RP DANGEROUS

cause we got the fire, and we're burning one hell of a something.
they, they gonna see us from outer space, outer space.
crédits@minkykelly ~ burn, ellie goulding.
★✰★

Les courses. Une longue étape à laquelle personne ne souhaitait faire face, le pire c'est que je suis sûr qu'en achetant le nécessaire régulièrement ça ne serait pas si pénible. En tout cas pour ma part j'y étais d'autant plus obligé avec Daphné à ma charge. Je ne pouvais me permettre d'être en rupture de couche, ou de nourriture pour elle. Et je dois dire que aujourd'hui ce n'était pas si pénible puisque je venais de croiser Carmen en sortant d'un rayon. Et je tenais beaucoup à mon amitié avec la jeune femme, même si de temps en temps j'essayais d'aller un peu plus loin avec elle, mais autant l'avouer, elle avait toujours le chic pour me laisser sur ma fin. Mais ce n'est pas ça qui m'empêchait de la faire craquer encore et encore, puisque j'étais persuadé qu'elle en avait aussi très envie. Seulement ma fille ne jouait pas vraiment en ma faveur, vu que Carmen semblait préférer me voir assumer mes responsabilité plus qu'autre chose. En tout cas ce qui ne changeait jamais entre nous, c'était bien nos taquineries, la preuve encore cette fois ci puisque nous plaisantions déjà ensemble, « Je te connais trop bien ! » commençais-je alors en plaisantant, « Ouais des plans plus joyeux de préférence. » repris-je ensuite assez rapidement. Nous avions tout de même pas tardé à reprendre une conversation un peu plus sérieuse, puisque Carmen désirait savoir comment ça se passait pour moi avec Daphné. Alors forcément quand elle plaisanta en voulant savoir si ma fille savait me mener la vie dure, je lui avais bel et bien confirmé. Elle était bien loin du petit ange. « Parce que évidemment elle n'a hérité que de mes défauts. » remarquais-je alors, avant de rire légèrement, bon dans un sens si elle avait hérité de mon caractère, elle ne se laisserait pas facilement marcher sur les pieds, et ça ne pouvait être qu'une bonne chose. « Le soucis étant comment je fais pour sortir décompresser en ta compagnie si tu gardes ma fille. » dis-je doucement avant d'afficher rapidement un sourire malicieux. Bah oui autant dire les choses clairement, je préférais quand même de loin que Carmen passe du temps avec moi plutôt qu'avec Daphné. Et puis la connaissant elle risquerait de lui apprendre des trucs pour faire de ma vie un enfer (a)'.

« maël. »

say it, let's be alone together.
we could stay young forever.
crédits@4littleliars ~ alone together, fall out boy.
★✰★

« Pas besoin de le dire ! Ça se voit, tu fais flipper ! Pauvre petit je le plains déjà. » rétorquais-je alors, avant de finalement rire légèrement. Il faut dire que je ne pensais pas un traite mot de ce que je venais de dire. Zhenya était bien loin de l'image du tyran. Et ça même le premier inconnu croisé dans une rue pourrait affirmer qu'elle est très gentille, ce que je pouvais affirmer depuis que je la connaissais. J'avais ensuite tenu a prendre des nouvelles de sa grossesse, histoire d'être sûr que tout se passait déjà bien pour elle. Et j'avais donc précisé que j'aimerais avoir des nouvelles de temps en temps sur l'avancée de sa grossesse. Ce qui forcément l'avait poussé à plaisanter un peu sur le fait que en six mois on aurait tout le temps de se revoir. De ce fait, je lui avais rappelé que si elle était obligé de me revoir dans trois mois, pour le reste rien n'était moins sûr. Et autant dire que ça nous enlèverait une épine du pied puisque bon autant dire que la mariage n'aidait pas vraiment à draguer, déjà que Daphné allait sûrement à elle seule me mettre également des 'bâtons dans les roues' j'étais forcément bien content que ce mariage prenne fin. D'autant plus que nous en voulions pas, et ça ni l'un ni l'autre. « Oui on a même pas passé notre quart de siècle qu'on va déjà divorcer. » dis-je alors tout en riant. Franchement c'était fou cette histoire. « Oui pas faux, bon surtout qu'on a pas vraiment suivis les termes exactes du contrat. » répondis-je doucement. Ce qui encore une fois n'était pas faux, puisque nous étions censé nous jurer fidélité, et c'était quand même loin d'être le cas, et puis la grossesse de Zhenya était quand même une sacré preuve (a)'.

« maël. »

help me, get my feet back on the ground,
won't you please, please help me.
crédits@s-amelless ~ help, the beatles.
★✰★

J'avais beau savoir que ce n'était pas la meilleure chose à faire, même si je voulais pas a avoir à supporter mes responsabilité de père, mais ce n'est pas pour autant que l'idée de laisser Daphné ne m'avais pas traverser l'esprit à mon tour. Dans un sens je voulais juste retrouver cette vie d'avant, ma liberté surtout, celle qui ne m'obligeais pas à penser à chaque minute a Daphné. D'ailleurs Aaron n'était pas d'accord avec l'idée de rendre Daphné à Lauren lorsque l'on remit la main dessus, et il ne tarda pas à me le faire comprendre. « Je sais que rien la vie est dure, mais tu peux m'en vouloir pour avoir eu envie de choisir la facilité. » dis-je doucement, parce que franchement récupéré un bébé devant sa porte c'est vraiment le dernier de tout. Et je suis sûr que n'importe qui à ma place aurait voulu, et voudrait pouvoir faire comme si de rien n'était. « Ah bah avec toi derrière moi, elle pourra être sûr d'avoir une éducation exemplaire ! » rétorquais-je alors, c'est vrai si Aaron était là pour m'empêcher de faire trop de travers, c'est sûr que ça ne serait que bénéfique pour Daphné dans le futur. « Ouais de toute façon on est pas encore là, mais c'est gentil. » dis-je doucement, c'est vrai, je ne pouvais qu'être content de savoir qu'il serait là pour moi. Alors qu'il ajouta qu'il gérait, je n'avais pas pu m'empêcher de rire légèrement à mon tour. J'avais ensuite conclu en disant qu'il pourrait ainsi enfin voir sa nièce. « Parce que forcément elle n'a hérité que de mes défauts. » dis-je alors faisant mine de me plaindre, avant de finalement rire à mon tour.

« maël. »

it's been a hard day's night, and i been working like a dog.
it's been a hard day's night, i should be sleeping like a log.
crédits@lydiaxstiles ~ a hard day's night, the beatles.
★✰★

Heureusement tout de même que l'on puisse rêver sans prendre le risque de tuer qui que soit. Sans ça, la vie serait quand même bien triste. Bien sûr après s'être taquiné un peu, j'avais finis par lui parler de mon frère, et donc de lui apprendre que j'avais demandé à ce dernier de m'aider à retrouver Lauren, après tout je me devais d'admettre qu'il serait bien plus doué que moi. En tout cas Ivy semblait bien certaine sur le fait qu'on allait réussir à la retrouver, et peut-être même qu'elle reviendrait d'elle-même, bon pour ce dernier point je n'étais pas si sûr. Mais en tout cas j'étais content de voir que mon amie se proposé afin de laisser un peu de répit à mon pauvre père que je devais soûler avec sa petite-fille, je faisais tout le temps appel a lui. « Oui après si tu fais rien tu te seras trop habituée a jouer les larves et tu seras plus productive ! » rétorquais-je alors afin de la taquiner un peu à mon tour. Bon dans un sens je la comprenais, j'adorais avoir des vacances, mais à la longue ne rien faire m'agaçais. Il fallait que je puisse m'occuper, et ça dès mon plus jeune âge. Après avoir parlé de ma fille, nous avions détourné le sujet quand à la propre grossesse de Ivy, et par conséquent de son ex-petit-ami qui n'avait pas vraiment très bien pris la nouvelle. Bon dans un sens ça pouvait se comprendre, ce n'était jamais simple d'apprendre ce genre de nouvelle, surtout lorsque l'on n'y est pas préparé. Mais malgré tout je suggérais à Ivy de rester positive, il lui faudrait juste le temps de digérer le tout, et il reviendrait vers elle, je n'avais pas de doute là-dessus. « Oui voilà ne jamais oublié que la vie nous réserve toujours pleins de surprise. » me contentais-je alors de lui répondre. La preuve, pour ma part je m'étais retrouvé père du jour au lendemain, de ce fait il n'y avait de raison pour que Sean ne revienne pas afin d'assumer ses responsabilité de père. En même temps que nous parlions avec Ivy, nous continuions de travailler, enfin surtout de nettoyer, il faut dire que c'était beaucoup plus calme de discuter en rangeant, et surtout ça permettait au temps de passer un peu plus vite.

