’étais content pour mes amis, et je ne serais que ravi d’en faire parti. D’ailleurs j’avais donné une accolade à Matthew afin de le remercier. « ça me fait plaisir que t'accepte ! » Je répondais alors à son sourire, avant que nous ne rejoignions les autres. Matthew se plaçant alors entre Stan et moi, tout en plaçant ses bras autour de nos épaules respectives. « prêts à faire la fête les gars ? … et les filles bien sûr ! » Je prenais alors une gorgée de mon verre. « Pour ma part oui, je sens qu’on va bien s’amuser. » dis-je alors doucement. D’autant plus qu’il n’y avait pas de raison, on profite toujours bien lorsqu’on est entouré de ses proches, et ce soir c’était le cas.

Je n’aimais pas vraiment me disputer avec Arizona, d’autant plus que dernièrement tout se passait pour le mieux dans notre relation. Nous avions même passé un cap, puisque désormais nous habitions ensemble. Nous avions eu notre lot de drames, et ça semblait s’être calmé. Malheureusement depuis un moment les disputes avaient repris, du moins par période, et elles concernaient toutes le nouvel associé d’Arizona que je ne pouvais pas sentir. Seulement durant notre dispute, s’il y a bien une chose à laquelle je ne m’étais pas attendu, s’était d’entendre Arizona prononcer ces mots. Bien sûr je me doutais que depuis le temps que nous étions ensemble, cela devait être le cas pour elle, comme ça l’était pour moi. Seulement je ne m’étais pas imaginé que la première fois se passerait de cette façon. Et je crois qu’elle non plus, puisqu’elle essaya de passer outre, cherchant d’ailleurs son téléphone portable. Malgré tout, je n’avais pas pu m’empêcher de sortir une interrogation. Peut-être parce que je n’étais pas sûr d’avoir bien compris, et pourtant si. « Hein? Rien. Laisse tomber d'accord, il me plait pas et puis c'est strictement professionnel » Je fronçais alors les sourcils un instant. Je n’étais pas vraiment dupe et avais plutôt l’impression qu’elle essayait de passer outre ce qu’elle venait de dire. « Je suis pas encore sénile Arizona. Mais ça me rassure de t’entendre me dire qu’il ne te plait pas. » répondis-je alors. Et pendant que Arizona faisait toujours mine de chercher, je finissais par lui confier que si je lui prenais autant la tête c’était parce que justement je l’aimais moi aussi. « T'as pas à le dire parce que je l'ai dit.. C'est sorti tout seul, je voulais pas que ça sorte comme ça, ni pendant qu'on s'embrouille.. » Je passais un instant ma main derrière ma nuque, alors que Arizona se remettait à la recherche de son portable. « Je te l’ai dis parce que je le pense, et j’aurais moi aussi préféré que ça se passe dans un autre moment. Mais peu importe ça ne change rien au fait que je t’aime. » dis-je alors doucement, pour lui faire comprendre que si ces mots avaient été prononcé, c’est parce que je les pensais. « Je pense que ton téléphone est dans la chambre. » repris-je finalement, voyant que sa recherche dans le salon ne menait à rien.
Finalement Arizona s’était excusé pour m’avoir flippé, dans un sens je me doutais que je paniquais bien trop vite, mais c’était plus fort que moi. J’avais déjà beaucoup de mal a me contenir après la mort de Leïla, mais la perte de Malya n’avait pas aidé, au contraire. Mon angoisse de la perdre elle aussi était bien trop présente, et je crois que c’est une chose que je ne supporterais pas. Ajoutant qu’elle allait apprendre mon numéro par cœur je lui avais confié que cela pourrait effectivement nous éviter des soucis. « En effet oui... » J’affichais alors un mince sourire à mon tour. « Et je sais que je devrais probablement arrêter de stresser comme ça, mais c’est plus fort que moi. » dis-je alors doucement, après tout cela ne devait pas vraiment être facile pour elle, de me voir paniquer comme ça pour un rien.
Suite à l’explication de Arizona je n’avais pas relevé, et je voyais bien qu’elle ne me mentait pas, ses fringues étaient trempées et probablement même irrécupérable. Je me contentais de continuer à cuisiner pendant qu’elle partie dans la chambre. Elle était revenue dans la cuisine, cette fois vêtue de vêtements secs. Après s’être excusée une nouvelle fois, Arizona s’était placé derrière, déposant un baiser sur ma nuque avant d’enrouler ses bras autour de ma taille. J’avais ailleurs ôté le plat du feu qui était prêt avant de lui faire face, m’excusant à mon tour pour m’être emporté avant de déposer mes lèvres sur les siennes. « En même temps, si j'étais pas aussi tête en l'air... » J’affichais alors un léger sourire. « Ça fait partie de ton charme. Mais laissons ça de côté, surtout que le repas est prêt. » répondis-je doucement. Lui volant un second baiser, avant de prendre les assiettes que j’avais mises de côtés pour les placer sur le plan de travail, et ainsi pouvoir remplir les assiettes.

