RP DANGEROUS

well don't look away. from the arms of a bad dream.
don't look away, sometimes you're better lost than to be seen.
- green day (∻) the forgotten. -

Comme je m'y attendais, Carmen était loin d'être dupe quand à ma plaisanterie, de toute façon j'étais loin du mec parfait, et puis surtout ça ne m'intéressait pas non plus. Toujours paraître parfait ça devait être soulant à la longue, je préférais de loin agir comme bon me semble et quand je le souhaite. « Presque crédible. » répondis-je alors avant de rire légèrement. Sa tenue très vite mise sur le tapis, j'avais essayé d'avoir une petite tentative pour la faire venir chez moi, et bien sûr vêtue de sa tenue de travail. Malheureusement pour moi si elle rentrait dans mon jeu je savais pertinemment qu'elle ne ferait rien de tout, préférant encore une fois me faire espérer pour rien, mais j'avais l'habitude alors. « Oh arrête je pourrais croire que tu vas réellement débarquer chez moi mercredi soir. » dis-je alors doucement, avec une pointe de malice en terminant ma phrase. Bah oui à force de me faire croire de sa venue, j'allais vraiment y croire moi (a)'. Et au final je me prendrais un énième vent de sa part. Carmen ne tarda pas ensuite a me recoudre, l'aiguille passant la première fois j'avais eu une légère grimace, mais ça n'en restait pas moins supportable. De toute façon j'avais d'ailleurs pu lui demander à quoi j'aurais le droit si j'étais sage et surtout si je ne pleurais pas et forcément ça réplique m'avais intrigué légèrement, j'avais d'ailleurs légèrement froncé les sourcils, désireux d'en savoir plus. « Oh mais crois que pour savoir cette surprise je vais savoir être fort. » plaisantais-je alors, pendant que Carmen continuait sa tache. Je ne savais pas trop quoi en penser, si il s'agissait d'un énième plan diabolique de sa part pour me faire croire à je ne sais quoi, avant de finalement faire tout autre chose, et de ce fait me laisser sur le cul, mais en étant forcément un peu déçu (a)'. En tout cas ce n'est pas pour autant que je n'avais pas envie de savoir ce qu'elle manigançait.

« Maël ! »

so we'll run wild oh.
we'll be glow in the dark.
- coldplay (∻) charlie brown. -

« C'est loin d'être le détail qu'on oublie quand même ! » rétorquais-je alors avant de rire légèrement. C'est vrai quoi, j'étais loin de pas faire gaffe, posé comme j'étais c'est clair que il valait mieux que je fasse attention. Mais la situation était quand même amusante, nous donnant des conseils alors que pour ma part je n'avais jamais vraiment eu de véritable histoire, puisque je préférais m'amuser sans attache, en revanche pour Aaron ce n'était pas vraiment la même chose. La chose étant que j'étais quand même vraiment soûlé par le comportement de la juge, franchement c'était pas possible d'être aussi chiante. Après ça, nous avions donc évité le sujet de Chloé, et parlant de ce fait de nos travailles respectifs avec mon cousin. « Ouais je me doute que ça doit être chiant, je te proposerais bien de le couper de temps en temps mais je doute que ce soit une bonne solution. » dis-je alors, c'est vrai le pauvre, ça devait vraiment être chiant d'entendre son bip sonner alors que l'on était censé être de repos. « Pas faux, ça pourrait être cool de prendre l'air quelques temps ! » rétorquais-je alors, c'est vrai me détendre et pouvoir profiter tranquillement ça ne pouvait jamais faire de mal. Finalement Aaron ne tarda pas à reprendre la parole, me questionnant sur le mariage avec Candy, il souhaitait savoir comment on aurait pu en arriver tous les deux pour se passer la bague au doigt. « Bah en gros à la base c'était quand même pour réussir à la faire craquer. » commençais-je doucement, après tout, même a Londres je cherchais déjà à la faire craquer, encore un peu maintenant, « Et bon avec pas mal d'alcool, fin à Las Vegas tout est vraiment amplifié. Et je ne sais pas vraiment comment on a pu finir tous les deux dans cette église, mais une chose est sûre on était vraiment tous les deux bien arrangés. » repris-je alors doucement, je n'avais pas vraiment tous les détails en tête de cette fameuse nuit, mais bon je ne voyais pas l'intérêt de ne pas lui faire de ce que je pouvais me souvenir.

« Maël ! »

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don't look away, sometimes you're better lost than to be seen.
- green day (∻) the forgotten. -

Je n'avais pas mis très longtemps à lui dire que je pourrais en venir a la prendre au mot, et par conséquent vraiment croire qu'elle allait débarqué dans mon salon en infirmière. Mais pour connaître Carmen, je savais bien qu'elle ne le ferait pas, et que au dernier moment elle se défilerait (a)'. « Mouais sûrement. » répétais-je alors, c'est pas parce que je continuais de la chercher malgré les vents qu'elle pouvait me faire au moment 'crucial' que j'aimais spécialement qu'elle le fasse, certes tout ça rendait notre relation intéressante, mais bon (a)'. « On peut dire ça. » repris-je alors quand elle me demanda si ma réaction était du à ses différents. En attendant Carmen continuait de recoudre ma main, chance pour moi elle faisait ça bien (a)', et donc avec un peu de chance ça ne se verrait plus dans quelques temps. Et comme elle m'avait dit que j'aurais le droit a une surprise, et donc forcément je ferais en sorte d'être sage afin de pouvoir en profiter, même si une part de moi s'attendait au pire avec elle. Mais bon sait-on jamais il pouvait s'agir d'une bonne surprise, croisons les doigts :p. Après quelques minutes Carmen avait finit de me recoudre, me demandant d'ailleurs de me lever, se plaçant face à moi. Et bien évidemment je m'étais rapidement exercé, puisque le tout devait forcément avoir un rapport avec la coupure, ou tout du moins avec le fait qu'elle venait de me recoudre et surtout d'endormir ma main. J'espère d'ailleurs que lorsque l'anesthésie ne ferait plus effet, je ne souffrirais pas trop lorsque ma main se réveillerais. « Ça va, mais n'en profite pas pour me tripoter. » dis-je doucement posant mon regard sur elle, et terminant ma phrase innocemment, sans arrière pensée bien évidemment.