« maël. »

calling you name, i hear only air.
and searching through it i see only shadows.
crédits@4littleliars ~ running blind, t.a.t.u.
★✰★

Je pouvais comprendre que Lauren ne souhaite pas assumer ses responsabilités de mère, et donc abandonné ainsi sa fille, enfin notre fille. Je ne m'étais juste pas attendu a le découvrir devant ma porte d'entrée. Je n'étais franchement pas plus près qu'elle a assumer ses nouvelles responsabilités qui m'étais tombé d'un coup dessus. Et je crois que si mon père ne m'avait pas clairement pousser pour que j'assume, j'aurais sûrement pu faire la même chose qu'elle. Vivre avec Daphné n'était clairement pas de tout repos, d'autant plus que j'avais du mettre ma vie entre parenthèses, ou du moins ralentir certaines choses. Je ne pouvais plus me permettre de faire n'importe quoi, n'importe quand. J'avais du apprendre a penser à ma fille avant moi. Bien sûr si j'avais finis par accepter mon rôle de mon père, je n'en avais pas perdu mon objectif premier, retrouver Lauren. Voilà ce qui m'avais amené en Irelande aujourd'hui, mon demi-frère avait réussi a retrouver sa trace. Dans un sens je l'enviais pour avoir réussi a disparaître comme ça si facilement. Puisqu'elle ne m'avait vraiment pas laissé la tâche facile. Mais maintenant que je savais où elle était je ne comptais pas la laisser filer une seconde fois. Ayant a peine su où elle se trouvait j'avais rapidement déposé mes congés, et m'étais occupé de laisser notre fille sous la charge de mon père. J'avais donc déposé mes valises pour quelque temps dans l'hôtel situé jusqu'à côté du bar où elle travaillait. Comme je m'y étais attendu, Lauren n'était pas vraiment ravie de voir ma présence, sûrement parce qu'elle se doutait clairement de la raison de ma venue. Elle avait essayer tant bien que mal de me faire partir, mais je n'avais pas fait tout ce chemin pour baisser les bras a la première difficulté, d'autant plus que j'avais mis plus de deux mois pour la retrouver. Elle avait d'ailleurs du le comprendre puisque finalement en peu de temps elle semblait s'être arrangé pour avoir une pause avant que l'on ne sorte tout les deux du bar. Nous étions a peine dehors qu'elle me posa sa première question et me demanda comment j'avais pu la retrouver. « Mon frère. Étant donné que tu as plutôt bien réussi a disparaître j'ai du faire appel a des renforts. » lui expliquais-je alors. « Ce qui m'a pris? » répétais-je alors dans un premier temps avant de reprendre assez rapidement la parole. « Tu as laissé un bébé devant ma porte d'entrée ! Tu m'as caché ta grossesse. Tu crois pas que j'allais jouer les pères sans problème pendant que toi tu disparaissais. » repris-je alors. C'est vrai, elle aurait du se douter que j'allais chercher à la retrouver. « Qu'est-ce qu'il t'as pris à toi de la laisser devant chez moi avant de t'enfuir? » terminais-je donc. Je me demandais souvent si elle avait attendu vérification que je sois chez moi, où si elle était directement partie après l'avoir déposé. Dans le second cas je ne préférais même pas imaginer ce qu'il aurait pu se passe si je n'avais pas été chez moi.

« maël. »

cause we got the fire, and we're burning one hell of a something.
they, they gonna see us from outer space, outer space.
crédits@minkykelly ~ burn, ellie goulding.
★✰★

Je ne pouvais qu'être ravi d'être tombé sur Carmen au supermarché, il faut dire que même si elle prenait plaisir a toujours me rembarrer je l'aimais, et j'étais sûr que dans le fond, elle aussi. Et puis ça ne pouvait qu'être sympa de la voir puisque autant dire que malheureusement on s'était pas vu depuis plusieurs jours. Ce n'est pas pour autant que nos bonnes vieilles habitudes concernant les taquineries étaient parti aux oubliettes, au contraire. Je n'hésitais d'ailleurs pas à lui faire remarquer qu'elle devait prévisible, depuis le temps je commençais a la connaître. « Je compte sur toi. » dis-je alors amusé, la connaissant, je n'avais pas de doute sur le fait qu'elle trouverait sûrement rapidement quelque chose. Par la suite Carmen avait souhaité avoir des nouvelles de Daphné, et même si elle me menait la vie dur, je commençais tout de même a m'attacher à elle, et ça même si pouvoir profiter n'importe quand me manquais pas mal. « Oui au moins je sais qu'elle se laissera pas faire, c'est déjà une bonne chose. Et faudra que tu me fasses savoir de quoi elle hérité d'autre. » dis-je alors, il fallait bien reconnaître les bons côtés, j'avais ensuite terminé ma phrase assez amusé, bah oui je voulais bien savoir quand même (a)'. Comme Carmen m'avait proposé de jouer les baby-sitter histoire que je puisse passer une soirée tranquille, je lui avais dis que cela poserait problème puisque je ne pourrais pas être avec elle si elle se retrouve à garder ma fille, bah oui autant autant dire les choses clairement. « Fais attention je vais te prendre au mot. » dis-je alors pour plaisanter, Carmen ne tarda pas à confirmer son idée pour le week-end, chose qui ne pouvait que me ravir, et alors que l'on continuait à discuter un peu de tout et de rien, Daphné se mit à pleurer, « Je crois qu'elle est jalouse. » dis-je alors afin de taquiner Carmen, avant de prendre ma fille dans mes bras, bon je pense qu'elle en avait surtout marre d'être là qu'autre chose. « Je ferais mieux de finir vite. On se voit ce week-end de toute façon. » concluais-je en souriant légèrement, finalement après que l'on soit dit au revoir, j'avais terminé mes courses assez rapidement pour finalement rentrer chez moi afin que Daphné puisse se reposer.

scène close.

« maël. »

it's been a hard day's night, and i been working like a dog.
it's been a hard day's night, i should be sleeping like a log.
crédits@lydiaxstiles ~ a hard day's night, the beatles.
★✰★

Je trouvais ça vraiment adorable que Ivy se propose pour garder Daphné durant son congé, il faut dire que c'était sympa de sa part. Bien sûr ça lui servirait d'entraînement pour son propre enfant, alors je ne pouvais pas refuser, et puis ça laisserait un peu de répits à mon père sur qui je me reposais bien trop, j'en avais conscience. « Ah oui en fait si elle peut plus se passer de toi ça serait bien comme ça tu serais obligé de l'avoir tout le temps et tu devras l'adopter. » déclarais-je alors, bon bien sûr je plaisantais en lui disant ça, même si forcément j'aimerais bien être tranquille, et récupérer ma vie d'avant je me voyais mal faire ça. Comme nous parlions d'enfant, forcément le sujet de sa grossesse avait été facilement abordé, et puis ça m'intéressais aussi de savoir comment ça se passer pour elle. Elle m'avait également expliqué que son petit-ami n'avait pas très bien pris la chose, ce qui se comprenait quand même assez bien, puisqu'elle lui avais avouer alors qu'elle avait disparu pendant plusieurs semaines. Du coup je lui avais dis d'être confiante, comme elle me l'avait dit, il valait bien mieux rester positif. « Tu sais, je suis sûr que tu seras déjà une maman formidable, puisque tu l'es déjà. » lui confiais-je alors doucement affichant un léger sourire, bien sûr je pensais ce que j'étais entrain de lui dire, je ne me faisais aucun soucis pour elle, et ça que Sean soit là ou non pour lui venir en aide, et en cas de besoin je serais là pour l'aider à mon tour comme elle pouvait le faire actuellement avec Daphné. Finalement en travaillant tous les deux pour nettoyer le bar on s'en était pas trop mal sortit puisqu'on avait rapidement finis, « Oui, heureusement que tu m'as pas écouté et que tu m'as donné un coup de main comme ça on est tranquille. » dis-je alors souriant à mon tour, au moins de cette façon on pourrait aller rejoindre les bras de Morphée.