Je dois avouer que j’étais plutôt amusé par la réaction de Soraya a la suite de sa grossesse, et donc qu’elle soit devenu plus ou moins féministe. Même si je dois dire que je pouvais comprendre son point de vue, les femmes passaient tout de même par beaucoup plus de choses que non. « Peut-être un peu, je l'avoue... Mais je sais surtout ce que les femmes endurent maintenant et je peux te dire que c'est pas de la tarte, » Je ne pus m’empêcher de rire suite à cette remarque. Je ne pouvais que la croire, j’avais du supporter Leïla pendant neuf mois, et surtout j’avais été en sa compagnie lors de l’accouchement. Et il est clair que je n’aurais pas pu le supporter. « Je veux bien te croire. » rétorquais-je alors, riant à mon tour. J’avais ensuite fini par lui avouer que nous avions emménagé ensemble avec Arizona. Et comme je m’en doutais cette dernière l’avait déjà mise au courant. « Tu ne pouvais pas savoir qu'elle allait t'annoncer sa démission. Et puis c'est un mal pour un bien, elle va finalement lancer sa propre maison d'édition, ta proposition ne pouvait pas mieux tomber. C'est le moment des changements et des nouveaux projets, je trouve que c'est tombé à pic, » J’avouais que sa réponse me rassurait un peu, dans un sens elle n’avait pas tord, c’était peut-être le bon moment. « Non c’est sûr, en tout cas j’espère que ça va le faire pour elle, même si je n’ai pas de doute là dessus. » dis-je alors ensuite, c’est vrai que Arizona stressait pas mal avec la construction de sa boite, il faut dire qu’elle avait investi pas mal d’argent dedans donc je comprenais bien sa peur de l’échec, mais c’était une vrai passionnée, donc ça ne pourrait que marcher. « Vous avez eu votre dose, la roue a tourné et les ennuis sont partis embêter un autre couple, tu n'as plus à t'en faire. Le fait qu'Arizona vienne habiter chez toi le prouve bien, » J’affichais alors un léger sourire, j’espérais vraiment que ma meilleure amie ait raison. Parce qu’il est vrai que j’avais eu clairement ma dose de tous ces problèmes. « Croisons les doigts pour que ce soit le cas. » dis-je alors. Tout en continuions à marcher, la discussion avait dévié sur le mariage de Soraya et Matthew, pour être honnête j’avais vraiment hâte, ça ne pourrait nous faire que du bien d’avoir un truc sympa et joyeux pour une fois. « Oui, je pense aussi qu'on sera prêts avant que l'année se termine. Moi aussi j'ai hâte, tu n'imagines pas à quel point ! Je sais qu'on est déjà une famille tous les trois, mais j'ai envie qu'on soit mariés pour l'être vraiment officiellement et qu'on m'appelle Madame Soraya Campbell, » Soraya me confirma ce que je lui avais dis, qu’ils auraient clairement le temps de tout organiser et de le faire avant la fin de l’année. Je ne pu m’empêcher de rire à la fin de sa phrase. « Oui vous êtes déjà une famille, mais ça sera plus sympa pour toi d’avoir le même nom que votre fille. Courage plus que quelques mois future Madame Campbell » dis-je alors afin de la taquiner. Suite à ça, elle n’avait pas hésité a me retourner la question. « Oui je te comprends... Et puis comme tu dis, l'emménagement est déjà un bon début, » Je me contentais alors d’afficher un léger sourire, j’avais déjà eu du mal sauter le pas pour lui demander d’emménager, alors le mariage, et avec le souvenir de Leïla ce n’était clairement pas facile. Il faut dire que au lieu de planifier notre mariage, j’avais du organiser son enterrement. Alors y repenser n’était pas vraiment ma priorité. Je finissais par me tourner vers Soraya un instant. « Faut que je te parles d’un truc. Tu penses que si je demandais au chef de l’hôpital pour reprendre des cours et suivre une formation en cardiologie ça serait possible ? » questionnais-je alors ma meilleure amie, ça me trottait dans la tête depuis un moment, seulement je savais que si ma demande venait a être accepté il faudrait que je suivre des cours du soir, alors avec Arizona désormais à la maison pourquoi pas ne pas essayer.

C'était tout de même assez fou que le serveur ait pris tant de temps avant de venir prendre notre commande, je ne sais pas s'il avait peur de nous déranger pendant notre conversation, ou si alors c'était dans ses habitudes, mais une chose est sûre c'était loin d'être très professionnel. D'ailleurs nous avions la même crainte avec Penny, qu'il mette autant de temps avant de nous apporter nos plat. Seulement je commençais a avoir vraiment faim, chose que je n'avais pas tardé a faire remarquer a mon amie. Finalement quitte a attendre, je souhaitais reprendre notre discussion, et surtout savoir comment se passait son travail. « Oh tu sais win some, lose some! C'est la vie d'avocate! » J'affichais alors un léger sourire, effectivement, on ne peut pas gagner a tous les coups, et je suppose que certaines de ces affaires devaient être très compliqué. « Mais plus sérieusement j'adore! Je travaille peut-être trop, mais j'adore ce travail. » Elle pouvait, elle plaider pour la bonne cause, et je trouvais ça vraiment bien, c'est une chose qui aurait pu plaire, mais comme Penny l'avait fait remarquer cela lui prenait beaucoup de temps, alors il est clair que je n'aurais pas pu me lancer dans ce genre d'étude alors que je m'étais retrouvé père en quittant le lycée. « Ca doit être vraiment chouette, je suppose que tu dois avoir affaire à des gens bizarres mais ça doit être cool, se battre pour la justice. Il faudrait que tu essayes de déléguer un peu, ou alors prendre des vacances. » dis-je doucement, il ne fallait pas non plus que la pauvre se tue à la tache, elle serait toujours aussi douée et ça même en ralentissant un peu la cadence. « Et toi comment ça va le travail. » J'affichais un léger sourire une nouvelle fois, tout comme elle, j'adorais ce que je faisais, même si certaines fois ce n'était pas vraiment facile, je ne regrettais pas mon choix. « Ca se passe bien, j'aime beaucoup même si certains cas sont durs j'aime aider les autres. » dis-je alors doucement, certes toutes ne se finissaient pas bien, je suppose que cela devait être la même chose pour Camden, d'autant plus que lui est chirurgien. Mais mise à part ça, c'était vraiment génial, même si tout comme Penny il m'arrivait de faire beaucoup d'heures.