« Maël ! »

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Franchement qui n'aimerait pas voir une charmante jeune femme débarquait en tenue d'infirmière dans son salon. Il faudrait vraiment être fou pour refuser, et puis bon s'agissant de Carmen il s'agirait forcément d'un plus (a)'. Le pire dans tout ça, c'est qu'elle essayait tant bien que mal puisqu'elle m'envoyait de nombreuses perches, comme celle actuelle de venir chez moi mercredi soir. Si je ne la connaissais pas aussi bien, j'aurais pu très facilement rentrer dans son jeu. Mais bien loin de vouloir me faire avoir une énième fois, je n'avais pas tardé à le lui dire. Notre relation en elle-même était basée sur des jeux de ce genre, se chercher mutuellement avant qu'elle ne mette des vents. Mais je ne perdais pas espoir de la voir craquer puisque je savais qu'elle ne pourrait pas me résister indéfiniment, je me doutais bien que si elle rentrait aussi facilement dans tout ça, c'est que je la rendais pas non plus indifférente. Les sutures terminées j'étais bien content de voir que Carmen avait plutôt bien réussis son boulot, j'aurais eu l'air con avec une vilaine cicatrice. Actuellement debout face à elle, histoire qu'elle vérifie que l'anesthésie qu'elle m'avait faite un peu plus n'avait pas trop d'effet secondaire. Alors bien évidemment je lui avais dis qu'elle ne devait pas trop profiter de la situation pour me tripoter. « Oh si tu comptais te lâcher, fais le donc. » dis-je doucement, avant de rire légèrement. Comme je m'y attendais, une fois assurée que tout allait bien elle s'était dirigée vers la porte d'entrée, secouant légèrement la tête je m'étais avancé vers elle avant de prendre la parole, « Mademoiselle Perez vous devenez tellement prévisible. » dis-je alors doucement, histoire de lui faire comprendre que finalement je m'attendais très bien à ce qu'elle ne tienne pas parole (a)'. « Bientôt, genre mercredi? » repris-je alors avec malice, avant de finalement m'apprêter à sortir, puisque bon je n'avais plus rien a faire dans la pièce (a)'.

« Maël ! »

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J'aimais beaucoup la relation qui s'était construite petit à petit entre nous, même si il va de soit qu'avant tout je m'étais aussi rapidement attaché à Carmen. Et si certes j'avais envie de la voir craquer, je n'avais pas forcément envie de voir notre relation se dégrader. Rien que le froid que nous avions eu dernièrement m'avais quand même pas mal fait chier, puisque forcément j'avais du admettre que je tenais à elle. Je ne pus m'empêcher de rire légèrement une énième fois lorsqu'elle rétorqua qu'elle se lâcherait le moment venu. Une chose est sûr, je demandais forcément à voir, avec un peu de chance elle n'attendrait pas le siècle prochain (a)'. J'avais eu raison de ne pas vraiment croire Carmen, puisque dans un sens elle devenait quand même pas mal prévisible dans ses actes, vu qu'à chaque fois, mademoiselle se défilait, du moins si on peut le dire de la sorte. Forcément, à côté d'elle, et par conséquent devant la porte, prêt a quitter son cabinet, et du coup retourner vaguer a mes occupations, et surtout mon plan de départ, pouvoir rattraper un peu de sommeil, je lui avais fais comprendre que je m'y attendais donc un peu puisque effectivement, elle agissait toujours de la sorte. Elle ne tarda pas à se défendre, pour me dire que je ne devais pas en être si sûr, j'avais enore une fois froncé les sourcils, bien loin de comprendre où elle en voulait venir, et surtout parce qu'elle était quand même entrain de me mettre dehors. Et comme elle m'avait affirmé que l'on se reverrait bientôt, je lui avais donc demandé si je la verrais mercredi, en rapport avec notre conversation quelques minutes auparavant. Je n'eus pas très longtemps a attendre avant d'avoir une réponse de sa part, puisqu'elle venait de placer sa main sur ma nuque, avant de finalement déposer ses lèvres sur les miennes. Acte qui certes m'avais surpris, puisque je ne m'y attendais pas vraiment, mais il va de soit que ça me faisait quand même plaisir, il faut dire qu'il faudrait être complètement fou pour être complètement indifférent (a)'. Le baiser rompu, c'est Carmen qui avait repris la parole, me demandant si j'étais libre le soir même tout en faisant glisser son bras le long de mon torse. « Tu sais, c'est vraiment mal de me tenter comme ça, je vais me faire des films après. » affirmais-je doucement, bien loin d'être contre cette proximité avec la jeune femme. « Mais si tu es sérieuse, je ne suis de repos. » murmurais-je doucement, avant d'afficher un sourire malicieux. Pour le coup, j'étais forcé d'admettre que j'avais un peu de mal a la cerner.

« Maël ! »

come here girl. go ahead, be gone with it.
come to the back. go ahead, be gone with it.
- justin timberlake (∻) sexy back. -

Hier soir alors que j'avais terminé la soirée avec Jayden nous étions retrouvés dans une bagarre avec des abrutis de première, chose qui nous avais forcément obligé à nous battre. Seulement la bagarre avait un peu mal tourné et mettant retrouvé blessé à la main j'avais du me retrouver aux urgences dans l'attente de pouvoir me faire recoudre. Bien évidemment si j'avais pu éviter cette étape je m'en serais bien passé. Mais la présence de Carmen avait changé un peu la donne, puisque une chose en entraînant une autre, nous nous étions encore fois mis à nous chercher. Et autant dire que la surprise de Carmen m'avais montré m'avais bien laissé sur le cul, puisque je m'étais attendu a tout sauf à ce qu'elle m'embrasse. Et par la même occasion nous avions convenu qu'elle passerait chez moi le soir même. Finalement ma main recousue, j'étais rapidement rentré chez moi histoire de dormir un peu, pour rattraper ma nuit de la veille. En arrivant à la villa, et comme je m'y attendais il n'y avait personne, et sans plus attendre, la porte d'entrée refermé derrière moi j'avais été me coucher. Me réveillant seulement en fin d'après-midi, j'avais été prendre une bonne petite douche, avant de me changer par la même occasion. Ayant un petit creux, j'en avais profité pour grignoter un petit quelque chose avant de me poser devant la télé, n'ayant pas vraiment envie de bouger. Je me demandais d'ailleurs si Carmen allait vraiment venir, ou si elle allait me laisser en plan une énième fois, mais je fus vite cerné puisque la sonnette ne tarda pas à faire entendre. J'avais donc abandonné le canapé et le film qui passait à la télé pour aller ouvrir. Remarquant que Carmen avait bien tenu sa promesse. « J'ai presque pas douté. » lâchais-je alors avant de rire légèrement avant de la laisser rentrer, refermant la porte derrière elle. Et puis j'étais sûr que c'était le genre de remarque à laquelle elle devait s'attendre de ma part, et encore plus avec ce matin. « Je peux t'offrir quelque chose? » la questionnais-je alors assez rapidement après ma première phrase, puisque bon je n'allais pas lui redemander comment elle allait, l'ayant vu le matin même.

« Maël ! »

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- justin timberlake (∻) sexy back. -