« maël. »

sometimes the wire must tense for the note.
caught in the fire say oh. we're about to explode.
crédits@s-amelless ~ atlas, coldplay.
★✰★

J'avais été réclamé de l'aide à mon frère Aaron afin de pouvoir remettre la main sur Lauren hier. D'ailleurs je lui avais par la même occasion expliqué toute l'histoire, et surtout pourquoi je voulais la retrouver. C'est de cette façon qu'il a donc appris qu'il était tonton. Seulement étant en arrêt pour l'instant à la suite d'un accident de travail, il devait me rejoindre avec un de ses collègues, histoire de voir comment ils pourraient remettre la main dessus. D'ailleurs comme Aaron avait pu me le demander la veille j'avais retrouvé une photo de Lauren, et je l'avais donc préparé sur le plan de travail de la cuisine. En attendant qu'ils arrivent tous les deux j'étais entrain de m'occuper de Daphné, et je dois avouer que j'étais assez de bonne humeur ce matin puisque pour une fois elle avait fait une nuit complète ce qui relevait du miracle. J'étais d'ailleurs entrain de faire un peu n'importe quoi pour la faire rire alors que l'on était dans le canapé. Entendant frapper à ma porte je l'avais pris dans mes bras, puisque comme je l'avais rapidement appris, je ne devais jamais la quitter des yeux, et j'allais encore moins la laisser bouger sur mon canapé. La chute serait sans doute terrible. « Salut. Tu vas bien? » dis-je alors à l'intention de mon frère après avoir ouvert la porte. « Pas de collègue a l’horizon? » repris-je ensuite après avoir fermé la porte derrière lui, il devait sûrement être sur la route ou quelque chose de ce genre, au moins ce n'était pas plus mal, Aaron pourrait rencontrer Daphné tranquillement. « Je te présente le petit monstre. » déclarais-je finalement alors qu'il regardait la petite présente dans mes bras avant que finalement l'on aille dans le salon en attendant que son collègue arrive. « Je te sers un café en attendant? » terminais-je finalement.

« maël. »

we don't care, we aren't caught up in your love affair.
and we'll never be royals. it don't run in our blood.
crédits@leamichele ~ royals, lorde.
★✰★

Après avoir croisé Carmen au supermarché, on avait tous les deux convenu de passer un peu de temps ensemble le week-end venu, j'avais donc réussi a négocier avec mon père pour qu'il garde Daphné pour la soirée. Et c'est donc au moment venu que j'avais été déposé Daphné chez son grand-père avant de rejoindre l'appartement de Carmen. J'étais vraiment content de pouvoir passer un peu de temps avec elle, puisque ça m'avais clairement manqué. Et puis de cette façon je pourrais l'embêter toute la soirée, et comme c'était chez elle, elle pourrait difficilement fuir (a)'. En arrivant devant chez elle j'avais donc frappé attendant que la jeune femme ne vienne m'ouvrir. Bon vu le temps qu'il y avait dehors avec toute cette neige dans un sens ça avait été un peu risqué de sortir quand même, mais je n'avais pas spécialement envie de repousser la soirée, j'embêtais déjà suffisamment mon père pour qu'il joue les nourrices. « Je ne savais pas que tu étais de mèche avec la météo. » dis-je alors tout en plaisantant quand elle ouvrit la porte, faisant ainsi référence, aux diverses excuses qu'elle avait pu trouver dans le passé. « Tu vas bien? » la questionnais-je alors quand elle me laissa entrer après lui avoir fais la bise. Alors que je la suivais dans le salon, mon attention se porta sur la télévision qu'elle avait laissé allumé. La tempête de neige qui durait depuis maintenant quelques jours s'était empirée. « Les autorités affirment que les routes sont sur le point d'être bloqué, et que tous les habitants de Saint-Pétersbourg sont invité à rester chez eux. Plus d'information vous seront transmis dans la soirée. » Mon visage se tourna alors sur Carmen, autant dire que ce n'était pas vraiment la soirée à laquelle j'avais pensé sur le chemin. « On dirait que tu vas devoir me supporter jusqu'à nouvel ordre. » finis-je par dire en plaisantant, même si j'étais quand même inquiet, et bien rapidement mon inquiétude dévia, même si je la savais en sécurité chez mon père, je ne pus m'empêcher de penser à Daphné. « Je passe un rapide coup de fil. » dis-je alors assez rapidement tout en sortant mon portable. « Tu as vu les infos? [...] Elle va bien? [...] Oui je sais mais je voulais juste vérifier. [...] Oui oui t'en fais pas je suis à l'abris. [...] Je te fais confiance pour prendre soin d'elle. [...] Bisous. » J'étais bien content de l'avoir laissé à mon père et pas a une quelconque nourrice sortie de nulle part, au moins elle était clairement entre de bonnes mains, et j'aurais l'esprit beaucoup plus tranquille. « Désolé je voulais juste être rassurer. » finis-je alors à dire à Carmen affichant en léger sourire tout en rangeant mon téléphone. À croire que mon côté papa poule souhaite prendre le dessus, mais bon finalement on s'attache vite à ces petites choses. Après tout il aurait pu prendre la route X raisons pour l'emmener je ne sais où, et ils auraient pu être bloqué sur les routes. « Et si tu m'en disais un peu plus sur ce week-end détente. » terminais-je avec une pointe de malice. Oui nous étions coincé et on allait pas rester à stresser devant la fenêtre priant pour que la neige arrête de tomber.

« maël. »

we don't care, we aren't caught up in your love affair.
and we'll never be royals. it don't run in our blood.
crédits@leamichele ~ royals, lorde.
★✰★

J'étais vraiment ravie d'être tombé sur Carmen au supermarché puisque ça nous avait permis à tous les deux de nous organisé un petit week-end. Au moins on pourrait passer du temps tranquillement ensemble, ce qui n'était vraiment pas négligeable. De ce fait en fin d'après-midi j'avais été déposé ma fille chez mon père puisque j'avais convenu avec lui pour qu'il puisse me la garder ce week-end, je dois avouer que j'avais quand même pas mal de chance de l'avoir. Je n'avais pas mis des heures à me préparer, c'était une soirée tranquille, de ce fait je ne voyais pas l'intérêt de me mettre sur mon 31. Je m'étais contenté d'un simple jean et d'une chemise. D'ailleurs lorsque Carmen avait ouvert la porte j'avais remarqué qu'il en était de même pour elle. Et bien sûr à peine je me retrouvais face à elle que j'en profitais déjà pour la taquiner, autant reprendre nos bonnes habitudes. « Je te l'ai dis, tu es devenues prévisible. » rétorquais-je amusé tout en entrant chez elle. J'avais ensuite repris mon sérieux, lui demandant ainsi comment elle allait. « Ça va aussi, je suis content qu'on passe un peu de temps ensemble. Elle est chez mon père. » répondis-je doucement. Après ça on fut rapidement interrompu dans notre conversation avec Carmen par le poste de télévision, les nouvelles n'étaient pas vraiment très bonne, je tentais d'ailleurs de cacher le début de stress quand à savoir si mon père était bien resté chez lui avec ma fille, en plaisantant avec Carmen pour lui dire qu'elle serait bloquée avec moi pendant un moment, ce qui n'était pas faux vu que les routes étaient bloquées à cause de la tempête qui s'apprêtait a empirer. « Tu ferais pas ça, tu m'aimes bien trop » dis-je alors amusé. Malgré tout mon stress avait rapidement pris le dessus et je m'étais excusé avant de m'éclipser pour appeler mon père, je souhaitais vraiment être rassuré et savoir que ma fille ne risquait rien. Et c'est en quelques minutes qu'il me rassura, ils étaient tous les deux bien au chaud. Je pouvais de ce fait retourner l'esprit tranquille a la soirée prévue avec Carmen. Alors que je revenais dans le salon, c'est tout en nous servant un verre qu'elle me demanda des nouvelles. « Elle est bien au chaud dans son lit. » répondis-je en affichant un léger sourire. Après ça, elle s'était rapproché de moi afin de me donner mon verre de vodka, et j'en avais profité pour la questionné sur ses plans pour la soirée. « C'est pas vraiment mon genre d'être patient. » répondis-je amusé, c'est vrai que je n'aimais pas attendre, je voulais toujours savoir assez rapidement. Et ce défaut ne m'avais en l'occurrence pas du tout aidé dans mes débuts avec ma fille. Carmen ne tarda pas à se lancer dans un petit jeu de séduction, et surtout de provocation, choque qui pour être honnête m'avais manqué. Ce qu'elle pouvait m'énerver quand elle faisait ça quand même (a)'. « Tu es horribles. » ne tardais-je pas à lui faire remarquer, avant de prendre une gorgée de mon verre. « Mais le plan me semble pas mal, ça fait bien longtemps que je me suis pas relaxé. » repris-je avant d'aller m'asseoir à côté d'elle. « Avec toi, je ne sais jamais à quoi m'attendre de toute façon. » terminais-je alors en plaisantant, et puis ce n'était pas faux (a)'.