C'était fou de ce dire que le seul problème désormais présent dans notre couple concernait le nouvel associé de Arizona, et surtout les disputes allant avec. J'étais persuadé qu'il voulait bien plus, et ce qui m'énervais c'est qu'elle ne semblait pas s'en rendre compte. En revanche s'il y a bien une chose à laquelle je ne m'étais pas attendu ce soir, c'était bien d'entendre Arizona me prononcer ces trois mots. Je n'avais pas vraiment imaginé les entendre pendant une dispute. Elle avait tenté de passer outre, se mettant à la recherche de son téléphone, seulement je n'avais pas envie de faire celui qui n'avais rien entendu. « Il me plait même pas du tout, il se prend pour un Dieu avec les filles, tout ce que je déteste. Mais après, il est fort dans ce boulot, et c'est la seule chose qui m'intéresse chez lui, donc t'as pas de soucis à te faire.. » Je dois avouer que l'entendre dire ça était tout de même assez rassurant. J'avais beau savoir que je pouvais lui faire confiance, ça ne changeait rien au fait que je n'avais pas confiance en ce type. Mais au moins, elle me confirmait qu'il ne se passerait rien avec lui. « D'accord, par contre si le vois devenir insistant avec toi je me gênerais pas pour le remettre les pendules à l'heure. » finis-je alors par dire. Si j'allais arrêter de lui prendre la tête à elle, je n'allais pas me gêner si lui commencer à lui faire des avances. Après lui avoir prononcé les fameux mots à mon tour, je lui expliquais ensuite que si je venais de lui dire également, c'est parce que je le pensais, et non pas parce qu'elle venait de les sortir sans s'en rendre compte. « En même temps tu me connais, toujours les pieds dans le plat quand il faut pas... Mais bon, au moins je suis contente d'avoir réussi à te le dire, même si c'était pas forcément idéal comme moment.. » Je souriais alors légèrement. Il faut dire que moi non plus je n'avais pas imaginé que l'on se dirait que l'on s'aime de cette façon, du moins pas dans une dispute. « C'est sûr que c'est pas vraiment le moment parfait, mais je suis content qu'on se le soit dit. » dis-je alors doucement, toujours le sourire aux lèvres. Finalement, je finissais par reprendre la parole pour dire à Arizona que son téléphone devait probablement être dans la chambre, en tout cas je ne l'avais pas vu dans le salon. « T'es sûr? J'ai cherché en y allant tout à l'heure, et j'ai rien vu. Où est-ce que je l'ai encore foutu? » Je réfléchissais alors un instant, ne voyant pas où il pourrait se trouver si ce n'est là-bas. « Je pense, je te ferais bien sonner, mais j'ai pas entendu ton téléphone quand je t'ai appelé pendant la soirée. » repris-je alors, elle avait probablement du le laisser en silencieux, ça aurait été plus facile si j'avais pu l'entendre. Mais si elle avait oublié en partant, il ne pouvait être que là-bas. « Ou alors dans la salle de bain. » finis-je par dire, sait-on jamais si elle le prenait avec elle lorsqu'elle se préparé. Arizona s'était ensuite excusé de m'avoir fait stressé, je m'excusais à mon tour, puisque avec les proches que j'avais perdu je devais vite paranoïaque, et je n'avais clairement pas envie qu'il arrive la même chose à Arizona, je n'étais pas sûr de pouvoir supporter de perdre une troisième personne brutalement. « Mais non, c'est normal que tu stresses, ça s'arrangera avec le temps, disons que ça va s'atténuer un peu... J'ai qu'à pas oublier mes affaires, surtout que si j'avais réellement eu un problème, ça pourrait me porter préjudice » J'espérais qu'elle avait raison, que cette angoisse finirait par s'atténuer avec le temps. « J'espère. Oui ça pourrait être utile en cas de pépin, vérifie que tu l'as sur toi la prochaine fois avant de sortir. » dis-je doucement, c'est vrai qu'elle avait eu de la chance ce soir, que ce soit pour un problème sur la route, ou une agression elle n'aurait pu appeler personne. Une chance, rien de bien grave ne s'était produit ce soir. Finalement, alors que j'étais entrain de surveiller la fin de cuisson du plat, Arizona était venu s'excuser tout en me prenant dans ses bras, et déposant un baiser sur mon cou. Retirant le plat du feu, j'avais ajouté que toutes ses étourderies faisaient partie de son charme, mais qu'il fallait qu'on laisse notre dispute de côté, afin que l'on puisse au moins passer une bonne fin de soirée. « Oui laissons tomber. Et puis, on peut encore profiter de la soirée, Daphné reste deux jours avec ses grands-parents, donc on a largement le temps de s'occuper » Effectivement elle n'avait pas tord, nous aurions encore la chance de pouvoir passer une soirée tranquille, avant que Daphné ne revienne avec nous. Et donc l'occasion de pouvoir être un peu tous les deux. Alors que je remplissais les assiettes, Arizona s'était occupé de prendre les verres et les couverts. Une fois les deux assiettes servies je me tournais de nouveau vers Arizona, qui était entrain de prendre le vin. « Tu prévois de me soûler? » dis-je alors amusé avant de la suivre et de tout déposer sur la table.

J’espérais vraiment que ma meilleure amie ait raison et que par conséquence notre relation avec Arizona irait mieux, et que tous les deux nous en aurions finis avec tous ces drames qui nous avait poursuivit. D’ailleurs tous les deux nous avions finis par emménager ensemble, même si je dois avouer que je n’étais pas sûr de l’avoir fait au bon moment, après tout elle s’était retrouvée au chômage le jour même. « Je n'en doute pas, vraiment. D'après ce qu'elle m'a dit quand elle m'en a parlé, elle avait sincèrement l'air heureuse de venir habiter avec Daphné et toi. Tu as bien fait de le lui proposer, » J’avais affiché un léger sourire en l’entendant me dire ça. Ca me rassurait un peu même si j’avais bien vu sa réaction lorsque je lui avais demandé de venir vivre avec nous. « Je sais, j’avais vraiment envie de lui prouver que même si j’ai du mal a avancer à cause de ce qui est arrivé à Leïla, je voulais lui prouver que je veux vraiment faire des efforts avec elle. » dis-je doucement, je savais que ça ne devait pas être évident pour Arizona, et pourtant elle semblait tenir le coup. Suite à ça nous avions parlé tous les deux de sa petite famille à elle, et surtout de son futur mariage avec Matthew. Maintenant que Joana était née, ils avaient tout le temps de bien le préparer, et d’avoir le mariage de leurs rêves. « Ce sera les mois les plus longs et à la fois les plus courts de ma vie je crois, » je dois avouer que je ne pus m’empêcher de rire à mon tour à la suite de sa remarque, je la comprenais il en avait été de même pour moi lorsque je préparais mon mariage avec Leïla. « C’est normal. » dis-je alors amusé. « Oui je sais, c'est contradictoire mais ce sera les plus longs parce que j'ai hâte que ça arrive, mais les plus courts parce qu'avec tous les préparatifs qu'on a à faire, le temps va filer à une vitesse folle. C'est tellement excitant tout ça ! » Une fois de plus j’affichais alors un léger sourire. J’étais vraiment content pour elle, pour eux, ils le méritaient vraiment. « T’en fais pas, tout vas bien se passer de toute façon, et c’est pas mal les préparatifs, et puis ça sera la plus belle journée de ta vie. Enfin après la naissance de Joana. » dis-je alors doucement, souriant une nouvelle fois. Même si comme Soraya le disait, et que les mois allaient défiler à une vitesse folle, elle serait ravie une fois le jour J.