J'étais forcé d'admettre que notre petite discussion du matin même avec Carmen, j'avais été pas mal intrigué, je dois dire qu'elle avait bien su s'y prendre. Et pour une fois elle avait été plutôt direct, m'embrasser avant de me demander pour venir chez moi ce soir. Forcément ça avait un peu cogité le reste de la journée, surtout sur le point essentiel, si elle allait vraiment débarquer chez moi. Enfin je n'avais pas eu trop le temps d'y penser puisque j'avais dormis une bonne partie du reste de la journée, mais une fois prêt et attendant dans le salon tranquillement je m'étais évidemment demander si Carmen allait débarquer. Et en entendant ma sonnette retentir un léger sourire avait rapidement pris place sur mon visage. Et lorsque la porte fut ouverte je lui avais directement lancé une petite remarque, sachant bien qu'elle allait s'en douter. « Depuis le temps n'exagère pas quand même ! » rétorquais-je malicieusement, histoire de la taquiner un peu par la même occasion. Et finalement je dois dire que la tenue qu'elle portait la mettait encore plus en valeur que sa blouse d'infirmière (a)'. Après ça, elle n'avait pas longtemps avant de rentrer dans la villa, et la porte refermé je lui avais demandé si elle souhaitait quelque chose, et autant dire que les deux qu'elle venait de prononcer m'avais vraiment surpris, mais aussi beaucoup amusé. « Direct quoi ! » plaisantais-je doucement, avant de finalement me diriger dans la cuisine alors qu'elle m'avait demandé finalement une limonade. Et de lui servir un verre de limonade, et me prendre un coca dans le frigo également. Chose faite, j'étais retourné dans le salon sachant bien qu'elle y aurait été directement sans que je ne lui précise qu'elle puisse s'y installer. Alors que je lui donnais son verre, avant de poser le mien sur la table basse, et avant de m'asseoir à mon tour sur le canapé Carmen me questionna sur Jayden. C'est vrai que je ne l'avais pas vu, ou que du moins il n'était pas rentré de la journée, j'en avais d'ailleurs rapidement déduis qu'après son boulot il avait du sortir avec des amis, et bon être honnête ça m'arrangeais un peu qu'il soit de sortit, parce que bon j'allais pas l'appeler pour le faire rentrer, alors que je pouvais passer une soirée avec Carmen (a)'. « Aucune idée, je pense qu'il a du sortir. » répondis-je, c'était la solution que me semblait le plus adapté, il était tout aussi fêtard que moi, alors à part faire la fête je ne savais pas trop ce qu'il pouvait être entrain de faire.

« Maël ! »

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Bien sûr j'avais forcément eu un doute concernant la venue de Carmen chez moi, même si il va de soit que je souhaitais réellement qu'elle vienne, après tout ça ne pourrait être que sympa. D'autant plus qu'il n'y avait personne a la villa et que donc on pourrait passer du temps tranquille. En tout cas, j'étais vraiment soulagé de la voir débarquer chez moi. C'est donc avec plaisir que je lui avais ouvert la porte d'entrée, et dès ses premiers pas dans la villa, les taquineries avaient commencé entre nous, en même temps c'était comme obligatoire entre nous (a)'. « Y a pas a faire semblant mademoiselle. » rétorquais-je amusé. Bon elle n'avait pas complètement tord puisque effectivement j'avais eu plusieurs envie que l'on passe une soirée posé comme ça avec Carmen sans vraiment se prendre la tête ou quoi. Et ajoutant à ça que depuis le temps que l'on se connaissait, on s'était forcément attaché tous les deux, du moins pour ma part (a)'. Et je tenais donc sincèrement a cette complicité entre nous, et n'avais pas envie que cela ne change une seule seconde. Je n'avais ensuite pas mis très longtemps avant de lui demander si elle désirait quelque chose à boire, et je dois dire que si sa réponse m'avait beaucoup amusé, elle avait su également me surprendre, puisque je ne m'y attendais pas une seule seconde. Une fois que Carmen eu repris son sérieux je m'étais rendu dans la cuisine afin de nous servir deux verres, pendant qu'elle faisait comme chez elle. De toute façon elle venait ici souvent pour voir Ivy, donc ce n'était pas comme si elle ne connaissait rien des lieux, et ça ne servait à rien de faire semblant. « Ah mais je ne dirais pas le contraire, mais je préfère plus les actes aux paroles moi. » répondis-je avec une pointe de malice, en même temps, elle me cherchait, elle ne pouvait donc pas m'empêcher de rentrer dans son jeu (a)'. Les verres prêts j'étais donc revenu dans le salon, me posant à mon tour dans le canapé. Je lui tendais le sien alors qu'elle me questionnait quand à l'absence de mon second colocataire Jayden, « Oh si ça te dérange je peux toujours lui dire de rentrer plus tôt. » dis-je alors pour la taquiner même si il va de soit que je n'en avais aucune envie. « Avoue tu as fais exprès de mettre dehors mes deux colocataires ! » repris-je alors tout en plaisantant. C'est vrai qu'elle était bien tombée, ça m'aurait quand même fait pas mal chier que Jayden ou Ivy soient également de la partie. Au moins comme elle l'avait fait remarquer on ne serait que tous les deux, et il est clair que c'était mieux (a)'.

« Maël ! »

help me, get my feet back on the ground,
won't you please, please help me.
crédits@s-amelless ~ help, the beatles.
★✰★

Un mois. Un mois que je me retrouvais avec un enfant sur les bras, ma fille. Et autant dire que cette venue avait forcément pas mal bouleversé mon petit monde même si forcément je n'avais pas pour autant changé. Il faut dire que j'étais persuadé que j'allais retrouvé la mère, et donc faire comprendre à Lauren que c'était plus sain qu'elle s'en occupe. Mais voilà rien ne s'était passé comme prévu, mon père m'avait bien fait comprendre que je devais mûrir et commencer par la même occasion a prendre mes responsabilité en moins, je ne concevais pas l'idée de ne plus pouvoir vivre ma vie comme je l'entendais. Enfin aujourd'hui je commençais un peu a perdre espoir de retrouver Lauren, et j'avais donc décidé de me rendre au commissariat afin de demander de l'aide à mon cousin. Je ne lui avais pas encore parlé de Chloé, a vrai dire je l'avais fait à très peu de personnes, mais là j'étais forcé d'admettre que je devais le faire. Et puis il faisait partie de ma famille, alors il devait bien savoir qu'il était devenu tonton. En entrant dans les lieux, je fus surpris de voir qu'il était à l'accueil, et pas vraiment en tenue. « Aaron ! » m'exclamais-je alors en arrivant près de lui, afin de le saluer, saluant ensuite le policier de l'autre côté. « J'espère que je ne vous interromps pas dans une conversation. » repris-je ensuite, c'est vrai on sait jamais si ça se trouve ils discutaient tous les deux de quelque chose d'important pour leur boulot, et mon problème pouvait bien attendre encore quelques minutes de plus.

« maël. »

it's been a hard day's night, and i been working like a dog.
it's been a hard day's night, i should be sleeping like a log.
crédits@lydiaxstiles ~ a hard day's night, the beatles.
★✰★

Ce soir je m'étais retrouvé de service avec Ivy, nous avions rapidement fait connaissance lorsqu'elle avait postulé pour travailler ici lors de son arrivé à Saint-Pétersbourg. Et nous nous étions rapidement entendu tous les deux, alors forcément c'était un plaisir de travailler avec la jeune femme. D'ailleurs lors d'une de nos dernières conversations je lui avais appris que je m'étais retrouvé père du jour au lendemain, et bon bien que cela ne fasse pas vraiment de mes priorités, il est clair que je ne pouvais pas laisser la petite seule sans avoir retrouvé sa mère. Enfin pour ce soir c'est mon père qui avait pris plaisir a surveiller sa petite-fille, il était beaucoup plus facile de lui confier quand je devais travailler, que lorsque j'avais envie de sortir. Pas vraiment facile de voir sa vie bousculer du jour au lendemain après ouvert sa porte d'entrée. Enfin le dernier client venait de quitter le bar, et pendant que Ivy était entrain de terminer la vaisselle, et d'ensuite ranger les verres à leurs places, j'avais commencé à nettoyer les tables avant de mettre les chaises dessus pour que l'on puisse ensuite s'occuper du sol plus tranquillement. « Je crois que toute la ville s'est donné le mot ce soir ! » dis-je alors, faisant référence au monde que l'on avait eu, ne nous laissant pas vraiment la chance de nous reposer et surtout de souffler un peu. « Pas trop fatigué? Si jamais pose toi cinq minutes. » repris-je ensuite doucement, après tout il ne fallait quand même pas négliger le fait qu'elle était enceinte, et je n'avais pas spécialement envie que le boulot nuise a sa grossesse.