« maël. »

we don't care, we aren't caught up in your love affair.
and we'll never be royals. it don't run in our blood.
crédits@leamichele ~ royals, lorde.
★✰★

Il fallait être honnête, j'avais vraiment eu hâte de me retrouver avec Carmen pour le week-end. Nous pourrions ainsi retrouver notre complicité. Et pour tout avouer la voir m'avais quand même pas mal manqué. J'avais beau savoir que ce n'était pas vraiment notre faute nous étions tous les deux pris par notre boulot, mais j'avais du rajouter Daphné a la liste de mes charges, ce qui nous laissait encore moins d'occasion de nous voir. À peine je l'avais retrouvé, et par la même occasion nos taquineries que je pensais l'avoir vu la veille. Et puis franchement, j'aimais beaucoup quand on se cherchait comme ça, c'était vraiment amusant (a)'. Comme je m'y attendais, Carmen ne semblait pas d'accord avec ce que je venais de lui affirmais, mais pour moi elle était devenue prévisible. Il faudrait sincèrement que je pense à remercier mon père pour avoir bien voulu garder ma fille pour le week-end surtout qu'en principe il ne voulait pas le faire lorsque je souhaitais m'amuser, seulement pour le boulot. Au moins il était sûr que j'assumais et m'occupais donc de Daphné au lieu de sortir comme tous les jeune de mon âge. « Oui d'autant plus que ça fait vraiment longtemps qu'on en a pas eu l'occasion. » confiais-je doucement. J'espérais d'ailleurs qu'après ce soir, on ne mettrait plus autant de temps avant de se revoir. Parce que franchement ça me ferait bien chier. Seulement alors que le week-end semblait bien commencer, nous avions été rapidement ramené a la réalité par une alerte météo, la tempête qui s'était installée petit à petit en ville, allait apparemment prendre beaucoup plus d'ampleur dans les heures a venir ce qui ne présagé rien de bon. Souhaitant enlevé mes inquiétudes quand à la sécurité de ma fille j'avais préféré taquiner Carmen. « Et bien si tu pouvais pas me voir je doute que tu aurais tenu a ce que je vienne. » dis-je alors doucement, après tout c'est vrai on invite pas quelqu'un que l'on peut pas voir. Mais malgré tout j'avais finis par m'éclipser histoire d'appeler mon père, qui ne mis que quelques minutes afin de me rassurer. En revenant, j'avais donc confirmé a Carmen qu'elle était bien en sécurité. « Oui on est tous bien au chaud c'est le principal. » répondis-je alors avant d'afficher un léger sourire. C'est vrai on était tous en sécurité, il n'y avait donc pas de quoi s'inquiéter. Et alors qu'elle se rapprochait de moi afin de me donner le verre de vodka qu'elle m'avait servie quelques minutes plus tôt j'en avais profité pour la questionné sur ses plans pour la soirée. Mais Carmen semblait plus d'humeur taquine et joueuse que d'humeur à répondre, et dans le fond je n'allais pas me plaindre (a)'. « Petite joueuse va ! » lâchais-je alors lorsqu'elle se recula après s'être rapprochée au maximum de mon visage. Je n'avais ensuite pas mis longtemps avant de la suivre et d'aller me poser à mon tour dans le canapé, « Ah ça je te le fais pas dire ! » dis-je alors avant de boire une gorgée de mon verre, pendant que Carmen ouvrait ensuite le paquet de chips qu'elle avait ramené en même temps. Quand elle rétorqua que dans le fond elle n'était pas si prévisible que ça je n'avais pas pu m'empêcher de rire légèrement. « Oh arrête tu vas te défiler comme d'habitude. » lâchais-je en plaisantant tout en posant mon verre sur sa table basse, avant de quand même prendre quelques chips.

« maël. »

sometimes the wire must tense for the note.
caught in the fire say oh. we're about to explode.
crédits@s-amelless ~ atlas, coldplay.
★✰★

Je savais bien que dans un sens j'aurais du présenter ma fille a mon frère bien plus tôt, mais j'étais persuadé que j'aurais retrouvé Lauren bien avant. Et aujourd'hui j'avais d'ailleurs rendez-vous avec lui et un de ses collègues pour voir plus en détails comment ils pourraient retrouver la mère de Daphné. Et ce fut Aaron qui arriva le premier. Je prenais un peu plus la main avec Daphné, du moins hier elle avait fait sa première nuit complète, et j'en avais profité en attendant pour m'amuser avec elle. C'était bien plus agréable de l'entendre rire que pleurer. « Ca va, Daphné a fait sa première nuit en plus. » dis-je alors souriant légèrement, autant dire que j'étais vraiment content d'avoir eu une nuit de repos. « D'accord, il a le temps de toute façon. » répondis-je doucement après que mon frère soit entrée. Je lui avais ensuite présenté ma fille comme étant un petit monstre. « Oh crois moi, quand elle s'y met c'est un monstre. » rétorquais-je amusé pendant que l'on s'installait tous les deux dans mon salon. Bien sûr alors que l'on venait de s'asseoir je lui avais demandé si il souhaitait prendre un café en attendant que son collègue arrive. Sa réponse favorable, je m'étais levé de nouveau, et alors que je m'apprêtais a poser Daphné dans son parc, il me proposait de la prendre un moment je n'avais bien sûr pas réfléchi a deux fois avant de lui tendre. « Si tu veux on peut s'arranger pour que je te la passe vie. » rétorquais-je avant de rire légèrement tout en me rendant dans la cuisine, bon forcément je plaisantais, même si je souhaitais retrouvé Lauren pour qu'elle puisse reprendre son rôle de mère, je m'étais tout de même attaché a elle. Ayant finis de préparer nos deux cafés, j'étais revenu dans le salon posant les tasses sur la table basse. « T'a de la chance elle est dans un bon jour. » dis-je alors m'asseyant de nouveau tout en regardant mon frère en compagnie de ma fille.

« maël. »

i'm waking up, i feel it in my bones.
enough to make my systems grow.
crédits@mamacita-gifs ~ radioactive, imagine dragons.
★✰★

La tempête s'était calmée quelques temps, juste pour que je puisse quitter l'appartement de Carmen, et récupérer ma fille chez mon père. J'avais d'ailleurs mangé chez ce dernier, avant de reprendre la route. Profitant du temps calme, j'avais proposé a Adélaïde de passer l'après-midi avec moi, histoire que l'on passe un peu de temps ensemble. Daphné avait été calme, et semblait avoir apprécié la balade dans le parc. Ce qui nous avais permis de discuter de tout et de rien avec Adélaïde. Avant de rentrer nous avions décidé de faire une halte au starbuck. Nos chocolats savourés, nous avions repris la route. Seulement le temps se gâta de nouveau. Autant dire que les quelques flocons du départ étaient assez amusant, mais ceux qui ne tardèrent pas à suivre le fuent moins. Le vent monta aussi assez fort, nous avions rapidement décidé avec Adé qu'il serait mieux pour nous de nous arrêter un moment le temps que ça se calme. Nous étions donc rentré dans le premier lieu se trouvant sur notre chemin, c'est donc ainsi que nous entrions à l'hôtel Roosevelt. « Non mais quel temps de merde. » ne pus-je m'empêcher de m'exclamer lorsque l'on fut tous les trois au chaud. « J'espère que ça va pas m'être trop longtemps pour se calmer. » repris-je ensuite tout en sortant Daphné de sa poussette, avant de jeter un oeil a Adélaïde.