Alors que nous continuions à marcher un silence avait finit par prendre place entre nous, mais ce n’était pas gênant, ça s’était déjà produit. Mais finalement j’avais décidé de le rompre, lui avouant que j’avais quelque chose à lui confier. Soraya avait été la première personne a qui j’avais parlé de mon envie de reprendre une formation, alors je trouvais ça normal qu’elle soit la première à nouveau. Et puis je dois dire que je tenais à avoir l’avis de ma meilleure amie. « Bien sûr que ce serait possible, je ne vois pas pourquoi il refuserait. Tu es fidèle à l'hôpital depuis un moment maintenant et je sais que tu fais un excellent travail. Le chef est au courant de tout ça, il a tout intérêt à te laisser faire une formation pour rejoindre un service qui t'intéresse plutôt que de te laisser en tant qu'infirmier alors que tu aspires à une nouvelle carrière. Tu devrais lui demander, je suis convaincue qu'il te donnera une réponse positive, » J’affichais alors un sourire a mon tour, content d’avoir son soutien. « Oui tu as raison, ça me coute rien d’essayer, et puis je me dis que avec Arizona à la maison ça sera pas gênant si je dois suivre des cours, elle sera là pour s’occuper de Daphné. » dis-je donc doucement, dans un sens elle avait raison, si je ne lui demandais pas, je ne saurais jamais. Il faut dire que j’avais vraiment envie d’évoluer, de tenter de faire autre chose. Et si je n’essayais pas maintenant, je n’avais pas envie de prendre le risque de le regretter dans le futur.

Je n’avais vraiment aucune confiance en son associé, je restais persuadé qu’il voulait essayer d’attirer Arizona dans ses filets. J’avais beau savoir qu’elle ne se laisserait pas avoir, et que je pouvais lui faire confiance. Et pourtant je ne pouvais m’empêcher de m’énerver en pensant à ce mec. Tout en se disputant, Arizona avait finit par me dire qu’elle m’aimait, et je crois clairement que ça ne faisait pas partie de ses plans, tout comme des miens. Mais dans un sens ce n’était pas plus mal, je crois que nous nous doutions chacun de ce qu’on ressentait, et maintenant nous le savions réellement. Et ça ne pourrait qu’être un point positif pour l’évolution de notre relation. En tout cas, je concluais le sujet de son associé en lui disant que je n’hésiterais pas à lui remettre les pendules à l’heure. « Si c'est le cas, tu pourras lui en foutre une. Je lui en mettrais une aussi, ça lui fera passer toute autre envie » J’affichais alors un léger sourire. « Attention si ça arrive je te rappellerais ces mots. » dis-je doucement. Je trouvais l’idée de voir Arizona en mettre une à son associé m’amusais bien. « Et puis, j'aime bien quand t'es jaloux » Alors là je dois bien admettre que je ne pus m’empêcher de rire à la suite de sa remarque. « Ne me pousse pas trop pour me rendre jaloux quand même. » repris-je alors avant de rire une nouvelle fois.
J’avais ensuite rassuré Arizona en lui confirmant, que si je lui avais dis que je l’aimais c’est parce que je le pensais réellement. J’avais vraiment envie que tout aille mieux entre nous, ou du moins que tous les problèmes que nous avions pu avoir soit enfin derrière nous. « Oui moi aussi... » J’affichais alors un sourire à mon tour. Alors qu’elle était en pleine recherche de son téléphone je lui avais alors d’abor demandé si il pouvait être dans la chambre, en tout cas il n’était pas dans le salon puisque je n’avais entendu son téléphone sonner lorsque j’avais essayé de la joindre durant la soirée. Finalement dans un sens je commençais à me demander si elle n’avait pas l’oublier dans la salle de bain, je ne savais pas si elle le prenait à chaque fois avec elle lorsqu’elle se préparait mais il me semble que cela devait être le dernier endroit possible de l’appartement. « Pas bête! » Suite à ça, Arizona avait quitté un instant le salon pour aller dans la salle de bain. En attendant, j’avais été dans la cuisine afin de préparer le repas. A son retour, elle s’était excusée, j’en avais fais de même. Le sujet était ensuite revenu un instant sur son téléphone, et sur le fait qu’il faudrait qu’elle fasse attention à ne plus l’oublier désormais. Après ça, elle me confia que nous aurions encore l’occasion de profiter, et d’avoir un peu de temps pour nous puisque ma fille ne rentrait que dans deux jours. Et elle n’avait pas tord, alors autant réellement mettre tout ça derrière nous, et en profiter pleinement. Pendant que j’étais entrain de remplir nos assiettes, Arizona avait pris les verres et les couverts. Avant d’ensuite prendre le vin qu’elle avait acheté plus tôt, je ne pus d’ailleurs m’empêcher de lui lancer une petite remarque à ce sujet. Après avoir déposé nos assiettes, elle s’était approchée de moi afin de me tendre mon verre. « Peut être. Comme ça j'abuse de toi après » Encore une fois, je ne pus m’empêcher de rire. « C’est très mal mademoiselle Campbell. » dis-je alors avant de trinquer avec elle, et prendre une gorgée de mon verre. « Allez à table. » repris-je doucement, posant mon verre à mon tour, alors que nous nous installions tous les deux.

Aujourd'hui c'était la saint-valentin, ayant reçu l'information de péché mignon selon laquelle elle comptait offrir le repas aux dix premiers couples, nous avions décidé de nous prêter au jeu avec Arizona. Et nous avions appris que ce soir le repas nous serait offert, mais qu'en plus de ça nous allions tous les deux passer la soirée dans un restaurant cinq étoiles. Arizona devant travailler dans l'après-midi, et pour ma part ayant été du matin j'avais profité de son absence pour aller déposer ma fille chez mes parents, afin que nous puissions avoir une soirée tranquille tous les deux. Arizona de retour chez nous vers dix-neuf heures, nous avions traînés un peu tous les deux, avant de finalement nous changer avant de nous rendre au restaurant. Je n'avais pour ma part jamais mangé dans un restaurant comme ça, mais j'en avais déduis que nous devions tous les deux êtres classes. Une fois mon costume enfilé, j'avais donc rejoint le salon, attendant que Arizona ne termine. Après quelques minutes elle quittait enfin la chambre à son tour, et en l’apercevant un sourire s'était dessiné sur mes lèvres, nous avions eu quelques tensions, mais au moins ce soir nous étions tous les deux libres, et nous pourrions réellement profiter. « Tu es superbe. » dis-je doucement lorsqu'elle fut près de moi, avant de l'embrasser. Vingt-heure approchant, nous nous étions ensuite mis en route.