« maël. »

they give me strength, when i am weak.
they're always there to make me see,
that there's a light at the end.
crédits@hartofdixie ~ true friends, airto.
★✰★

J'étais forcé d'admettre que j'avais un peu de mal a me faire cette surprise que Lauren avait cru bon de me laisser. J'étais sûrement la dernière personne a qui elle aurait du laisser notre fille, je n'y comprenais strictement rien. Dire qu'il y a encore quelques jours je n'étais pas au courant de cette paternité. J'avais réussi a obtenir l'aide de mon père pour la journée, et notamment pendant mes heures de services au bar. Il m'avait bien fait comprendre que devenir grand-père de cette façon était loin d'être ce qu'il aurait voulu, mais il n'avait pas su résister à sa fille. Mais bon ce n'est pas non plus la chose que je souhaitais, je me retrouvais forcé de chambouler ma vie entière pour Daphné. Seulement en rentrant vers la fin d'après-midi, lorsque mon père me laissa pour rentrer chez lui, je me retrouvais seul avec ma fille. Je l'avais placé dans sa chaise afin de pouvoir prendre une douche tranquille, et surtout m'assurer qu'il ne lui arriverait rien. Une fois changé, et en revenant dans le salon la petite se mit a pleurer, ce qui comme çà chaque fois me faisait complètement flipper puisque je ne savais jamais comment m'y prendre. Essayant de la calmer, en vain j'avais décidé d'envoyer un message a Chloé lui disant que je devais lui dire quelque chose, et c'était la personne dont j'étais sûr qu'elle serait apte à m'aider, puisqu'elle avait un fils, dont elle s'occupait très bien. Bon j'aurais du le lui dire avant pour Daphné, mais je ne pensais pas vraiment qu'elle allait rester, je pensais assez bêtement que sa mère reviendrait la chercher. « Allez Daphné, sois sage. » lâchais-je alors débordé par la situation, finalement quelques coups se firent entendre sur ma porte, je lâchais un soupire de soulagement, me dirigeant vers la porte d'entrée, ma fille dans les bras. « Merci d'être venue et je suis vraiment désolé si je t'ai fais flipper ! » déclarais-je alors avant de me décaler pour la laisser rentrer, et refermant ma porte d'entrée derrière elle, lui faisant la bise au passage, ainsi qu'à Carter. « Vous voulez boire quelque chose? » les questionnais-je tous les deux pendant que l'on allait dans le salon. Et me doutant que Daphné n'était pas inaperçue, tant par sa présence dans mes bras, que par ses pleurs, je n'avais pas tardé à reprendre la parole, « Je te présente Daphné, ma fille. » annonçais-je finalement, et puis vu son caractère il est clair que je ne pouvais plus avoir de doute.

« maël. »

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Ayant bien compris que j'aurais du mal a trouver Lauren par mes propres actions, j'avais décidé de me tourner vers la seule personne qui pourrait le faire, mon cousin, Aaron. Ce dernier travaillait dans la police, donc forcément il pourrait m'aider dans mes recherches. Ce qui forcément me pousserait à lui apprendre ma récente découverte sur le fait d'être père. Et lors de mon entré dans le commissariat j'avais trouvé mon cousin directement à l'accueil ce qui m'avait surpris, je m'étais attendu a ce qu'il soit en intervention, ou alors dans son bureau avec plusieurs dossiers. Bon forcément en arrivant je l'avais questionné lui et son collègue si jamais je ne les dérangeais pas dans leur conversation. Je fus rassuré quand ce dernier m'affirma le contraire, suite à ça nous nous étions salué. Puis Aaron avait repris la parole, me demandant ce qui m'amenait ici. « Je suis venu parce que j'ai un petit service à te demander. » répondis-je alors doucement, bon dans un sens c'était plutôt un gros service, retrouver quelqu'un n'est jamais simple. « Et j'ai quelque chose à t'apprendre par la même occasion. » repris-je alors ensuite. Je n'avais pas envie qu'il s'imagine le pire, mais je me voyais mal lui balancer Daphné comme ça l'air de rien, après tout bien que encore petite elle se révélait être déjà importante. Suite à ma phrase, j'avais suivis Aaron dans son bureau, et je dois avouer que je préférais, ça serait beaucoup plus simple de parler. Et après quelques minutes de silence j'avais repris une nouvelle fois la parole, sachant pertinemment qu'il voulait savoir ce qui était entrain de se passer. « Je te préviens c'est une histoire de dingue. Il y a un mois une ex a laissé sa fille devant la porte de chez moi, m'expliquant que Daphné est ma fille et qu'elle abandonne ses droits, mais le truc c'est que j'ai voulu lui faire entendre raison, mais elle complètement introuvable. Du coup je me suis dis que tu pouvais être le seul à m'aider pour retrouver Lauren. » expliquais-je alors tout en passant ma main sur ma nuque, je me doutais que ça devait surprenant pour lui d'apprendre ça, « Tu vas m'aider? Tonton. » terminais-je finalement, en terminant ma phrase, bien que ce ne soit pas spécialement de circonstance un léger rire s'était échappé, mais il faut dire que l'appeler ainsi été très tentant.

« maël. »

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Pour ne pas changer depuis l'arrivé de Daphné dans ma vie, j'étais complètement perdu et ça à chaque fois que je me retrouvais seul, ou du moins quand mon père partait après s'en être occupé dans la journée, ou quand je travaillais. De ce fait, n'arrivant pas vraiment à m'en sortir, et surtout n'arrivant pas à la calmer, j'avais passé un coup de fil un peu paniqué à ma meilleure amie Chloé. Sachant qu'elle avait déjà un fils elle me semblait la personne la plus apte pour m'aider, et puis ça serait également l'occasion pour moi de lui apprendre l'arrivé de ma fille. Je fus soulagé de l'entendre frapper à ma porte, espérant qu'elle saurait s'y prendre, bien évidemment en ouvrant la porte, je m'étais directement excusé au près d'elle, craignant de l'avoir fait un peu flipper dans mon message, tout en la laisser rentrer avec Carter. « D'accord. » répondis-je affichant un léger sourire quand elle m'expliqua qu'ils avaient déjà bu un peu d'eau dans la voiture. Et forcément lorsque l'on avait rejoint le salon, j'avais finis par lui présenter Daphné, et donc qu'il s'agissait de ma fille, me doutant qu'elle m'interrogerait sur son identité, autant le faire directement. « Ouais c'est choquant. » dis-je alors doucement, faut dire que j'avais déjà moi du mal a réaliser que j'avais vraiment une fille, d'autant plus que je ne me voyais pas vraiment avec un enfant, pas maintenant du moins, et puis la preuve j'étais loin de savoir gérer. « On se pose et je te raconte ça, » commençais-je doucement, et voyant Chloé ouvrir ses bras afin que je lui donne Daphné je n'avais pas mis très longtemps avant de m’exécuter, puisque ça m'arrangeais aussi, et si elle arrivait à la calmer ça ne serait que du plus. Après ça, on s'était finalement installé dans le canapé, « Alors, y a un peu plus d'un an, j'ai eu vite fait une histoire avec Lauren une fille que j'ai rencontré au bar, je t'épargne les détails puisque c'était pas vraiment une vrai relation de couple. » dis-je alors terminant ma phrase en riant légèrement, « Et puis bon, ça a normalement pris fin, je pensais plus la revoir, et y a plusieurs j'ai trouvé Daphné de l'autre côté de ma porte, avec un tas de papier où elle m'explique que c'est ma fille, et qu'en gros elle abandonne ses droits. » terminais-je ensuite, mon regard posé sur elle mais aussi sur Daphné. Alors forcément, je m'étais retrouvé à croire sur parole Lauren quand à ma paternité, mais en vue des dates le tout coïncidé, et puis je me voyais mal la laisser dans un foyer ou je ne sais quoi juste parce que je n'étais pas prêt, ça allait bien venir avec le temps, et puis j'aurais peut-être la chance de retrouver Lauren entre deux.