« maël. »

we are wild, we are like young volcanoes.
we are wild, americana, exotica.
crédits@crackshipitup ~ young volcanoes, fall out boy.
★✰★

J'avais été de repos quelques jours et autant dire que j'étais bien content de retourner bosser ce soir. Bon bien sûr j'étais content d'avoir pu passer un peu de temps en compagnie de ma fille. D'autant plus que depuis quelques jours elle faisait toutes ses nuits, ce qui forcément était vraiment agréable. Et puis même si j'avais spécialement envie de retrouver ma liberté, et pouvoir m'amuser de nouveau, je m'étais rapidement attaché a elle. Et si au départ je ne pensais qu'à la rendre a Lauren, puisque bon c'était clair que Daphn aurait été mieux avec sa mère. Mais désormais, je crois qu'il serait mieux pour nous de partager la garde, ou du moins que l'on s'arrange. De toute façon pour l'instant nous avions encore le temps de voir, mais je restais campé sur mon opinion, Lauren ne pouvait pas s'effacer comme ça. Après avoir passé la journée avec Daphné, allant notamment faire quelques magasins pour elle, puisque c'est fou comme il grandisse vite a cet âge. Malheureusement commençant mon service assez tôt en début de soirée, j'avais fais manger ma fille avant d'aller la déposer chez mon père. Depuis l'arrivé de la petite nous nous étions arrangé comme ça. Il avait pris je crois un malin plaisir a me laisser me débrouiller le plus possible au début alors que je n'y connaissais rien, mais il avait toujours tenu a la surveiller lorsque je travaillais. Bien sûr c'était loin d'être la même chose quand je souhaitais sortir. La, il adorait me sortir sa phrase toute faite selon laquelle je devais maintenant assumer. Tout en laissant chez lui, nous avions donc convenu que je la récupérer demain en début d'après-midi, et puis de cette façon ça nous donnerait l'occasion de manger ensemble. Et c'était préférable qu'elle dorme chez son grand-père, puisque lorsque j'étais de service le soir, je terminais tout de même assez tard. Je travaillais déjà depuis une ou deux heures, et j'étais quand même soulagé de voir qu'il n'y avait pas grand monde. Cela me permettrait peut-être de terminer plus tôt. Alors que j'étais entrain de prendre la commande d'un petit groupe de fille, j'avais tourné la tête en direction de la porte d'entrée en entendant cette dernière s'ouvrir. Autant dire que je fus surpris de voir Ivanna débarquer. Il me semble que nous ne nous étions pas revu depuis que l'annulation du mariage avec Adélaïde avait enfin été prononcé. Cette juge s'était quand même bien moqué de nous, même si nous devions bien admettre que nous l'avions un peu cherché. Sa présence me surprenait puisque nous n'étions pas vraiment proche, je crois que nous ne nous parlions que très peu dans les débuts. Mais même si le courant n'était pas particulièrement entre nous, nous avions du faire des efforts pour nous supporter durant l'année où nous devions rester marié avec sa soeur. Une fois la commande du groupe prise, il ne mit pas très longtemps a la préparer, puisqu'elles avaient toutes demandées quelques choses de simple, il retourna donc une dizaine de minutes après a leur table en compagnie de leur boisson. La commande encaissé, il retourna derrière le bar, et s'avança vers Ivana. « Tu sais que maintenant que l'annulation a eu lieu tu n'es plus obligé de faire semblant de m'apprécier. » dis-je alors, surtout pour l'embêter, et donc sur le ton de la plaisanterie lorsque je fus devant elle. Je semblais d'ailleurs de la sortir de ses pensées, et très rapidement, elle me demanda si je pouvais lui servir quelque chose, « Qu'est-ce qui te ferait plaisir? » la questionnais-je donc, je n'allais tout de même pas lui donner quelque chose qu'elle n'aimait pas, ça ne serait pas vraiment très professionnel. Même si lui servir quelque chose d'immonde était une chose que j'aurais pu faire lors des débuts, j'avais appris a l'apprécier, et je ne me verrais pas vraiment le faire.

« maël. »

sometimes the wire must tense for the note.
caught in the fire say oh. we're about to explode.
crédits@s-amelless ~ atlas, coldplay.
★✰★

J'avais hâte que mon frère ainsi que son collègue arrive, ainsi nous pourrions régler plus facilement les détails pour retrouver Lauren. Mais aussi, pour que mon frère puisse découvrir ma fille, et par conséquent sa nièce. Et c'est une fois dans le salon avec mon frère que je lui présentais Daphné. « J'étais un vrai âge. » dis-je alors avant de rire légèrement, bon forcément c'étai un mensonge, je me souvenais bien avoir fais vivre un enfer a mes parents. Enfin surtout a mon père avant de le décès de ma mère. Alors que j'allais nous faire du café, il voulais en profiter pour passer du temps avec sa nièce chose que j'avais forcément accepté. J'avais tenté de lui refiler a vie, mais Aaron avait pris l'excuse de son travail trop dangereux (a)'. De toute façon je suis pas sûr que je lui aurais vraiment laissé. Alors que je revenais dans le salon en compagnie de nos cafés, j'avais fais remarqué a mon frère qu'il avait de la chance puisque Daphné était dans ses bons jours. « Bah bien sûr,qu'est-ce qui faut pas entendre. » dis-je avant de rire légèrement et de prendre une gorgée de mon café. Reposant ma tasse sur la table basse, je reportais mon attention sur mon frère et ma fille posé sur ses genoux. « Que je devais assumer mes conneries, autant dire qu'il était pas ravie, mais il faut croire qu'elle a su le faire craquer puisqu'il adore la garder quand je bosse. » lui expliquais-je alors, je revoyais très bien le jour où je lui avais appris qu'il était devenu grand-père. J'avais passé un sale quart d'heure, il avait pris soin de bien me faire la moral comme il se doit. Mais la petite bouille de Daphné avait ensuite réussi a l'apaiser. « Je crois que c'est en parti grâce a lui qu'elle est toujours chez moi, si je m'étais écouté je l'aurais abandonné a mon tour. » repris-je ensuite. Je savais que c'était mal, mais dans le fond c'était vrai, si il ne m'avait pas poussé a agir en tant que père. Nous n'aurions certainement pas cette conversation actuellement avec Aaron. J'espérais d'ailleurs que je suivrais le même chemin que mon père. J'espérais pouvoir devenir un tel soutiens pour Daphné dans le futur. Même si dans le fond je n'avais aucune envie de la voir grandir, du moins si un peu, pour qu'elle soit moins chiante, mais je n'avais aucune envie qu'elle soit en âge de sortir. Je n'avais pas envie qu'elle puisse tomber sur un gars dans mon genre dans le futur.

« maël. »

i'm waking up, i feel it in my bones.
enough to make my systems grow.
crédits@mamacita-gifs ~ radioactive, imagine dragons.
★✰★

Le temps était vraiment insupportable en ce moment, et moi qui pensais que la tempête s'était calmée pour de bon, c'était finalement une erreur. Mais je ne regrettais pas d'être sortie avec Adélaïde, ça faisait tout de même un sacré moment que l'on ne s'était pas vu tous les deux, elle était très prise par ses cours, et Daphné me demandait quand même pas mal de temps, surtout que je travaillais toujours a côté. Mais nous avions apparemment trop traîné au starbuck puisque l'on fut rapidement surpris, et rattrapé par la tempête nous obligeant a vite nous trouver un abris. Et c'est pour ça que l'on avait passé la porte du premier bâtiment sur notre route. Nous faisant patienter dans le hall de l'hôtel Roosevelt. Adé était d'accord avec moi, quelques flocons s'étaient sympa, mais là c'était trop. Bon forcément c'était le genre de situation dans laquelle j'aurais pu plaisanter, mais voilà je me voyais mal agir comme ça a l'heure actuelle. « Ouais surtout qu'on y a eu le droit ce week-end. » ajoutais-je donc a ses mots. Alors que je venais de sortir la petite de sa poussette, bah je n'allais quand même pas la laisser la dedans le temps que l'on attende que ça se calme. « Ouais j'avoue que là c'est bien parti pour durer un moment. » dis-je alors avant de me retourner pour regarder dehors un instant. « Bon en attendant qu'on puisse sortir dois bien y avoir des trucs qu'on peut faire ici, histoire de pas mourir d'ennuyer au lieu de mourir de froid. » lui dis-je alors assez rapidement. C'était un hôtel quand même assez luxueux, alors bon on pourrait pouvoir boire ou patienter quelque chose, et puis je doutais quand même que vu le temps dehors le gérant allait nous mettre dehors, et surtout pas avec un bébé avec nous.