En arrivant devant le restaurant je dois avouer que je fus un peu surpris, péché mignon ne s'était pas moqué de nous pour une fois. D'ailleurs en passant près de l'entrée avec ma voiture, le voiturier était venu à notre rencontre. Nous sortions donc de la voiture, et laissait ma voiture au jeune homme. Une fois à l'intérieur j'en prenais une nouvelle fois pleins les yeux. Comme dans tous les restaurants aussi chic, l'hôtesse ne tarda pas à venir à notre rencontre. « Bonsoir, puis-je avoir votre nom, vous avez une réservation? » Je jetais alors un oeil à Arizona. « Bonsoir. Finnigan. » dis-je alors doucement, supposant que péché mignon avait tout de même pris soin de donner nos noms, ça semblait être correct puisque la jeune femme hocha la tête nous invitant à la suivre. Une fois installés, elle ne tarda pas à reprendre la parole. « Comme convenu le repas vous sera offert, un serveur ne tardera pas à venir vous voir. Passez une bonne soirée. » Je la remerciais alors, puis porter mon attention sur Arizona. « Et bien, elle n'a pas fait les choses à moitiés. » dis-je alors doucement, avant de jeter un coup d'oeil dans la salle, tout était vraiment très classe ici. J'étais sûr que nous allions passer un bon moment tous les deux, en tout cas tout était fait pour. « Je suis vraiment content qu'on soit ici tous les deux. » repris-je alors avant de sourire de nouveau, tout en lui prenant la main.

En parlant de son métier, je pouvais vraiment sentir que Penny était réellement passionnée parce qu'elle faisait, et ça faisait vraiment plaisir à voir. Dans un sens je ne pouvais que la comprendre, j'étais pareil. Malgré tout, elle n'avait pas vraiment l'air d'avoir une minute à elle, elle me donnait plus l'impression de toujours faire passer son métier et ses clients en premier, mais il fallait également qu'elle pense à elle. Qu'elle s'accorde une pause de temps en temps. C'est ce que je n'avais pas hésité à lui dire après lui avoir demandé si elle avait affaire a quelques gens bizarres. « Les plus bizarres sont en droit criminel et je ne fais pas de criminel. Mais oui parfois j'en ai des bizarres. » Je hochais alors doucement la tête en entendant sa réponse, il est vrai que je savais que Penny était avocate, mais pour honnête je ne me souvenais pas vraiment du domaine, la jeune femme venait donc me donner l'information. Mais de ce fait, je me doutais qu'elle ne devait pas avoir les cas les plus bizarres, et puis au moins ça lui évitait de se retrouver face à des vrais tarés, même si je suppose qu'elle devait malgré tout avoir certains cas. « Tu t'occupes de quoi toi? » la questionnais-je afin de savoir, je savais qu'elle était soumise à la confidentialité, mais cela ne changerait rien aux discussions qu'elle avait avec ses clients actuels. « Déléguer est plus facile à dire qu'à faire. On peut déléguer dans les débuts d'un dossier, mais quand les discutions pour arriver à une conclusion ou si on va en cours oublis ça. Ça devient notre dossier et notre dossier à nous seulement. On ne peut plus déléguer à ce moment-là. » Effectivement cela me semblait assez compliqué pour elle de pouvoir déléguer, mais dans un sens ça se comprenait, si le pauvre client se trouvait balader d'avocat en avocat ça ne devait pas être simple. Surtout en vue de la relation avocat-client qui les unis dès lors qu'ils commencent à réellement parler de l'affaire. « Oui tu peux pas te permettre de transmettre un client quand tu as réellement commencer à t'occuper de lui. Surtout à cause de clause de confidentialité. Mais dans ce cas tu devrais peut-être envisager de prendre quelques jours de vacances de temps en temps. » dis-je doucement. Prendre des vacances pouvait parfois être compliqué, mais cela ne pourrait pas lui faire de mal. Si elle continuait à travailler sans pause elle risque d'avoir des problèmes après. Une petite pause de temps en temps n'a jamais fait de mal a personne. Suite à ça, Penny avait tenu a m'interroger sur mon emploi. Ce n'était clairement pas facile tous les jours, certaines personnes qui arrivaient ne quitté jamais les urgences. J'en avais d'ailleurs fait les frais en voyant ma fiancée arriver à l'époque. Ne pas réussir à sauver quelqu'un était assez compliqué à gérer, mais quand tout se passait bien, c'était vraiment magique. « Tu es dans les urgences, c'est ça? » Je m'apprêtais d'ailleurs à lui confirmer, quand je fus interrompu par le serveur qui venait nous apporter nos plats, je ne pus m'empêcher de lancer un regard amusé à Penny, au moins le service était beaucoup plus rapide que la prise de commande. « Oui c'est ça je suis aux urgences. » répondis-je finalement ce dernier de nouveau reparti. Certains infirmiers, et infirmières tenaient à changer de poste régulièrement, mais je dois dire que pour ma part j'étais plutôt content d'avoir tenu a être fixe à ce poste. « Bon appétit. » repris-je ensuite, avant de finalement prendre mes couverts afin de commencer à manger.

Même si j'avais toujours cette petite crainte avec Arizona quand à Leïla. Je commençais enfin à ne plus culpabiliser sur notre relation. Et en soit c'était un bon début, d'ailleurs je tentais même de le prouver à Arizona, notamment en lui demandant de vivre avec moi. Pour moi c'était un énorme pas en avant. D'ailleurs ma fille avait été extrêmement ravie de la voir débarquer, ce qui était bon signe, puisque je prenais les décisions les plus importantes en fonction de Daphné. Et l'avantage c'est que lorsque Daphné aurait besoin d'une présence féminine, Arizona serait là pour répondre à se questions et c'était une bonne chose. Après avoir expliqué à Soraya que je tenais donc a prouver à Arizona que j'avais envie de faire des efforts avec elle, pour notre relation. Après tout ce que nous avions traversé tous les deux, on mérité bien un peu de bonheur, et j'avais vraiment envie que ça dure pour nous.