« maël. »

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crédits@lydiaxstiles ~ a hard day's night, the beatles.
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Autant dire que ce soit avec Ivy nous n'avions pas vraiment eu le temps de chaumer, ni même de pouvoir souffler cinq minutes, puisque le bar avait été bondé toute la soirée. Il va de soit que c'était mieux de bosser, que se faire chier toute la soirée pour seulement deux/trois clients, mais malheureusement là c'était trop dans l'extrême. Alors une fois que je m'étais assuré que le dernier client était sorti du bar, alors forcément ce dernier sorti, je m'étais tourné vers Ivy, plaisantant sur le fait que toute la ville avait été de sortie. « Ah oui c'est sûr que c'est mieux pour les pourboires, mais c'est beaucoup plus fatiguant. » dis-je doucement, c'est vrai que les pourboires nous permettait de mettre plus de sous de côté, et ça en plus de notre paye, donc il va de soit que cela ne pouvait être que bénéfique. Tenant beaucoup à la jeune femme, puisque forcément nous étions tous les deux rapidement lié d'amitié depuis son arrivé, nous en étions même venu à construire une relation de meilleurs amis, d'ailleurs Ivy était un véritable amour, puisque depuis que Daphné avait débarqué sans prévenir, elle n'hésitait pas à me donner un coup de main de temps en temps, et surtout quelques conseils, il faut dire qu'en plus de ça, ça lui permettait d'avoir un peu d'entraînement avant l'arrivé de son enfant. D'ailleurs alors que je commençais a ranger, je lui avais demandé si elle n'était pas trop fatigué, puisque si c'était le cas elle pouvait se poser cinq minutes afin de souffler un peu. « Ah pour ça je suis du même avis que toi, je vais juste enlever mes chaussures avant de dormir tellement je suis usé je crois. » dis-je en plaisantant, en plus de ça, Daphné étant chez mon père puisqu'il acceptait toujours de la surveiller lorsque je travaillais je savais que je pourrais avoir une nuit tranquille sans être réveillé par ses pleurs. « En tout cas si tu en ressens le besoin tu te poses, pas de soucis, c'est pour ton bien de toute façon ! » repris-je alors, bah oui elle allait quand même pas se tuer à la tache, et puis ce n'était pas forcément trop bon pour le bébé de faire trop de travail, et ça ne me gênais pas de lui donner un coup de main à mon tour, au contraire.

« maël. »

help me, get my feet back on the ground,
won't you please, please help me.
crédits@s-amelless ~ help, the beatles.
★✰★

Mon cousin Aaron me semblait vraiment être mon dernier recours pour retrouver Lauren, dans un sens je me sentais coupable de ne pas lui avoir parler de Daphné plus tôt. Voilà pourquoi je me retrouvais au devant lui et un de ses collègues au poste. Rassuré sur le fait que je n'avais pas interrompu leur conversation en arrivant, je n'avais pas mis plus de temps avant de lui dire que j'avais quelque chose à lui demander mais aussi a lui apprendre. Forcément ces deux petites phrases avaient eu pour réaction de l'inquiété et Aaron avait tout de suite demandé à son collègue si un bureau été libre. Une fois installé tous les deux, et après que Aaron nous ai servit deux café il n'avait pas mis longtemps avant de me demander finalement que je lui raconte. Après quelques minutes de silence, j'avais finis par tout lui expliquer, lui exposant alors la situation, et donc la présence de Daphné. Histoire de plaisanter un peu j'avais conclu en l'appelant tonton sachant pertinemment que ça le ferait rire. « Oui mais tu es comme mon frère, donc tu seras comme son oncle. » plaisantais-je doucement, après tout c'est vrai, aussi loin que je me souvienne j'avais toujours considéré mon cousin comme un frère. Il avait repris en me demandant si j'étais bien sur qu'il s'agisse de ma fille, si Lauren c'était au final seulement servit de moi, n'ayant personne vers qui se retourner. « Je me suis demandé, mais tout coïncide, à mois qu'elle est menti sur le journée de naissance de Daphné ça colle. » dis-je doucement, je pouvais comprendre qu'il s'interroge mais je m'étais moi-même posé la question, on est jamais sûr dans ces cas là. Mais normalement, elle était bien tombé enceinte durant notre relation. Mais malgré tout, Aaron était bien sûr partant pour m'aider, mais qu'il devrait alors faire un intervenir un de ses collègues puisqu'il était normalement de repos. « Attends quoi? T'es de repos? C'est quoi cette histoire, il t'es arrivé quoi? » le questionnais-je alors, me demandant ce qu'il avait bien pu lui arriver, et surtout inquiet puisqu'il ne m'avais mis au courant de rien.

« maël. »

cause we got the fire, and we're burning one hell of a something.
they, they gonna see us from outer space, outer space.
crédits@minkykelly ~ burn, ellie goulding.
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Faire les courses étaient sûrement la chose que j'aimais le moins faire, d'autant plus que j'étais d'autant plus embêté avec Daphné, vu que je me retrouvais a sortir pour faire beaucoup plus d'achat pour elle. C'est donc le nombre de produit qu'il fallait utiliser pour un enfant. D'ailleurs il fallait encore que j'aille racheter des petits pots pour elle manger, et je comptais aussi en profiter pour reprendre deux trucs pour moi pour avoir à y retourner dans la semaine. Avant de quitter mon appartement je m'étais assuré que Daphné était bien couverte, j'avais enfilé ma veste a mon tour et on était parti au supermarché. Une fois sur le parking, et après avoir pris un caddy, j'y avais installé Daphné, pour finalement rentré et commencer à avancer dans les rayons. Je soupirais d'ailleurs, sachant pertinemment que ça serait long, et que en aurait sûrement marre à la fin. Mais tant qu'elle semblait s'amuser j'avais commencé à remplir le caddy par les petits pots, et en reprenant également quelques couches. Alors que je m'apprêtais a sortir du rayon afin de pouvoir aller reprendre un peu de viande, je me retrouvais face à Carmen qui en venait. Je dois dire que je fus surpris de la voir là, notre relation était plutôt bien partie, mais ça jusque l'arrivée de Daphné dans ma vie. « Ça pour une surprise. » dis-je alors amusé. Il faut dire que j'aimais beaucoup la taquiner, et ce n'est pas Daphné qui me ferait changer ça, et puis bon dans un sens je ne comptais pas lâcher Carmen avant que cette dernière n'est craqué complètement, puisque c'était un peu le but avant l'arrivé de ma fille (a)'. Mais bon au moins elle tentait de me faire prendre un peu mes responsabilités, mais c'était loin d'être gagné. « Tu fais tes courses pour me préparer un super repas? » la questionnais-je avec une pointe de malice, avant de malgré tout reprendre mon sérieux. « Sinon comment ça va? » terminais-je doucement, même si elle m'avait l'air assez blasée de devoir faire ses courses, ça se comprenait en même temps, elle n'était pas vraiment habitué au temps.