« maël. »

calling you name, i hear only air.
and searching through it i see only shadows.
crédits@4littleliars ~ running blind, t.a.t.u.
★✰★

Être face a Lauren était quand même assez troublant, pour être honnête je ne m'étais pas attendu a la recroiser. Pas après que l'on ai arrêté de se voir. Mais forcément avec la venue de Daphné dans ma vie, j'avais bien était obligé de retrouver sa mère. Je ne pouvais pas me permettre de la laisser filer comme ça. C'est vrai que devoir tenir ce rôle de père tout le restant de ma vie était loin de m'enchanté au départ. J'avais même eu pour désir de lui rendre. Bien que ce soit tout aussi mal que ce qu'elle avait pu faire quelques mois plus tôt. Je ne comprenais pas pourquoi elle avait fait ça. Enfin si, elle ne se sentait sûrement pas prête. Mais comment avait-elle pu penser une seule seconde que je serais plus apte qu'elle. J'avais du mal a penser a autre chose qu'a moi, a agir selon mes désirs, sans me soucier des autres. Je préférais de loin profiter de la vie. Et c'était assez compliqué de m'amuser comme je le faisais avec Daphné a ma charge. Je ne pouvais plus me permettre de sortir à ma guise, rentrer avec qui je le souhaitais, et a l'heure que je le voulais. Forcément Lauren ne comprenait pas comment j'avais pu la trouver, dans un sens je pouvais le comprendre, puisqu'elle avait bien réussi a se faire discrète. Voilà pourquoi je lui avais rapidement expliqué grâce a qui je me trouvais aujourd'hui en Irelande. Je ne fus pas vexé par sa remarque. Puisque j'étais moi-même conscient que sans les talents d'enquêteur de mon frère je serais toujours a sa recherche. Mais en revanche lorsqu'elle me demanda la raison de ma venue ce n'était pas la même chose. Et je n'avais pas mis plus de temps pour lui faire comprendre. « Ça aurait été bien mieux que de l'apprendre dans une lettre. » rétorquais-je alors. Bon ok je ne pouvais pas me mettre a sa place, je n'avais pas su ce qu'elle avait pu ressentir au moment où elle avait appris sa grossesse. Mais j'aurais largement préféré qu'elle me l'apprenne avant. J'aurais le temps de m'y faire. « Ah oui parce que c'est bien connu, je suis un modèle en matière de responsabilité. » rétorquais-je alors. Bon dans un sens, c'est sûr que maintenant j'étais probablement plus responsable qu'avant, puisque j'avais du apprendre a m'occuper d'elle. Et surtout a faire attention, ce qui était bien loin d'être dans mes habitudes. « Tu veux que je te dise la première envie qui m'a traversé l'esprit en la découvrant devant la porte s'était de la laisser. Ou alors d'aller la laisser ailleurs. » repris-je quelques minutes après. Si Daphné était toujours chez moi, c'était certainement grâce a la pression de mon père. Du moins surtout parce qu'il voulait que j'assume jusqu'au bout. Je lui étais reconnaissant dans le fond. Parce que je ne regrettais pas de l'avoir dans ma vie.« Tu as pour projet de rester ici? » la questionnais-je ensuite doucement. Oui j'avais bien envie de savoir ce qu'elle comptait faire. C'était bien dans mes droits, du moins je crois.

« maël. »

i'm waking up, i feel it in my bones.
enough to make my systems grow.
crédits@mamacita-gifs ~ radioactive, imagine dragons.
★✰★

J'étais bien content de nous savoir a l'abris dans cet hôtel alors que le temps était entrain de changer en ce moment. Il faut dire que l'on aurait pu trouver pire. Franchement être a l'abris dans un hôtel, c'était vraiment une chance. Au moins nous pouvions dormir si le temps continuais ainsi, et puis on pourrait surtout se nourrir. « Ouais surtout qu'il y a tout dans celui là. » dis-je afin de confirmer les dires de Adélaïde. À peine Daphné était dans mes bras depuis quelques minutes, que Adélaïde m'avais proposé d'aller demander a l'accueil les activités auxquelles nous pourrions participer, je m'étais donc contenté d’acquiescer, profitant du calme qu'offrait ma fille, histoire de la faire rire un peu en attendant Adélaïde. « Et voilà c'est définitif il t'aura fallu trois mois pour me rendre accro. » dis-je alors plus pour moi même qu'autre chose, c'est vrai, Daphné ne risquait pas de me répondre, pas maintenant. C'était fou de se dire que j'étais près a laisser en la trouvant, maintenant je me voyais mal l'abandonner complètement. Finalement après quelques minutes Adé revient vers nous, afin de me répéter les dires de l'employé. « Ah super, ça tente qu'on aille voir tout ça? » lui demandais-je alors, après tout nous allions pas attendre indéfiniment dans le hall de l'hôtel. Et puis autant faire un petit tour des lieux avant que Daphné ne nous face comprendre qu'elle souhaitait manger, mais pour ça nous avions encore un peu de répit.

Spoiler:

« maël. »

we don't care, we aren't caught up in your love affair.
and we'll never be royals. it don't run in our blood.
crédits@leamichele ~ royals, lorde.
★✰★

Je n'aurais jamais cru me retrouver dans l'appartement de Carmen. Mais autant dire que je n'étais pas contre. Loin de là. J'étais sûr que tous les deux nous pourrions ainsi rattraper le temps perdu. Une fois dans son salon;, les taquineries continuaient entre nous, et Carmen semblait essayer tant bien que mal de me faire croire qu'elle ne m'aimait pas, mais bon je ne pouvais pas la croire. De toute façon, si elle ne m'aimait vraiment pas elle ne m'aurait pas fait venir, et en vue de sa réaction j'avais bien vu que j'avais raison. Après tout, on invite pas les gens qu'on aime pas. Je me voyais mal me faire une soirée tranquille chez moi avec mon pire ennemi. « N'essaye pas de trouver des excuses jeune fille. » dis-je alors avant de rire légèrement. J'étais loin d'être dupe, d'autant plus que les excuses qu'elle tentait de me sortir, était tout aussi stupide les unes que les autres. Rapidement rassurée sur l'état de ma fille, et surtout qu'elle soit saine et sauve, je n'avais pas mis plus de temps pour reporter mon attention sur Carmen. Et comme à son habitude elle n'avait pas mis longtemps a me provoquer, j'avais horreur qu'elle agisse de la sorte, et n'avais pas mis longtemps pour la traiter de petite joueuse. Chose qu'elle était vraiment après tout. Installé a ses côtés j'avais surenchéri en la traitant de dégonflé, puisque je savais bien qu'elle allait le faire. « Ah ouais pas une dégonflée, pourtant c'est ce que tu as fait il y a quelques minutes a peine. » dis-je alors avant d'afficher un large sourire. « Laisse moi en douter. » repris-je alors avant de prendre quelques gorgées de mon verre. Dans le fond ses petites provocations m'avais quand même bien manqué, nous rigolions plutôt bien ensemble, c'était sûr. « Alors dis moi, qu'est-ce que j'ai pu loupé de beau? » la questionnais-je alors finalement. Souhaitant ainsi prendre de ses nouvelles, mais aussi savoir ce qui avais bien pu se passer pour elle dernièrement. « Je t'ai pas trop manqué? » repris-je alors avec malice, et innocemment bien sîur, avant de reprendre quelques chips.

« maël. »

sometimes the wire must tense for the note.
caught in the fire say oh. we're about to explode.
crédits@s-amelless ~ atlas, coldplay.
★✰★

Voir mon frère apprécier la compagnie de ma fille étant sans doute la meilleure chose que je pouvais voir. Bon en même temps ayant moi-même fini par craquer, je ne voyais pas trop comment il aurait pu résister. « Tu peux, je suis sûr qu'il dira la même chose ! » rétorquais-je alors pour ma défense avant de rire légèrement, même si bien sûr il risquait de faire tout le contraire, et se plaindre de mon comportement. Je ne pus m'empêcher de rire a mon tour lorsque Daphné se mit a rire aux bêtises de son oncle. « Elle aime juste qu'on l'amuse. » dis-je alors afin de la taquiner. Quand il m'avait par la suite demandé comment mon père avait pris la nouvelle, je n'avais pas longtemps a tout lui confier, m'obligeant donc a assumer mon propre rôle de père a mon tour. « Ouais bah elle a le temps pour ça ! Déjà faudrait-il que je la laisse sortir un jour. » rétorquais-je donc du tac au tac quand il m'affirma qu'elle allait en faire craquer plus d'un. J'avais beau avoir le temps pour ça, je n'avais aucune envie de savoir qu'un petit con se serait joué d'elle pour arriver a ses fins, comme j'avais pu le faire a plusieurs reprises. La sonnette se faisant entendre, je quittais le salon histoire d'aller ouvrir, découvrant le collègue de Aaron de l'autre côté. « Bonjour, encore merci pour m'accorder un peu de temps afin de m'aider. » dis-je doucement tout en le faisant rentrer, l'invitant a aller rejoindre le salon, faisant pour ma part un détour dans la cuisine afin de lui servir du café encore chaud.