Nous avions par la suite dévié le sujet de conversation sur la propre vie de famille de Soraya. Il faut dire que avec Matthew maintenant ils allaient pouvoir planifier leur mariage, et j'avais vraiment hâte qu'il est lieu, eux aussi mérité bien ça. « Je sais bien que ces préparatifs vont me mener à l'une des plus belles journées de ma vie et c'est d'ailleurs pour cela que je me donne autant à fond. Je crois même que je vais finir par saouler Matthew avec toutes mes recherches, » Je ne pouvais que comprendre ma meilleure amie, j'étais passé par là avant elle, et Leïla ne m'avait pas vraiment fait de cadeaux avec toutes ses idées. De ce fait je crois que je pouvais me mettre à la place de Matthew, ce n'est pas toujours évident. « Mais non t'en fais pas, si ça peu te rassurer Leïla m'avait saouler aussi un peu. » dis-je alors avant de rire légèrement à mon tour. En tout cas j'étais sûr que tous les deux ils feraient les bons choix, et que leur mariage serait parfait, et j'avais vraiment hâte de voir ça.
Un silence avait fini par prendre place entre nous. Mais ça n’avait rien d’étrange, nous en avions l’habitude avec Soraya. Mais j’avais finis par reprendre la parole pour lui parler de mon envie de vraiment me lancer dans une nouvelle formation. Ça me semblait logique de lui en parler en premier puisque j’avais déjà évoqué cette idée avec elle. La dernière fois je n’avais pas été au bout parce que les cours avaient lieu le soir, et j’avais bien assez utilisé mes proches comme ça pour garder ma fille de temps en temps, je n’avais pas eu envie de le faire chaque soir, même si je savais très bien que je pouvais compter sur eux. Mais désormais Arizona vivait avec nous, et elle pourrait garder Daphné en cas de besoin. Mais même si cela me semblait possible, j’avais cette petite appréhension quand à me lancer réellement. Rien ne me disait qu’on allait me laisser tenter ma chance. « C'est le moment ou jamais pour tenter. Tu es encore jeune, mais avec déjà un bon nombre d'années d'expérience. Et comme tu dis, Arizona est là pour s'occuper de Daphné. Fonce, c'est maintenant que tu dois tenter ta chance, » En tout cas entendre les mots de Soraya me rassurait. Elle n’avait pas réellement tord, cela faisait maintenant des années que je travaillais aux urgences, et je connaissais bien l’hôpital, et j’aurais probablement la reconnaissance de chef. Mais elle avait raison si je ne tentais pas je n’en saurais rien. Je n’avais plus aucune raison de ne pas me lancer. « Oui c’est vrai que c’est le moment de le faire. Je n’en aurais peut-être plus l’occasion de le faire dans quelques années. Et oui je sais que je peux faire confiance à Arizona, elle la gardera sans problème. Je pense que j’irais en parler quand je reprendrais le travail. » dis-je alors doucement, avant d’afficher un léger sourire. Une fois que je lui en aurais parlé, je serais fixé en fonction de sa réponse. Et je pourrais avisé à ce moment là.

Les fois où Péché Mignon nous proposait des choses sympa et amusante était vraiment rare, c’était sans doute la raison qui nous avait poussé à tenter le jeu avec Arizona, et ainsi tenter de gagner une place cette soirée dans ce restaurant cinq étoiles. Et je dois dire que je fus surpris puisque nous avions été mis au courant que nous avions gagné. Aujourd’hui j’avais eu la chance d’avoir ma soirée mais aussi mon après-midi. De cette façon j’avais pu m’arranger pour faire garder ma fille pour la soirée. Cela ne nous ferait pas de mal de profiter pleinement de la soirée tous les deux. Arizona m’avais rejoint à l’appartement à dix-neuf heures une fois son boulot finit. De cette façon nous pouvions nous préparer, et je dois dire que nous n’avions jamais été dans ce genre de lieux tous les deux. Voilà pourquoi nous nous étions tous les deux biens habillés. Et en voyant Arizona me rejoindre un sourire s’était dessiné sur mes lèvres, elle était vraiment magnifique, et je n’avais pas mis très longtemps avant de lui en faire part, mais aussi de l’embrasser. « Merci! T'es classe toi aussi. Finalement, on sera peut être les plus beaux au mariage de Matthew et Soraya. » J’affichais alors un léger sourire avant de rire légèrement en entendant sa remarque concernant le mariage de Matthew et Soraya. « Merci. Je suis pas sûr qu’on serait de bon témoins tous les deux si c’est le cas. » dis-je alors amusé avant de finalement rire une nouvelle fois. Finalement l’heure du départ était arrivée, nous nous étions donc mis en route en direction du restaurant. Je dois avouer qu’une fois sur place je fus surpris, puisque le valet était venu à notre rencontre afin de garer la voiture. Ce n’était pas vraiment le genre de chose auxquelles j’étais habitué. Mais ce n’est pas ce qui m’empêcherait de profiter pleinement de la soirée. Après ça, lorsque l’on fut à l’intérieur une jeune femme se dirigea directement vers nous afin de nous saluer mais aussi pour savoir si nous avions une réservation. Après lui avoir donné mon nom, elle nous avait conduits à une table, nous rappelant par la même occasion que le repas de ce soir nous serait bien offert, et elle termina en disant qu’un serveur viendrait s’occuper de nous. « Pour une fois que Péché Mignon nous fait un cadeau, ce serait malpoli de cracher dans la soupe... » J’affichais alors un léger sourire, je dois dire qu’elle n’avait pas tord, nous aurions tord de ne pas profiter tous les deux. Nous allions vraiment passer une bonne soirée. D’ailleurs après ça, je lui avais dis que j’étais vraiment content d’être avec elle ici. « Moi aussi, ça me fait plaisir qu'on soit là ensemble » Je lui souriais une nouvelle fois. Finalement un serveur ne tarda pas à venir nous interrompre un instant afin de nous donner les menus. Je ne tardais pas a ouvrir le mien, afin de jeter un œil. « Si on m’avait dis qu’un jour je mangerais ici. » rétorquais-je alors en regardant les différentes choses proposées sur la carte. « Tu veux qu’on se prenne un verre pour l’apéritif ? » la questionnais-je alors lorsque mon regard se posa sur les boissons.