« maël. »

say it, let's be alone together.
we could stay young forever.
crédits@4littleliars ~ alone together, fall out boy.
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Je n'ai seulement que vingt-deux ans, et pourtant je me retrouve déjà avec plusieurs problèmes sur les bras. Après un week-end de folie, avec Zhenya nous nous étions tous les deux retrouvés mariés, et la juge s'étant occupée de notre affaire, en ayant apparemment marre de voir les couples défilés devant elle après s'être marié la vieille, nous avait obligé à rester un an ensemble. Je n'avais aucune de son plan, mais dans tous les cas ça n'avait pas eu l'effet escompté, et nous étions tous les deux arrivés, puisque la fin du contrat arrivé à son terme, il nous restait encore trois mois. Mais ce n'était pas la seule chose avec laquelle je devais essayer de m'arranger, il y a un mois de ça, une conquête dont je n'avais pas entendu parler depuis un plus d'un an avait cru bon de laisser sa fille, ou devrais-je dire notre fille sur le pas de ma porte. Et ce n'était pas vraiment la meilleure partie à gérer, si mon père avait été assez énervé en apprenant la nouvelle, il n'avait pas mis très longtemps pour se porter volontaire et me donner un coup de main. Enfin aujourd'hui j'avais prévu d'aller faire quelques achats au marché, mon père m'ayant transmis son goût et talent pour la cuisine, j'aimais bien utiliser des produits frais. Je m'y étais donc rendu, avec Daphné dans sa poussette, puisque ça serait bien plus simple que l'avoir dans les bras. Je commençais donc a regarder les étalages présent, m'arrêtant au stand des fruits et légumes, regardant plus attentivement ce que je pourrais bien prendre.

« maël. »

it's been a hard day's night, and i been working like a dog.
it's been a hard day's night, i should be sleeping like a log.
crédits@lydiaxstiles ~ a hard day's night, the beatles.
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Même si le boulot de serveur ne me dérangeait pas, au contraire c'était le moyen de se faire de l'argent facilement, même si ça pouvait comme ce soir être très fatiguant. Mais j'avais toujours une petite part en moi qui regrettait sans doute de ne finalement pas mettre inscrit dans des études supérieurs, mais ça j'avais tout le temps pour changer. Et puis de toute façon avec l'arrivé de Daphné je ne pouvais malheureusement pas me permettre de quitter mon emploi, d'autant plus que j'avais mes petites habitudes depuis toutes ses années maintenant. « Mais tout le monde n'a pas la chance de pouvoir avoir un congé maternité dans quelques semaines. » dis-je alors afin de la taquiner, bah oui après tout moi je n'allais pas avoir de pause, et en plus le boulot que Ivy ne pourrait pas faire, serait en plus pour les autres, donc on serait doublement fatigué (a)'. Je ne comprenais d'ailleurs pas pourquoi le patron ne voulait pas prendre quelqu'un le temps de son congé. Après ça je prenais quand même soin de prendre des nouvelles, lui demandant si ce n'était pas trop dur par moment, « J'espère que dans deux semaines quand tu auras des heures de sommeils régulière tu penseras à moi ! » dis-je alors doucement. Bon je dois avouer que je l'enviais un peu pour le coup, même si j'arrivais a avoir une semaine sur deux en service dans l'après-midi, ça ne changeait pas que finalement tout été déréglé. J'avais terminé en lui disant que si elle avait besoin d'une pause il n'y aurait pas de problème, c'était compréhensible qu'elle souhaite souffler un peu, elle était enceinte tout de même. « C'est sûr qu'à deux on finira forcément plus vite, mais ne te donne pas trop, je m'en voudrais si tu avais des problèmes par la suite. » expliquais-je doucement, c'est vrai je n'avais aucune envie qu'elle est des complications ou quoi que ce soit de ce type. « Je te cacherais pas que c'est compliqué, je sais jamais ce qu'elle veut, et surtout la calmer. » lui confiais-je doucement, c'est vrai ce n'était jamais simple, à croire qu'elle ne m'aimait pas vu que j'étais par moment incapable de savoir quoi faire pour qu'elle arrête tout simplement de pleurer, ça devait sûrement être lié à Lauren ou quelque chose de ce genre.

« maël. »

they give me strength, when i am weak.
they're always there to make me see,
that there's a light at the end.
crédits@hartofdixie ~ true friends, airto.
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Chloé devant ma porte en compagnie de Carter, je n'avais pas mis très longtemps avant de les laisser rentrer. Il faisait froid, et puis de toute façon on serait beaucoup mieux à l'intérieur. Et une fois à l'intérieur je leur avais demandé si ils souhaitaient boire quelque chose, avant de finalement proposer que l'on aille s'installer dans le salon. Ça serait plus pratique pour Chloé de surveiller son fils, mais on serait également beaucoup plus à l'aise pour discuter tous les deux. Et c'est lorsque l'on fut tous les deux installés dans le canapé que je lui avais expliqué mon histoire, et donc que la petite dans mes bras se trouvait être ma fille. Comme je m'en doutais elle avait été assez surprise par mon annonce, en même temps même moi j'étais resté sur le cul donc forcément. J'étais sans doute la dernière personne a qui il fallait confier un enfant, et ça d'ailleurs Lauren avait été bien placé pour le comprendre. Je fus très soulagé quand ma meilleure amie me fit comprendre que je devais lui laisser Daphné, je ne doutais pas de ses talents pour la calmer, après tout elle avait gérer avec son fils. Et d'ailleurs elle me le confirma quand Daphné se mit à rire à peine quelques minutes passé avec Chloé. « Tu viens de me sauver la vie, ça doit bien faire une heure qu'elle pleure sans s'arrêter. » déclarais-je alors, j'allais devoir l'engager à pleins temps, au moins comme ça, Daphné ne pleurait plus. Je ne pouvais ensuite pas blâmer Chloé pour me demander si j'étais sur de mon lien de parenté avec Daphné, si Lauren n'avait pas juste sauté sur l'occasion pour se débarrasser d'elle, puisque je m'étais moi-même posé la question. « Non je pense qu'elle ait fait ça, tout me semble coïncider, et puis avec les tests qu'il y a maintenant elle aurait été stupide de faire ça. » répondis-je doucement, surtout qu'elle aurait pu tout aussi bien la laisser dans un foyer ou l'abandonner je ne sais où. Lorsqu'elle avait ensuite dit qu'elle me ressemblait un peu j'avais souris légèrement, certes son arrivé m'avais pas mal embêté puisqu'elle m'obligeait à changer radicalement mon mode de vie, et ça bien que je ne le souhaite pas, « Vas-y dis le qu'elle est aussi soûlante que son père. » plaisantais-je alors doucement avant de finalement rire légèrement. Finalement Chloé me demanda ce que je comptais faire, « J'essaye de retrouver Lauren mais c'est pas vraiment concluant. Et en attendant je vais essayer de m'en occuper. » dis-je doucement, c'est vrai ça me semblait plus simple et plus logique de faire comprendre à Lauren qu'elle devait s'occuper de Daphné, elle était sans doute bien plus doué que moi, je n'arrivais même pas à la calmer tout seul.