« maël. »

may your feet serve you well.
and the rest be sent to hell.
crédits@tumblr ~ let's kill tonight, panic! at the disco.
★✰★

Autant dire que la journée était passée vite, je n'avais pas eu le temps de chaumer ne serait-ce que une ou deux minutes. Comme a son habitude Daphné m'avais demandé beaucoup d'attention. Et maintenant qu'elle me laissait dormir, c'était forcément un peu sympa de s'occuper d'elle dans la journée. Même si il lui arrivait par moment de faire encore des grosses colères. Aujourd'hui ça n'avait pas été le cas. Passant une bonne grosse partie de la matinée a l'appartement, je l'avais bien couverte pour que l'on aille se balader un peu en villa, avant de finalement aller refaire quelques achats pour elle. C'était fou le nombre de fou où je devais me rendre au supermarché parce qu'il manquait un petit rien pour elle. Et si avant lorsque j'avais la flemme de faire les courses j'essayais toujours de me débrouiller avec ce qu'il restait chez moi. Avec Daphné ce n'était malheureusement pas possible. Devant travailler ce soir, je pouvais encore une fois compter sur mon père pour qu'il puisse garder ma fille. C'est donc vers la fin d'après-midi que nous avions gagné son logement. D'ailleurs comme a chaque fois, il avait insisté pour que je mange avec lui, puisque selon je mangeais bien trop sur le pouce avant de partir travailler, et bien sûr il n'avait pas tord. Si il m'avait transmis ses talents culinaire, avant d'aller bosser je mangeais souvent très vite. Installé dans le canapé, nous parlions tous les deux de tout et de rien, les yeux posés sur ma fille installé quand a elle paisiblement dans son parc. À la voir ainsi je ne regrettais vraiment plus qu'il m'ait clairement obligé a assumer, et m'occuper d'elle contrairement a mon envie première de la laisser je ne sais où. Les débuts avaient dur, très dur, mais dans le fond je ne voyais plus de futur sans Daphné a l'intérieur. Elle était devenue bien trop importante. J'appréhendais d'ailleurs déjà le moment où elle deviendrait plus grande, plus âgée, qu'elle commencerait a sortir, et que inévitablement elle se ferait briser le coeur. Mais chance pour moi, j'avais encore de la marge là-dessus. « Merde. » lâchais-je en posant finalement le regard sur ma montre, « Aleks ! » le regard de mon père, appuyant le ton qu'il avait employé, me rappelant a l'ordre. « Elle comprends pas encore, et je suis en retard. » rétorquais-je alors pour me défendre tout en me levant. Déposant un baiser sur le front de ma fille, j'avais pris mon père dans mes bras quelques secondes avant d'enfiler ma veste. « Je viendrais la prendre en fin de matinée, encore merci. » terminais-je avant de finalement fermer la porte d'entrée. Voilà pourquoi je mangeais rapidement, ça m'évitait de me mettre en retard, je savais que mon patron ne dirait rien, c'était la première fois depuis que j'avais commencé a travailler chez lui. Heureusement mon père n'habitait qu'à quelques pâtés de maison de mon lieu de travail. Passant par derrière, afin d'aller laisser ma veste dans le vestiaire j'étais passé par le bureau de mon boss avant de commencer a travailler. « Désolé j'était parti déposer ma fille chez mon père. » annonçais-je donc, expliquant ainsi mon retard. Il ne mit pas longtemps avant de hocher la tête, me montrant ainsi que ce n'était rien. Je parti ensuite rejoindre le bar, afin de commencer mon service. Il n'y avait pas grand monde encore, saluant mon collègue je lui demandais si il avait besoin d'aide pour quoi que ce soit, il me désigna alors une jeune femme installé au bar, dont il n'avait pas encore eu le temps de s'occuper, j'avais donc été la rejoindre, prêt a prendre sa commande. « Qu'est-ce que je vous sers? » demandais-je alors tout en arrivant vers elle. Finalement devant elle, je n'avais pas mis très longtemps a la reconnaître. Il s'agissait de Tiffany, elle était déjà venue ici, une fois, nous ne nous connaissions pas vraiment. Mais lors de sa dernière visite nous avions discuté un moment tous les deux. Et du peu que je connaissais d'elle, elle me semblait sympa. « Tu vas bien? » repris-je alors finalement affichant un léger sourire.

« maël. »

sometimes the wire must tense for the note.
caught in the fire say oh. we're about to explode.
crédits@s-amelless ~ atlas, coldplay.
★✰★

Je dois avouer que je rigolais plutôt bien avec Aaron, surtout en ce moment, où j'essayait de lui faire croire que j'avais toujours été un véritable ange, ce qui était loin d'être vrai. Mon père en avait plutôt bavé puisque j'avais toujours eu un peu tendance a faire n'importe quoi, et puis Daphné en été quand même la preuve. « Bah bien sûr ! Qu'est-ce qui faut pas entendre. » rétorquais-je donc avant de rire légèrement. D'autant plus que je doutais qu'elle puisse comprendre un traite mot de ce que nous étions entrain de dire, elle était bien trop occupé a s'amuser des grimaces de son oncle. D'ailleurs rien que a l'idée de que ma fille puisse un jour être en âge de sortir me faisait juste complètement flipper, je n'avais pas envie de la laisser sortir, je crois bien qu'elle resterait pour toujours enfermée. Je ne voulais certainement pas que quelqu'un s'amuse avec elle, ou alors que quelqu'un lui brise le coeur tout simplement. La sonnette se faisant entendre, j'avais donc quitté le salon afin d'aller accueillir le collègue de Aaron qui avait gentiment accepté de m'aider afin de retrouver Lauren la mère de Daphné. « D'accord Greg. » répondis-je alors doucement, après que l'on se soit serré les mains et alors que nous revenions dans le salon pour rejoindre Aaron. « C'est a toi a dire ça. » dis-je alors avant de rire légèrement, bon dans le fond son arrêt n'était pas vraiment voulu, juste parce qu'il s'était blessé, mais bon son collègue travaillait donc forcément plus que lui, même si dans un sens c'était loin d'être dur. Laissant un instant Greg et Aaron dans le salon, j'avais été chercher la photo, mais aussi l'adresse de ses parents que mon frère avait pu me demander en allant le voir. « Je ne sais pas trop si ça vous aider. » dis-je alors en revenant et donnant le tout a Greg.

« maël. »

we don't care, we aren't caught up in your love affair.
and we'll never be royals. it don't run in our blood.
crédits@leamichele ~ royals, lorde.
★✰★