Il était clair que Penny avait besoin de vacances. Mais elle semblait aussi être vraiment passionné par ce qu’elle faisait, de ce fait je me doutais que cela ne devait pas être simple pour elle de déléguer, ou alors elle n’en ressentait pas le besoin, et pourtant je crois que cela ne lui ferait pas de mal d’avoir un peu de repos de temps en temps. Malgré tout Penny m’avais intrigué et je n’avais pas pu m’empêcher de lui demander de quoi elle s’occupait. Puisqu’elle venait de m’informer que les cas les plus étranges se trouvaient dans les cas criminels. « Je travaille dans le domaine de la responsabilité et des litiges civils. » Effectivement je comprenais un peu mieux la situation, et que effectivement elle ne devait pas avoir trop de personnes bizarres, et ce n’était peut-être pas plus mal. Je m’étais alors contenté de hocher la tête, cela devait concerner les problèmes de voisinages, et tout ce qui touchait au civil. En tout cas, j’avais conclu en lui disant qu’effectivement si elle ne pouvait se permettre de lâcher une affaire lorsque celle-ci était commencée, elle devait peut-être envisager de le faire avant, ainsi elle pourrait avoir des vacances, et d’ailleurs pourquoi pas ne pas en profiter avec Camden. Il était sûr que cela ne lui ferait pas de mal de penser un peu a elle et surtout se détendre. Finalement ce fut à Penny de m’interroger sur mon travail. Je lui avais donc rapidement confirmé que je me trouvais bien aux urgences, je ne pense pas que ce soit la meilleure place dans un hôpital mais c’est quelque chose que j’aimais depuis que j’avais obtenu mon diplôme d’infirmier. J’avais même tenu a être placé aux urgences, nous étions les premiers a venir en aide aux différentes personnes qui venaient nous voir et c’était ça que j’aimais le plus. « C'est toi qui dois réellement avoir affaire au bizarre dans ce cas! J'n’ose pas imaginer ce qui doit débarquer dans les urgences. » Je ne pus m’empêcher de rire légèrement à la suite de sa remarque. Dans un sens, elle n’avait pas tord, nous avions parfois droit à des choses assez étranges, et qui sortaient aussi de l’ordinaire. Je crois que ça nous aidait à surmonter les choses plus difficiles qui se présentaient à nous. Notamment lorsque j’avais vu ma fiancée, passer les portes allongées sur un brancard. C’était ça que je redoutais le plus, me retrouver face a un proche, puisque je me sentais totalement impuissant n’ayant aucun droit d’intervenir. « C’est vrai que je dois bien t’avouer que parfois c’est assez amusant de voir ce qu’on peut voir débarquer. » rétorquais-je alors amusé. Finalement le serveur était venu nous rejoindre, afin de nous ramener nos assiettes, chance pour nous il avait mis moins de temps pour nous apporter nos plats, que pour prendre notre commande. J’en étais ravi puisque je commençais sincèrement à avoir faim. Mon assiette devant moi, j’avais donc rapidement souhaité un bon appétit à Penny avant de prendre mes couverts. « Bon appétit à toi aussi! » J’affichais alors un léger sourire avant de commencer à manger.

Je dois dire que je ne m’étais pas vraiment attendu a ce qu’on sélectionné avec Arizona lorsque nous avions participé a ce concours pour gagner le repas de la saint-valentin. Mais je dois dire que j’étais ravi que ce soit le cas. Nous n’avions jamais eu l’occasion de manger dans un restaurant comme ça, et je crois que cette offre de Péché Mignon je n’aurais jamais eu l’occasion d’offrir ce genre de repas à Arizona. D’ailleurs en attendant qu’elle rentre du boulot, j’en avais profité pour faire garder Arizona, au moins nous aurions tous les deux la soirée tranquille. Une fois changé je dois dire qu’Arizona était vraiment magnifique. Après que l’on se soit complimenté, elle n’avait pas mis longtemps à faire une petite remarque sur le futur mariage de Soraya et Matthew. Et finalement nous avions prit la route en direction du restaurant. Dès l’extérieur le ton était donné, l’endroit était vraiment magnifique. Laissant ma voiture au valet, nous avions rejoint l’intérieur, qui était tout aussi parfait.
Lorsque l’on fut enfin a table tous les deux, les menus en main, je ne tardais pas à confier a Arizona que j’étais vraiment content d’être ici avec elle, c’était clairement une expérience unique. D’autant plus que nous ne passions pas vraiment de soirée comme celle-ci. « Je ne l'aurais pas cru moins non plus... » Sa réponse ne m’étonnais pas vraiment, après tout nous ne faisions pas vraiment parti des clients habituels, nous étions loin des gens riches qui ont l’habitude de venir ici. Après avoir ouvert mon menu, je questionnais Arizona quand à savoir si nous prenions l’apéritif avant de commencer à manger. « C'est gratuit, donc autant en profiter non ? Et puis je parie que le vin, ou les cocktails ici sont des tueries » Elle n’avait pas tord, autant en profiter, qui sait quand nous pourrions revenir manger dans ce restaurant ? Et puis ce soir tout était offert, alors clairement en profiter. Ce n’est pas tous les jours que l’on a cette chance. « Tu as raison, faut qu’on se fasse plaisir ce soir. » dis-je alors amusé à mon tour. « D’ailleurs, autant profiter des deux, cocktails pour commencer, et vin pendant le repas. » repris-je ensuite, regardant ce qui était proposé. « Sinon au boulot ça se passe bien ? Enfin c'est bizarre dit comme ça vu que tu bosses aux urgences, mais bon tu m'as comprise » Suite à question, je quittais mon menu des yeux afin de les poser sur Arizona. D’ailleurs je ne pus m’empêcher d’être un peu amusé en entendant la fin de sa phrase. « Oui ça va c’est assez calme. » commençais-je doucement. « D’ailleurs, faut que je te parle d’un truc, j’attendais d’avoir la réponse de mon chef avant de t’en parler, et il se trouve qu’il m’a appelé dans l’après-midi. » repris-je alors ensuite, j’avais eu sa réponse mais dans un sens je ne savais pas trop si j’allais réellement me lancer, après tout Arizona commençait seulement a lancer sa boite, et je n’avais pas vraiment envie d’être constamment dépendant de mes parents, ou de mes anciens beaux-parents pour garder ma fille si Arizona ne le pouvait pas.