« maël. »

say it, let's be alone together.
we could stay young forever.
crédits@4littleliars ~ alone together, fall out boy.
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Depuis que j'étais en âge de savoir comment faire, et surtout d'aider mon père lorsque ce dernier cuisiné, il m'avait tout de suite appris la règle qu'il jugeait comme essentielle, acheter le plus possible de produits frais, et par conséquent se rendre sur le marché. C'est la raison qui m'avais donc poussé a aller faire quelques achats aujourd'hui, j'étais bien sûr venu en compagnie de Daphné, même si elle en était encore à ses biberons, de toute façon je n'allais pas la laisser seule chez moi, je savais quand même que c'était inconscient, et puis je n'avais eu le temps de ne trouver personne pour s'occuper d'eller le temps d'une heure ou deux. Et dans un sens ça m'arrangeais aussi, de cette je n'embêtais personne. Alors que je m'étais arrêté au niveau des fruits et légumes, m'assurant que Daphné se tenait tranquille, j'avais commencé à jeter un oeil quand une main se fit sentir sur mon épaule. M'obligeant donc à me retourner, j'avais eu la surprise de voir qu'il s'agissait de Zhenya, je souris donc légèrement à mon tour. « Hey, je vais bien et toi? » répondis-je alors doucement à sa question. Autant dire que notre histoire n'était pas commode, nous nous étions tous les deux retrouvés mariés après avoir fait une fête un peu trop arrosé, qui aurait pu croire que la juge aurait refusé de faire divorcer, ou tout du moins d'annuler ce mariage. Chance pour nous, il ne nous restait plus que trois avant que l'on récupère finalement le cours de nos vies respectives. Ce qui forcement ne nous ferait pas de mal, surtout que nos vies semblaient être toutes les deux dans un fouillis impossible, et ça sans compter notre mariage bien évidement.

« maël. »

help me, get my feet back on the ground,
won't you please, please help me.
crédits@s-amelless ~ help, the beatles.
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Après mon arrivé au commissariat afin de voir Aaron mon cousin qui y travaillait, afin de pouvoir voir si ce dernier pouvait me donner un petit coup de pouce afin de retrouver la mère de Daphné. Ce dernier nous avait alors fais nous installer dans un bureau dans le fond, et je n'avais ensuite pas mis très longtemps a lui expliquer la situation, et par la même occasion l'existence de Daphné. Comme je m'y attendais, la première question de Aaron ne se fit pas attendre, et il va de soit qu'il voulait s'assurer qu'elle ne s'était pas seulement servi de moi, mais qu'elle était bien ma fille. Mais je lui avais bien confirmé que tout coïncidé, certes on était loin du couple model à l'époque, mais je ne la voyais pas avoir été justement aller ailleurs. Après ça, histoire de détendre un peu la situation j'avais plaisanté en l'appelant tonton, et puis bon même si ça ne devait pas être le cas, je le considérais plus comme mon frère que comme mon cousin, ce qui de ce fait le rendait vraiment tonton. « Ça te fera de l'entraînement pour ta vie futur ! » dis-je doucement afin de le taquiner un peu, bah oui ça serait bien qu'il commence a se chercher à poser quoi ! Mais j'étais content de voir qu'il sera là en cas de besoin, même si le connaissant je n'en avais douté. Seulement Aaron m'interpella quand il m'expliqua qu'il devait faire intervenir un de ses collègues pour ne pas avoir de problèmes vis à vis de son patron puisqu'il était censé être de repos, moi qui le questionnais afin d'en savoir plus sur ce qui avais bien pu se passer, il ne semblait pas décidé à me donner des explications, puisqu'il voulait que l'on se concentre sur Lauren. « Non non, ça fait déjà un mois, je peux bien attendre quelques minutes de plus que tu me racontes ce qui t'arrives, et si tu veux pas me le dire j'irais le demander à ton boss ! » dis-je alors, ça m'avais l'air bien plus important que de chercher Lauren, et comme je lui avais dis, ça faisait un mois je pouvais bien attendre. D'ailleurs il avait repris la parole pour que je lui donne des infos sur Lauren histoire qu'il puisse faire passer le tout a un de ses collègues au FBI, « On verra après pour les détails, raconte. » répondis-je donc doucement, afin de lui faire comprendre que je n'allais pas le lâcher.

« maël. »

what a wicked thing to do, to let me dream of you.
what a wicked thing to say, you never felt this way.
crédits@fuckyeahnateandserena ~ wicked game, chris isaak.
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En cette fin d'après-midi je me retrouvais devant la porte du loft de Rebecca. Je n'étais pas de service aujourd'hui, et après avoir passé toute ma journée a essayé d'améliorer ma fibre paternel, mon père m'avais fait part son envie de passer sa soirée avec sa petite-fille. Autant dire que je ne m'étais pas fais prier pour aller lui déposer aux alentours de dix-sept heure. Et sachant pertinemment que la soirée risquait d'être bien plu amusante en allant taquiner un peu Rebecca, j'avais préféré faire ce détour par chez elle, avant de rentrer chez moi. Il faut dire que depuis notre rencontre avec Rebecca, les choses étaient assez particulière, et ce n'était pas pour me déplaire. C'est vrai cette relation qui avait pris place petit à petit, ce jeu qui s'installait était vraiment amusant. Nous étions toujours entrain de nous chercher mutuellement, de provoquer l'autre afin qu'il cède en premier. La tentation avait beau toujours être très présente, aucun de nous ne souhaitais flancher le premier, c'est sans doute pour ça que cette histoire était le plus intéressant. En tout cas devant sa porte d'entrée, j'avais frappé, attendant que quelqu'un ne vienne ouvrir, d'ailleurs dans un sens j'espérais qu'elle serait bien chez elle, et non pas entrain de travailler.