Carmen était loin d'avoir choisie la bonne technique en me faisant venir chez elle pour me faire croire qu'elle ne me m'aimait pas. Mais dans le fond, j'aimais bien que le fait qu'à peine retrouver nous nous cherchions déjà. Malgré tout, lorsqu'elle affirma capituler tout en levant les bras, je pus m'empêcher d'afficher un léger sourire. Ça n'aurait été que mentir que de dire je n'étais pas content de l'entendre dire ça. Et puis bon on était quand même la pour profiter et donc rattraper le temps perdu tous les deux. D'ailleurs Carmen avait bien fait de m'inviter a venir chez elle, et non pas a avoir prévu une soirée dehors, puisque avec la tempête qui était entrain d'arriver, je crois que tous les deux, on serait mort de froid. D'ailleurs je m'étais rapidement inquiété pour ma fille, voulant être sûr qu'elle ainsi que mon père était en sécurité pour la soirée. Chose faite je pouvais avoir l'esprit plus tranquille, et il avait mieux valu que je le fasse tout de suite, puisque Daphné n'aurait pas quitté mes pensées tant que je n'aurais pas été rassuré. Et voyant que Carmen commençait très rapidement a me chercher, et provoquer, il valait mieux pour moi avoir l'esprit tranquille. Et surtout libre. Comme a son habitude, elle provoquait mais revenait rapidement en arrière, comme la bonne dégonflée qu'elle était, comme je prenais plaisir a lui faire comprendre. Carmen était définitivement une petite joueuse. Dans le fond même si je la connaissais assez pour savoir qu'elle n'agirait jamais, je me faisais malgré tout forcément avoir. En l'entendant prononcer le mot petit j'avais levé les yeux au seul, c'était bien a elle a parler. « J'en sais rien agis pour une fois. » rétorquais-je donc avec malice, même si forcément je savais que encore fois, elle ne resterait que dans la provocation, mais on pouvait malgré tout espérer non. Après ça j'avais repris un peu mon sérieux histoire de savoir ce qui s'était passé pour elle ces derniers temps où nous n'avions pas ou nous voir. « Oh bah tu sais entre Daphné et mon boulot, j'ai pas trop le temps de faire grand chose, c'est d'ailleurs la première fois que j'arrive a la faire garder pour autre chose que le boulot. » répondis-je alors a mon tour, c'est vrai que je n'avais plus une minute a moi non plus, mais je n'allais pas m'en plaindre, même si sa présence m'avais dérangé au départ, je me voyais plus sans elle. Voulant par la suite plaisanté je lui avais demandé si je lui avais pas trop manqué, et comme je m'y attendais, Carmen y avait répondu a la rigolade. Posant mon verre sur la table basse après avoir repris deux/trois gorgées je me tournais vers elle. « Je suis sûr qu'il y a une part de vrai dans tout ça. » dis-je alors tout en lui faisant un clin d'oeil, ou alors dans le fond je l'espérais. Suite a ça, je m'étais rapproché d'elle, frôlant ses lèvres au passage, avant de rapprocher ses dernières, « C'est définitivement très mal de chercher les gens, tu ne le sais pas encore? » murmurais-je alors doucement, restant ainsi encore quelques secondes, avant de reprendre ma posture initial et afficher un sourire rempli de malice a son attention.

« maël. »

we don't care, we aren't caught up in your love affair.
and we'll never be royals. it don't run in our blood.
crédits@leamichele ~ royals, lorde.
★✰★

À peine mon téléphone était raccroché que Carmen, avait déjà repris ses bonnes vieilles habitudes en me cherchant. Je n'allais pas m'en plaindre bien évidemment, même si elle jouait bien trop les petites joueuses a mon goût. Après tout depuis le temps qu'on se cherchait tous les deux, ça ne serait pas plus mal, si finalement elle allait au bout des choses. Quand elle répliqua que l'on verrait le moment venu je m'étais contenté de reprendre quelques chips dans le paquet, doutant légèrement de ses propos. Après avoir tenu a prendre de ses nouvelles, puisque c'est clair que tous les deux nous ne nous étions pas vu depuis longtemps alors forcément il avait pu s'en passer des choses. Mais je me rendais vite que tout comme moi Carmen avait été pris par son travail, et n'avait de ce fait pas vraiment eu de temps a elle. Chose que je comprenais entièrement puisque Daphné me prenait tout mon temps en plus de mon travail. « Ah ça oui, pour une fois que je peux passer une soirée tranquille ! » confirmais-je alors, c'est vrai que dès le lendemain je devrais de nouveau reprendre mon rôle de père, un peu de détente n'était donc pas de refus, surtout que je n'avais pas eu de 'congé' depuis son arrivé. Bien sûr quand elle plaisanta tout en regardant la télé que je hantais toutes ses journées, et ses nuits, j'avais ajouté qu'il y avait forcément une part de vérité là-dedans. « Parce que je sais que tu m'aimes bien. » rétorquais-je donc suite a sa demande assez malicieusement. Suite a ça, j'avais décidé de la provoquer a mon tour, me rapprochant donc afin de frôler ses lèvres, même si dans le fond je me serais bien fais prendre a mon propre jeu, la situation étant bien trop tentante. « Il faut bien que l'on soit sur un pied d'égalité non? » rétorquais-je donc pour me défendre alors que je reprenais ma posture originale. Ce n'était pas faux, depuis mon arrivé, elle n'avait pas arrêté de me chercher, il fallait bien qu'il y a un peu de changement de situation, histoire qu'elle comprenne ce que ça fait. « Non, je voulais juste échanger nos rôles un instant. » répondis-je donc amusé, alors que mes yeux se posèrent une nouvelle fois sur elle. Fronçant un instant les sourcils en entendant sa phrase, je dois avouer que je fus agréablement surpris de la voir se rapprocher de moi, et surtout sans coup fourré derrière. Profitant du contact de ses lèvres sur les miennes, et par conséquent du baiser que nous échangions enfin, j'avais déposé une de mes mains sur sa joue, passant l'autre dans son dos afin de la rapprocher un peu plus, mais aussi pour m'assurer qu'elle n'en profiterait pas pour s'enfuir après, même si techniquement nous étions chez elle et qu'elle ne pourrait donc pas aller très loin. « Juste pour me faire plaisir hein. » dis-je doucement mon regard plongé dans le sien avant de me pincer légèrement les lèvres. Dans le fond, j'étais sans doute un peu trop faible face a elle, puisque finalement je ne mis pas très longtemps avant de reprendre possession de ses lèvres.

« maël. »

we don't care, we aren't caught up in your love affair.
and we'll never be royals. it don't run in our blood.
crédits@leamichele ~ royals, lorde.
★✰★

Autant que entre nos boulots et ma fille, nous n'étions pas aidé avec Carmen pour nous voir, et surtout nous ne semblions pas avoir grand chose a nous raconter. À croire que en rentrant dans le monde du travaille on perdait toute chose intéressante. Désormais nous ne pensions qu'à travailler pour pouvoir payer tous les à côtés. « Non ça va ça dépend des moments disons. Elle doit enfin commencer a prendre ses marques. » dis-je doucement, ce n'était d'ailleurs pas trop tôt, Daphné était quand même chez moi depuis un peu plus de deux mois. Mais si elle avait hérité de mon magnifique caractère je crois que je n'ai pas finis d'en baver avec elle. Vu comment j'avais pu faire tourner mon propre en bourrique durant mon enfance. Mais bon avec un peu de chance, elle serait calme et un vrai ange. De toute façon elle n'aurait pas trop le choix, déjà que je prévoyais déjà de l'empêcher de sortir jusqu'au minimum sa majorité. Je pourrais toujours le rallonger si elle n'était pas sage. Entendre Carmen dire qu'elle ne parlerait qu'en présence de son avocat me fit légèrement rire. Elle ne changerait donc jamais. « Tu sais que dire ça me donne raison ! » rétorquais-je alors entre deux rires. J'étais vraiment content de pouvoir passer du temps avec elle, sa présence m'avais vraiment manqué. Et je crois que toutes nos taquineries n'avaient fait que renforcer notre complicité, et je n'allais pas m'en plaindre. Histoire de lui faire comprendre que ce qu'elle s'amusait a me faire vivre depuis mon arrivé chez elle, j'avais choisi d'inverser les rôles, et par conséquent la chercher, afin de la chercher a mon tour. Quand elle m'affirma qu'elle me détestait, j'affichais un grand sourire, bien content que ce soit elle qui se fasse avoir pour une fois. Pensant qu'elle allait faire de même en se rapprochant de moi, je fus surpris au contact de ses lèvres sur les miennes. Je n'allais pas mentir en disant que tout ça ne me plaisait pas puisque j'avais rapproché un peu plus Carmen. « Je me disais bien. » répondis-je tout en souriant légèrement. Une fois le verre de Carmen reposait sur la table, je n'avais pas mis très longtemps a reprendre possession de ses lèvres, alors qu'elle s'installait a califourchon sur moi toute en intensifiant le baiser, je fis glisser ma main le long de son dos, faisant passer mon autre main de sa joue vers sa nuque. Dans le fond, je crois que Carmen avait bien fait de ne pas craquer tout de suite, nôtre relation n'aurait sans doute pas été la même. Puisque avec le temps je m'étais quand même attaché a elle. Et c'était loin de me déplaire. J'avais finis par dévier mes baisers sur sa nuque, « Tu me déteste pas tant que ça. » murmurais-je entre deux baisers avant de revenir vers ses lèvres, l'embrassant tendrement.

« maël. »

Onglet 1 Onglet 2