Aujourd'hui je venais de reprendre le travail après mes quelques jours de vacances. Comme je l'avais promis a ma meilleure amie, en prenant ma garde j'avais directement été voir mon chef, pour lui parler de mon envie de faire autre chose, ou du moins, mon envie d'évoluer, et surtout de reprendre une formation. Pour l'instant il y réfléchissait, probablement pour analyser mon dossier, et vérifier que je pouvais me le permettre, ça ne me gênais, pas puisque j'étais irréprochable. Le principal étant que je lui avais montré que j'étais réellement motivé. Maintenant les dés étaient lancés, et je n'avais plus qu'a attendre, dans un sens je n'avais rien à perdre. Suite à ça j'avais repris mon tour de garde habituelle, commençant par les patients qui étaient resté à la suite de problèmes. J'avais commencé par une jeune fille qui était là depuis hier, elle avait été amené à la suite d'un coma éthylique. J'étais ravi en entrant dans la chambre de voir que la jeune femme était réveillée. Après quelques examens, je la laissais se reposer.
Finalement, je reprends mon tour, et rentré dans la chambre de Monsieur Matthews, le jeune homme était dans le coma depuis sept mois. Ses constances étaient stables, mais il ne semblait pas avoir encore envie de se réveiller. Malgré tout je passais chaque jour dans sa chambre afin de vérifier que tout allait bien pour lui. Et surtout espérant qu'un jour, il réponde positivement aux différents examens. Regardant ma feuille en entrant je n'avais pas vraiment prêté attention à la pièce. Ce n'est qu'après avoir changé la feuille au pied du lit, que je remarquais la présence d'une jeune femme, ne remarquant pas tout de suite son visage. « Excusez-moi, je vous dérange un instant, j'ai quelques vérifications à faire. » dis-je alors doucement, tout en me rapprochant. « Lana ! » repris-je alors un peu surpris, je ne m'étais pas vraiment attendu a la voir ici, il faut dire que depuis que nous avions passé la nuit ensemble nous ne nous étions pas vraiment recroisé. Aucun de nous n'avais donné de nouvelle à l'autre. C'était vraiment surprenant de la voir.

Je dois avouer que j'avais été tout de même surpris de cette action de Péché Mignon après tout en règle général elle préférait nous pourrir la vie plutôt que de nous aider. En tout cas j'avais été à la fois surpris mais aussi ravi que l'on ai gagné le repas avec Arizona. Il faut dire que sans ça, je crois que je n'aurais jamais eu l'occasion de l'emmener dans ce genre de restaurant, et je crois que nous allions vraiment en profiter.
Une fois changé tous les deux, nous nous étions complimenté avant de prendre la route en direction du restaurant. Une fois sur place, un valet était directement venu afin de s'occuper de ma voiture. Et lorsque l'on fut à l'intérieur, on put se rendre compte que le restaurant était tout aussi classe de l'extérieur qu'à l'intérieur. Sans doute pour nous rappeler que d'ordinaire nous n'aurions pas les moyens de venir ici.
L'hôtesse était ensuite venue s'occuper de nous, avant de nous amener a notre table, pour ensuite nous confier les menus. Une fois installés, je lui avais rapidement confié mes sentiments quand à notre présence ici. Cette soirée allait vraiment nous faire du bien, et nous retrouver tous les deux n'étaient pas négligeable. Parlant de l'apéritif, Arizona n'avait pas mis longtemps pour me rappeler que ce serait gratuit. « Dis donc, tu comptes me faire boire ? » Je ne pus m'empêcher de rire légèrement à la suite de sa remarque. « Oui comme ça je pourrais profiter de toi quand on sera rentrer. » rétorquais-je alors avant de rire légèrement. « Non tu as raison, il faut en profiter, une occasion pareille risque de ne pas se représenter tout de suite! A moins que je ne signe un riche écrivain dans les prochains jours » J'affichais alors un léger sourire, elle n'avait pas tord, ce genre de soirée ne se représenterais pas de ci-tôt. « Je suis sûr que tu vas trouver de super écrivains, et après on aura une vie de riche. » dis-je alors amusé, même si je n'avais aucun doute quand à son futur succès, elle aimait vraiment ça, et les écrivains s'en rendrait compte ! « Et puis, on peut toujours rentrer en taxi si jamais tu ne te sens pas de conduire au retour » Encore une fois Arizona n'avait pas tord, nous pourrions toujours laissé la voiture en cas de besoin, et venir la récupérer demain. « Tu as raison, malgré tout j'espère qu'on en arrivera pas là. » rétorquais-je alors amusé. Finalement je continuais de regarder les plats proposés, afin de voir ce que j'allais bien pouvoir prendre. Et finalement, elle ne tarda pas a m'interroger concernant mon travail, de ce fait je ne tardais pas à lui dire que justement je comptais aborder le sujet puisque j'avais quelque chose à lui dire. « Pitié, me dit pas que tu démissionnes toi aussi » Je ne pus m'empêcher de rire légèrement à la suite de sa remarque, il faut dire qu'elle était passé par là avant moi. Mais dans un sens elle avait vraiment eu raison, c'était la raison pour laquelle je l'avais soutenu pendant la création de son entreprise, même si je n'avais pas toujours été très tendre avec son associé. « Non t'en fais pas. Par contre je vais avoir besoin de toi pour Daphné. » commençais-je doucement. « J'ai été voir mon chef parce que j'avais envie d'évoluer, et ne plus rester qu'aux urgences. Et il a accepter de ce fait je vais suivre une formation pour bosser avec la cardio. Ce qui implique que je vais devoir suivre quelques cours du soirs. » continuais-je, avant de faire une légère pause. « Après tu viens seulement de monter ta boite, et tu vas probablement avoir besoin de temps, et j'ai pas envie de t'encombrer avec Daphné. » terminais-je finalement avant d'afficher un léger sourire. C'est vrai, je n'avais aucune envie de l'obliger à garder ma fille, je savais très bien que toutes les deux s'adoraient, mais je ne voulais pas que ça l'empêche de gérer son travail.