« maël. »

calling you name, i hear only air.
and searching through it i see only shadows.
crédits@4littleliars ~ running blind, t.a.t.u.
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Cela faisait bien un peu plus d'un mois que je m'étais retrouvé avec la garde de Daphné, ou du moins que Lauren l'avait laissé devant chez moi. Et autant dire que me retrouver avec des nouvelles responsabilités du jour au lendemain, n'était pas vraiment chose facile, au contraire. J'avais eu un mal fou a m'adapter à la situation, et encore maintenant j'avais du mal a m'en occuper. Déjà je ne devais plus penser pour moi, mais aussi pour elle. Et il va de soit que je ne pouvais plus me permettre de rentrer à pas d'heure la nuit, et surtout rentrer avec n'importe qui. Bon dans les cas ou mon père acceptait de la garder le soir lorsque je bossais c'était pas la même chose. Mais le plus dur était de trouver ce dont elle avait besoin, et surtout les raisons de ses pleures, puisque franchement ce n'était pas évident ! Et puis surtout que je n'y connaissais, malgré tout j'arrivais peu à peu à m'y faire, même si j'avais encore quand même pas mal de boulot, ne serait-ce qu'en matière de responsabilité. En tout cas, même si je me retrouvais a essayer de gérer la situation avec Daphné, je ne perdais pas l'objectif principal de vue, retrouver sa mère. Et j'avais d'ailleurs du avoir recours à mon cousin qui travaillait dans la police, puisqu'elle avait quand même bien réussi a se cacher. Bon ce dernier se retrouvant à l'arrêt à la suite d'un accident, avait du faire intervenir un de ses collègues. Il y a deux jours de ça, ce dernier m'avais contacté pour me dire que par je ne sais quel moyen, pour être je n'avais pas vraiment compris, mais le principal étant qu'il avait découvert que Lauren vivait depuis quelques jours et semaines en Irlande. Je n'avais pas très longtemps a me décider, mon père avait accepté de garder Daphné pour quelques jours, et j'avais réussi par la même occasion à négocier quelques jours de congés avec mon patron. Ni une ni deux, après ça j'avais réservé une chambre d'hôtel, et ayant revu les détails avec le collègue de Aaron, je m'étais arrangé pour me retrouver dans celui au Lauren séjournait. Après plusieurs longues heures de vols j'avais enfin posé le pied en Ireland, en revanche étant tout de même un peu fatigué par le trajet, j'avais directement rejoins l'hôtel pour dormir, sur place j'en avais aussi profité pour envoyer un message a mon père, l'affirmant que j'étais bien arrivé et en un seul morceau. Le lendemain, étant sur place, j'en avais profité pour faire un petit tour dans la ville. La fin d'après-midi arrivant, j'étais revenu sur mes pas, arrivant devant le bar pas très loin de l'hôtel, où Lauren était censé travailler, hésitant tout de même un instant sur le pas de la porte, j'avais finis par rentrer à l'intérieur, après tout je n'avais pas fais tout ce chemin pour rien. À l'intérieur du bar je fus soulagé de voir qu'il n'y avait pas beaucoup de personne à l'intérieur, de ce fait, nous pourrions plus facilement parler, même si le monde risquait d'arriver avec le début de soirée. Lauren étant de dos, préparant sûrement une boisson, je m'étais avancé jusqu'au comptoir, appréhendant quand même ces retrouvailles, je ne l'avais pas vu depuis plus d'un, depuis qu'elle avait disparue sans rien dire une première fois. D'ailleurs de dos elle ne semblait pas avoir tant changé que ça, « Lauren? On peut parler? » annonçais-je finalement afin de l'interpeller. Je me doutais bien qu'elle ne s'attendait certainement pas à me voir débarquer ici, pas plus que je m'étais attendu a me retrouver père. Lauren me faisant finalement face, je pouvais affirmer, qu'elle n'avait pas changer du tout, elle restait toujours charmante et jolie que la première soir où nous nous étions rencontrés.

« maël. »

it's been a hard day's night, and i been working like a dog.
it's been a hard day's night, i should be sleeping like a log.
crédits@lydiaxstiles ~ a hard day's night, the beatles.
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Si Ivy était un peu fatigué, elle semblait se rassurer avec l'arrivé de son congé maternité assez rapidement. Ce qui d'ailleurs m'avais fait plaisanter sur le fait que l'on aurait pas tous cette chance. Bon bien sûr le service de jour était forcément plus pratique mais c'est clair que les plus grand pourboires étaient donné le soir. En tout cas le fait étant que je n'aurais pas été contre un peu de repos moi aussi, surtout que avec Daphné chez moi c'était encore moins reposant. « Tu restes jolie pour une grosse baleine, et puis quand l'enfant sera naît tout ça ne sera plus qu'un mauvais souvenir ! » dis-je alors doucement, c'est sûr que Ivy allait reprendre sa taille fine quelques jours après la naissance. Mais elle marquait un point, j'étais quand même reconnaissant de ne pas avoir du subir une grossesse. « Mais c'est sympa de vouloir passer me soutenir. » repris-je ensuite, c'est vrai on était tous les deux rapidement devenus complice et j'étais bien content de pouvoir la compter parmi mes amis. « Vas-y nargue moi ! » dis-je alors afin de la taquiner, et surtout avant de rire légèrement, elle faisait vraiment de la torture là ! Bien sûr ensuite j'étais d'accord avec Ivy sur le fait qu'en faisant le boulot tous les deux on finirait plus vite, et donc on pourrait plus rapidement aller se coucher, mais je ne voulais pas pour autant qu'elle se fatigue de trop, elle devait tout de même faire attention a son bébé. « Ça marche ! » répondis-je doucement quand elle me jura qu'elle ferait des pauses en cas de besoins. Par la suite Ivy n'avait pas tarder à me demander des nouvelles de Daphné, je lui avais donc dis que forcément ce n'était pas évident, et que je ne savais pas comment m'y prendre avec elle. « Oui j'espère, enfin on verra bien comment ça se passe. C'est gentil vraiment, et puis ça te fera de l'entraînement comme ça. » dis-je doucement, bien sûr l'idéal serait quand même de retrouver Lauren, non pas que je voudrais à tout prix me débarrasser de Daphné, mais elle serait bien avec elle non? Et puis j'étais vraiment content de savoir que en cas de besoin Ivy sera là, surtout que ça lui permettrait de savoir quoi faire, et ne pas être au dépourvu comme j'ai pu et le suis encore maintenant.

« maël. »

say it, let's be alone together.
we could stay young forever.
crédits@4littleliars ~ alone together, fall out boy.
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Je dois avouer que j'étais quand même content de voir Zhenya faire elle aussi quelques achats au marché, au moins de cette façon l'on pouvait tous les deux discuter un peu. Surtout que nous ne nous étions pas vu depuis un petit moment. D'ailleurs elle n'avait pas eu le temps de voir Daphné, mais semblait en avoir entendu parler, de ce fait alors que je venais de lui retourner la question pour savoir comment elle allait. Elle avait terminé sa phrase en me demandant de lui faire voir la petite. De ce fait je m'étais décalé, histoire qu'elle puisse la voir dans sa poussette, elle était calme pour le moment, et je ne souhaitais pas tenter le diable en l'agitant. « Pour une petite merveille elle est surtout très casse pied. » rétorquais-je en même temps avant de rire légèrement. C'est vrai que Daphné était déjà très forte pour me rendre complètement zinzin puisqu'elle adorait pleurer pour un rien et sans raison et surtout très longtemps. Attendant notre tour, la file ne faisait que grandir, tout le monde s'était vraiment donné le mot, il faut dire que c'était quand même meilleur de consommé des produits frais. « Disons que c'est pas mal compliqué, j'ai du changé pas mal de chose dans ma vie, puisque je suis forcé d'avouer qu'il faut que je devienne légèrement plus responsable que actuellement. » lui confiais-je alors, c'est vrai, je pouvais plus me permettre de faire n'importe quoi, il va de soit que m'éclater me manquait forcément et que je profitais bien quand mon père gardé Daphné. « Et toi alors, comment ça se passe? » la questionnais-je ensuite, avançant un peu quand la personne devant moi le fit également.

« maël. »

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